Gérone: 8 étapes à voir dans la mini-Barcelone

Dans cet article, je vais vous parler d’un pays où je suis énormément allé, mais que je connais malheureusement encore très mal : l’Espagne. Ayant grandi juste à côté de Béziers, aller en Espagne était pour moi une habitude, car la frontière se situait à seulement une heure et demie de route. Pourtant, malgré des centaines d’aller-retour pendant mon enfance, j’ai appris à découvrir ce pays assez tardivement, que j’ai vraiment commencé à aimer lors d’un voyage scolaire à Barcelone en 2014.

Comme vous pourrez le voir dans le titre de l’article, je vais vous parler de Gérone, une petite ville posée sur la route de Barcelone que j’ai eu l’occasion maintes fois de visiter. Je me suis rendu dans cette ville pour la première fois en 2018 avec une cousine, et depuis c’est la love story. Chaque année, je me rend une ou deux fois dans cette ville que j’aime tant visiter, et chaque année je découvre encore de nombreuses perles cachées qui me font l’aimer encore plus. De son quartier juif au ruelles étroites aux hautes murailles qui ceinturent le haut de la ville, je vais vous parler dans cet article des 8 étapes à faire à Gérone, une ville dans laquelle vous pourrez y rester quelques heures seulement, une journée entière, voir même plus tant il y’à a découvrir!


Parlons de l’Espagne…

-Durée du trajet / vol: 1h30 de route environ pour la frontière (Béziers Le Perthus)

-Durée du voyage: x

-Kilomètres parcourus: plus de 3 000

-Décalage horaire: 0h

-Capitale: Madrid

-Documents nécessaires: Carte d’identité

-Langues : Espagnol, Catalan

-Monnaie: Euro

-Coût de la vie: faible à égal à la France

-J’ai voyagé : en voiture, marche, bus, métro, train, bateau, taxi

-Ce que j’ai préféré: Cadaqués, la perle du Cap de Creus

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui

-J’ai voyagé: en famille, entre amis…

-Sécurité: 5/5

Budget dodo pour une nuitBudget miam pour un repasBudget voyage
-Entre 20€ et 100€ (hôtels / AirBnb)-Entre 10€ et 20€-Transport: peu cher
-Visite, autres: peu cher à moyen

Parlons de Gérone… :

-J’ai voyagé en…. : voiture, marche

-J’ai loger: x

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: une journée

-Ce que j’ai préféré: les Cases de l’Onyar

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-la taille assez réduite de la vieille ville
-les magnifiques Cases de l’Onyar
-la vue de dingue sur la ville depuis ses murailles
-la possibilité de visiter la ville rapidement
x

Mes bonnes adresses:

-le Cafè l’Arc pour un petit déjeuner

-le restaurant U35 Sushi Girona

*cloître de la cathédrale de Gérone*

I. basílica de Sant Feliu

En arrivant à Gérone, le premier monument que vous aurez sur votre route est la basílica de Sant Feliu, une jolie église du IVème siècle qui se distingue par son imposant clocher qui domine la plaça de Sant Feliu. De même que la catedral de Santa María (j’en parle plus loin) ces deux églises sont visitables en achetant un pass moyennant 7€. Pour ceux qui ne veulent pas prendre le pass pour visiter l’intérieur des églises, vous pourrez simplement les observer depuis la rue, les murailles où simplement depuis le pont de Sant Feliu pour la basílica de Sant Feliu.


II. catedral de Santa María

Un peu plus loin dans les vieilles rues, vous apercevrez au sommet d’une volée d’escaliers un édifice monumental: la catedral de Santa María, un magnifique édifice construit au XIème siècle. Étant un édifice bien plus qu’iconique, vous ne pourrez vous rendre à Gérone sans voir sa gigantesque façade, ni son haut clocher qui domine la ville. Grâce au pass (que je vous conseille de prendre), vous aurez accès à l’intérieur de l’édifice, ainsi qu’à son magnifique et grand cloître qui ne manquera pas de vous impressionner.


III. vieille ville

Comment parler de Gérone sans parler de sa vieille ville? quasi toujours en montée, vous pourrez trouver lors de votre balade un tas de rues intéressantes, dont certaines bien plus anciennes que d’autres. Hormis la partie située en hauteur de la vieille ville, vous trouverez aussi au niveau des deux églises historiques de la ville un bon réseaux de ruelles, bien plus plates, régulières et vivantes que le haut de la ville qui se meurt un peu.

Pour citer quelques exemples, rien ne vaut une bonne balade sur la carrer de les Ballesteries, sur l’iconique rambla de la Llibertat, ou encore sur la plaça del Vi. Pour visiter une bonne partie des vieilles rues, je vous conseille d’y consacrer au moins deux heures afin d’y découvrir des recoins cachés, ainsi que des bonnes adresses comme le cafè l’Arc où vous pourrez prendre un bon petit déjeuner.


IV. el Call, le quartier juif

De tous les quartiers de Gérone, je vous conseille de vous balader à El Call, l’ancien quartier juif de la ville. Ce tout petit quartier logé dans les ruelles autour du museu d’Història dels Jueus (situé dans l’ancienne synagogue de la ville) date principalement du XIIe siècle et mérite sa visite à part entière. Au cours des heures les plus sombres du quartier, les habitants devaient vivre cloîtrés, et ne pouvaient même pas ouvrir leurs fenêtres et commercer avec les habitants du reste de la ville!

Le quartier aurait habité plus de 800 personnes (ce qui paraît énorme tant les rues sont petites et peu nombreuses!), et ce jusqu’en 1492 ou les juifs furent obligés de quitter l’Espagne s’ ils n’acceptaient pas la conversion au christianisme. Au détour de ruelles cachées, de porches, de placettes et d’escaliers biscornus, je vous conseille de consacrer quelques minutes à ce quartier très différent du reste de la vieille ville de Gérone qui semble étonnamment plus lumineuse et joyeuse.


V. muralla de Girona

Au-dessus de la vieille ville planquée dans les ruelles se trouvent des escaliers qui grimpent au sommet d’un étonnant mur. Il s’agit là des muralla de Girona, un étonnant parcours de plusieurs centaines de mètres qui permet de vous rendre de la cathédrale à la plaça de Catalunya en une dizaine de minutes.

Lors de ce parcours que vous pourrez faire gratuitement (et qui est bien mieux du sens cathédrale – plaça de Catalunya) que l’inverse, vous pourrez obtenir une vue magnifique sur la ville, ainsi que sur tous ces monuments. Bien plus qu’un incontournable, je vous conseille de faire un tour sur cet ancien bout d’histoire du Ier siècle (qui fut restauré depuis bien sûr) afin d’y faire vos plus belles photos de la ville, ainsi qu’observer au grès des murs et des tours des vues toujours plus sensationnelles!


VI. plaça de la Independència

Passons cette fois-ci de l’autre côté de l’Onyar afin d’aller voir la plus belle place de la ville: la plaça de la Independència. Cette place toujours en mouvement se situe dans les  »nouveaux quartiers » de la ville construits bien plus tard que la vieille ville posée sur l’autre rive.

Ici, exit les petites ruelles tortueuses, vous trouverez uniquement de jolies rues bien droites, bien pavées, ainsi que beaucoup de bars et restaurants. Portant les noms d’Eixample et de Mercadal, ces deux quartiers posées côte à côte valent aussi le coup d’œil!


VII. cases de l’Onyar

Que serait Gérone sans son Onyar? Lors de votre visite de la ville, il vous faudra absolument faire un tour devant les Cases de l’Onyar, les iconiques maisons de la ville colorées peintes au bord de la rivière. Du rouge vif, au jaune éclatant en passant par un blanc pur, vous découvrirez au bord de l’Onyar une vraie palette de couleurs qui se reflètent dans l’eau, au plus grand plaisir des voyageurs et des habitants qui passent d’une rive à l’autre toute la journée.


VIII. pont de les Peixateries Velles

Gérone est une ville traversée par un tas de petits ponts, dont tous vous feront obtenir une vue différente et idyllique de la ville. Mais de tous ces ponts (pont de Pedrapont de Sant Agustí, pont d’en Gómez et pont de Sant Feliu), c’est le magnifique pont de les Peixateries Velles qui se démarque plus que tous les autres.

Déjà, c’est le seul pont de la ville qui aborde cette architecture rouge métallique, mais c’est aussi depuis ce dernier que vous obtiendrez la plus belle vue sur les rives de l’Onyar, car on y voit d’un côté comme de l’autre l’intégralité des maisons, avec au loin les deux églises les plus importantes de la ville. Si vous êtes de passage en Catalogne, pensez à réserver une journée (ou moins) à l’exploration de cette ville qui vaut vraiment le détour!   


