Viseu en 5 étapes

Dans cet article, je vais vous parler d’une petite ville perdue dans la campagne portugaise: Viseu. J’ai eu l’occasion de faire un court arrêt dans cette ville lors d’un transit entre Coimbra et Porto, bien évidemment j’aurai pu faire ce trajet directement, mais j’ai eu envie de monter faire un tour à Viseu qui fut élue comme la meilleure ville à habiter du pays. Evidemment, je n’ai pas eu le temps de tout voir en seulement trois heures, mais j’ai eu cependant aisément le temps de faire le tour de la vieille ville, de ces belles églises (ouvertes partout contrairement à Coimbra), du magnifique musée de la cathédrale et même de me poser pour déguster une gaufre accompagnée d’un café bien chaud!

Après avoir été malade toute la matinée à Coimbra, j’avais décidé de prendre un   »day off » afin de prendre mon temps, et surtout de ne pas courir après les visites. J’ai donc jusqu’au dernier moment hésité à aller dans cette ville pour aller me reposer à Porto, mais ne pas y aller aurait été une énorme erreur, vraiment! Riche de son histoire, la vieille ville compte un tas de magnifiques monuments et places tels que la Praça da Sé où se trouve la superbe Sé de Viseu et l’Igreja da Misericordia, les deux principales et plus belles églises de la ville, ainsi que bien d’autres lieux dont je vais vous parler dans l’article. 


Parlons de Viseu…

-J’ai voyagé en…. : marche

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 3 environ

-Durée du voyage: trois heures

-Ce que j’ai préféré: l’impressionnante Praça da Sé

-Ce que j’ai moins aimé: le temps grisâtre lors de ma visite

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-l’impressionnante Praça da Sé
-la toute petite vieille ville rapide à visiter
-la possibilité de voir les points principaux en moins de deux heures
-le temps grisâtre lors de ma visite

I. l’Igreja da Misericordia

Parmi les lieux que j’ai eu l’occasion de voir à Viseu, je dois absolument vous parler de la belle Igreja da Misericordia, une magnifique église de style rococo construite en 1775 sur la Praça da Sé. Extérieurement, j’ai trouvé que cette église était la plus belle de la ville, elle se distingue par ses deux magnifiques clochers et sa façade blanche, symétrique et plutôt simple.

Vous pourrez visiter son bel intérieur gratuitement, mais son petit musée juste à côté et payant, et coûte seulement 1,50€. Cependant, par manque de temps j’ai préféré visiter la Sé de Viseu, magnifique et unique cathédrale de la ville qui trône fièrement sur son immense place juste en face de l’Igreja da Misericordia.   


II. la Sé

Toujours sur la Praça da Sé, je vous conseille d’aller visiter la magnifique , un édifice construit au XIIème siècle mélangeant divers styles architecturaux. La Sé est construite à l’ouest de la place sur le point le plus haut de la vieille ville, permettant d’observer les alentours depuis ces hautes tours et ces nombreux balcons.

Pour seulement 2,50€, vous pourrez visiter le musée de la Sé, ainsi qu’avoir accès aux magnifiques balcons de la cathédrale qui offrent une vue panoramique sur la vieille ville, sur l’Igreja da Misericordia et ses alentours. 


III. la Praça de D. Duarte et la vieille ville

Non loin de la Praça da Sé, je vous conseille d’aller faire un tour sur la Praça de D. Duarte, une jolie place tout en longueur où se trouve une grande statue de D. Duarte ainsi que quelques bars et restaurants. Cette place ainsi que les belles ruelles alentours font partie du cœur vivant de la vieille ville, vous trouverez de jour comme de nuit toujours du monde dans ces ruelles où aiment se rejoindre la jeunesse de la ville et les touristes afin de profiter de la vie nocturne de Viseu.

Après avoir fait le tour de la place, je vous conseille de vous balader dans les ruelles alentours au minimum une petite heure (si votre temps est compté) pour explorer la vieille ville et ces dizaines de ruelles pavées entourées de maisons noires et blanches. Lors de votre balade dans les petites ruelles de la ville, prenez bien le temps de vous attarder dans chacune des ruelles qui sont vraiment magnifiques et plonge le visiteur dans l’ambiance du Viseu médiéval. Je vous conseille aussi de faire un tour dans la Rua Formosa et dans la Rua da Paz, deux rues piétonnes commerciales qui n’ont pas manqué de me faire de l’œil! 


IV. la Praça República et le Painel de Azulejos

Non loin de la vieille ville, vous pourrez voir la Praça República aussi simplement appelée Rossio. Cette magnifique place construite à la lisière entre la vieille ville et la nouvelle ville comprend un grand jardin ombragé, une magnifique fontaine, ainsi que la nouvelle mairie de Viseu. La place est aussi connue pour abriter l’impressionnant Painel de Azulejos, un long mur recouvert de faïences bleues et blanches typiques du Portugal.


V. les petites églises

Comme j’ai pu le faire, je vous conseille tout en faisant le tour de la ville de vous arrêter afin de voir les magnifiques chapelles blanches qui peuplent cette dernière. Parmi ces dernières (qui sont pas très loin de la vieille ville), je vous conseille d’aller voir l’Igreja dos Terceiros de São Francisco, un joli petit édifice blanc situé non loin de la Praça República. Dans le même exemple, je vous conseille d’aller faire un saut à l’Igreja de Nossa Senhora do Carmo, ainsi qu’à l’Igreja do Seminário Maior située à quelques mètres seulement de cette dernière pour compléter votre visite de la ville.


En résumé:

  • Praça da Sé: ★★★★★
  • Igreja da Misericordia: ★★★★★
  • Sé: ★★★★★
  • Praça de D. Duarte: ★★★★★
  • Vieille ville: ★★★★★
  • Musée de la Sé: ★★★★★
  • Praça República (Rossio): ★★★★★
  • Painel de Azulejos: ★★★★★
  • Igreja dos Terceiros de São Francisco: ★★★★
  • Igreja de Nossa Senhora do Carmo: ★★★★

Coimbra en 24 heures, que voir?

*les bords du Mondego*

Dans cet article, je vais vous parler d’une charmante ville située au centre du Portugal entre Lisbonne et PortoCoimbra. Juste après avoir visité Lisbonne, Sintra et Fátima, Coimbra était bien évidemment ma prochaine étape de mon voyage au Portugal. Lors de mes voyages, j’ai parfois tendance à enchaîner les visites, à ne pas prendre le temps de bien observer chaque monuments dans les détails, ainsi qu’à privilégier uniquement les principaux monuments de chaque ville au lieu de sortir des sentiers battus. Cependant, lors de ma visite à Coimbra j’ai décidé de faire l’inverse, de prendre mon temps et simplement de me balader dans la ville au fil des rues tout en mangeant des bons Pasteis de Nata. Malheureusement, 2020 et COVID-19 oblige, une bonne partie des monuments étaient fermés lors de ma visite, j’ai donc dû me limiter aux extérieurs des édifices et aux rares églises ouvertes.

En plus, après deux jours passés avec une météo plutôt clémente, je suis arrivé à Coimbra de nuit sous un ciel nuageux. J’ai trouvé assez dommage de voir la ville sous cette si triste ambiance, car elle regorge de couleurs, de vie et de magnifique monuments. Puis, je suis arrivé dans cette ville pas très en forme et un peu malade, ce qui n’a pas arrangé le tout. Pour rajouter une couche, en plus du temps démotivant et de la fatigue, plus mon voyage avançait, plus la situation sanitaire qui commençait à s’aggraver au Portugal ce qui à amener le gouvernement à confiner certains villages aux alentours de Guimarães. Cependant, malgré le peu de temps passé que j’ai passé dans la ville et le nombre de monuments fermés, je pense assez bien connaître Coimbra, ville que j’ai bien aimé et qui à su à sa manière me charmer. Esthétiquement parlant, Coimbra est très belle, j’ai vraiment pris du plaisir à monter les ruelles et les escaliers entremêlés où se cachent pleins de monuments dont je vais vous parler.  


Parlons de Coimbra…

-J’ai voyagé en…. : marche

-J’ai logé: à l’hôtel Residencial Aviz

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: les ruelles en pentes de la ville

-Ce que j’ai moins aimé: les immeubles trop moderne de la nouvelle université

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-les petites ruelles en pentes
-les vues panoramique sur la ville depuis les alentours de l’université
-le temps maussade le jour de ma visite
-les immeubles trop moderne de la nouvelle université

Mes bonnes adresses :

-le Restaurant Petisqueria Portuguesa sur la Largo da Sota


*l’Igreja de São João de Almedina à côté de la Sé Nova*

L’Igreja de São Tiago sur la Praça do Comércio

Après quelques minutes de marche dans les rues pavées, j’arrive sur la Praça do Comércio (malheureusement en travaux ce jour là), sur cette jolie place se trouve quelques bars et restaurants, mais surtout la jolie Igreja de São Tiago, une toute petite église du XIIème siècle. Cette église (malheureusement en mauvais état) domine l’ouest de la place avec ces escaliers qui se terminent sur la rue principale de la vieille ville, la Rua Ferreira Borges.    


La rua de Quebra-Costas

Si vous visitez Coimbra, il sera impossible pour vous de ne pas marcher dans la rua de Quebra-Costas qui porte le nom des célèbres escaliers  »casse dos ». Cette petite ruelle plus que centenaire vous permettra de rallier les ruelles autour du fleuve Mondego aux ruelles plus hautes de la ville qui se trouvent autour de la Sé Nova (j’en parle plus bas).

D’ailleurs, tant qu’à explorer la rua de Quebra-Costas, je vous conseille également de faire un tour dans les magnifiques petites ruelles de la ville dans laquelle vous pourrez trouver bon nombre de bars, restaurants, ainsi que parfois quelques perles cachées comme des restes d’anciennes fortifications où de mignonnes petites églises.


La Sé Velha

Au fil des ruelles, j’ai fini par arriver devant la Sé Velha, l’ancienne cathédrale de la ville. Cette cathédrale du XIIème siècle est un des rares édifices de style roman encore debout et intact dans le pays, mais c’est surtout un des importants. D’extérieur, elle ressemble à un petit château avec ces fenêtres peu nombreuses et étroites, car comme beaucoup d’édifices religieux construits à cette époque, la Sé a aussi servi d’édifice défensif afin de permettre à la population de se mettre à l’abri en cas d’attaque.


La Sé Nova

Après la Sé Velha, il est tant de vous rendre à la Sé Nova, la majestueuse nouvelle cathédrale de la ville ainsi qu’un des rares édifices encore ouverts. Pour quelques euros, j’ai pu rentrer dans l’édifice afin d’y visiter son splendide intérieur ainsi que ses quelques couloirs remplis de statues religieuses.

Cette église de style baroque fut construite en 1598 dans la partie haute de la ville, mais elle prit la fonction de cathédrale quand le diocèse fut transféré de la Sé Velha à cette dernière. Ce nouvel édifice, plus grand et plus spacieux était mieux adapté pour la population grandissante de la ville et pour son nombre de fidèles qui ne cessait de grimper.   


L’Universitade de Coimbra

Bien sûr, que serait Coimbra sans son Universitade? Comme j’ai pu le voir, l’université est immense, elle accueille plus de 25 000 étudiants venus du monde entier spécialement venus ici pour étudier dans ce lieu prestigieux qui équivaut à Oxford où à Paris-Sorbonne. Avant la pandémie, la ville était d’ailleurs réputée pour être une des plus jeunes du pays, des plus actives, et surtout une des plus festives avec son grand nombre de bars qui ont contribué à rendre la vie mouvementée. Fondée en 1290, l’université est placée dans le Palais de l’Alcaçova, où se trouvent encore ces prestigieux bâtiments qui sont visitables pour 10€.  

Malheureusement, dû à la situation sanitaire sur place je n’ai pas pu accéder à l’université et à la Paço das Escolas, j’ai seulement pu observer extérieurement ses bâtiments depuis la Porta Férrea, principale porte d’accès à l’université. Lors de ma visite de Coimbra, mon plus grand regret est de ne pas avoir eu accès à cet édifice, mais j’ai cependant pu explorer son quartier dans lequel se trouve l’Aqueduto de São Sebastião, ainsi que des bâtiments nouveaux, gris, et sans réel charme et m’ont fait typiquement penser aux rues tristes de Bucarest. 


La perle cachée (et gratuite) du Museu da Santa Casa da Misericórdia

Lors de ma visite de Coimbra, j’ai eu l’occasion de tomber sur le Museu da Santa Casa da Misericórdia, un petit musée rassemblant diverses œuvres et sculptures religieuses construit dans une église. Tant la ville regorge d’église, vous pourrez passer devant cette dernière sans voir d’extérieur son tout petit cloître blanc et bleu situé juste à côté du clocher de l’église. Ce dernier est gratuit à visiter, et fut pour moi malgré sa petite taille un des plus beaux lieux à voir à Coimbra!


Le Jardim da Manga

En descendant quelques rues, j’aperçois un joli monument de couleur jaune entre deux bâtiments. Il s’agit de la fontaine du Jardim da Manga, une étonnante structure construite en 1528 qui détonne des monuments alentours plutôt gris et assez classique. La fontaine se situe dans son petit jardin qui est gratuit à la visite, vous pourrez donc approcher de plus près ce petit monument inattendu tant par sa couleur criarde que par sa forme.


Le Mosteiro de Santa Cruz

D’ailleurs, la fontaine du Jardim da Manga est accolée au Mosteiro de Santa Cruz, un magnifique monastère fondé en 1131. Ce monastère est un des plus anciens et des plus importants de la ville, mais surtout l’un des premiers à être fondé hors des murs médiévaux. De plus, l’édifice a participé très tôt à la tradition culturelle et éducative de la ville en proposant des cursus scolaires tels qu’en théologie. Lors de la visite du monastère et de son église, prenez le temps de chercher la sépulture d’Alphonse Ier et de Sanche Ier, les deux premiers rois du Portugal qui reposent ici.


La Praça Oito de Maio et la rua Ferreira Borges

Dans votre visite de la ville, pensez aussi à visiter la  »nouvelle ville » afin de voir la Praça Oito de Maio, une jolie petite place pleine de vie qui marque le début de la rua Visc. da Luz rua Ferreira Borges. C’est dans ces deux longues rues que se trouvent les principaux commerces, bars et restaurants de la vieille ville qui sont toujours pleins de monde.

Cette partie de la ville est plutôt charmante, je me suis régalé de déambuler dans les ruelles remplies de monde tout en piochant dans les pâtisseries alentours quelques Pasteis de Nata qui sont une vraie institution au Portugal! 