En résumé:

  • Vieille ville: ★★★★★
  • El Call: ★★★★★
  • Plaça de la Independència: ★★★★★
  • Catedral de Santa María: ★★★★★
  • Basílica de Sant Feliu: ★★★★★
  • Muralla de Girona: ★★★★★
  • Pont de les Peixateries Velles: ★★★★★
  • Rives de l’Onyar: ★★★★★
  • Eixample / Mercadal: ★★★
*les alentours de la plaça de la Independència*

Rétrospective 2021, une année riche en voyages et en émotions

*au sommet de la citadelle de Saladin a Caire (Egypte)*

Pour la seconde fois depuis la création de ce blog, je ne vais pas vous parler d’un pays en particulier, mais je vais vous faire une petite rétrospective de cette année 2021 qui vient de se finir et qui fut comme le titre l’annonce bien riche en voyages et en émotions. Encore une fois, j’écris ces lignes depuis mon petit chez moi à Saint-Affrique au beau milieu des plaines du Sud-Aveyron où la vie semble couler tranquillement. A l’inverse de 2020 qui fut une année bien surprenante dû aux événements sanitaires, 2021 fut comme on l’attendait tous un peu fade lors de ces premiers mois avant un superbe été ou j’ai pu enchaîner bon nombres de voyages sans me soucier de se faire tester entre chaque frontières que j’ai eu l’occasion de traverser. Malheureusement, derrière toute cette joie estivale se cache aussi bien des malheurs, car alors que le mois d’août battait son plein, j’ai appris que ma mère, mon père, ainsi que ma petite mamie Rosette étaient positifs à ce foutu COVID-19. Et pour cette fois, il n’y aura pas eu de happy-end, car elle succomba à cette terrible pandémie qui fait encore de nombreuses victimes dans le monde chaque jours alors que j’écris ces lignes.

Au fil des prochains paragraphes, je vais donc vous parler mois par mois de cette folle année où j’ai eu l’occasion de visiter de nombreux nouveaux pays (8 en tout!) ainsi que de revenir dans certains que je connaissais déjà auparavant tels que l’Andorre, l’Italie et l’Espagne. Si je devais résumer en quelques lignes cette année, je dirai que malgré tous les moments traversés qui furent tant heureux que malheureux, 2021 m’aura appris bien à comprendre mon intérieur un peu plus au fil de chaque mois, à relativiser sur les divers évènements que j’ai eu l’occasion de traverser au cours des différentes années, et à me reconstruire de l’année 2020 qui fut bien dure, chaotique et compliquée pour moi. Je vous propose donc dans cet article (il y’en aura un chaque année) une petite rétrospective des 365 derniers jours, ainsi que de tous les événements tant riches en émotions qui ont jalonnés mon année et ainsi permis pierres par pierres de faire la personne que je suis aujourd’hui. A la fin de chaque paragraphes, je vous mettrai en lien des articles que j’ai écrits en rapport avec ce que je vous raconte histoire de vous situer dans ce long voyage que fut 2021. 

*la Xhamia e Madhe de Shköder en Albanie*

Pays visités: France, Andorre, Luxembourg, Allemagne, Espagne, Grèce,  Croatie, Bosnie-HerzégovineMonténégroAlbanieChypre (Chypre Nord), Italie, Egypte. (+8 nouveaux pays)


Janvier 2021 – balade enneigée entre l’Andorre et le Luxembourg

*le village d’Anyós vu depuis l’església de Sant Cristòfol*

Alors que 2020 finissait pour moi dans une joyeuse soirée arrosée à Montclar (12), j’espérai au plus profond de moi que 2021 serait plus douce et bien meilleure que 2020 qui fut désastreuse. Pour bien démarrer cette nouvelle année, j’ai décidé d’aller me retirer dans mon Andorre chéri afin de profiter comme en décembre 2020 de ce joyeux esprit hivernal qui n’existait malheureusement plus en France. J’avais eu à deux fois l’occasion de découvrir ce pays lors de courts voyages en 2020, j’avais donc pour but (et je poursuis encore aujourd’hui) de visiter chaque villages et hameaux de la principauté afin de la connaître dans son entièreté. J’ai donc lors de ce séjour eu l’occasion de faire une sublime randonnée dans les petits chemins enneigés afin de visiter Ordino, L’aldosa, La Massana, Sispony et Anyós où j’ai pu terminer ma randonnée devant la sublime església de Sant Cristòfol.

Au fil des jours suivants, j’ai aussi eu l’occasion de me rendre avec une amie à Mende pour rejoindre un ami d’enfance qui habitait dans le village de Chastel-Nouvel afin de visiter quelques jolis coins lozériens (Marvejols, Antrenas et Lanuéjols) perdus dans la neige. A l’issue de cette courte escapade, je garde en tête les magnifiques montagnes blanches autour de nous ainsi que des balades nocturnes dans les champs autour de Chastel-Nouvel où nous nous sommes allongés dans la neige pour regarder les étoiles après une petite soirée crêpes bien arrosée. Surtout, j’ai eu l’occasion en ce froid mois de janvier de me rendre au Luxembourg, un des rares petits pays visitables en Europe à ce moment-là. J’ai lors de ce voyage de trois jours eu l’occasion de visiter sous la neige une bonne partie du pays, dont Luxembourg-Ville la petite capitale de ce paysainsi que Clervaux,  Ettelbruck, Echternach (et Echternacherbrück en Allemagne), ainsi que ViandenLarochette, et le village Esch-sur-Sûre qui fut pour moi un vrai coup de cœur. Dès mon retour ce ce voyage, j’ai eu aussi l’occasion de refaire une courte parenthèse en Lozère avec mon ex copain afin de lui faire visiter les plus beaux coins de la région, dont Saint-Chély d’Apcher, Le Malzieu-Ville, la pluvieuse vallée du Tarn et bien sûr Mende.

Articles en lien:

-14 étapes pour réussir sa visite de Luxembourg-Ville sous la neige

-Luxembourg: que voir dans la région du Gutland?

-Luxembourg: que voir dans la région de l’Oesling?

*la magnifique ville de Luxembourg-Ville sous la neige*

Février 2021 – entre le froid aveyronnais et le soleil ariégeois

*une petite chapelle perdue vers Saint-Affrique*

Après le mois de janvier qui fut bien rempli, l’année 2021 continua pour moi avec le mois de février où je suis resté principalement entre l’Aveyron et Toulouse que j’ai bien pris le temps à visiter de A à Z en incluant bien sûr ces alentours (MuretPuech-David…) afin de connaître un peu mieux la Haute-Garonne. J’ai aussi fait ce mois-ci de nombreuses sorties chez moi en Aveyron afin de visiter de magnifiques villages, dont Saint-Rome-Tarn, Belmont-sur-Rance, Saint-Sever-du-Moustier et Murasson entre autres tant en solo qu’avec mon amie Pauline avec qui j’ai partagé cette année deux voyages (un en Andorre en avril et un en Égypte au mois de novembre).

En plus de quelques visites à Toulouse, Rodez, et dans quelques bleds perdus au fin fond de la brousse aveyronnaise, le mois de février 2021 fut surtout marqué par un petit voyage inopiné une amie à Tarascon-sur-Ariège, un petit village dans lequel se trouve le bel hôtel TerraNostra – Le Bellevue qui propose une chambre avec une grande baignoire balnéo pour 80€ environ. Nous sommes donc parti là-bas sur un coup de tête afin de profiter de la douceur de ce mois de février, ainsi que pour se balader dans les jolies ruelles du village dans lequel se trouve deux belles églises, ainsi que la belle tour du Castella qui offre une sublime vue sur le village encerclé par les hautes montagnes ariégeoise. Après une douce nuit de sommeil, nous avons ensuite décidé de faire un saut à Foix, la plus grande ville d’Ariège qui compte de jolis monuments dont l‘abbatiale Saint-Volusien, ainsi qu’un haut château fort qui domine la vieille ville, et qui était malheureusement fermé à ce moment-là.

*la tour du Castella à Tarascon-sur-Ariège*

Mars 2021 – l’arrivée grisâtre du printemps

*les canaux de la ville de Sète*

Après de longs mois d’hiver, le printemps revenait peu à peu dans nos vies, mais avec malheureusement toujours autant de restrictions sanitaires. Heureusement, j’ai quand même réussi à partir du froid aveyronnais en commençant le mois de mars chez un ami qui habite la Sète, ville que je connais assez bien et que j’ai visité bon nombre de fois. J’ai lors de cette courte visite pu refaire rapidement le tour de cette ville aux odeurs maritime, ainsi qu’avoir la possibilité de pouvoir aller regarder le coucher de soleil sur une des plages de la ville, ainsi que de braver (encore une fois) le couvre-feu pour aller balader sur le petit port des Quilles où vit mon ami. Peu après cette escapade, j’ai eu aussi l’occasion au fil des jours de me rendre avec une amie à Auterive, petite ville située non loin de Toulouse dans laquelle j’ai pu voir la belle église Saint-Paul et un tas de jolies ruelles remplies de briques roses.

Le lendemain de ma visite à Auterive, j’avais décidé de changer d’air afin de quitter la mélancolie toulousaine pour m’octroyer une balade dans un département que je ne connaissais pas: le Gers. J’ai lors de cette journée pu profiter d’une heure et demi de train à travers les champs juste avant d’arriver dans la magnifique ville d’Auch où j’ai pu voir son célèbre escalier monumental, quelques jolies chapelles éparpillées, ainsi qu’évidemment la belle cathédrale Sainte-Marie. Au cours de l’après-midi, j’ai décidé de continuer ma balade gersoise à Gimont où j’ai pu observer ces deux monuments religieux (chapelle Notre-Dame de Cahuzac / église Notre-Dame de l’Assomption), ainsi que faire une randonnée sur des petites routes afin d’aller visiter la chapelle Saint-Jean de Las Monges située à quelques kilomètres village. 

*la belle cathédrale Sainte-Marie d’Auch*

Avril 2021 – escapade en Andorre avant le re-re-reconfinement

*le mirador del Roc del Quer à Canillo*

Après le mois de mars qui passa lentement avec son interminable couvre-feu et ces restrictions sanitaires, le gouvernement français décida pour le mois d’avril de nous imposer une nouvelle fois un re-re reconfinement. Du jour de l’annonce, il me restait encore devant moi quelques jours pour fuir en Andorre avant de repartir dans un nouveau confinement, nous avons donc décidé une amie et moi de nous rendre dans la principauté afin de visiter une fois de plus ce magnifique pays que j’aime tant. Lors de ce petit week-end, nous nous sommes rendu premièrement au Pas de la Casa, puis nous nous sommes ensuite rendu à Canillo, au Mirador del Roc del Quer, à Meritxell, au lac d’Engolasters, le tout pour finir notre course à Andorre-la-Vieille où nous avons profités du spa Caldea (Thermoludique) que je découvrais pour la première fois. Après le spa, un énième restaurant et une nuit de sommeil à l’hôtel Les Closes, nous nous sommes rendu au village de Juberri, puis au parc Naturlàndia afin de profiter du tobotronc, un géant toboggan long de 5.3 kilomètres qui vous fera passer de 2 000 mètres d’altitude à 1 600 mètres en quelques minutes seulement! Juste avant de rentrer en France, nous avons décidé de terminer notre escapade par un bon restaurant, ainsi qu’une visite du joli village d’Ordino qui est pour moi le plus beau village d’Andorre.

Le reste du mois, j’ai fait aussi quelques balades et randonnées à travers l’Aveyron afin de voir le magnifique village de Saint-Victor-et-Melvieu, Marzials, la chapelle Notre-Dame-du-DésertAyssènes, la chapelle de Plescamps, ainsi que la magnifique cascade de Creissels qui offre un magnifique panorama sur Millau. Mais hormis le 1 et 2 avril où j’ai eu l’occasion de partir à l’aventure en Andorre, le reste du mois fut quand même assez vide, avec malgré tout l’occasion de pouvoir circuler à 10 kilomètres du domicile, ce qui me laissait un large terrain de jeu.

*le beau viaduc de Millau*

Mai 2021 – après la pluie, le beau temps

*les petits ponts de Gérone en Espagne*

Alors que les restrictions sanitaires commençaient à prendre fin petit à petit, le mois de mai commençait doucement. Lors des premiers jours du mois, j’ai profité de mes jours de repos pour rendre visite à ma famille, à mes amis, mais j’ai aussi eu l’occasion de faire pour la première fois de ma vie avec une amie d’aller parcourir les magnifiques raspes du Tarn au Viala-du-Tarn en bateau ou nous avons eu la chance de conduire seuls dans ce magnifique lieu. Mais surtout, j’ai particulièrement apprécié ce mois tant attendu pour la réouverture des bars et des restaurants qui étaient fermés depuis novembre 2020 (soit plus de 6 mois!), ainsi que du décalage du couvre-feu à 20 heures. 

Aussi, j’ai eu l’occasion lors de ce mois de mai de partir quelques jours avec une amie pour faire un petit road-trip en Espagne et en Andorre. Nous sommes donc partis avec ma petite voiture à Figueres, Sant Martí d’Empúries et Gérone pour finir à Barcelone afin de revisiter cette ville que j’aime tant. Malheureusement, nous n’avons eu que très peu de temps pour visiter Barcelone, nous nous sommes donc centrés sur la visite de la rambla de Catalunya, de la Barceloneta, et de la Sagrada Família. Le lendemain, nous sommes allés ensemble à Manresa afin de visiter sa vieille ville, puis ensuite à Andorre afin de profiter entre amis encore une fois de Caldea (mais cette fois-ci d’Inuù) afin de se détendre et de pouvoir se baigner dans les petites piscines une fois la nuit tombée.

*le spa Caldéa en Andorre*

Juin 2021 – le renouveau des voyages

*le Parthénon d’Athènes*

Tout naturellement, après le mois de mai arriva le mois de juin qui s’annonçait pour moi chargé en voyage, j’ai donc au tout début du mois profité de la douceur revenue pour passer du temps dans les terrasses des bars à nouveau réouvertes, ainsi que pour encore explorer pour la troisième fois les gorges du Tarn en canoë que je commence aujourd’hui à bien connaître. Hormis cela, j’ai surtout passé le mois à attendre patiemment le 19 juin ou je me suis rendu à Athènes, la magnifique capitale grecque que je souhaitais visiter depuis petit tant j’ai rêvé des récits de ma mère qui avait visité la Grèce dans sa jeunesse. J’ai donc pris plaisir les deux premiers jours de ce voyage à explorer Athènes afin de voir ces principaux monuments, ainsi que le port du Pirée et la petit île d’Égine avant de me rendre aux Cyclades.

Après trois jours passés en Grèce Continentale, j’ai débarqué après une nuit sur un ferry à Santorin, la première île des Cyclades que j’ai explorer pendant deux jours afin de visiter les principaux villages de l’île dont FiraImerovigli et Oia (qui sont à mes yeux les plus beaux endroits que j’ai pu voir de l’été), ainsi que PeríssaEmporio et Pyrgos Kallistis. Après avoir observer le temps d’une soirée le magnifique coucher de soleil d’Oia, je me suis rendu le lendemain à Sifnos, une toute petite île sans trop de touristes où j’ai pu tranquillement visiter le petit port de Kamarès, le village d’Apollonia (la capitale de l’île), le monastère de Panagia Chrysopigi ainsi que le petit village de Platis Gialos juste avant de retourner à Agios Thomas où j’ai passé la nuit. Le lendemain, j’ai ensuite visité avant de quitter l’île de Sifnos le village d’Artemonas où j’ai rejoint à pied Kato Petali et Kástro où se trouve en plus de son magnifique village blanc la célèbre chapelle des Sept Martyrs.

*l’île paradisiaque de Santorin*

Juillet 2021 – la route des Balkans

*Sarajevo vu depuis une cabine du Sarajevska žičara (Bosnie-Herzégovine)*

Après ce magnifique voyage en Grèce, je suis parti au tout début du mois de juillet avec deux amis explorer Mende et le lac de Naussac juste avant de nous rendre à Aubenas afin de voir en concert Pomme, une de mes chanteuses préférées. Quelques jours avant de quitter une fois de plus la France pour me rendre une nouvelle à l’étranger, je suis aussi parti passer une journée en Lozère avec mes parents à Saint-Chély-d’Apcher / Aumont-Aubrac où nous avons logé au Logis Hôtel Chez Camillou qui propose de belles chambres avec vue sur les montagnes ainsi qu’un spa dans lequel j’ai adoré me détendre.

Quelques jours après, je me suis ensuite rendu à Dubrovnik en Croatie pour réaliser un voyage que je n’oublierai jamais à travers quatre magnifiques pays que j’ai visité en mode  »city trip ». Lors de ce voyage, j’ai eu l’occasion d’explorer DubrovnikMostarSarajevoPodgoricaKotor, puis ensuite l’inattendue Shkodër en Albanie. Tout un programme! Malheureusement, j’ai eu l’occasion d’apprendre lors de ma visite de Mostar que ma mère, mon père, ma grand-mère, ainsi qu’une bonne partie de la famille était malheureusement positifs au COVID-19, ce qui à annoncé malheureusement le début d’un triste mois d’août.

*Kotor vu depuis son château*

Août 2021 – la fête est finie

*Nicosie vue depuis la tour Shacolas*

Plus le temps passait depuis ce coup de téléphone à Mostar, plus les jours devenaient de plus en plus longs et anxiogènes pour moi et pour et toute ma famille qui vivaient depuis des jours au grès des aller-retour à l’hôpital de Béziers de ma grand-mère atteinte du COVID-19, ainsi qu’au grès des faux espoirs et de sa fragile santé qui flanchait de jours en jours. Après quelques jours sans voir ma famille, j’ai enfin pu redescendre dans l’Hérault et obtenu l’autorisation de me rendre au service de réanimation de l’hôpital de Béziers afin de voir deux fois ma petite mamie avant qu’elle ne rende malheureusement son dernier souffle. J’ai pour la dernière fois eu l’autorisation de rentrer dans sa chambre afin de lui dire adieu, un moment si triste que je n’aurai jamais imaginé vivre en cette année 2021 qui me semblait si belle. 