La vue sur la ville depuis le Ponte de Santa Clara

Après avoir fini la visite de la vieille ville, je vous conseille de vous rendre au Ponte de Santa Clara, un joli petit pont qui traverse le Mondego et qui offre depuis ses abords une vue panoramique sur la vieille ville de Coimbra toute en montée avec l’université au sommet (et comme vous pourrez le voir ça grimpe!).    


Les ruines du Mosteiro de Santa Clara a Velha

J’ai ensuite continué ma visite de l’extérieur de la vieille ville en me rendant aux ruines du Mosteiro de Santa Clara a Velha, une magnifique église entourée des ruines d’un ancien monastère construit en 1314. De par sa proximité au fleuve Mondego, le monastère fut laissé à l’abandon au XVIIème siècle après d’importantes inondations, obligeant les religieuses à rejoindre l’autre côté de la ville.

Dans cette partie de la ville, vous aurez aussi quelques édifices religieux de renom à visiter tel que le Convento São Francisco, ainsi que le Mosteiro de Santa Clara-a-Nova, un magnifique monastère du XVIIème siècle qui offre une vue majestueuse sur la vieille ville de Coimbra juste en face.  


En résumé:

  • Escadas de Quebra-Costas: ★★★★★
  • Universidade de Coimbra: ★★★★★
  • Vieille ville: ★★★★★
  • Rua Ferreira Borges / rua Visc. da Luz: ★★★★★
  • Sé Velha: ★★★★★
  • Sé Nova: ★★★★★
  • Berges du Mondego: ★★★★★
  • Jardim da Manga: ★★★★★
  • Mosteiro de Santa Cruz: ★★★★★
  • Praça 8 de Maio: ★★★★★
  • Ponte de Santa Clara: ★★★★★
  • Mosteiro de Santa Clara a Velha: ★★★★★
  • Igreja de São Tiago: ★★★★
  • Praça do Comércio: ★★★
*le Musée national Machado de Castro*

Fátima: que voir dans la ville la plus sacrée du Portugal?

Dans cet article, je vais vous parler de Fátima, une petite ville assez triste et grisâtre qui abrite le magnifique Santuário de Fátima connu internationalement pour son impressionnant pèlerinage (le quatrième plus gros au monde). Basiquement, j’avais prévu lors de ma visite de Fátima de rester au moins 5 / 6 heures afin de visiter la ville de manière complète, mais je suis finalement parti rejoindre Coimbra au bout de seulement trois heures. Tant le sanctuaire et ces édifices religieux sont magnifiques, tant le reste de la ville est vide, insipide, et ne compte pas grands monuments hormis quelques chapelles éparpillées.

De base le sanctuaire est connu mondialement pour être un haut lieu de pèlerinage toujours rempli de monde, mais lors de ma visite en octobre 2020 (quelque temps avant le reconfinement du pays), il n’y avait littéralement personne! Une ambiance lunaire dans ce lieu qui, comme notre cher Lourdes national, accueille basiquement chaque jours des milliers de pèlerins venus du monde entier pour allumer quelques bougies et faire des prières lors d’immenses messes. Je me suis donc retrouvé dans ce  »Lourdes Portugais » une fin de journée plutôt ensoleillée à profiter du coucher de soleil sur cette immense place aussi vide que étrange, mais cependant pas sans charme.  


Parlons de Fátima…

-J’ai voyagé en…. : bus / à pied

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 2 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: l’immense Santuário de Fátima

-Ce que j’ai moins aimé: la tristesse du reste de la ville

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-l’immense Santuário de Fátima qui donne des frissons-la tristesse du reste de la ville

Basílica da Santíssima Trindade

Parmi les principaux lieux à voir au sanctuaire de Fátima, je vous conseille de commencer par la Basílica da Santíssima Trindade, un immense édifice moderne construit en 2004 qui mesure plus de 40 000m². Cet édifice sans réel charme fut construit pour réguler l’affût de pèlerin sur le site qui ne pouvait pas s’entasser dans la Basílica de Nossa Senhora do Rosário (je vous en parle plus loin), qui elle a une capacité bien plus réduite. J’ai passé quelques minutes à visiter ce grand édifice, mais sa modernité et son architecture si spéciale tranche tellement par rapport à la basilique juste en face que je l’ai trouvé sans réel intérêt, hormis celui d’assister à de magnifiques prières qui durent tout le long de la journée.

Rentrez quand même dans l’édifice pour y faire un tour et y voir son design moderne, ses 12 immenses portes d’entrées et ces murs de verres où sont écrits des versets de la bible dans diverses langues. Je ne l’ai pas précisé plus haut, mais Fátima est un haut lieu religieux du catholicisme, il convient même en plein été sous de fortes chaleurs de couvrir ces épaules, ces genoux et d’avoir une tenue décente pour la visite de ce lieu sacré. Juste devant la basilique, vous pourrez aussi contempler la Cruz Alta, ainsi que plusieurs souterrains qui permettent l’accès à plusieurs chapelles dont la Capela da Reconciliação, la Capela da Ressurreição de Jesus, ainsi que la Capela do Santíssimo Sacramento qui complète aussi la capacité de l’immense basilique. Ces endroits sont dédiés à la prière, prenez donc doucement le temps de les visiter et pourquoi pas d’y faire un petit arrêt pour prier où pour y allumer une bougie. Profitez aussi de la beauté moderne  »blanche, grise et noire » des sous-sols, entièrement construit en béton brut, verre, et carrelage blanc où sont dessinés de manière linéaire et simpliste des scènes bibliques.


Capelinha das Aparições

Avant de vous parler de la minuscule Capelinha das Aparições, je me dois de vous parler de l’histoire de Fátima, ce tout petit village rural de 200 âmes déchiré par la pauvreté et l’analphabétisme de ces habitants tous paysans qui à fasciné tout le Portugal et le monde entier en 1917 alors que rien ne lui prédestinait ce destin. C’est dans un lieu dit tout proche du village (Cova da Iria) que trois jeunes bergers furent témoins à plusieurs reprises d’une apparition de la Vierge Marie, dont une très impressionnante dans le lieu où est construit aujourd’hui le sanctuaire. Les trois petits enfants du hameau d’Aljustrel (Lúcia dos Santos, Jacinta Marto et Francisco Marto) avaient affirmé avoir été témoins à plusieurs reprises d’apparitions à divers endroits alors qu’ils gardaient le troupeaux familial dans les alentours du hameau. Malgré la méfiance de leurs entourages et du village, l’histoire des trois enfants finit par faire le tour des régions, du pays, puis même du monde entier. Le 19 août 1917, alors qu’environ 5 000 personnes étaient présents sur les lieux des apparitions, d’étranges phénomènes atmosphériques apparurent inopinément tels que des éclairs, l’apparition d’un nuage blanc qui se fixa sur un chêne, ainsi que le paysage alentours qui changea   »subitement de couleur ». Suite à cet évènements, les trois enfants furent enfermés en prison pour trouble à l’ordre public, mais furent libérés rapidement grâce aux villageois émus et scandalisés de leurs sorts.

Mais ce n’est que le 13 octobre 1917 que l’histoire prit un tournant décisif lorsque environ 50 000 personnes assistèrent à une étrange apparition: le  »miracle du soleil ». Cet étrange phénomène encore inexpliqué à ce jour se déroula après une pluie battante alors les enfants parlaient avec la vierge. Seulement quelques instants après la pluie vint le beau temps avec un grand soleil revenu instantanément, et un petit nuage qui apparut au-dessus des restes du chêne. Le soleil se serait ensuite mis à tourner sur lui même comme un disque changeant même la couleur du ciel et du paysage alentour par des dizaines de couleurs vives selon les dires des témoins. C’est à ce moment-là que l’histoire acquit enfin cette renommée nationale puis internationale qui finit par faire de Fátima une ville célèbre dans le monde entier. Suite à ce phénomène, une petite chapelle fut construite en 1919 sur le lieu des apparitions à la  »demande de la Vierge » selon les enfants. Comme j’ai pu le voir, la chapelle actuelle est très petite, elle mesure seulement 3,30 mètres de longueur, 2,80 mètres de largeur et 2,85 mètres de hauteur, ce qui en fait le plus petit édifice du sanctuaire, mais aussi un des plus populaires et des plus sacrés.


Basílica de Nossa Senhora do Rosário de Fátima

Évidemment, vous ne pourrez quitter le sanctuaire sans voir la Basílica de Nossa Senhora do Rosário, un magnifique édifice qui trône sur la place depuis sa construction en 1928. Ce bel édifice et son haut clocher surplombent la place grâce à des escaliers qui la surélèvent, offrant depuis son entrée une vue complète sur le sanctuaire et ses alentours. Prenez votre temps pour visiter la basilique, car elle ne manque pas de charme et d’éléments architecturaux intéressants. Ce grand édifice fut érigé sur la place près de 10 ans après les premières apparitions, ce qui fut donc après la petite chapelle le second édifice religieux construit sur le site de Cova da Iria. 

La basilique mesure 70.5 mètres de long et plus de 37 mètres de large, elle est aussi dotée d’un haut clocher de 65 mètres surmonté d’une couronne de bronze. Avant de sortir de la basilique, pensez à faire un tour dans le transept pour voir les tombeaux des enfants bergers, et pourquoi pas d’y faire une prière.


En résumé:

  • Sanctuaire Notre-Dame de Fátima: ★★★★★
  • Basílica de Nossa Senhora do Rosário de Fátima: ★★★★★
  • Basílica da Santíssima Trindade: ★★★★
  • Chapelles sous-terraines (Fátima):★★★★
  • Ville de Fátima: ★★
*l’intérieur de la Basílica de Nossa Senhora do Rosário de Fátima*

Portugal: que voir à Sintra?

*le magnifique Palácio Nacional da Pena*

Dans cet article, je vais vous parler de Sintra, un magnifique village situé non loin de Lisbonne. J’ai eu l’occasion de me rendre dans ce dernier juste après avoir visité la capitale, et je fut totalement émerveillé par ce que j’ai eu l’occasion de voir ici. Pour aller à Sintra depuis Lisbonne, la manière la plus simple est de venir en train, le trajet est direct depuis la gare de Rossio et vous coûtera seulement 2.25€. Une fois à la gare, vous pourrez aisément rejoindre la vieille ville à pied, mais pas les châteaux et les pavillons de Sintra qui sont situés dans une forêt assez loin de la gare. Des chemins de randonnée très pentus existent cependant mais mettent plusieurs heures à arriver à l’entrée de chaque site.

Parmi les endroits visités à Sintra, j’avais décidé de me concentrer sur le magnifique petit village typique qui comprend une jolie église, quelques ruelles, mais surtout le Palácio Nacional de Sintra qui trône fièrement avec sa façade blanche. Puis, je me suis ensuite rendu dans la montagne afin de crapahuter dans les bois pour visiter d’abord le Castelo dos Mouros qui offre une vue époustouflante sur les alentours, puis ensuite le Palácio Nacional da Pena qui reste le plus beau monument du site, ainsi que par extension un des plus jolis monument que j’ai vu au Portugal. 


Parlons de Sintra…

-J’ai voyagé en…. : train, bus, marche

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: le Palácio Nacional da Pena

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-le magnifique Palácio Nacional da Pena
-la vue saisissante depuis le Castelo dos Mouros
-le petit village de Sintra et ces jolies maisons
x
*les vieux murs du Castelo dos Mouros*

La vieille ville de Sintra

Après 45 minutes de train à travers le Grand Lisbonne, j’arrive enfin à Sintra, une petite ville de 33 000 habitants située entre la fin de la métropole Lisboète et les belles plages du littoral. Je ne vous parlerai dans les prochaines lignes que de la vieille ville de Sintra, car au fil des années s’est développée une nouvelle ville en périphérie du vieux centre remplie de hauts immeubles sans charme et sans réel intérêt pour les visiteurs. Comme j’ai pu le voir, la vieille ville de Sintra est vraiment magique, vous aurez parfois l’air d’être dans un film Disney tant l’architecture des monuments est enfantine, magique, travaillée, colorée et féérique!

Parmi les monument que je vous conseille absolument de voir ici, vous devrez faire un tour au Palácio Nacional de Sintra, un magnifique palais mauresque de couleur blanche du XIe siècle connu pour ces deux magnifiques cheminées coniques qui dépassent de son imposante façade. Le palais se situe dans la minuscule vieille ville de Sintra dans laquelle se trouve aussi la belle Torre do Relógio, ainsi que l’Igreja de Santo Martinho, une belle église blanche du XVIIIème siècle. Aussi, bien que ce dernier est largement loupé par les touristes, je vous conseille d’aller voir la Câmara Municipal de Sintra, un magnifique édifice situé sur la Largo Dr. Virgílio Horta qui fut construit en 1906 dans le style art nouveau et néo-manuélin. 


Castelo dos Mouros

Après avoir visité la vieille ville de Sintra, je me rends ensuite à la gare pour prendre un bus touristique (ce que je déteste basiquement faire) afin de grimper dans la Serra de Sintra pour y visiter deux châteaux. Si vous voulez visiter les deux monuments dont je vais vous parler, vous aurez le choix entre de longues randonnées, où prendre le bus  »ligne 434 » qui propose un circuit   »Gare – Centre Historique – Castelo dos Mouros et Palácio Nacional da Pena’ pour environ environ 35 minutes de route dans des chemins escarpés. Si comme moi vous choisissez de faire la ligne entière, optez pour l’option  »’Hop on, Hop Off » avec laquelle vous pourrez circuler à votre guise pour 6.90€. Après quelques minutes de bus, j’arrive à ma première visite: le Castelo dos Mouros, un ancien château du VIIIème siècle principalement en ruine. Depuis l’arrêt de bus jusqu’au château, comptez environ 20 minutes de marche à travers la luxuriante forêt, le tout en faisant un arrêt sur une chapelle en ruine qui marque l’entrée du château.

L’intérêt principal des lieux n’est pas forcément les ruines, mais ces hauts remparts qui offrent une vue panoramique magique sur le Palacio de Pena, sur la ville de Sintra, ainsi que sur l’océan situé non loin de là. Pour visiter le château, l’entrée est de 8.00€, prévoyez donc un bon budget si vous souhaitez visiter Sintra, car dû à sa haute importance touristique les édifices sont tous principalement assez cher. Pour profiter de la totalité de l’édifice, commencez par monter tout en haut des remparts pour ensuite redescendre jusqu’à la citerne, cela vous permettra d’observer la ville et ces alentours verdoyant sous des angles nouveaux à chaque pas. Pour la visite des remparts et des ruines du château, je vous conseille d’y passer au moins une bonne heure à contempler la vue sur les alentours, et surtout pour pouvoir observer la nature luxuriante tant magique des lieux.


Palácio Nacional da Pena

Après quelques minutes de bus encore, j’arrive au magnifique Palácio Nacional da Pena, clou du spectacle et plus bel édifice de la Serra de Sintra. Principal lieu touristique de la région (et même du Portugal), le palais attire chaque années des dizaines de milliers de touristes qui se pressent sur les pentes du château pour le photographier, l’admirer, et pour voir cette merveille digne d’un château Disney. Si comme moi vous voulez visiter uniquement l’extérieur de lieu (parc et terrasses), l’entrée vous coûtera 7,50€, mais pour visiter la totalité de l’édifice, prévoyez un budget de 14€ par adultes.

L’histoire de la cime où fut construit le palais est assez ancienne, elle abrita dès le XVème siècle une petite chapelle qui fut remplacée en 1493 par un monastère qui fut malheureusement ensuite détruit par séisme de Lisbonne en 1755. C’est sur les ruines de ce dernier que fut donc construit le palais en 1842 par un architecte qui s’est inspiré principalement de l’architecture médiévale et islamique très répandue dans le pays. Pour la visite de ce second château, je vous conseille également d’y passer au moins une heure (sans la visite intérieure) pour prendre le temps d’observer et d’apprécier la beauté de ce lieu si unique et coloré, et aussi de pouvoir profiter depuis les terrasses d’observer l’océan au loin avec la ville de Sintra et les hauts immeubles de son agglomération.     


En résumé:

  • Vieille ville de Sintra: ★★★★★
  • Palácio Nacional de Sintra: ★★★★★
  • Serra de Sintra: ★★★★★
  • Castelo dos Mouros: ★★★★★
  • Palácio Nacional da Pena: ★★★★★
*le Palais national de Sintra*

Lisbonne en 24 heures top chrono

*Lisbonne vu depuis le Castelo de S. Jorge*

Dans cet article je vais vous parler de Lisbonne, la capitale d’un magnifique petit pays aux façades colorées et aux millions d’églises pavées: le Portugal. Ce joli pays tout en longueur accolé à l’Espagne fut pour moi un vrai coup de cœur, mais surtout une découverte inattendue en ce doux mois d’octobre 2020. Je vais écrire sur ce pays plusieurs articles dans lesquels je vais vous parler de mon périple que j’ai commencé à Lisbonne, pour finir à Braga, une cité médiévale tout au nord du pays. 

Je vais donc dans les prochaines lignes vous parler de Lisbonne, capitale du pays joliment nommée  »la cité blanche ». Je vais premièrement parler de tous les lieux et monuments que j’ai visité dans cette ville en une seule journée en essayant de vous décrire au mieux mes sentiments pour cette ville que j’aime tant. Je vous parlerai aussi bien évidements de ces belles églises pavées, de ces sublimes ruelles où grimpent des trams jaunes, du Tage qui coule tranquillement, où encore de la Praça do Comércio, la place principale de ville. Pour les deux nuits que j’ai passées à Lisbonne, j’ai décidé de dormir dans l’auberge / hôtel 7 City Rooms située juste à côté du métro Intendente pour 37€ les deux nuits. Je vous conseille cet établissement qui est le moins cher de Lisbonne (au moment de mes recherches) et surtout le mieux placé par rapport à son prix.   


Parlons du Portugal….

-Durée du trajet / vol: 2h20 (Marseille – Lisbonne)

-Durée du voyage: une semaine

-Kilomètres parcourus: plus de 1 000

-Décalage horaire: 1h

-Capitale: Lisbonne

-Documents nécessaires: Carte d’identité

-Langues : Portugais

-Monnaie: Euro

-Coût de la vie: faible

-J’ai voyagé : en avion

-Ce que j’ai préféré: Lisbonne et Porto

-Ce que j’ai moins aimé: la tristesse de la ville de Fátima

-Est ce que je reviendrai?: oui

-J’ai voyagé: en solo

-Sécurité: 5/5

Budget dodo pour une nuitBudget miam pour un repasBudget voyage
-Entre 20€ et 50€ (hôtels / AirBnb)-Entre 10€ et 15€-Transport: peu cher
-Visite, autres: peu cher à moyen

Parlons de Lisbonne…:

-J’ai voyagé en…. : marche, métro, tramway, bus, Uber, ascenseur

-J’ai loger: à l’hôtel 7 City Rooms

-Kilomètres parcourus: 10 environ

-Durée du voyage: une journée

-Ce que j’ai préféré: les Pasteis de Nata (et la merveilleuse vieille ville de Lisbonne) 🙂

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-La douce vie Portugaise
-Lisbonne, une des plus belles villes au monde
-La gastronomie portugaise
-Le faible coût de la vie
x

En résumé j’ai passé:

-2020 : une semaine à explorer les grandes villes et sites du pays (Lisbonne, Sintra, Fátima, Coimbra, Viseu, Porto, Guimarães et Braga)

-2023 : un week-end en famille à Porto et dans la vallée du Douro

*la Praça do Comércio au bord du Tage*

8h30: déguster des Pasteis de Nata pour bien débuter la journée

Juste avant de visiter Lisbonne, je vous conseille de vous rendre dans une des pâtisseries de la vieille ville afin d’aller manger les les Pasteis de Nata, de délicieux flans aux œufs cuits qui sont littéralement … une merveille! Pour un Pasteis de Nata, il vous faudra compter entre 1€ et 1€50, ou environ 5€ pour un petit déjeuner complet dans une boulangerie (ce qui n’est pas bien cher!)


9h00: commercer sa visite sur la Plaça de Figueira

Parmi les premiers endroits que j’ai visité à Lisbonne, mon regard s’est posé sur la Plaça de Figueira, une grande place qui marque le début de la Baixa. Ce quartier, relativement récent par rapport à la vieille ville fut construit après le tremblement de terre que Lisbonne a subi en 1755. Il est marqué par des avenues très droites, perpendiculaires, toutes situées sur un plan quadrillé qui diffère des rues serrées et étroites du labyrinthe qu’est la vieille ville. Sur cette place se trouve aujourd’hui une magnifique Statue de Dom João I, mais aussi de nombreux immeubles colorés qui tranchent avec le pavement du sol. Vous trouverez ici certains des plus beaux hôtels et restaurants de la ville, car le quartier de Baixa est connu pour y être un des plus riches et des plus bourgeois du vieux Lisbonne.   


9h15: admirer la Praça do Rossio

Après avoir passé quelque temps à me balader sur la place, j’ai ensuite traversé la route pour arriver sur une autre place encore plus belle, plus grande et plus animée: la Place du Rossio où de Dom Pedro IV. Cette place est depuis de nombreuses années un lieu de rencontres, de célébrations, de révoltes, et même d’exécutions il fut un temps. C’est d’ailleurs sur cette place que commença un des épisodes les plus sanglants et macabres que la ville ait connu: le Massacre de Lisbonne de 1506, une tuerie où furent massacrés, torturés et violés des milliers de juifs qui habitaient dans la vieille ville.

Prenez du temps pour vous balader sur la place afin d’observer l’étonnant pavement en vagues blanches qui rajoutent un peu d’originalité à la place et qui aide aussi à faire ressortir les couleurs des beaux bâtiments alentour. Pensez aussi à lever les yeux, car depuis la place vous pourrez observer une jolie vue du Baixo Alto, et surtout des ruines du magnifique Convento do Carmo.  


9h30: observer le quartier de Baixa depuis l’Elevador de Santa Justa…

Après avoir visité le Baixa, je vous conseille de prendre de la hauteur avec la célèbre Elevador de Santa Justa, une magnifique ascenseur de style néogothique qui relie Baixa au Bairro Alto et qui offre une sublime vue sur la ville. Le prix pour emprunter l’ascenseur est assez cher (5.30€ pour la montée et l’accès au belvédère), mais grâce au Pass Métro Journalier, vous pourrez pour 6.40€ avoir accès pour 24 heures à tous les transports en commun de la capitale (bus, trams, métro…) ainsi qu’à cette belle ascenseur pour laquelle vous payerez du coup seulement 1.50€ pour l’accès au belvédère.   


9h35: … et le Covento do Carmo

Une fois votre trajet terminé, vous aurez accès à une passerelle qui finit tout droit devant le Covento do Carmo, une magnifique église datant de 1389 qui fut malheureusement détruite lors du tremblement de terre de Lisbonne en 1755. Par manque de moyen, l’église ne fut jamais reconstruite (environ 80% de Lisbonne fut détruite par le séisme, l’incendie géant et le tsunami qui s’en suivit), cet édifice est aujourd’hui un des rares témoins de la catastrophe qui a entraîné la mort de plus de 60 000 Lisboètes.


10h00: observer le tram du Bairro Alto

Une fois sorti de l’ascenseur, vous arrivez au Bairro Alto, un ancien quartier de la ville composé de rues pavées principalement pentues et entourées d’immeubles colorées. Ce quartier relativement vieux aux maisons parfois vétustes est aujourd’hui un des lieux les plus prisés de la capitale par la jeunesse Lisboète qui se rejoint ici dans les bars pour profiter de la vie nocturne et de l’ambiance du quartier. C’est dans ce quartier (ainsi que dans Alfama au quel j’ai dédié un paragraphe) que vous pourrez profiter de cette douce ambiance que dégage la ville, celle des restaurants colorés où des chanteuses chantent du Fado à tue tête, celles des fameux trams jaunes qui remontent des rues horriblement pentues, et celle des chats qui arpentent sans cesse les ruelles de la ville en quête de nourriture.


10h30: redescendre sur la Praça dos Restauradores pour rejoindre le Tage

Après une bonne balade dans le Bairro Alto, je descends ensuite quelques rues pour arriver sur la jolie Plaça dos Restauradores, une magnifique petite place située à l’extrémité de la vieille ville. Sur cette petite place se trouve une magnifique obélisque, de sublimes hôtels, ainsi que non loin la gare Rossio, qui possède une façade de style manuélin typique du XVIème siècle. Je me suis rendu sur cette place pour rejoindre la Praça do Comércio à pied, mais surtout pour traverser les remarquables rues rectilignes qui traversent le quartier avant de finir au Tage. 


11h00: admirer la Praça do Comércio, la plus jolie des places Lisboète

Peu après, j’arrive ensuite sur la Praça do Comércio, une magnifique place (la plus belle de la ville pour moi) qui se situe au bord du Tage, car il ne faut pas l’oublier, mais historiquement Lisbonne fut avant tout une ville portuaire et commerciale. Cette place fut donc le lieu de départ et d’arrivée des bateaux qui partaient ou rentraient d’Europe, d’Afrique, d’Amérique et même d’Asie où des colonies Portugaises s’y étaient établies. Tous les bateaux en partance pour le monde entier transitaient jadis par cette place qui fut au fil des années transformée, restaurée, et embellie.

Comme vous pourrez le voir, la place est entouré de nombreux bâtiments jaunes safran élevé par des arcades blanches sous lesquelles se trouvent de nombreuses boutiques, bars, restaurants, musées, ainsi que l’Arco da Rua Augusta décoré de sculptures de célèbres personnalités Portugaises dont Vasco de Gama. 


11h30: grimper à Alfama, le vrai cœur de la capitale

Bien sûr, je ne pouvais pas vous parler de Lisbonne sans vous parler du quartier d’Alfama. Premièrement, ce quartier (qui de base était un ancien village) est la plus vieille partie de Lisbonne, mais aussi la plus typique et la plus touristique tant elle englobe de monuments, d’églises, d’incroyables miradors et des rues à ne plus en finir. Lors du tremblement de terre de 1755, ce quartier fut un des rares relativement épargnés, il a donc pu conserver son ambiance de kasbah avec ses ruelles remplies d’escaliers, son linge pendus aux fenêtres et ces habitants toujours à l’extérieur profitant de la vie et de l’ambiance chaleureuse du quartier.

Dû à un certain déclin que le quartier avait connu au Moyen-Âge, des ruines d’habitations sont présentes au niveau du château (le séisme a aussi détruit quelques anciennes habitations), mais cependant depuis quelques années la vie du quartier redémarre à nouveau avec des restaurations de plus en plus nombreuses et avec la création de petits commerces, bars et restaurants. Aujourd’hui, ce quartier est un des plus tranquilles, des plus beaux et des plus calmes de la ville, mais cela n’a pas toujours été le cas car dans les années 80-90, le quartier était gangréné par la pauvreté, par la drogue, et par le trafic. Il fut peu à peu au milieu des années 1990 transformé, restauré et sécurisé afin de lui rendre sa splendeur d’antan, et ce de même que pour les quartiers d’Intendente ou Bairro Alto qui étaient aussi mal réputés.  


12h00: découvrir la Sé

Dans Alfama, si vous ne devez visiter qu’un seul bâtiment, je vous conseillerai d’aller voir la Sé de Lisboa, une magnifique église de 1195. Ce magnifique édifice aussi nommé cathédrale Santa Maria Maior est la plus ancienne et la principale église de la ville. La cathédrale fut premièrement construite sur une ancienne mosquée, elle-même construite sur une ancienne église, elle-même construite sur un forum romain, ce qui prouve bien que la Sé actuelle fut construite sur une place religieuse forte, et ce depuis des millénaires! L’entrée de l’édifice est gratuite, mais un musée et un cloître extérieur (malheureusement en travaux lors de ma visite) sont visitables pour 2.50€.


12h15: commercer le tour des mirador d’Alfama par le Miradouro de Santa Luzia

Après avoir visité la , je commence à doucement explorer les rues et ruelles alentours pour arriver face à l’Igreja de Santa Lucia, une toute petite église blanche du XVIIIème siècle située sur une charmante petite place (Praça Júlio de Castilho) où se trouve le beau Miradouro de Santa Luzia qui offre une des vues les plus charmantes et romantiques de la capitale.

Depuis ce lieu, vous pourrez observer entre autre le dôme du Panteão Nacional, la magnifique Igreja de Santo Estêvão (que j’ai oublier d’aller voir de plus près..) ainsi que sur toutes les ruelles en pentes qui descendent au Tage. Le mirador est vraiment bien structuré, il comporte un petit parc rempli d’arbres, un balcon panoramique où des chanteurs se retrouvent souvent pour jouer du Fado, ainsi que sur le mur de l’église recouvert par de magnifiques fresques.  