Après cette dure épreuve, un dilemme s’offrit à moi qui avait réservé quelques mois plus tôt deux billets d’avion Marseille – Paphos afin de me rendre à Chypre. J’ai eu le choix de rester en Aveyron au risque d’être malheureux et de déprimer, ou de me rendre à Chypre afin de passer quelques jours tranquilles. Après moults réflexions, j’ai décidé de me rendre à Chypre et faire ce court voyage de quatre jours durant lesquels j’allais explorer cette petite île. Manque de bol, à peine arrivé sur l’île j’ai trouvé les chypriotes très inhumains et désagréables avec moi (et plus globalement avec les touristes), et le lendemain, mon téléphone m’à lâcher. Malgré tous les éléments qui étaient contre moi, j’ai eu l’occasion de visiter quelques endroits du pays, dont LarnacaLimassol, Paphos et Nicosie, la capitale de l’île qui est tristement coupée en deux par une série de barbelés qui divise l’île en deux parties avec d’un côté les grecs chypriotes et de l’autre les turcs qui ont formé la République turque de Chypre du Nord.

*à mon dernier anniversaire en compagnie de ma chère mamie*

Septembre 2021 – entre les nuits chaudes toulousaines et mon chez moi italien

*Andorre-la-Vieille, la petite capitale andorrane*

Après toutes les aventures (et mésaventures) des derniers mois, j’ai décidé de profiter du mois de septembre pour me déchaîner encore une dernière fois avant octobre que j’avais déjà prévu comme un mois plutôt vide. Au début du mois, je suis allé rejoindre des amis sur Toulouse avec qui j’ai eu l’occasion à trois fois de faire la fête dans cette ville que j’aime tant. D’ailleurs, le lendemain d’une soirée toulousaine, j’ai eu l’occasion de me rendre avec deux amis en Espagne afin de visiter le village de Bellver de Cerdanya, ainsi que La Seu d’Urgell, une toute petite ville située aux portes de l’Andorre. Je me suis aussi rendu pour la dernière fois de l’année en Andorre afin de revisiter rapidement la principauté, ainsi que la faire découvrir à mes deux amis. Nous avons donc enchaîné les visites en commençant par AixirivallAubinyàAndorre-la-VieilleMeritxell, le sublime Vall d’Incles, puis le port d’Envalira culminant à 2 409 mètres d’altitude. 

Par la suite, nous avons décider de partir en famille quelques jours nous ressourcer dans notre  »chez nous » italien, c’est à dire à Villa di Pignone, un tout petit hameau située non loin de La Spezia où est né et à grandi mon papi qui est hélas décédé il y’à quelques années. J’ai pris cette semaine là pour rester en famille et chiller, et hormis des délicieux repas de famille ou j’ai bu des litres de vin et avalé des tonnes de pâtes, pizzas et de focaccias, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de visiter grand chose dans le pays. Au fil des jours, j’ai eu quand même l’occasion de me rendre à Catornola, Cappelletta, Casale, et Pignone qui sont pour moi et ma famille des endroits quasi sacrés où se trouvent nos racines, ainsi que Monterosso al Mare, Vernazza et Riomaggiore et Sarzana, une petite ville au porte de la Toscane que je ne connaissais pas.

En résumé:

-Balade au cœur des Cinque Terre

*Casale di Pignone vu depuis ma chambre à Villa di Pignone (Italie)*

Octobre 2021 – le calme avant la tempête

*plongé dans le cortège de la gay pride toulousaine*

Pour le mois d’octobre, je ne ferai pas de long texte car je n’ai pas fait grand chose ce mois-ci. Entre le bon tas de dépenses que j’ai eu pour diverses choses ainsi que les billets d’avion que j’ai pris pour me rendre en Egypte le mois d’après, je n’ai pas réellement eu beaucoup d’argent pour me consacrer aux voyages. Ce mois-ci, j’ai uniquement eu l’occasion de faire quelques fêtes, de voir quelques amis, de faire quelques randonnées dans les montagnes, et de visiter quelques jolis villages aveyronnais (dont Peyre et Creissels) situés non loin de chez moi. Mais à part cela, rien de bien nouveau. Seule nouvelle excitante, j’ai eu l’occasion de me rendre à Toulouse afin de faire la gay pride entre amis, ce qui fut un très bon moment festif à partager dans lequel règne la liberté d’être et d’expression.

*le joli village de Peyre à côté de Millau*

Novembre 2021 – à nos aventures égyptiennes

*mon amie Pauline sur son chameau devant les Pyramides de Guizeh*

A l’inverse du mois d’octobre qui fut très calme, le mois de novembre fut bien plus excitant, car j’ai eu l’occasion d’aller en Egypte, la terre des pharaons. C’est donc après 19 longs jours de boulot et de courts week-ends passés entre amis et famille que je me suis envolé le 20 novembre en compagnie de mon amie Pauline à destination du Caire, l’immense capitale égyptienne. Pour résumer rapidement ce petit voyage avant d’écrire de longs articles complets et détaillés dessus, nous avons commencé notre voyage devant les pyramides de Guizeh, puis nous sommes ensuite allés à Saqqarah afin de découvrir la premières pyramides construites, puis à Dahchour voir les deux jolies pyramides posées dans le désert. Ensuite, nous sommes rentrés au Caire pour grimper de nuit dans la tour du Caire afin d’observer la capitale toute en lumière. Le lendemain matin, nous avons continuer nos aventures dans la capitale en commençant par la visite de Mar Girgis le quartier Copte, puis ensuite la place Tahrir, la mosquée Ibn Touloun, la mosquée du Sultan Hassan, la citadelle de Saladin, ainsi que le monastère Saint-Simon le Tanneur situé dans le tristement célèbre  »quartier poubelle du Caire ». 

Après cela, nous avons ensuite pris le train en direction de Louxor pour visiter les principaux sites de la ville dont Karnak, la vallée des Rois, le temple funéraire d’Hatchepsout, ainsi que les colosses de Memnon juste avant de reprendre le train pour se rendre à Assouan. Dans cette ville située entre deux bandes de terre séparées par le Nil et des petites îles, nous avons visité les tombes des Nobles, le monastère St-Siméon, le temple de Khnoum, ainsi que l’île de Philae avant une bonne nuit de sommeil qui fut très courte car nous avons dû nous lever à 3h50 du matin afin de nous rendre à Abou Simbel en taxi afin de visiter les sublimes temples posés sur les rives du lac Nasser. Après cette dernière étape à l’extrême sud de l’Egypte, nous avons ensuite commencé à remonter le Nil en train afin de visiter les temples de Kom Ombo, puis ensuite après une nuit passée sur les rails nous sommes retournés au Caire afin de visiter deux musées (The Egyptian Museum / Musée national de la civilisation égyptienne (NMEC) qui racontent l’histoire du pays à merveille. 

*les splendides statues devant le temple d’Abou Simbel*

Décembre 2021 – balade en Catalogne avant l’heure du bilan

*le coucher de soleil à Rosas (Espagne)*

Pour parler de ce mois de décembre et conclure sur cette année 2021, j’ai lors de ce mois qui passa extrêmement rapidement eu l’occasion de partager des moments détentes entre amis (spa, restaurants, balades…) que de nombreuses fêtes tant pour fêter mon anniversaire le 18 décembre que pour fêter le jour de l’an qui fut particulièrement animé. Ce mois-ci, j’ai surtout eu l’occasion de réaliser le dernier voyage qui conclura l’année 2021, et pour ce dernier nous avons décidé quatre amis et moi de partir ensemble pour un petit week-end en Espagne afin de visiter rapidement quelques villes et villages de Catalogne. Lors de ce petit week-end entre amis, j’ai eu à nouveau l’occasion de revisiter la ville de Gérone, ainsi que Besalù, Castelló d’EmpúriesCadaquésEl Port de la Selva, le monastère de Sant Pere de Rodes, ainsi que Figueres afin de visiter entre autres le théâtre-musée Dalí. D’ailleurs, après avoir effectué ce court voyage, j’ai ensuite travaillé deux petites nuits juste avant de fêter le nouvel an à Laurens dans l’Hérault entre amis afin de finaliser cette année sur une bonne touche de rire, d’alcool et de convivialité.

Aujourd’hui encore, je tenais une fois de plus à remercier la vie pour toutes les rencontres que j’ai faite cette année, ainsi que pour tous les voyages et péripéties diverses que j’ai pu réaliser tant seul en Europe, qu’à deux en Afrique. Malheureusement, j’attaque cette année 2022 sans ma chère mamie Rosette décédée du COVID-19 en août comme j’ai pu le dire plus haut, ainsi que sans ces  »je t’aime néné » et ces messages d’amour quand j’étais à l’autre bout de l’Europe qui me faisaient toujours sourire et me donnaient l’envie de toujours avancer plus loin. Cette année fut particulièrement riche pour moi tant pour les voyages que pour les moments que j’ai pu partager avec mes amis, je tiens donc à remercier pour ces dernières lignes Coralie, Léa, Sélène, Guillaume, Maxime, Florent, Pauline, Laura et bien d’autres personnes de m’avoir aidé à être moi-même en cette année 2021 et à m’avoir poussé toujours plus vers le haut. 