12h30: … puis se rendre au Miradouro das Portas do Sol

Seulement quelques mètres plus loin en montant un peu plus la rue (où en prenant son tramway), vous ne pourrez pas louper le Miradouro das Portas do Sol, un autre petit mirador offrant une vue encore plus spectaculaire et grandiose que celui de Santa Luzia. Si vous voulez vraiment faire tous les miradors de la ville, il vous faudra y rester plus d’une journée car il y’en à vraiment dans tous les coins de rues, offrant chacun une vue différente et majestueuse de cette sublime ville.


12h45: faire un saut au Mosteiro São Vicente de Fora…

En baladant un peu dans les ruelles de la ville (et en me perdant aussi), j’atterris plus loin face au Mosteiro São Vicente de Fora, un magnifique édifice construit de style roman. Le monastère est un des bâtiments les plus iconique de la ville car il abrite les sépultures de la plupart des rois du pays. Ce lieu fut choisi car il est un des lieux les plus saints, les plus sacrés et les plus influents de tous le Portugal. 


13h00: … et au Panteão Nacional

J’ai ensuite poursuivi mon périple en direction du Panteão Nacional, un lieu emblématique de la capitale où sont enterrés douze personnalités Portugaises, quatre présidents, plusieurs poètes, et même un footballeur. Le Panthéon national du Portugal est en fait plutôt récent (1916), mais le bâtiment en lui-même est très ancien car il fut aménagé dans l’ancienne Igreja de Santa Engrácia qui fut construite en 1568.

Ce lieu abrite aussi une tragique légende, celle d’un jeune homme (Simão Pires Solis) de confession juive qui fut brûlé vif en 1636 pour des vols dans l’église qu’il n’avait pas commis. Ce jeune homme entretenait en fait une relation intime avec une religieuse du couvent, ce qui était farouchement interdit à cette époque. Lors de son assassinat il jura que  »les travaux de l’Igreja de Santa Engrácia ne se termineraient jamais », et bien évidemment, après son décès l’église ne fut jamais achevée pour de divers problèmes.


14h00: manger un Bacalhau avant d’explorer (encore) les pentes d’Alfama

Après un bon repas traditionnel portugais et une bonne bière (Bacalhau a Bras / Bière Super Block) face au Tage, je recommence ensuite à grimper à nouveau les ruelles d’Alfama pour doucement me rendre au Castelo de São Jorge, ainsi que pour revoir les perles de ce quartier. Parmi ces dernières, je pourrai parler de l’Igreja de São Miguel, des nombreuses ruelles à explorer, ou encore des escadinhas São Miguel qui vous transporteront à travers ce quartier très animé. 


14h30: s’essouffler encore un peu plus pour arriver au Castelo de São Jorge …

Tout en haut d’Alfama se trouve un des monuments les plus emblématiques de la ville: le Castelo de São Jorge, un magnifique château qui surplombe la ville depuis sa construction en 1080. Si vous souhaitez comme moi pouvoir visiter le château avec ses remparts, ses salles et ces anciennes ruines trouvées lors des fouilles, il vous faudra compter 10€. Je vous conseille vraiment la visite de ce merveilleux château, car il offre premièrement des panoramas extraordinaires sur la ville et le Tage à 360°, mais aussi parce que ce château est emblématique de l’histoire de la ville, voir du pays tant la place est forte depuis des millénaires.

Pour ce qui est de la visite du château (sans parler de ces points panoramiques), prévoyez une bonne heure pour vous balader le long de tous les remparts, ainsi que pour voir l’ensemble de l’édifice, ces anciennes salles, et ces douves. Un peu plus loin se trouvent aussi d’anciennes ruines trouvées lors de fouilles archéologiques qui contiennent des anciens murs de maisons, de mosquées ainsi que de nombreux éléments défensifs. De nombreuses salles souterraines sont aussi visitables autour du château, offrant chacune d’entre elles des artefacts trouvées lors de fouilles diverses.   


15h00: …et se poser sur un des murs pour observer la vue

Encore aujourd’hui, je reste sans voix quand je repense à la vue extraordinaire que le château offre sur le Ponte 25 de Abril, sur le Tage, ainsi que sur tous les quartiers de cette dernière qui se distinguent plutôt bien. Même si vous devez visiter rapidement le château, je vous conseille de vous poser sur les murs du château qui sont entourés de magnifiques jardins afin d’observer la ville s’animer sous vos yeux. De plus, vous aurez depuis les belvédères la possibilité pour 4€ de boire un bon verre de Porto en face de la ville, ainsi que pourquoi pas goûter de délicieuses spécialités portugaise afin de rendre votre visite du château encore plus spéciale. 


16h00: redescendre en ville (et remanger des Pasteis de Nata)

Après ma visite du château, j’entreprends ensuite une marche à travers la ville pour retourner voir certains lieux comme la Praça do Comércio entre autres pour revoir une dernière fois la magie de ces lieux sous une lumière différente alors que la fin de journée commençait à arriver (ainsi que bien évidemment pour manger encore des Pasteis de Nata).

Très utile pour les personnes qui n’aiment pas trop marcher, il existe deux ascenseurs à côté du château pour rejoindre la ville basse et rallier le quartier de Baixa aux hauteurs. Le premier se nomme simplement ‘‘Elevador do Castelo », l’accès se fera dans la Rua dos Fanquieros, et arrivera dans la Rua da Madalena. Le second est un ascenseur panoramique appelé   »Elevador Châo do Loureiro » qui part de la Largo Chão de Loureiro et qui arrive sur la Calçada do Marques de Tancos, ancienne rue proche du château. Et contrairement à l’Elevador de Santa Justa que j’ai emprunté plutôt dans la matinée, les deux ascenseurs sont gratuites! 


16h25: partir au Mosteiro dos Jerónimos

Parmi les derniers monuments que j’ai vu à Lisbonne, j’ai eu l’occasion de faire un saut au Mosteiro dos Jerónimos, un des plus beaux monastères de la ville qui fut construit en 1502 pour fêter le retour de Vasco de Gama après son premier voyage en Inde. A côté du monastère se trouve aussi la magnifique Igreja Santa Maria de Belém, une nécropole royale abritant les tombes d’anciens roi du Portugal, et bien plus encore.


16h40: découvrir le Padrão dos Descobrimentos

Bien sûr, je ne pouvais pas visiter ce quartier sans me rendre au Padrão dos Descobrimentos, une statue monumentale tant admirée qu’aujourd’hui détesté (par rapport aux colonies et à l’esclavage) qui commémore la mémoire des navigateurs portugais du XVème et du XVIème siècle qui ont permis la découvertes de nombreux nouveaux territoires suite aux explorations maritimes.

Ce bel édifice (d’une cinquantaine de mètres) fut construit en 1960 pour célébrer le 500ème anniversaire de la mort d’Henri le Navigateur, symbole des grandes découvertes de l’âge d’or du Portugal. Un ascenseur dans l’édifice permet de grimper sur la terrasse située au sommet pour seulement 5€ afin de vous offrir une sublime vue sur la   »rose des vents » dessinée sur le sol, sur la Tour de Bélem, ainsi que sur le superbe Pont du 25 Avril avec en toile de fond la Statue du Cristo Rei d’Almada que je ne l’ai malheureusement pas eu le temps de visiter.


17h00: observer le calme du Tage depuis la Torre de Belém

Après avoir passé du temps à admirer le Padrão dos Descobrimentos, je vous conseille de vous rendre ensuite à la magnifique Torre de Belém, l’emblème incontesté de la ville. Construite entre 1514 et 1519, la tour de style manuélin fut édifiée au bord du Tage pour contrôler et protéger l’embouchure et l’entrée de la ville de Lisbonne. Malheureusement, cette dernière était fermée lors de ma visite, mais j’ai bien pris plaisir à faire le tour extérieurement, ainsi qu’à balader le long du Tage.


17h30: finir sa visite par le Monumento aos Combatentes do Ultramar

Pour sortir un peu des sentiers battus, j’ai décidé de finir ma visite par le Monumento aos Combatentes do Ultramar, un monument construit en 1994 pour honorer tous les soldats qui ont combattu dans la guerre d’Afrique (1961-1974). Ce lieu n’est pas forcément visité par les touristes, mais il n’en reste pas moins intéressant. Sur le parvis du monument se tient d’ailleurs tous les jours un relève de la garde, ce qui rend ce beau monument moderne encore plus solennel et majestueux.   


En résumé:

  • Plaça de Figueira: ★★★★★
  • Baixa Pombalina: ★★★★★
  • Praça Dom Pedro IV: ★★★★★
  • Convento do Carmo: ★★★★★
  • Elevador de Santa Justa: ★★★★★
  • Bairro Alto: ★★★★★
  • Plaça dos Restauradores: ★★★★★
  • Praça do Comércio: ★★★★★
  • Alfama: ★★★★★
  • Castelo de S. Jorge: ★★★★★
  • Sé de Lisboa: ★★★★★
  • Miradouro de Santa Luzia: ★★★★★
  • Panteão Nacional: ★★★★★
  • Miradouro das Portas do Sol: ★★★★★
  • Mosteiro São Vicente de Fora: ★★★★★
  • Igreja de São Miguel: ★★★★★
  • Mosteiro dos Jerónimos: ★★★★★
  • Padrão dos Descobrimentos: ★★★★★
  • Tour de Bélem: ★★★★★
  • Igreja de Santa Lucia: ★★★★
*l’Elevador de Santa Justa*

Que voir à Gozo et Comino?

*la rotonde d’Ix-Xewkija vu depuis Ta’ Sannat*

Dans cet article, je vais vous parler de Gozo, une toute petite île de 14 kilomètres de long située non loin de Malte et de Comino. Après vous avoir parlé uniquement de l’île de Malte au fil des derniers articles (disponible ICI), je vais pour le tout dernier article sur Malte vous parler de mon plus gros coup de cœur de l’archipel, où mon plus petit, car il fait seulement 67m². Seconde île de l’archipel Maltais, plus sauvage, plus isolée, où simplement plus simpliste, Gozo ne manquera pas de synonyme pour vous raconter son histoire, bercée entre héritage passé et modernité (encore modérée par rapport à Malte). Sur cette petite île au milles et une merveilles, j’ai eu l’occasion de voir un peu de tout: des hautes falaises plongeant dans la Méditerranée, de la campagne aride, des plages cachés à l’intérieur des falaises, mais aussi des dizaines de criques sauvages dans une mer déchaînée. Comme vous pourrez le voir, les visites et les monuments à visiter ne manquent pas sur ce petit îlot perdu où je vous conseille d’y passer (comme moi) au minimum trois jours, voir plus si vous souhaitez vous déconnecter du reste du monde.

Aujourd’hui cependant, la tranquillité de l’île est menacée par la construction d’un tunnel de 13 kilomètres de long qui la relierait à Malte. Ce tunnel permettrait de supprimer les ferrys qui mettent plus de 45 minutes à relayer Iċ-Ċirkewwa à Mġarr et offrirait donc la possibilité de traverser le détroit en moins de 15 minutes en voiture. Seulement, dû au rapprochement de l’île à Malte par la construction de ce lien terrestre, de nombreux maltais viendraient s’installer à Gozo, causant ainsi une augmentation de la circulation sur l’île, une augmentation de la pollution atmosphérique et visuelle (avec la construction de nouveaux immeubles modernes). Mais surtout, ce tunnel rendrait l’île trop facilement accessible, la rendant moins sauvage, et plus facile d’accès tant pour les touristes que pour les locaux car aujourd’hui encore plus de 20% de Maltais n’ont jamais mis les pieds à Gozo! Dans les dernières lignes de l’article, je vous parlerai aussi de Comino, troisième île de l’archipel Maltais hébergeant sur ces terres seulement trois résidents annuels. C’est dans ce petit coin de paradis que ce trouve de magnifiques grottes, îlots, calanques, et même un magnifique lagon bleu (malheureusement noir de monde l’été).  


Parlons de Gozo / Comino…

*manque sur la carte: Comino*

-J’ai voyagé en…. : marche, bus, vélo, Bolt

-J’ai loger: dans un petit AirBnb à Ta’ Sannat (Trigoria – Triq il-Qortina)

-Kilomètres parcourus: 30 environ

-Ce que j’ai préféré: la citadelle d’Ir-Rabat et la Bażilika Tal-Madonna Ta’ Pinu Mill Gharb

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui (absoument)


Le plusLe moins
-la citadelle d’Ir-Rabat qui
offre une superbe vue sur la ville
-la Bażilika Tal-Madonna Ta’ Pinu Mill Gharb
-la mer intérieure de Dwejra
x

Mes bonnes adresses:

-le Rizzles Cafè situé sur la Pjazza San Franġisk à Ir-Rabat

-le Kafè San Ġorġ sur la Pjazza San Ġorġ à Ir-Rabat

*la mer à Dwejra*

Gozo: Mġarr

Comme toute personne faisant le trajet d’Iċ-Ċirkewwa à Gozo, je suis forcément arrivé au port de Mġarr, la porte d’entrée de l’île. Vu que l’île ne contient pas d’aéroport dédiés au voyageurs ni de ligne terrestre avec Malte (route, trains…), l’accès à l’île se fait donc encore aujourd’hui grâce aux Gozo Channel Line, de gros bateaux faisant la navette entre le port d’Iċ-Ċirkewwa et celui de Mġarr avec une fréquence d’environ 45 minutes (des ferries traversent même de nuit), le tout pour seulement 4.65€ que j’ai payé uniquement en retournant sur l’île de Malte.

Une fois arrivé dans le tout petit port rocailleux de Mġarr, j’ai commencer à grimper la petite ruelle qui mène sur les hauteurs afin d’obtenir une vue panoramique de ce petit hameau qui baigne dans les eaux turquoises de la Méditerranée. Cependant, vous pourrez voir qu’il n’y a pas grand chose à voir dans le port hormis quelques petites ruelles, ainsi que de la Kappella ta’ Lourdes, une toute petite église construite en 1888 sur un petit plateau qui surplombe le port et le Fort Chambray.


Għajnsielem

Juste au dessus port de Mġarr se trouve le premier village de Gozo: Għajnsielem, dont le nom signifie   »printemps paisible ». Dans ce tout petit village, vous pourrez voir un étonnant édifice: la Knisja Arċipretali tal-Madonna ta ‘Loreto qui fait office de principale église du village. Cette dernière fut construite en 1924 pour remplacer l’ancienne église du village devenue trop petite pour la population grandissante de Għajnsielem. Cette église est une des plus belles de l’île, elle est visible de très loin par son haut clocher et sa façade blanche immaculée.    


Ta’ Sannat

Parmi les villages visités à Gozo, il fallait que je vous parle de Ta’ Sannat, le petit village dans lequel j’ai dormi durant ces trois jours de visite de l’île. Comme tous les petits villages de l’île, vous n’aurez pas grand chose à voir ici hormis quelques jolies ruelles, des falaises (j’en parle plus loin), ainsi que la Knisja ta’ Santa Margerita qui trône au centre du village.

Cette jolie église surmonté d’un dôme rouge fut construite en 1688 sur la petite place centrale du village (Pjazza Santa Margerita) où se trouvent quelques restaurants ainsi qu’un bar, permettant de boire une bière bien fraîche en face de l’église. Je ne l’avais pas remarqué au premier coup d’œil, mais depuis l’ouest de la place descend une toute petite rue offrant une vue panoramique sur Ir-Rabat et sa citadelle située en hauteur et surtout sur la Rotonde d’Ix-Xewkija.


Falaises de Ta’ Ċenċ

Lieu d’intérêt de la commune de Ta’ Sannat et des alentours, vous ne pourrez pas venir ici dans vous rendre aux hautes falaises de Ta’ Ċenċ qui domine depuis des centaines d’année sur la Méditerranée, Comino, et Malte. Depuis le village, de nombreux chemins permettaient de se rendre aux falaises où je me rendais tous les soirs pour voir le coucher du soleil. Un des chemins (que j’empruntais) part de la triq il-Qortina et traverse les champs et les fermes agricoles pour arriver sur une bande linéaire de plus de 20 hectares de falaises abruptes qui s’élèvent au dessus de la mer à une hauteur de 120 mètres par endroits! Ces falaises offrent de nombreux points de vue et d’endroits pour se poser, observer le ciel se fondre avec la mer et partager un repas en solitaire face au vide.


Ir-Rabat / Victoria

Bien évidemment, comment parler de Gozo sans parler d’Ir-Rabat / Victoria? Bien qu’ayant écrit un petit article sur la ville (disponible ICI), je vais quand même vous faire un résumé ici de cette si belle ville. Parmi les principaux lieux à voir à Ir-Rabat, je vous conseille de commencer par faire le tour de la vieille ville et de ces petites places, dont la Pjazza l-Indipendenza et la Pjazza San Ġorġ où se trouve la magnifique Bażilika ta’ San Ġorġ fir-Rabat.

Après avoir bien visité les ruelles de la vieille ville, je vous conseille de vous rendre à sa citadelle qui surplombe la ville depuis des centaines d’années déjà. Dans cette dernière, vous aurez l’occasion de voir de magnifiques monuments, dont la Knisja Katidrali ta’ Għawdex, une magnifique petite cathédrale construite sur la Pjazza Katidral qui fait office de place principale de la citadelle. En plus de ces ruines remplies d’anciennes maisons et de ces bastions, la citadelle contient surtout de longs et hauts remparts d’un kilomètre de long qui offrent une vue saisissante sur toute la ville, ainsi que sur l’île en général avec encore au loin l’immense église d’Ix-Xewkija. 


Ta’ Pinu

Parmi les lieux phare de l’île, vous ne pourrez pas passer à côté de la Bażilika Tal-Madonna Ta’ Pinu Mill Għarb, aussi simplement nommée Ta’ Pinu. En tant que vraie basilique des champs, ce bel édifice de 1922 fut littéralement construit au milieu de nulle part entre deux villages, ce qui lui donne un vrai charme (et un haut lieux religieux de plus pour l’île). Comme j’ai pu le voir, la visite du lieu et de son esplanade qui l’entoure est totalement gratuite, vous pourrez donc profiter durant une petite heure (comme j’ai fait) de visiter l’intérieur / extérieur de l’édifice et les champs alentour offrant diverses vues sur l’édifice.

L’histoire des lieux est fascinante car l’église actuelle fut construite sur l’emplacement d’une très vieille église de 1575 qui était dite en piteux état. Sa destruction était programmée, mais lors de la démolition un ouvrier s’est cassé le bras lors du premier coup de marteau, ce qui à été vu comme un mauvais présage. L’église ne fut donc pas démolie et remise en état jusqu’en 1883, date ou un paysan de l’île entendit une voix émanant de l’église lui demandant de réciter trois fois la prière. Puis, comble du hasard au cours des années suivantes, de nombreux miracles furent attribués à cette église, et un autre paysan de l’île entendit lui aussi des voix provenant de la chapelle, ce qui commença à donner à l’église une certaine réputation. Malheureusement, l’ancienne église fut détruite en 1922 pour laisser place à l’immense basilique et à son esplanade devenue en quelque sorte un petit Lourdes local.


Dwejra

Non loin de Ta’ Pinu se trouve aussi un des endroits les plus connus de Gozo: Dwejra, un petit hameau hors du commun. Comme vous pourrez le voir depuis les alentours de Dwejra (et surtout depuis la Kappella Sant’ Anna depuis laquelle vous pourrez faire vos plus belles photos), le petit hameau de pêcheurs et connu pour abriter une  »mer intérieure » qui fut créée par l’érosion sur la falaise qui creusa un véritable tunnel de plus de 80 mètres où la mer s’est engouffrée.

J’ai profité de ma visite dans les lieux pour me baigner dans les eaux chaudes de la mer intérieure, mais si vous êtes intéressé certains jours, des petits bateaux partent de la baie pour traverser le petit tunnel qui traverse la falaise pour arriver en pleine Méditerranée face aux falaises pour rejoindre un des nombreux spots de plongée du site. Il fut un temps, Dwejra était surtout connu par sa sublime Fenêtre d’Azur (Azure Window), une arche naturelle qui s’est malheureusement écroulée le 8 mars 2017 après une forte tempête. Aujourd’hui, il ne reste rien de cette jolie arche hormis son commencement, mais le lieu est méconnaissable.


Ix-Xewkija

De retour à Gozo, j’ai eu l’occasion de me rendre à  »Rent A Car – Victoria Garage » afin de louer pour 11€ un petit vélo afin d’explorer l’île. J’aurai aussi pu opter pour un quad pour faire le tour de l’île qui coûte une trentaine d’euros (ce que je vous conseille grandement de faire), mais j’ai pris un petit vélo pour faire un peu de sport, et aussi visiter les villages sans trop faire attention à la circulation compliquée de l’île. Personnellement, j’aime énormément faire du vélo et dévaler les montagnes et collines les cheveux au vent, mais je n’avais pas imaginé que sous de telles chaleurs (plus de 35°C) je m’épuiserai si vite et que ça deviendrait assez rapidement difficile à défaut d’être reposant. A noter aussi que l’île possède des montées assez corsées et impressionnantes, particulièrement du côté de Ix-Xagħra et de In-Nadur dont les villages se situe en hauteur. J’ai cependant réussi à faire presque 15 kilomètres à vélo, ce qui reste encore aujourd’hui un des meilleurs souvenirs du voyage.

Parmi les lieux explorés avec mon petit vélo, je me suis premièrement rendu à Ix-Xewkija, magnifique village que j’ai repéré de très loin grâce à sa haute rotonde visible depuis toute l’île. J’ai beaucoup aimé visiter ce village et y passer du temps tant il est ancien (le plus vieux de l’île) et qu’il regorge de jolis monuments, dont le principal: la Knisja Arċipretali San Gwann Battista, aussi appelée Rotonde d’Ix-Xewkija. Cette dernière située sur la Pjazza San Ġwann Battista fut construite en 1951 pour remplacer l’ancienne église paroissiale du village. Une fois dedans, vous pourrez voir un intérieur plutôt simple, le tout surplombé par son dôme qui détient le titre du troisième plus grand dôme au monde! Avec ces 75 mètres de haut et sa circonférence de 85 mètres, vous pourrez faire le tour de ce dernier pour seulement 5€ afin d’obtenir une vue panoramique exceptionnelle sur tout le village, ainsi que sur une bonne partie de l’île. 


Madonna tal-Karmnu (Ta’ Hamet)

Perdue au milieu de nulle part entre Ix-Xewkija et Ix-Xagħra, j’ai eu l’occasion lors de mon tour en vélo de me rendre à tout hasard à la belle Madonna tal-Karmnu (Ta’ Hamet), une petite église à deux clochers construite en juillet 1952 au beau milieu des champs dans un tout petit hameau.


Ix-Xagħra

Juste après la chapelle de Ta’ Hamet, j’ai grimper la longue pente qui permet d’arriver à Ix-Xagħra un joli village dans lequel j’ai eu l’occasion de rapidement me restaurer. Je n’ai malheureusement pas passé énormément de temps dans ce village à mon grand regret, j’ai seulement mangé et visité extérieurement la sublime Bażilika tat-Twelid tal-Madonna qui fut construite en 1815. 

C’est une fois arrivé à ce village que je me suis rendu compte de l’erreur d’avoir loué un vélo, car même en ayant fait ce jour-là une quinzaine de kilomètres, j’étais épuisé, et j’ai loupé beaucoup de choses. Premièrement, le village contient plusieurs magnifiques monuments comme la basilique (que j’ai vu extérieurement), deux grottes, mais surtout un merveilleux site antique: le temple de Ġgantija qui fut construit en 3600-3000 av. J-C et qui n’est rien d’autre qu’un des plus anciens bâtiments encore debout au monde! 


In-Nadur

Le dernier village que j’ai visité à Gozo se nomme In-Nadur, un joli village perdu au beau milieu de la campagne. Je n’ai (une fois de plus) pas passé énormément de temps dans ce village, mais j’ai eu l’occasion de voir ces petites ruelles, ainsi que deux églises. La première que j’ai vu est la Knisja tal-Qalb ta’ Ġesù, une petite église située tout juste à côté de l’immense Bażilika ta’ San Pietru u San Pawl sur la belle Pjazza San Pietru u San Pawl située au centre du village sur laquelle se trouve plusieurs bars et restaurants. Je parle d’In-Nadur en le qualifiant de village, mais détrompez-vous, ce petit bourg de seulement 4 500 âmes est en fait la troisième ville de Gozo! Il se tient juste derrière Ix-Xagħra et Victoria, la petite capitale de l’île. 

Comino: le Blue Lagoon

Après avoir visité Gozo, je vous conseille de vous rendre ensuite passer une journée sur la petite île de Comino, troisième plus grande île de l’archipel située au milieu du détroit de Malte. J’ai rejoint cette dernière depuis le Mġarr où partent des bateaux à destination du Blue Lagoon pour environ 10€. Généralement, les bateaux font le trajet en environ 30 minutes, mais pour le retour certains bateaux demandent 5€ de pourboire pour faire le tour des grottes et des falaises de Comino taillées par l’érosion. Comme je vais vous en parler, j’ai vraiment eu un avis mitigé sur l’île de Comino car elle m’a semblée le jour de ma visite bien loin du paradis qu’on peut avoir sur les cartes postales. Certes, l’île est magnifique, remplie de lagon dont les eaux sont si cristallines qu’on y voit au fond, le tout entouré de jolies petites plaines terminant sur des hautes falaises. Mais Comino, c’est aussi une petite île victime du tourisme de masse et de la pollution laissée sur place, et même si en 2020 l’île à perdu bien des touristes à cause de la COVID-19, j’étais loin de m’attendre à que ce que j’ai découvert en sortant du bateau.

Le premier lieu que j’ai exploré sur l’île est donc le Blue Lagoon, un célèbre lagon bleu azur offrant un excellent spot de baignade et de plongée sous-marine aux touristes tant les lieux sont gorgés de grottes, de cavités, et de poissons en tout genre. Le lieu semble paradisiaque en tout sens à un détail prêt, la petite plagette à côté du lagon manque clairement de place, il est presque impossible de circuler aux alentours tant les parasols et les chaises sont entassées les unes sur les autres, puis, le lieu est malheureusement trop vite pris d’assaut par les touristes qui laissent souvent les lieux en piteux états. Plus étonnant encore, vous trouverez juste au dessus du lagon des dizaines de caravanes les unes à côtés des autres vendant un peu de tout (de l’accessoire de plage à de la nourriture), mais ce qui m’a surtout étonné c’est une fois midi passée, Comino se retrouve envahie par une horde de touristes arrivés depuis les villes   »festives » maltaises profitant de ce petit coin de paradis pour le transformer en un Ibiza local où l’alcool coule à flot, et la musique au volume fort de chaque bateaux vient perturber la quiétude des lieux. 


Kappella tar-Ritorn tal-Madonna mill-Eġittu

Après avoir marché un petit kilomètre depuis le Blue Lagoon pour rejoindre la Santa Maria Bay (j’en parle plus loin), je suis arrivé devant le seul édifice religieux de l’île: la belle Kappella tar-Ritorn tal-Madonna mill-Eġittu, une toute petite chapelle construite au début du XVIème siècle dans le but d’établir une vie religieuse sur cette île, et aussi d’attirer des ermites et des résidents voulant bien s’isoler sur Comino afin de la surveiller et de profiter de la quiétude des lieux.


Santa Maria Bay

Juste en bas de la petite chapelle, vous trouverez aussi la seule plage de sable fin de l’île, il s’agit de la Santa Maria Bay, une toute petite bande de sable au milieu des rocailles. J’ai eu l’occasion de me baigner dans ce superbe lieu afin de profiter du calme alentours, car ici vous n’aurez ni fêtard en nombre, ni bateaux bruyant, mais seulement des résidents de l’hôtel tout proche où des touristes de passage voulant se baigner dans un lieu un peu plus isolé et calme que le Blue lagoon. C’est aussi sur cette plage que se trouve l’unique hôtel de l’île: le Comino Hotel


Wied tal Bieqa et ces falaises perdues

Pour finir ma visite de Comino, j’ai décidé de m’isoler un peu plus afin d’explorer la Wied tal Bieqa, une étonnante petite vallée aride découpée par les falaises abruptes de l’île. Tout en longeant les bord de la mer depuis les falaises, vous pourrez vous asseoir pour profiter du calme et de la grandeur de ces espaces rocheux, car peu (ou pas) de monde s’aventure dans cette partie reculée de l’île. L’île contient bien sûr quelques monuments à voir tels que la Torri ta’ Santa Marija, que le Sptar ta’ iżolament Abbandunat, la Batterija ta’ Santa Marija où la petite île de Cominotto qui est accessible en petit bateau depuis Comino, mais j’ai décidé de rentrer ensuite à Gozo pour refaire un tour à Ir-Rabat, ainsi que pour aller faire un tour aux falaises de Ta’ Ċenċ avant de rentrer le lendemain en France.