*le petit village de Cadaqués*

Rétrospective 2020, une année bien drôle et effrayante

*dans les montagnes, à Ayssènes*

Pour la première fois depuis la création de ce blog en 2022, je ne vais pas vous parler de voyage, mais de la rétrospective de l’étrange année 2020. Aujourd’hui, j’écris ces lignes depuis mon bureau à Saint-Affrique, douce ville aveyronnaise où il y’à définitivement plus de moutons que de maison. Mais qui l’eut cru? Pas moi en tout cas. Avec toutes les péripéties que le monde a pu connaître en 2020, je me dois de dire que cette année fut quand même pour moi bien difficile, mais à la fois constructive, et sûrement nécessaire à mon développement personnel. Entre autres, j’ai déménagé trois fois, changé trois fois de région, deux fois de travail et passé par des millions d’états d’âmes différents. Le moins que je puisse dire, 2020 fût pour ma part une année bien trop riche en émotions et en challenges divers.     

Mois par mois, je vais ainsi parler et décrire chaque événements qui ont marqué un tournant décisif dans ma vie cette année, et ainsi faire un court résumé (avec pleins d’images) de tout ce que je vais vous raconter. J’en profite aussi pour souligner que chaque jour et unique, chaque seconde ne sera jamais rattrapable, et chaque heure qui passe aura toujours un goût un peu différent de celle d’avant. L’année 2020 m’aura aussi appris à essayer de vivre ma vie d’une manière plus harmonieuse, ainsi que d’envisager du haut de mes 21 ans un avenir plus doux, posé, et différent de ce que j’avais prévu. Comme me dit toujours une très bonne amie, ‘‘Il faut vivre une vie dont on se souviendra’‘, je me rends compte qu’après tout ce que j’ai vécu en 2020, cette expression à bien un goût différent (et bien plus amer parfois) que ce que j’aurai imaginer. Je vous propose donc dans ce petit article (il y’en aura un chaque année), une petite rétrospective de 2020, ainsi que de tous les événements drôles et effrayants (comme j’aime beaucoup dire) qui ont jalonnés cette année et ainsi permis pierre par pierre de faire la personne que je suis aujourd’hui. Aussi, à la fin de chaque mois, je vous mettrai les liens des articles en rapport avec ce que je vous raconte. 

*les toits de Lisbonne vu depuis le château*

Pays visités: Suède, France, Italie, Andorre, Espagne, Malte, Portugal. (+4 nouveaux pays)


Janvier 2020 – from Malmö to Marseille

*la Turning Torso de Malmö*

Alors que j’étais en voyage entre le Danemark et la Suède, j’ai attaqué l’année 2020 au bord du port de Malmö avec mon ex-copain devant un beau feu d’artifice et une mer noire et glaciale. Une des meilleures manières pour moi de commencer cette année, qui fut bien différente de ce que j’aurais pu planifier et imaginer! C’est après une bonne bière suédoise que je m’endors donc au chaud dans mes draps ce 1er janvier 2020 dans une des plus belles villes de Suède. En continuant mon voyage au pays du Fika, j’ai eu l’occasion de visiter de superbes villes, dont Norrköping, où encore Stockholm, belle capitale suédoise. J’ai eu aussi la surprise de découvrir les joies des auberges de jeunesse (je ne généralise rien), où j’ai dormi une petite nuit dans le quartier de Bromma à Stockholm. Une expérience à ne pas tenter (même si il neige dehors par -5°C), je vous mets quand même le nom: Bromma Hus au cas où vous devriez un jour passer par là-bas.   

A peine rentré de voyage le 6 janvier, j’attaque dès le 7 des entretiens d’embauche dans divers hôtels marseillais pour y exercer ma nouvelle profession: réceptionniste / veilleur de nuit. Après quelques expériences et CV posés dans divers hôtels, je trouve enfin un travail à Aubagne, non loin de Marseille. J’ai donc travaillé pendant 3 mois dans l’hôtel The Originals – Le Relais d’Aubagne ainsi que dans l’hôtel B&B Gémenos pendant un petit mois. Ayant déjà été veilleur de nuit dans un hôtel dans le nord de l’Hérault (Eau Thermale Avène), j’ai donc dû améliorer et perfectionner mes bases en réception ainsi qu’apprendre des tas de choses avec des gens vraiment adorables. Par la même occasion, j’ai pu explorer en profondeur cette superbe ville au milles visages qu’est Marseille, et ainsi me faire à la vie citadine. Du haut de mon appartement situé dans le quartier de La Capelette, j’ai pu pendant ce doux mois enchaîner les fêtes et réunions entre amis où j’ai aussi pu tester quelques bars Marseillais et profiter de chaque jours passant pour me balader, visiter des musées, et simplement vivre. J’ai pu visiter pleins de lieux superbes dont Aix-en-Provence, où encore La Ciotat, jolie ville posée au bord de la mer Méditerranée.  

Articles en lien:

-Malmö, la ville au pied de la Turning Torso

-Balade entre Jönköping & Norrköping

-Stockholm: que voir dans la Venise du nord?

*une petite plage marseillaise vers Montredon*

Février 2020 – entre folie et liberté

*le petit village de Bordighera*

Après un mois de janvier fort sympathique, je commence mon mois de février en partant en week-end entre FréjusCannes et Ventimiglia de l’autre côté de la frontière italienne. Lors de ces douces vacances, dernières avant le confinement et  »en amoureux » depuis, j’ai eu l’occasion d’aller dans pleins d’endroits différents comme dans la vieille ville de Fréjus, à la plage du Débarquement... Mais pas que! J’ai aussi pu dormir à quelques encablures de Cannes, ville réputée pour sa belle croisette et ses bons restaurants. Le lendemain matin, nous sommes allés en Italie pour visiter Ventimiglia et Bordighera ainsi que les pittoresques hameaux de Sealza et Sant’ Antonio situés sur les hauteurs face à la mer. A cette période là, le COVID-19 faisait rage à travers le monde, provoquant ainsi un confinement en Chine ainsi que les premières restrictions dans certaines régions italiennes qui commençaient à être impactés. Mais encore, ni masque, ni confinement de prévu, et encore moins de frontières fermées… J’ai aussi profité de ce mois pour naviguer à travers les Bouches-du-Rhône et le Var où j’ai pu visiter de super coins, dont CassisMartigues, Istres, Allauch, Hyères entre autres, où encore Ceyreste, un tout petit village au dessus de La Ciotat. Je ne pourrai jamais écrire tout ce que j’ai pu visiter à cette période tant j’ai passé ma vie dans la voiture traversant départements et régions pour aller toujours plus loin.   

J’en ai aussi profité pour retourner dans mon village (Bédarieux) le temps d’un week-end pour voir ma famille et mes amis qui me manquaient tant! J’étais loin à cette période là de me douter de la suite des évènements, et de tous les chamboulements qui allaient arriver après.. 

Articles en lien:

Que voir dans la province frontalière d’Imperia?

*les plages de Cassis*

Mars 2020 – confinement…

*la chapelle Saint-Amans de Lunas*

Puis vient le mois de mars, un mois si spécial qui fait que je ne sais pas si j’ai aucune ligne à écrire, ou des millions, ou bien si j’ai envie de rire, ou de m’effondrer en vous les racontant. En l’espace de quelques jours la vie (et mon monde) s’est arrêté, fini les voyages, escapades, visites, et balades, le temps est venu pour un confinement. Vu que le COVID-19 continuait à se répandre dans la monde, j’avais pas spécialement prévu de projets voyages pour ce mois-ci, mais je n’avais encore moins prévu la suite et la fin de ma santé mentale pour les mois à venir. Moi, Sébastien, 20 ans (encore), jeune, insouciant et gambadeur s’est transformé en quelques jours en un jeune homme triste, déçu et abasourdi par ce qui se passait. Dieu merci, j’avais pu garder mon travail (et obtenir un CDI), mais malheureusement hormis ça, rien n’a tenu la route.

J’ai seulement pu retourner en début de mois dans l’Hérault, mon cher département natal, ainsi que visiter la calanques de Morgiou à l’est de Marseille. Mon dernier doux souvenir de ce  »monde d’avant » s’est déroulé la veille du confinement où j’ai pu visiter les villages d’Auriol / St-Zacharie non loin de Marseille. Un souvenir si étrange et émotif à évoquer, si j’avais su la suite des évènements, j’aurais sûrement parcouru la France entière ce jour-là en voiture, et visité des millions de villes différentes!  

*la calanque de Morgiou*

Avril 2020 – puis, la vie à changée

*balade autour de Vendémian*

Après plus de 20 jours de confinement vécu entre travail (5 à 7 nuits par semaines à l’hôtel), courses au magasin le plus proche (merci à Utile Pont de Vivaux)! et aux balades journalières durant lesquelles j’ai sillonné le quartier de La Capelette, j’ai continué de vivre à Marseille; entre triste jour de déprime et disputes toujours plus violentes et intenses qui ont malheureusement détruit le peu de bonheur qui me restait. Plus le temps passait, plus je sentais que la fin était proche et que je finirai par capituler de cette vie compliquée et difficile. J’ai donc pris la triste décision le 12 avril 2020 les yeux pleins de larmes de quitter Marseille, laissant amis, travail et surtout amour (…). Je remercierai jamais assez tous mes amis qui ont été là pour moi durant tout le mois d’avril, et qui m’ont aidé à remonter à la surface.