En résumé:

  • Knisja Arċipretali tal-Madonna ta ‘Loreto (Għajnsielem): ★★★★★
  • Ta’ Ċenċ: ★★★★★
  • Rabat / Victoria: ★★★★★
  • Knisja ta ‘San Franġisk / Rabat Pjazza San Franġisk (Rabat): ★★★★★
  • Pjazza San Ġorġ / Rabat Basilique Saint-Georges (Rabat): ★★★★★
  • Pjazza l-Indipendenza / Rabat Banca Giuratale: ★★★★★
  • Citadelle de Rabat: ★★★★★
  • Knisja Katidrali ta’ Għawdex (Rabat): ★★★★★
  • Rempart de Rabat: ★★★★★
  • Ta’ Pinu: ★★★★★
  • Dwejra: ★★★★★
  • Ix Xewkija: ★★★★★
  • Rotonde d’Ix Xewkija: ★★★★★
  • Comino: ★★★★★
  • Blue lagoon: ★★★★★
  • Santa Maria Bay (Comino): ★★★★★
  • Mġarr: ★★★★
  • Għajnsielem: ★★★★
  • Ta’ Sannat: ★★★★
  • Madonna tal-Karmnu (Ta’ Hamet): ★★★★
  • In Nadur: ★★★★
  • Bażilika ta’ San Pietru u San Pawl (In Nadur): ★★★★
  • Ix-Xagħra: ★★★★
  • Bażilika tat-Twelid tal-Madonna (Ix-Xagħra)
  • Kappella tar-Ritorn tal-Madonna mill-Eġittu (Comino): ★★★★
*l’It-Tieqa à Comino*

Gozo: Que voir à Victoria / Ir-Rabat?

Dans cet article, je vais vous parler de Gozo, mais plus précisément d’Ir-Rabat / Victoria, la petite capitale de l’île. C’est dans cette ville où vivent quelques 7 000 habitants que se trouve le principal centre urbain de l’île, englobant quelques magasins, restaurants, bars, hôtels et bien plus qui offre aux gozotains quelques commodités pour y vivre au mieux leur petite vie insulaire sans aller régulièrement sur Malte pour y faire leurs achats. J’ai passé un peu de temps à Ir-Rabat à balader et visiter ces magnifiques monuments dont la Ċittadella tal-Ir-Rabat qui offre avec ses ruines et remparts des vues imprenables sur toute l’île et ces doux vallons, voir au loin par temps dégagé sur Comino et Malte. Mais pas que! vous y trouverez une dizaine de belles églises, une cathédrale et même une petite basilique accolée à une magnifique place où s’anime dès le matin une riche vie locale.

Pour comparer aussi un peu Gozo à Malte, vous verrez premièrement sur Gozo beaucoup plus d’espace naturel, et surtout une urbanisation mieux gérée et plus saine. Malgré le nombre d’habitants en constante augmentation sur l’île, cette dernière garde encore un visage brut et vierge par rapport à sa voisine Malte qui souffre malheureusement d’une urbanisation débordante, polluante, et dangereuse pour l’écosystème maltais déjà fragilisé par le tourisme de masse (excepté en 2020), ainsi que par la surpopulation de l’île. Ayant aimé Malte (malgré cette impression de mouvement constant), je peux vous assurer avoir largement préféré Gozo pour ce cadre de vie si tranquille et sécurisant qu’elle offre.


Parlons d’Ir-Rabat / Victoria…:

-J’ai voyagé en…. : marche / vélo

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: la Katidral ta’ Għawdex et sa citadelle

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-la magnifique Katidral ta’ Għawdex
-la minuscule vieille ville
x

Mes bonnes adresses:

-le Rizzles Cafè situé sur la Pjazza San Franġisk

-le Kafè San Ġorġ sur la Pjazza San Ġorġ

*la cathédrale vue depuis les ruines*

I. faire le tour des vieille rues

Pour moi, toutes les visites d’Ir-Rabat devraient forcément commencer à la terrasse d’un café pour manger un bon petit déjeuner tout en voyant la ville se réveiller. Pour cela, je peux personnellement vous conseiller le Rizzles Cafè situé sur la Pjazza San Franġisk sur laquelle se trouve la Knisja ta ‘San Franġisk, ainsi que le Kafè San Ġorġ situé sur la Pjazza San Ġorġ au beau milieu de la vieille ville. Dans ces deux derniers, vous pourrez à petit prix commencer votre visite matinale en y dégustant de délicieuses pâtisseries maltaises, ainsi que des cannoli glacés pour vous rafraîchir de la chaleur estivale déjà pesante.

Après avoir manger, vous pourrez enfin commencer votre visite de la ville et de ces églises. La première que je vous conseille de voir se situe sur la Pjazza San Ġorġ déjà évoquée plus haut, il s’agit la de la Bażilika ta’ San Ġorġ fir-Rabat (malheureusement en travaux ce jour là). Je n’ai donc pas pu la visiter, mais depuis la citadelle quelques mètres plus loin j’ai pu voir une vue d’ensemble de l’édifice et de son dôme malgré les échafaudages. Cette magnifique basilique fut construite entre 1672 et se situe au milieu des plus anciennes places et rues de la ville. Parmi les endroits aussi intéressants à voir dans la ville, je vous conseille de vous rendre sur la Pjazza l-Indipendenza, une place très importante dans la vie des gozotains. C’est sur cette jolie petite place que se trouvent quelques bons petits restaurants, bars, ainsi que la Banca Giuratale (qui abrite la petite mairie d’Ir-Rabat) et qui est considérée comme un des plus beaux édifices de l’île. Je vous conseille aussi de porter votre attention sur la Knisja ta ‘Savina, une petite église construite au XXème siècle qui résulte d’un très vieil édifice de 1479 (probablement le plus vieux de l’île)! 


II. visiter la ċittadella

En plus de tous les monuments de la vieille ville, Victoria comporte encore une autre partie encore plus ancienne et plus riche d’histoire, il s’agit de sa sublime citadelle. Ce magnifique ensemble de fortifications, de bastions et (malheureusement) de ruines fut le seul refuge fortifié de toute l’île jusqu’au XVIIème siècle. Elle est bâtie sur une colline au-dessus de la vieille ville (un des points les plus hauts de l’île) qui domine la campagne environnante, l’essentiel des villages de l’île et le plus important, le détroit de Malte. Cette citadelle chère aux gozitains est un vrai symbole historique pour la population de l’île, car il se passa dans ces murs bon nombre d’histoires, dont la déportation en 1551 de plus de 5 700 gozitains par les Ottomans.

Avec toutes ces histoires pleines de remous, encore aujourd’hui de nombreuses découvertes sont faites lors des fouilles comme celle de plusieurs églises et chapelles, un temple romain, et même un temple phénicien. Comme vous le verrez, la citadelle compte encore quelques ruelles, d’épais remparts qui offrent une superbe vue (j’en parle plus bas), quelques jolis monuments (dont un palais de justice), et malheureusement un énorme tas de ruines.   


III. admirer la Knisja Katidrali ta’ Għawdex

Après avoir traversé les remparts de la citadelle, vous arriverez sur la petite Pjazza Katidral, une toute petite place abritant le Palais de Justice de Gozo (Il-Qorti ta’ Għawdex), et surtout la magnifique Knisja Katidrali ta’ Għawdex qui fut construite en 1697 à l’emplacement d’une ancienne église. Si vous voulez visiter cette dernière ainsi que son petit musée il vous faudra payer 10€.


IV. profiter de la vue des hauts remparts

Bien sûr, je ne pouvais pas parler de la citadelle sans vous parler de ces épais remparts qui offrent une vue saisissante sur toute la ville (ainsi que sur l’île en général). Ces remparts longs d’environ un kilomètre qui contournent la citadelle de part et d’autre sont accessibles depuis plusieurs petits escaliers qui débouchent dans diverses ruelles.

Vous arriverez allègrement à faire le tour de touts les remparts afin d’observer de loin les plus beaux édifices de l’île, la mer, ainsi que la belle Knisja Arċipretali San Gwann Battista d’Ix-Xewkija que j’ai visité un peu plus tard. Aussi, ne manquez pas lors de votre tour de passer par la  »tour d’horloge » qui surplombe la Pjazza Katidral et qui offre une superbe vue de la partie encore debout de la citadelle. Avec tous les remparts, les terrasses panoramiques et tous les recoins bien cachés (il y’en a par dizaines), prévoyez une heure si vous comptez tout voir. 


En résumé:

  • Rabat / Victoria: ★★★★★
  • Knisja ta ‘San Franġisk / Pjazza San Franġisk: ★★★★★
  • Pjazza San Ġorġ / Bażilika ta’ San Ġorġ fir-Rabat: ★★★★★
  • Citadelle: ★★★★★
  • Knisja Katidrali ta’ Għawdex: ★★★★★
  • Rempart de Rabat: ★★★★★
  • Pjazza l-Indipendenza ★★★★★
*Victoria avec Ix-Xewkija au fond*

Malte: visite de Marsaxlokk et des plus beaux villages de l’île

*le petit port de Marsaxlokk*

Dans cet article, je vais vous parler des plus beaux endroits que j’ai visités durant mon voyage à Malte, mais je vais cependant aborder uniquement trois régions. Je commencerai par Xlokk, une grande région aux airs d’Italie englobant principalement le sud-est de l’île dans lequel vous pourrez trouver le village de Marsaxlokk qui fut un de mes plus gros coups de cœur sur l’île. Je vous parlerai ensuite de Nofsinhar, région représentée dans mon article par le village d’Is-Siġġiewi, joliment posé dans la campagne maltaise. En plus de ce village, j’ai eu l’occasion de visiter dans la fameuse Il-Ħnejja avec juste à côté les sublimes temples d’Ħaġar Qim et de L-Imnajdra qui font parti des plus beaux temples antiques de Malte. Puis, juste avant de finir l’article, je parlerai de la belle Reġjun Ċentrali représentée dans mon article par Birkirkara, ville située non loin de la capitale et unique lieu que j’ai visité dans la région.    

Comme vous vous en apercevrez, je vais volontairement omettre certains endroits de l’île tels que La Valette, les 3 Cities, où encore Ir-Rabat / L-Imdina, car ils se situent dans d’autres régions, et j’ai déjà écrit en amont plusieurs articles sur ces lieux qui méritent vraiment d’attirer votre attention et d’avoir des articles dédiés plus détaillés (que vous pouvez lire ici!).


Parlons des villages maltais…:

-J’ai voyagé en…. : bus, marche, Bolt

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 30 environ

-Durée du voyage: plusieurs jours

-Ce que j’ai préféré: le village de Marsaxlokk

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-Marsaxlokk, son petit port et ces criques hors du temps
-le vieux village d’Iż-Żejtun
-les sites antiques de Ħaġar Qim / L-Imnajdra
x

Mes bonnes adresses :

-le restaurant Il Bukket M’Xlokk à Marsaxlokk


Balader dans village de pécheurs de Marsaxlokk

En tant que gros coup de cœur, je me dois de vous parler en premier du petit village de pêcheurs de Marsaxlokk que j’ai visité le temps d’une après-midi. Ce village de pêche traditionnel est un des principaux lieux touristiques de l’île, il est connu de base majoritairement pour son marché local, son joli port rempli de luzzu (bateaux traditionnels), mais surtout ses étonnantes criques et falaises au bord de la mer qui font de cette commune un vrai paradis terrestre. A l’origine, la commune était le port du village d’Iż-Żejtun (j’en parle plus loin), puis elle fut devenue indépendante à la fin du XIXème siècle. Parmi les plus beaux lieux à voir dans ce joli village, je vous conseille de faire un arrêt devant la Santwarju tal-Madonna ta’ Pompei, un bel édifice construit en 1890.

L’édifice se trouve sur une petite place autour de laquelle se trouve de nombreux bars et restaurants, dont   »Il Bukket M’Xlokk Malta » dans lequel j’ai pu déguster une bonne bière ainsi qu’un bon repas. Je vous conseille ensuite de longer longuement le port pour profiter des magnifiques luzzu colorés qui flottent en grand nombre dans cet immense port sur lequel prend souvent place un petit marché qui est réputé pour être un des plus beaux de l’île. Vous pourrez voir que tous les luzzu comportent un œil peint sur chaque côté de la proue, cette coutume ancienne fut créée pour protéger les marins du mal, du mauvais œil et surtout des tempêtes qui s’abattent régulièrement dans les alentours du village. 


Se baigner sur plages isolées d’Il-Qala t-Tawwalija (pour éviter la St Peter’s Pool)

Juste après ma balade autour du port de Marsaxlokk, j’ai pris pour une dizaine d’euros un petit bateau qui m’a amené à la Saint Peter’s Pool, une piscine naturelle assez profonde permettant aux visiteurs de plonger dans les eaux claires depuis la falaise juste au-dessus. Pour ceux qui ne souhaitent pas prendre un bateau pour visiter les lieux, vous pourrez rejoindre aisément le gouffre à pied en longeant l’usine Delimara en passant par des petits chemins à travers champs.

Comme j’ai pu rapidement le constater, la St Peter’s Pool est certes un lieu magique, mais elle n’en reste pas moins un lieu bondé de touristes. Pour fuir la foule qui s’entasse autour des lieux, j’ai opté pour me baigner dans une des nombreuses criques alentours (par là! 35°49’52.8″N 14°33’44.5″E) afin de pouvoir me baigner seul dans un décor lunaire composé d’une mer bleue azur et d’énormes blocs de pierre posés sur les petites criques. 


Se rendre à Il-Furjana (et se croire encore à La Valette)

Parmi les petits villages visités à Malte, j’aurai presque pu oublier de vous parler d’Il-Furjana, un tout petit village d’environ 2 000 habitants littéralement collé à la capitale. Le seul édifice de la commune que j’ai visité est la petite Knisja ta ‘San Publiju, une jolie petite église du XVIIIème siècle construite sur la Pjazza San Publiju qui se termine devant la Triton Fountain qui marque la démarcation entre Il-Furjana et La Valette. Vous trouverez aussi dans le village tout comme La Valette de magnifiques rues quadrillées, ainsi que d’autres jolies églises qui ne manqueront pas de vous faire de l’œil!   


Explorer le petit village d’Ħal Tarxien

Non loin de La Valette, j’ai eu l’occasion de visiter Ħal Tarxien, un joli village au nom imprononçable dans lequel se trouve un temple (je vous en parle plus bas!), ainsi que quelques jolis édifices religieux. De tous les édifices religieux du village, j’ai eu l’occasion de visiter la Knisja tal-Lunzjata, une jolie église construite en 1592 en plein cœur du village. Cœur du village qui est d’ailleurs quasi fusionné avec la commune de Paola que j’ai littéralement visité sans me rendre compte!

Comme beaucoup de villages maltais, la commune est agglomérée à plusieurs autres villages, formant ainsi une petite ville permettant aux habitants et aux voyageurs de passer souvent d’un village à l’autre au fil des rues sans s’en apercevoir. Par exemple, c’est en écrivant cet article que je me suis rendu compte d’avoir visiter la commune de Paola, pensant auparavant qu’elle était incluse dans Ħal Tarxien tant la démarcation est fine. Cependant, ces villages et hameaux ne sont collés que depuis quelques années tant l’île a gagné en population et en urbanisation. Les villages aujourd’hui collés entre eux étaient auparavant espacés par des terres agricoles et étaient reliés chacun à une église, c’est d’ailleurs souvent ces dernières qui rappellent et trahissent l’existence de ces villages devenus aujourd’hui de vraies petites villes mises bout à bout.


Apprendre l’histoire des Tempji ta’ Ħal Tarxien

Si vous visitez Ħal Tarxien, vous passerez forcément devant les ruines d’un temple éponyme qui a fait la réputation du village. En effet, la commune contient dans son centre un très ancien temple datant d’environ 3 150 ans avant J-C, ce qui fait de ce lieu unique un des plus anciens temples de l’archipel! Ne soyez pas surpris, mais sur l’île de Malte vous trouverez un grand nombre de temples anciens, et chacun méritent d’être visités (certains sont même gratuits!). Malheureusement, certains furent aussi détruits par les ravages du temps et des guerres alors que d’autres sont encore sous terre et inconnus du grand public. Comme j’ai pu m’en apercevoir, le sol Maltais est une véritable mine d’or d’antiquités, encore chaque année des découvertes et des fouilles sont effectuées pour découvrir de nouveaux sites antiques racontant un peu plus à chaque fois des fragments d’histoire de l’humanité. 

La première visite que j’ai faite dans ce village fut donc après la Knisja tal-Lunzjata les célèbres temples éponymes dont l’histoire fut littéralement remontée à la surface il n’y a pas si longtemps. En effet, ce n’est qu’en 1914 que dans les alentours du village des paysans se plaignaient de remonter d’immenses pierres (dont certaines étaient marquées par des symboles) en labourant leurs champs. C’est en entendant cette histoire que le directeur du musée d’archéologie de La Valette décida de commencer des fouilles en 1915 qui ont finalement permis de mettre à jour tout un site protégé sous quelques dizaines de centimètres de terre. Le site se compose de quatre temples (dont un de 3 250 av J.C), ces temples sont aussi comme ceux d’Ħaġar Qim / L-Imnajdra (que j’ai visités aussi) protégés par une immense ombrelle blanche permettant ainsi même en plein été d’y faire une promenade agréable où vous pourrez grâce à un petit chemin en bois faire le tour de chaque vestige et observer ainsi pour la somme de 6€ ce petit bout d’histoire antique arrivé à ce jour relativement bien préservé. 


S’étonner devant l’immense église de Paola

Comme j’en ai parlé plus haut, je vais aussi vous parler de Paola, un petit bourg d’environ 8 000 habitants aussi appelée  »Raħal Ġdid » (ville nouvelle). Paola se nomme ainsi car elle est relativement plus récente que les villages alentours, c’est seulement en 1626 que les premières pierres du village furent posées en plein milieu des champs autour de la ville d’Ħal Tarxien. Je suis donc passé de Ħal Tarxien à Paola (sans m’en rendre compte) par la grande Pjazza A. De Paule où se situe la magnifique Bażilika ta’ Kristu Re qui m’a littéralement ébloui les yeux. Pour info, cette grande église construite en 1910 est une des plus grandes et des plus jolies de l’île, elle fut d’ailleurs à l’occasion élevée il y’à quelques années au rang de basilique mineure par le Vatican lui-même pour montrer sa puissance et son influence sur l’île!

En plus de la basilique, la ville compte aussi un autre monument majeur: l’hypogée de Ħal Saflieni. Cette hypogée est une des plus belles de l’île, mais dû au COVID-19 et à l’organisation de mon voyage, je n’ai pu par manque de temps y faire un tour. 


Découvrir les vieilles rues d’Iż-Żejtun

Dans mon périple maltais, j’ai eu aussi l’occasion d’aller visiter le village d‘Iż-Żejtun, un petit village situé non loin de Marsaxlokk. Le nom du village tire son nom de l’arabe avec ZAYTUN (زيتون) qui signifie olive, il prit ce nom en raison du nombre impressionnant de champs d’olivier qui existait autour des anciens hameaux. Le village fut même appelé le   »grenier à olivier » de l’île pendant des années, mais pas que. Aujourd’hui encore, la commune possède quelques champs de vignes autour du village qui lui confèrent une apparence rurale et authentique.

Parmi les lieux que j’ai pu voir dans le village, je me suis principalement concentré sur la Misrah Gregorio Bonici, qui fait office de place centrale du village. Sur cette dernière, se trouve bien évidemment une église, il s’agit là de la Knisja Arċipretali ta’ Santa Katerina qui fut construite en 1692. Comme j’ai pu le voir, le village garde encore ces anciens   »hameaux » sur laquelle elle s’est développé, les deux noyaux médiévaux de Bisqallin et Ħal Bisbut sont donc encore visible distinctement dans la vieille ville et sont tous deux remplis de magnifique ruelles anciennes et de magnifiques chapelles. Je pense par exemple à la Kappella tal-Ispirtu s-Santu située dans le dédale du vieux village qui fait pour moi parti des plus belles églises du village d’Iż-Żejtun.


Se perdre pour découvrir Is-Siġġiewi

Aussi, je me dois de vous parler d’Is-Siġġiewi, un joli village connue pour sa grande place centrale remplie d’église. Bien que ce n’est pas un des plus beaux villages de l’archipel (ainsi qu’un des plus touristiques), ce dernier mérite amplement d’être visité pour la Pjazza San Nikola, une grande place qui ne contient pas une, mais trois églises différentes!

Parmi ces dernières, la première que vous verrez est la Knisja San Nikola ta’ Bari, le principal édifice religieux de la ville qui fut construit à la fin du XVIIe siècle. En plus de cette dernière, vous aurez aussi l’occasion de voir non loin de là la belle Kappella ta’ Santa Marija en plein milieu de la place avec quelques mètres plus loin seulement la jolie Kappella ta’ San Ġwann il-Battista distincte par son joli dôme.


Respirer l’air de la mer devant Il-Ħnejja

Si vous voulez prendre une bonne bouffée d’air frais, je vous conseille de vous rendre faire un tout à la Grotte Bleue (Il-Ħnejja), une magnifique grotte qui est visible depuis les abords de la route (arrêt de bus Panorama) et depuis le petit parc attenant créé spécialement pour admirer la vue. Je n’ai malheureusement pas pu visiter l’intérieur de la grotte qui est accessible en bateau depuis les hameaux voisins, mais j’ai bien pris le temps de l’observer et de profiter du son des vagues qui se brisent sur les rochers.


Observer les ruines antiques d’Ħaġar Qim / L-Imnajdra

Non loin de la Grotte bleue se trouve un des plus beaux sites antique de l’île que vous devrez absolument visiter: l’Hagar Qim Park Visitor Centre où se trouve le temple d’Ħaġar Qim et de L-Imnajdra. Ces deux temples datent tous deux de 3 600 à 2 500 av. J.-C et furent construits non loin de la mer sur une petite colline. Pour la visite de l’ensemble du site qui inclut un musée explicatif, les deux temples, le site d’Il-Misqa et de la Tour tal-Ħamrija, j’ai du payer 10€. Les deux temples sont distants de 500 mètres environ et sont tous deux protégés par une autre grande ombrelle blanche afin de protéger ces temples du soleil après avoir passé des années sous terre.

Les deux temples furent redécouverts aux alentours du XVIIème siècle par les habitants de l’île, mais le site fut cependant fouillé et dégagé pour la première fois en 1839. Les temples de Mnajdra sont plus réguliers et mieux préservés que ce de Ħaġar Qim, certaines parties sont si distinctes qu’elles montrent encore avec exactitude leurs fonctionnalités. Avant de quitter le site, je suis aller faire un petit tour un peu plus bas à la Tour tal-Ħamrija qui offre une vue panoramique sur la Għar Ħanex et la magnifique arche naturelle (au niveau de la mer) rappelant la belle Azure Window de Gozo aujourd’hui détruite.


Visiter Birkirkara, la plus grande ville de l’archipel

Un des derniers endroits que j’ai exploré à Malte avant d’aller à Gozo se nomme Birkirkara, qui est littéralement la plus grande ville du pays ainsi que la plus peuplée avec plus de 22 000 habitants. J’ai malheureusement passé assez peu de temps dans cette ville, mais j’ai cependant pris le temps de visiter les alentours du monument principal de la ville: la Bażilika ta’ Sant’ Elena, un bel édifice du XVIIIème siècle. En plus des nombreuses petites ruelles charmantes de la vieille ville, la commune contient beaucoup d’autres monuments religieux, ainsi que le long l’Aqueduc de Wignacourt qui fut construit en 1596 pour transporter l’eau des sources de Rabat à La Valette.


En résumé:

  • Saint Peter’s Pool / Il-Qala t-Tawwalija (Marsaxlokk): ★★★★★
  • Marsaxlokk: ★★★★★
  • Knisja San Nikola ta’ Bari (Is-Siġġiewi): ★★★★★
  • Grotte Bleue (Il-Ħnejja): ★★★★★
  • Ħaġar Qim: ★★★★★
  • L-Imnajdra: ★★★★★
  • Ħal Tarxien: ★★★★★
  • Temples de Tarxien: ★★★★★
  • Iż-Żejtun: ★★★★★
  • Knisja Arċipretali ta’ Santa Katerina (Iż-Żejtun): ★★★★★
  • Bażilika ta’ Sant’ Elena (Birkirkara): ★★★★★
  • Bażilika ta’ Kristu Re (Paola): ★★★★★
  • Knisja tal-Lunzjata (Ħal Tarxien): ★★★★
  • Santwarju tal-Madonna ta’ Pompei: ★★★★
  • Is-Siġġiewi:★★★★
  • Paola: ★★★★
  • Birkirkara: ★★★★
  • Knisja ta ‘San Publiju (Il-Furjana): ★★★★
*une petite ruelle à Birkirkara*

Malte: que voir dans la Reġjun Tramuntana?

*les ruelles de L-Mdina*

Dans cet article je vais vous parler de Malte, mais plus précisément de la Reġjun Tramuntana, une grande région située au nord-ouest du pays qui fut ma région favorite de l’île, mais aussi une des plus sauvages, des moins peuplées, et des plus paisible. Comme j’ai pu le voir, l’île de Malte est magnifique, mais malheureusement tellement urbanisée par endroit qu’elle en perd son charme d’île sauvage. Bien souvent, si vous êtes comme moi un passionné de la campagne et de la pleine nature, vous aurez bien du mal à y trouver votre compte sur l’île de Malte. Cependant, vous aurez dans cette partie du pays encore quelques espaces   »vierges et sauvages » qui se situent principalement aux alentours de Ir-Rabat et de Il-Mellieħa, petit village situé à l’extrémité de l’île dont je vais parler à la fin de l’article.

Je vais donc commencer par vous parler de mon plus gros coup de cœur de la région qui fut aussi l’ancienne capitale de l’île: la ville de L-Imdina, doucement surnommée la   »ville silencieuse » où ces 300 habitants peuplent les belles rues fleuries ainsi que les plus beaux palais de la ville. Cette ville représente pour moi le véritable cœur historique de Malte historique avec Ir-Rabat juste en face ont longtemps participé à la vie du pays et contiennent encore aujourd’hui de nombreux trésors architecturaux inestimables. De plus, la région inclut encore de nombreuses autres surprises comme la jolie ville de Il-Mosta, point central de l’île connue pour sa magnifique Ir-Rotunda tal-Mosta qui supporte un des plus grands dômes au monde, ainsi que de magnifiques petits villages tels que L-Imġarr, où encore Il-Mellieħa, le dernier village avant Gozo.


Parlons de la Reġjun Tramuntana…

-J’ai voyagé en…. : Bolt, bus, marche

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 30 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: la Mosta Rotunda

-Ce que j’ai moins aimé: l’aspect parfois trop urbain de la région

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-la vue depuis la Mosta Rotunda
-L-Imdina, une ville hors du temps
-les interminables St Paul’s Catacombs à Ir-Rabat
-l’aspect parfois trop urbain de la région

Mes bonnes adresses:

-le restaurant Ta’ Randi à Il-Mellieħa

*l’intérieur de la rotonde de Mosta*

I. L-Imdina, la cité silencieuse

Première étape et gros coup de cœur, le premier endroit que j’ai visité dans cette région se nomme L-Imdina, où simplement Mdina. Aussi renommée Città Notabile ou bien Città Vecchia, l’ancienne capitale maltaise de l’Antiquité à la période médiévale rayonne encore sur son petit rocher dominant une bonne partie de la région et surtout la ville de Il-Mosta en contrebas. Dans cette ville historique encore confinée dans ses épais murs et remparts, seuls 300 habitants (principalement des nobles et des religieux) vivent dans les nombreux palais et les belles demeures de la ville. Comme vous pourrez le voir, il n’y a dans cette ville aucune construction moderne ainsi qu’aucune trace humaine récente, vous aurez ainsi l’impression lors de votre visite de la ville de visiter un fragment d’histoire du pays coincé encore dans le Moyen-Âge.