Après avoir quitté Marseille, j’ai vécu durant 14 jours chez une amie dans le petit village de Vendémian au sud de l’Hérault. C’est dans ce village que j’ai repris pied petit à petit et que j’ai pu commencer à doucement me reconstruire. C’est grâce à ce départ dans l’Hérault que j’ai pu reprendre contact avec ma famille, mes amis, et de plus chercher du travail pour redémarrer à zéro une nouvelle vie. Heureusement, avant de quitter Marseille j’avais pris dans mes bagages mon petit chat Moustache qui m’a aussi aidé à remonter la pente et à garder le sourire.   

Puis, après bon nombre d’appels passés, j’obtiens enfin un entretien d’embauche à l‘hôpital de Saint-Affrique en Aveyron pour un poste de veilleur de nuit. Coup de chance (où du destin), j’ai réussi à obtenir le poste à Saint-Affrique et à finalement déménager là-bas le 25 sur les hauteurs de la ville pour commencer mon nouveau travail le 27. Les jours qui ont suivi cette date sont pour moi les plus heureux de cette année 2020, car j’ai pu enfin reprendre ma propre indépendance, ainsi que retrouver un nouveau lieu de vie (neutre) dans lequel je pourrai enfin me poser et être heureux. 

*l’église Notre Dame de la miséricorde à Saint-Affrique*

Mai 2020 – la reprise d’une vie  »normale »

*les raspes du Tarn à Ayssènes*

Alors que la vie commençait tout doucement à couler à nouveau d’une manière plus douce et saine en Aveyron, j’ai continuer pas à pas à me reconstruire, prendre le temps de vivre, de me balader et de visiter Saint-Affrique et ces  » un kilomètre alentour ». Ces nombreuses balades m’ont permis de connaître Saint-Affrique sur le bout des doigts (même si aujourd’hui en 2022 j’ai encore des surprises!).    

J’ai aussi rencontré un homme qui m’a à nouveau permis de sourire et qui m’a aidé à aller mieux et ainsi à profiter encore plus de cette nouvelle vie retrouvée. Ce n’est que le 11 mai que la vie avait à nouveau repris son sens avec la possibilité de circuler à 100 km aux alentours de son domicile, ce qui m’a permis de visiter pleins d’endroits magnifiques comme Belmont-sur-RanceVabres-l’Abbaye (commune accolée à St-Affrique), Roquefort-sur-Soulzon, et surtout Ayssènes, joli village perdu dans les montagnes aveyronnaises qui fut pendant longtemps mon refuge. J’ai même un temps hésité à y vivre tant l’atmosphère de ce village me rendait heureux et arrivait à m’apaiser. Aussi, le 12 mai, un petit homme d’une dizaines de centimètres rentra dans ma vie, il s’agit du petit Sunset, un adorable petit chat noir et blanc avec qui je partage mes journées, mes joies et mes peines.

*le village de Lapeyre*

Juin 2020 – le renouveau des voyages

*le drapeau andorran à Ordino*

Alors que le monde entier continuait son déconfinement et que les chiffres de contamination au COVID19 étaient en chute libre, j’avais décidé avec quatre amis de sauter dans ma voiture pour faire un petit road-trip. Nous avons décidé de commencer ce voyage (qui fut le premier depuis le confinement) entre Bédarieux, Saint-Affrique, Toulouse, Pamiers, puis Andorre, un merveilleux petit pays situé entre la France et l’Espagne. Ce pays est pour moi un vrai coup de cœur que je classerai aisément dans mes dix pays préférés tant j’aime son atmosphère montagneuse et son air pur, j’y retourne d’ailleurs souvent depuis. Après avoir visité de nombreux villages et un tas de belles églises (il y’en à par centaines en Andorre), je me suis endormi le soir à Andorre-la-Vieille après une superbe soirée festive et quelques bonnes bières andorranes. Ce moment fut unique pour moi, car en vue de la situation sanitaire dans le monde, je ne pensais plus celà possible.   

Le lendemain, nous avons poursuivi le voyage en traversant une petite partie des Pyrénées en direction de La Seu d’Urgell, petite ville espagnole au sud d’Andorre dans laquelle on a passé quelques heures avant de retourner en France. Durant tout ce mois, j’en ai aussi énormément profité pour jouir de la vie   »normale » qu’on avait enfin retrouvée, de la libre circulation, de la liberté de voyager ainsi que de la vie nocturne qui avait à nouveau redémarrée.

*la vieille ville de La Seu d’Urgell en Espagne*

Juillet 2020 – tristesse estivale

*la tour Eiffel vue depuis le Trocadéro*

Enfin, le mois de juillet arriva avec son lot de surprises! Après plusieurs mois de bonheur et de liberté retrouvée, une nouvelle rupture amoureuse venait à nouveau anéantir mon moral et mon fragile équilibre retrouvé. Pendant ce mois de juillet, je fus dégoûté de tout, de l’Aveyron, de Saint-Affrique, de ma nouvelle vie, et de tout ce que j’avais pu reconstruire. Souvent, je pensais à nouveau à partir, fuir, mais je suis resté. Grâce à mes amis et à mes nombreuses petites escapades le week-end, j’ai pu une fois de plus tenir le choc pendant les deux / trois mois à venir qui ne fut pas plus heureux que le début du printemps.   

Seul point positif du mois, j’ai enfin pu mettre les pieds à Paris, chère capitale de France. Malgré les quelques voyages que j’ai pu faire en France, je n’avais jamais eu l’occasion de visiter Paris, ville que j’avais seulement aperçu en avion lors d’un vol Toulouse – Amsterdam. Cette petite escapade à Paris m’a fait découvrir une des plus belles villes au monde qui fut pour moi un vrai coup de cœur. Lors de ce petit week-end j’ai évidemment visiter les principaux monuments de la ville, dont la tour Eiffel, les catacombes, le quartier de Montmartre ainsi que la basilique du Sacré-Coeur que j’ai eu l’occasion de visiter en solitaire, et d’admirer le panorama sur Paris… seul dans la coupole! un moment tant irréel que magique. J’ai vraiment été envoûté par mon petit séjour parisien où j’ai eu en plus l’occasion de rendre visite à ma famille au Raincy, petite ville dans le 93 proche de Saint-Denis dans laquelle j’ai aussi pu admirer sa belle basilique.

*les catacombes de Paris*

Août 2020 – à la découverte d’un nouveau pays

*le rocher Saint-Michel d’Aiguilhe au Puy-en-Velay*

Après un triste mois de juillet, je décide pour décompresser et prendre du recul sur les derniers évènements de partir avec mon cher ami Florent faire un petit road-trip entre plusieurs villes française, dont Millau au sud de l’Aveyron, Mende, petite capitale de Lozère, le Puy-en-Velay (un must-see!) puis Brioude, une superbe ville au nord de la Haute-Loire. Comme vous aurez pu le voir, partir en voyage m’aide à réfléchir sur les évènements qui se passent dans ma vie et m’aide à prendre de la hauteur sur ce que je vis, ce que je vois, ce que j’entend et ce que je pense. Peu de temps après ce petit voyage, j’ai eu aussi l’idée de me faire les cheveux blancs, c’était la première fois que je faisais une couleur de ma vie et étonnamment… cette couleur m’allait plutôt bien! Une expérience à pourquoi pas retenter en 2022! J’ai aussi beaucoup pris de décision de manière assez spontanée ce mois-ci, comme celle de me rendre à la dernière minute sur Toulouse (2h de route de chez moi) pour profiter d’une douce soirée au bord de la Garonne et voir une de mes meilleures amies. Je n’ai pas arrêté depuis cette escapade de dernière minute d’aller à Toulouse passer des week-ends dans cette ville que j’aime tant!  

En toute fin de mois, j’ai aussi décidé de partir sur l’île de Malte. Ce fut la première fois de l’année 2020 que j’ai mis les pieds dans un  »nouveau » pays étranger et que je prenais l’avion. J’ai passé sur cet archipel une petite semaine entre détente et visite de magnifiques villages Méditerranéen, j’ai ainsi eu l’occasion de bien explorer l’île, mais surtout La Valette, mini capitale du pays. C’est d’ailleurs durant ce voyage que j’ai pris pas mal de nouvelles directives sur ma vie et sur les mois qui allaient suivre mon retour en France.  

*les rues calmes de Mdina à Malte*

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-Que voir dans les 3 cities en quelques heures?

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Septembre 2020 – la montagne m’offre le décor, à moi d’écrire l’histoire

*les falaises de Ta’ Sannat à Gozo*

Puis, arriva le mois de septembre que j’ai débuté sur l’île de Gozo, seconde île de l’archipel Maltais (mon plus gros coup de cœur). J’ai adoré visiter cette île et grimper sur la rotonde d’Ix-Xewkija ainsi qu’au sommet de la citadelle de Gozo, deux superbes monuments offrant une vue sur toute l’île, ainsi que sur Malte située à quelques kilomètres de là. Je suis aussi allé me balader sur la petite île de Comino, petit paradis perdu entre les deux îles. Pour la partie du mois d’août, j’ai décidé de mettre en titre   »la montagne m’offre le décor, à moi d’écrire l’histoire », car lors d’une balade le 13 août à Peyralbe en Aveyron, je me suis aperçu que je n’étais pas atterri ici pour rien et qu’il me restait énormément de chose à vivre et à faire en Aveyron. J’ai donc pris bien du recul pour comprendre que je devais aussi prendre plus de temps pour être heureux, prendre soin de moi et penser à vivre les mois à venir plus sainement. Durant ce mois, j’ai eu aussi l’occasion d’enchaîner bon nombre de fêtes, ainsi que de passer un super week-end sur Albi avec un de mes meilleurs amis durant lequel j’ai pu visiter encore et encore cette magnifique ville.

A la toute fin de mois, j’ai eu aussi l’occasion d’aller passer un petit week-end à Capvern-les-Bains, petit village perdu dans les Hautes-Pyrénées. Durant ce petit voyage que j’ai effectué avec ma mamie (aujourd’hui décédée), j’ai pu visiter bon nombre d’endroits différents, dont Cieutat, LannemezanLourdes (qui était étrangement vide), Tarbes, et encore pleins de petits villages perdus dans la montagne qui offraient chacun des panoramas grandioses sur la chaîne des Pyrénées. 

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-Gozo: Que voir à Victoria / Ir-Rabat?

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*l’abbaye de l’Escaladieu dans les Hautes-Pyrénées*

Octobre 2020 – cher Portugal, chère liberté

*le tramway jaune de Lisbonne*

En ce doux mois d’octobre, j’avais aussi fait pas mal de sorties, et vu la suite, j’avais bien eu raison d’en profiter. J’ai commencé le 2 en allant visiter la ville de Mende ainsi que pleins de villages mignons de Lozère afin de rendre visite à un ami. J’ai continué sur ma lancée en allant le 15 chez un ami à Albi pour un week-end festif, le dernier en date vu que ce jour-là Toulouse était passée sous couvre-feu, suivi de la fermeture des bars, restaurants, avec ainsi l’arrêt complet de la vie nocturne. Cette soirée sur Albi au goût de bière et de rire fut un des meilleurs évènements de 2020, impossible d’y repenser sans avoir un goût amer en bouche car nous allions vivre ensuite dans le savoir plus de six mois de confinement.  

Plus le mois avançait, plus la France perdait à nouveau ces libertés avec de plus en plus de cas positifs au COVID19, mais malgré tout, j’ai réussi à m’envoler pour Lisbonne au Portugal, où la situation était encore gérable. J’ai pu découvrir de magnifiques paysages et villes lors de ce voyage, dont Sintra, Fatima, Coimbra, Porto, où encore Braga située au nord du pays proche de l’Espagne. Mon voyage s’était ensuite terminé donc le 28, date à laquelle je suis rentrée en France pour au final y être reconfiné le 30, tout comme en mars. Ma dernière journée de liberté (le 29) fut rythmée de sortie shopping entre amis, ainsi que d’un bon repas à l’extérieur qui annonçait un avenir plus sombre. Une fois de plus, le 30 nous fûmes reconfinés, mais cette fois-ci pour seulement un mois.  

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*le village de Marvejols en Lozère*

Novembre 2020 – re-confinement…

*le coucher de soleil sur les Cazes à Saint-Affrique*

Vu qu’à partir du 30 octobre nous fûmes à nouveau reconfinés, je ne serai que écrire sur ce mois, hormis le fait que je suis resté à Saint-Affrique, sans sortir ni se déplacer (hormis faire des escapades à Mc Donald’s Millau à 30 minutes et balader encore et toujours dans la ville. J’ai profité de ce temps précieux pour me reposer, me refaire une santé mentale et aussi m’atteler à la décoration de ma petite maison, qui ressemble un peu plus chaque jour à l’image que je me fais de   »la maison parfaite ». J’ai aussi fait (ou refait) quelques petites découvertes ce mois-ci, dont le rocher de Caylus, un imposant rocher emblématique de Saint-Affrique en haut duquel j’avais pu observer une vue panoramique sur la ville et ses alentours.  

*vue de Saint-Affrique depuis le Caylus*

Décembre 2020 – l’hiver arrive, l’heure du bilan sonne…

*Andorre-la-Vieille vue depuis Engolasters*

Une fois les chiffres de contaminations à nouveau  »en baisse », nous avons eu le droit premièrement à circuler dans les 20 kilomètres alentours, ce qui m’à permis de découvrir certains villages que je ne connaissais pas, donc Mélac et Marnhagues-et-Latour, deux adorables petits villages perchés en Aveyron. Puis, le 15 décembre nous avons été à nouveau entièrement déconfinés, ce qui m’a permis de me rendre à Toulouse y faire mes achats de Noël ainsi que revisiter encore cette si belle ville que j’aime tant. Après avoir fêté mon anniversaire le 18, je m’étais rendu en Andorre pour la seconde fois, mais cette fois-ci seul, et sous la neige! J’ai profité de ce voyage pour y faire une randonnée à travers les montagnes (Canillo / Meritxell) ainsi que visiter pleins de beaux villages tels que Encamp / Les Bons pour ensuite aller à Andorre-la-Vieille.

Une fois rentré d’Andorre, j’ai fini par rentrer chez moi dans l’Hérault pour les fêtes de fin d’année, et profiter un peu de ma famille avant 2021, année que j’espère plus douce, clémente et positive que 2020. Comme j’ai pu le dire plus haut, j’estime quand même que 2020 fut une année nécessaire pour moi sur un plan personnel et professionnel, elle m’a permis malgré tout de grandir, et de devenir encore un peu plus fort que les années précédentes. Elle m’a aussi permis au détour des virages que j’ai pris de connaître des personnes extraordinaires et magnifiques qui m’ont aidé à prendre conscience de nombreuses choses, et qui m’ont aidé à avancer. J’espère cependant que 2021 sera plus simple, et me permettra ainsi de réaliser pleins de voyages comme j’aurai dû de base le faire en 2020. Je voudrais aussi dire merci à tous les gens qui lisent mes articles, et qui me suivent depuis la création de ce blog en 2022, mais aussi un grand merci à Amandine et Guillaume qui m’ont aidé à corriger mes articles! Merci aussi à Candice, Manon, Florent, Sélène, Coralie, Léa, Guillaume, Alexis et tant d’autres qui m’ont permis d’avancer en 2020 et de mettre mes projets à terme. Merci à tous!  

*la place du Capitole à Toulouse*

Florence: la belle toscane

Dans cet article, je vais vous parler de Florence (ou Firenze), la plus belle ville d’Italie. J’ai eu l’occasion de m’y rendre lors du très chaud été 2018 dans lequel j’ai eu fait mes premières balades seul en Italie, ce qui m’avait permis de découvrir La SpeziaGênes, puis Florence. Pour ma part, je me suis rendu dans cette dernière en train depuis La Spezia avec un changement à Pise, le tout pour environ 40€ aller / retour. Pour moi, la ville de Florence est une ville ​qui est facilement visitable lors d’une escapade “imprévue”, car même si vous ne pourrez certes pas visiter et découvrir la ville dans son entièreté, vous pourrez cependant avoir un aperçu de presque tous les monuments.

Malheureusement, ayant visité cette ville avant le COVID19, j’avais pu voir que la ville était remplie de touristes, et que chaque visite des monuments que je voulais faire (dont la cattedrale di Santa Maria del Fiore par exemple) était invisitable, à moins de faire au minimum 2 heures de queue. Entre la trop forte chaleur, et le monde devant chaque monuments, j’ai donc décidé ce jour-là de simplement balader dans la ville avec une glace dans la main afin de voir touts ces principaux monuments que si vous souhaitez visiter dans leurs intégralités vous prendront au moins 2/3 jours bien complet (et surtout un sacré budget!) Cependant, sachez que même si Florence vous prendra du temps lors de votre voyage italien et vous fera sûrement bien suer budgétairement, ces monuments en valent largement la peine, et vous tomberez sûrement comme moi amoureux de cette si belle ville!


Parlons de Florence…:

-J’ai voyagé en…. : train, marche

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: une journée

-Ce que j’ai préféré: la cattedrale di Santa Maria del Fiore

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-la cattedrale di Santa Maria del Fiore, rien que ça!
-la vue sur la ville depuis la piazzale Michelangelo
-Florence, une des plus belle ville au monde (et visitable rapidement)
-prévoir au minimum 1 à 2 heures de queue pour visiter chaque monuments
*le ponte Vecchio et ces petites maisons*

La basilica & la piazza di Santa Maria Novella

Tout juste sorti de la gare, je ​me suis​ directement ​retrouvé face au premier monument que j’ai visité ​durant ​cette journée: la basilica di Santa Maria Novella. ​Il s’agit d’une​ magnifique église du XVème siècle qui trône sur la jolie petite piazza di Santa Maria Novella qui m’à dès les premières minutes de visite vraiment plu. Seul soucis, pour visiter la basilique, il vous faudra débourser la somme de 7,50€ (ce qui est assez cher pour cet édifice qui n’est pas des plus touristiques).