Pour entrer dans le vieux village, vous devrez forcément passer par une des portes d’entrée qui ouvre un passage dans les fortifications de Mdina, un immense ensemble défensif principalement médiéval. Comme vous pourrez le voir, tous les murs de la ville furent rénovés récemment, et un beau jardin fut aménagé autour des fortifications. Une fois passé la porte, je rentre dans la belle cité de Mdina où se trouve un tas de belles ruelles que j’ai pris plaisir à explorer afin de voir ces nombreuses maisons peintes de couleurs ocres recouvertes de bougainvilliers et de plantes qui fleurissent à l’intérieur de la cité. De plus, la ville de Mdina comporte aussi un grand nombre d’église et de monuments religieux par rapport à sa petite taille et ces quelques ruelles, mais je vous conseille surtout de vous concentrer sur la Il-Katidral Metropolitan ta’ San Pawl, un joli édifice de la Pjazza San Pawl qui fut construit au XIIème siècle. Si vous visitez la ville, n’oubliez pas aussi de faire le tour des jolis palais parfois encore habité et d’aller boire un verre sur le Bastion Square qui offre une vue panoramique sur Il-Mosta en contrebas, sur la mer en fond de décor ainsi que sur le village de L-Imtarfa


II. Ir-Rabat, l’ancienne capitale

Juste en face des hautes fortifications de Mdina se trouve une autre ville, plus simple et plus moderne: Ir-Rabat. Second coup de cœur de la région après Mdina, cette ville aujourd’hui dynamique et touristique de 11 000 habitants se distingue des autres villes alentour par son immense réseau de catacombes (j’en parle plus bas!!) ainsi que sa superbe basilique qui trône fièrement sur la place centrale. En plus de toutes les jolies ruelles de la ville, mon regard c’est rapidement posé sur la Pjazza San Pawl, une magnifique place où se trouve la il-Kolleġġjata u Proto-Parroċċa ta’ San Pawl, le monument emblématique de la ville. Cette magnifique basilique fut construite au XVIIe, je n’ai cependant malheureusement pas la visiter car elle été comme les 3/4 des monuments religieux maltais fermés durant l’été 2020 pour éviter la foule et les risques de transmission du COVID-19.

Aussi, pensez à faire le tour des rues de la ville afin de voir deux superbes anciennes églises: la Santa Maria Ta’ Doni, ainsi que l’église Ta’ Giesu qui font partie des plus belles églises de la ville. Ces deux églises se trouvent à moins de 100 mètres, rien d’étonnant sur l’île de Malte où vous trouverez souvent deux, voir trois églises à côté, dans la même rue, où sur la même place (souvent centrale du village). Dans ce pays qui est un des plus catholique au monde (représenté par 93.89% de la population), vous serez non plus pas étonné de croiser sur les façades des maisons des petites icônes religieuses colorées ainsi que de beaux drapeaux qui traversent les rues représentant des icônes ainsi que des insignes de l’art religieux et défensif maltais.  


III. Les Katakombi ta’ San Pawl à Ir-Rabat

Parmi les lieux emblématiques d’Ir-Rabat, je vous conseille de vous rendre aux Katakombi ta’ San Pawl qui sont situés non loin de la basilique. En payant les 5€ d’entrées, vous aurez accès à plus de 30 hypogées situées dans tout le complexe qui date du troisième au huitième siècle ainsi qu’à un musée explicatif. Ils furent jadis utilisés pendant des années pour y enterrer les défunts de la ville puis abandonnés (et même dépouillés), mais ils furent cependant plus tard à nouveau utilisés aux alentours du XIIIème siècle pour y créer un sanctuaire chrétien. Peu de temps après, ils furent à nouveau abandonnés, ensevelis et laissés dans l’état (généralement mauvais), ce qui explique la fermeture de certaines cavités encore aujourd’hui.

C’est seulement à la fin du XIXème siècle que le site fut à nouveau étudié et nettoyé pour y faire des fouilles archéologiques et y aménager plus tard le musée actuel. Aujourd’hui encore, il semblerait qu’il existe d’autres catacombes sous les maisons et les rues de la ville qui n’ont pas été dégagées et mis à jour tant le site est important. Généralement, les cavités se composent d’un grand escalier qui descend sous terre avec une ou plusieurs pièces remplies d’emplacement pour y mettre les défunts. Certaines sont cependant plus vastes et intéressantes à visiter que d’autres, dont une avec un très grand couloir menant aux chambres où sont déposés les défunts, ou encore d’autres avec des signes religieux dont le menorah sur une en particulier. 


IV. Il-Mosta, la belle rotonde

Parmi les lieux emblématiques de la région, je me dois ABSOLUMENT de vous parler d’Il-Mosta, une petite ville d’environ 20 000 habitants qui se distingue par sa magnifique rotonde qui trône fièrement au centre du village. La vieille ville d’Il-Mosta est intéressante à visiter car elle comporte un tas de ruelles mignonnes et de jolies places, mais l’intérêt principal de la commune reste la sublime Ir-Rotunda tal-Mosta aussi surnommée Santwarju Bażilika ta’ Santa Marija. Ce sublime et impressionnant édifice fut construit entre 1833 et 1860 sur les plans du Panthéon de Rome, pas étonnant de voir donc que la basilique actuelle est dotée d’un des plus grand dôme au monde (37.2 mètres de diamètres), ce qui fait de cette église la plus grande et la plus célèbre de tout le pays! 

La visite intérieure de l’édifice est payante (entre 2€ et 5€) durant laquelle vous aurez l’occasion de voir la vaste salle intérieure qui est prévue pour accueillir plus de 12 000 personnes debout. Mais l’intérêt principal de votre visite sera de monter sur le dôme pour observer la magnifique ville d’Il-Mosta depuis les hauteurs, et admirer aussi l’intérieur de la basilique qui semble encore plus vide et immense. Souvent inclus dans le prix d’entrée de la basilique, un petit musée au sous sol de l’église est aussi visitable, ce dernier retrace la vie des maltais pendant la seconde guerre mondiale qui vivaient et s’abritaient sous terre dans de grand abris anti-aérien pour fuir les durs bombardements qui faisait rage dans tout le pays.   


V. L-Imġarr, le petit village Maltais

Même si ce dernier n’est pas si emblématique ni exceptionnel, je me doit quand même vous parler de L-Imġarr ou simplement Mġarr, un tout petit village de 3 000 âmes isolé que j’ai eu l’occasion de visiter lorsque je me rendais à Il-Mellieħa. Comme vous pourrez le voir, le vieux village est tout petit, mais très mignon, avec au centre du village une petite place avec la Knisja Parrokkjali ta’ Santa Marija Assunta.

Cette petite église date de 1912, et fut construite avec un dôme en forme d’œuf pour inciter les habitants du village à vendre les œufs qu’ils produisaient pour récolter des fonds et permettre la construction de l’édifice. En plus de l’église, vous pourrez apercevoir quelques rues plus loin le temple de Ta’ Ħaġrat, un minuscule temple mégalithique qui date de -3 600 avant JC!


VI. Il-Mellieħa et Iċ-Ċirkewwa, les portes de Gozo

Le dernier village que j’ai exploré dans la région se nomme Il-Mellieħa, le village le plus au nord de l’île. J’ai commencé ma visite de ce dernier par les ruelles pentues du village, dont certaines qui offrent une vue grandiose sur les nouveaux quartiers modernes juste en face. Toutes ces ruelles montent principalement jusqu’à la Pjazza Tal-Melliha où se trouve la magnifique Knisja Parrokjali tat-Twelid tal-Vergni Marija, un bel édifice baroque construit en 1883. Cette jolie place contient aussi un belvédère derrière l’église qui offre une vue imprenable sur les alentours de la ville, mais aussi sur Comino et Gozo situés à quelques kilomètres de là. En plus d’avoir visité le village, j’ai aussi eu l’occasion de visiter la Madonna Tal-Grotta, une petite église du XVIème siècle construite dans une ancienne grotte dédiée à la Nymphe Calypso. Cette église est la toute première de l’île dédiée à la Vierge, ce qui en fait un lieu sacré et spécial pour tous les Maltais. D’ailleurs, j’ai aussi eu l’occasion de manger un bon repas dans le restaurant Ta’ Randi dans lequel j’ai dégusté un bon ragoût de lapin à la maltaise (Stuffat Tal Fenek). 

Pour tous les touristes souhaitant ensuite se rendre à Gozo / Comino, vous devez obligatoirement passer à Iċ-Ċirkewwa pour un ferry. De ce point, la traversée pour rejoindre le port de Mġarr à Gozo situé juste en face coûte 4.65€ aller-retour pour une traversée qui dure environ 30 minutes. Cependant, ne soyez pas surpris si vous ne payez pas à l’aller, le règlement se fera uniquement au retour (vu qu’hormis les gozotains personne ne reste sur l’île). Depuis le terminal, des bateaux partent toutes les 30 minutes environ, permettant une connexion constante entre Malte et Gozo. Aussi, depuis Iċ-Ċirkewwa vous pourrez rejoindre grâce au petit Comino Ferries la petite île de Comino toute proche et ainsi arriver dans le petit port du Blue Lagoon pour environ dix euro l’aller-retour. Attention cependant, il y’a assez peu de bateaux pour rejoindre cette dernière, prévoyez donc votre trajet car vous aurez juste un ferry par heure, voir moins selon la saison.


En résumé:

  • L-Mdina: ★★★★★
  • Il-Katidral Metropolitan ta’ San Pawl: ★★★★★
  • Ir-Rabat: ★★★★★
  • Il-Kolleġġjata u Proto-Parroċċa ta’ San Pawl: ★★★★★
  • Catacombes de Saint-Paul: ★★★★★
  • Il-Mosta: ★★★★★
  • Ir-Rotunda tal-Mosta: ★★★★★
  • Knisja Parrokjali tat-Twelid tal-Vergni Marija: ★★★★★
  • Madonna Tal-Grotta: ★★★★★
  • Il-Mellieħa: ★★★★★
  • L-Imġarr: ★★★★
  • Knisja Parrokkjali ta’ Santa Marija Assunta: ★★★★
  • Temple de Ta’ Ħaġrat: ★★★★
  • Iċ-Ċirkewwa: ★★
*vue depuis la rotonde d’Il-Mosta*

Que voir dans les 3 cities en quelques heures?

*Il-Birgu vu depuis Bormla*

Dans cet article, je vais vous parler de trois villages emblématiques des alentours de La Valette: les 3 Cities. Ces trois magnifiques villages traditionnels maltais sont situés de l’autre côté du Grand Harbour, bras maritime qui coupe La Valette de l’est du pays. Juste après ma visite matinale assez complète de la capitale, j’ai traversé ensuite le Grand Harbour en ferry (pour 4.65€ aller-retour) pour arriver au village de L-Isla, première étape de l’après-midi. Aujourd’hui, après de nombreuses réparations et restaurations, les trois villages brillent à nouveau et sont devenus un haut lieu touristique pour les voyageurs de passage La Valette. 

Tout comme la capitale, ces trois villages sont vraiment très petits et collés (vous passerez souvent d’un village à l’autre sans vous en rendre compte), vous pourrez donc les visiter en une après-midi seulement, le tout en prenant le temps de savourer une délicieuse boisson fraîche sur le port. Lors d’une marche d’environ de cinq kilomètres environ, j’ai pu parcourir ces petits bouts de paradis tout en pente où j’ai pu voir de nombreuses petites rues typiques ainsi que des dizaines belles églises et chapelles qui jonchent les villages.  


Parlons des 3 cities…:

-J’ai voyagé en…. : ferry/ à pied

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: les magnifiques ruelles et églises des villages

-Ce que j’ai moins aimé: la saleté présentes dans les villages

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-la beauté des trois villages
-leurs proximité (ce qui permet de les faire à pied)
-la saleté dans les rues des villages
*les 3 cities vu depuis l’Upper Barrakka Gardens*

L’Isla (Senglea), la porte d’entrée des 3 cities

Après quelques minutes de ferry, j’arrive à L-Isla, aussi appelée Senglea par le passé. Tout comme La Valette, le village est constitué de longues rues principalement rectilignes qui permettent ainsi de le quadriller. Pour visiter ce village, il vous faudra seulement une trentaine de minutes, voir moins car il fait seulement… 1.30km2! ce qui en fait encore aujourd’hui la plus petite commune de l’archipel Maltais (ainsi qu’un des plus mignons). Il faut dire que dû à sa construction sur une fine péninsule, il n’y eut aucun moyen d’agrandissement où de prolongation tant la falaise et la mer sont proches.

Cependant, cette bande de terre fut quand même raccordée à Bormla, car elle fut autrefois une petite île proche des côtes (d’où son nom). Après avoir quitté le port, je vous conseille de vous rendre sur la Triq il-Vitorja, rue principale dans laquelle se trouvent les principaux commerces du village, ainsi que la belle Knisja Maria Bambina aussi appelée Basilique de Senglea par les locaux.


Bormla (Cospicua), un bout de terre au bord de la mer

Un peu plus tard, j’arrive à Bormla (Cospicua) qui est situé entre L-Isla et Il-Birgu. Malgré son évidente beauté (tout est beau dans ces 3 villages!) Bormla fut malheureusement un des villages les plus bombardés de Malte dû à son importance navale. Il a donc mis bien plus de temps que les autres villages à renaître de ses cendres après la guerre, mais il reste aujourd’hui une vraie perle à ne pas louper.

Comme j’ai pu le voir, les petites rues du village sont très différentes de celles des deux autres, elles sont plus fines, étroites, exiguës et serpentent Bormla tout en montée / descente, ce qui permet d’avoir différents points de vues sur les 3 cities. Tant les églises sont magnifiques, tant je me dois encore de vous parler des petites ruelles qui vous permettront une agréable balade et une sympathique découverte de ce labyrinthe architectural rempli de plantes luxuriantes et de balcons colorés qui sont habités par de nombreux chats, l’animal phare des villages maltais. C’est dans ces dernières que vous pourrez voir les plus beau monument du village: la Knisja Immakulata Kunċizzjoni, une jolie église construite en 1565.


Il-Birgu (Vittoriosa), la belle fortifiée

En arrivant à Il-Birgu je commence ma balade en longeant la Triq Il-Mina Kbira, la rue principale et commerçante du village. En longeant cette dernière, j’arrive face à quelques églises dispersées dans les magnifiques ruelles, ainsi qu’à la grande Misrah ir-Rebha, une des plus grandes et importantes places du village. Parmi les différentes églises qui se trouvent dans le village, je vous conseille de vous attarder sur la Knisja ta’ San Lawrenz, un superbe édifice construit en 1530 qui offre une jolie vue sur le port.

Au bout d’Il-Birgu face au rivage se trouve aussi le magnifique Fort Saint-Ange, un immense fort militaire que je n’ai malheureusement pas pu visiter par manque de temps (mais que j’ai cependant bien observé lors de la traversée en bateau qui m’à ensuite ramené à La Valette).


En résumé:

  • L-Isla: ★★★★★
  • Knisja Maria Bambina: ★★★★★
  • Bormla: ★★★★★
  • Knisja Immakulata Kunċizzjoni: ★★★★★
  • Il-Birgu: ★★★★★
  • Knisja ta’ San Lawrenz: ★★★★★
*les ruelles typiques des 3 cities*