La vieille chiesa Santa Maria Maggiore

A mi-chemin entre la piazza di Santa Maria Novella et la piazza del Duomo (j’en parle bien évidemment plus bas), se trouve une petite église que vous apercevrez en passant, et qui mérite bien de l’attention. Il s’agit de la chiesa Santa Maria Maggiore, un ancien édifice qui fut construit en 931, mais qui est sûrement bien plus ancien, car des papiers attesteraient que ce dernier daterait de 580! Pour ensuite aller voir un autre édifice dans le même style, je vous conseille de traverser encore quelques rues pour aller voir…


…la très brute basilica di San Lorenzo

A quelques ruelles de là, vous tomberez sur la basilica di San Lorenzo, une impressionnante église datant de ​l’an ​393 qui fut longtemps considérée comme le plus vieux bâtiment de ​Florence​. La particularité de ​cet énorme édifice est que s​​a façade ​ne fut ​jamais terminée, elle reste donc brute et inachevée (ce qui lui donne à mes yeux tout son charme!).


Le mignon battistero di San Giovanni sur la piazza del Duomo

Bien sûr, vous ne pourrez visiter Florence sans vous rendre sur le lieu touristique principal de la ville, qui est aussi sûrement un des plus beaux lieux que j’ai vu en Italie: la piazza del Duomo. Même en étant assez loin de cette dernière, vous apercevrez toujours au loin la sublime façade de la cathédrale, le haut dôme, ainsi que le sublime campanile (je parle de tout ça plus loin!). Mais d’abord, le premier monument que vous aller voir sur la place est le petit battistero di San Giovanni, un joli monument blanc et noir tout de marbre. Même si ce dernier est très mignon, vos yeux se tourneront forcément sur…


La magnifique cattedrale di Santa Maria del Fiore, rien que ça!

Au beau milieu de la place, se trouve le plus grand chef-d’œuvre de la place (et même d’Italie). Il s’agit de la cattedrale di Santa Maria del Fiore, un splendide édifice de 1296 qui m’à littéralement scotché dès le premier regard grâce à sa façade blanche toute en marbre, ainsi que des millions de détails que j’ai observé pendant plusieurs heures. A mon grand regret, je n’ai pas visité son intérieur car de bon matin il y’avais déjà plus d’une heure de queue, mais si jamais vous souhaitez le visiter, sachez que l’entrée est gratuite, et vous vaudra déjà au moins une heure de visite (en plus de l’heure passé à observer l’extérieur).

Aussi, sachez que vous pourrez grimper lors de votre visite au sommet du dôme pour la somme de 20€ (ce qui inclut aussi dans le prix la cathédrale, le baptistère, la crypte, le campanile et le musée de l’Opera del Duomo). Pour ma part, je me suis uniquement concentré sur l’extérieur de l’édifice sur lequel vous pourrez passer déjà beaucoup de temps.


Admirer le haut campanile de Giotto

En plus du baptistère et de la magnifique cathédrale, la piazza del Duomo abrite aussi un autre monument pas moins riche en éléments: le campanile de Giotto. Cette haute tour de plus de 85 mètres domine la place et les édifices alentours d’un blanc très pur, le tout doté de nombreuses statues et détails. Petit conseil cependant, pensez à prendre des billets coupe-file qui sont certes plus cher, mais qui vous permettront de visiter tous les lieux de la place sans arriver à l’ouverture ou faire une heure ou deux de queue!


La vieille ville

Cette fois-ci, je ne vais pas vous parler des monuments de Florence, mais de sa magnifique vieille ville. La quasi totalité des monuments que j’ai visité ce jour-là était au beau milieu du vieux Florence, j’ai donc profité de cette balade urbaine pour faire le tour des plus jolies rues, places, et église de ce centro storico que j’ai trouvé plutôt charmant, mais très étonnant. Par rapport à toutes les villes italiennes connues pour leurs centres villes au couleurs criardes, celui de Florence reprend des teintes plutôt jaunes, brune, et parfois un peu pastel, lui conférent une ambiance assez unique et reposante.

De plus, les rues de la ville ont l’avantage d’être assez ombragées (pratique pour les visites estivales), et sont soies remplies de monde, soit… littéralement vide! Je vous conseille donc au fil des monuments à visiter de vous perdre un peu dans ce charmant dédale dans lequel vous trouverez de bons restaurants, ainsi que quelques chapelles éparpillées au gré des ruelles et des places.


La piazza della Repubblica

Votre tour des places de Florence vous amènera forcément sur une petite place située à deux pas de la piazza del Duomo: la piazza della Repubblica. Sur cette petite place entourée de cafés chics et de jolies boutiques bordées par de grandes arcades, vous pourrez aussi voir le magnifique porche de l’hôtel Pendini sous lequel passe la via Degli Strozzi, une petite rue piétonne très vivante.


Les bords de l’Arno

Pour se rafraîchir un peu lors des chauds été, je vous conseille de vous rendre sur les bords de l’Arno, légendaire fleuve qui traverse la ville. Les bords de ce dernier sont d’ailleurs assez souvent étonnamment vide, et vous aideront à fuir la constante agitation de la ville qui est toujours pleine de monde. Sur ces fameux bords, vous pourrez trouver quelques jolis ponts qui vous aideront à obtenir diverses vues intéressantes sur la ville, dont le ponte Santa Trinita, le ponte alle Grazie, mais surtout le très connu…


…ponte Vecchio

De tous les ponts qui coupent l’Arno, vous ne pourrez pas louper le ponte Vecchio: le plus beau et seul pont de la ville qui est encore toujours habité! Ce magnifique pont piéton rejoint deux parties historiques de la ville, et sera capté votre attention avec ces deux côtés différents (mais tout autant beau lors de votre visite). Prenez bien du temps à l’observer tout en vous éloignant de ce dernier, car ces reflets dans l’eau sont juste sublimes (et très photogéniques!)

Aujourd’hui, ce pont est devenu une galerie marchande dans laquelle vous pourrez trouver principalement des bijoux, ainsi que quelques vêtements de marque. Ce pont est aussi un vrai symbole de la ville car il est très vieux (1335), et fut par bonheur le seul pont qui n’à pas été bombardé lors de la seconde guerre mondiale!


Le palazzo Pitti & piazza Pitti

De l’autre côté ​de la rive, vous trouverez une autre partie de la vieille ville, plus calme et vide que la vieille ville côté cathédrale. Parmi les quelques lieux que j’ai exploré ici, j’ai eu l’occasion de me rendre sur la piazza Pitti.Sur cette grande place que j’ai croisée au hasard de ma balade, vous aurez l’occasion de trouver le magnifique palazzo Pitti, un immense palais style renaissance construit en 1458. Le palais est différent de ceux présents en ville tant pour son immensité, que pour sa façade massive et brute construite en pierre.


La jolie porte San Niccolò

En longeant les berges de l’Arno pour faire quelques photos, je commence ensuite à monter à la piazzale Michelangelo (j’en parle plus loin) par un magnifique chemin qui grimpe entre quelques arbustes. Sur ce chemin, j’ai eu l’occasion de passer devant la porte San Niccolò, une ancienne porte érigée en 1324 au niveau du fleuve.

Heureusement, la porte à échappé à la à sa démolition, ce qui ne fut pas le cas de beaucoup d’anciennes fortifications de la ville qui empêchaient l’extension de Florence. En plus d’être très belle, vous pourrez monter au sommet de la tour pour 6€ afin d’observer une vue panoramique sur la ville (sans forcément faire une heure de queue comme pour les autres monuments de la ville).


La piazzale Michelangelo et sa vue panoramique

Si vous voyagez à petit budget et que vous souhaitez quand même obtenir un beau panorama de la ville, je vous conseille de grimper la viale Giuseppe Poggi qui arrive au fil des virages sur la piazzale Michelangelo. Réellement, vous ne trouverez pas grand-chose sur cette place hormis une statue de David et quelques boutiques de souvenirs, mais l’intérêt se trouve surtout sur le balcon au bout de cette dernière.

Depuis ce dernier, vous aurez l’occasion de voir une magnifique vue de Florence avec devant tous les beaux monument de la ville que j’ai eu l’occasion de visiter (dont le dôme de la magnifique cattedrale di Santa Maria del Fiore qui dépasse de tout), avec au bord de tout cela le ponte Vecchio. Aussi, j’ai bien pris le temps d’observer les autres monuments de la ville que je n’ai pas pu voir, dont la basilica di Santa Croce, et la sinagoga e Museo Ebraico di Firenze avec son dôme bleu.


La galleria degli Uffizi

Pour finir votre balade de Florence, je vous conseille de vous rendre dans la galleria degli Uffizi, une étonnante galerie qui vous amènera des bords de l’Arno à la piazza della Signoria dont je vais parler plus bas. Pour accéder à cette galerie piétonne remplie de statues, il vous faudra passer sous un immense porche qui vous transportera dans ce lieu magique où vous pourrez trouver deux bâtiments identiques, un tas de statue, avec au loin la haute tour du palazzo Vecchio.


La piazza della Signoria, le palazzo Vecchio & la loggia Des Lanzi

Même si comme moi, le timing ne vous permettra pas de visiter des musées lors de votre journée florentine, vous pourrez quand même profiter gratuitement de magnifiques œuvres d’art dispersées partout dans la ville. Pour en voir, je vous conseille de vous rendre sur l’iconique piazza della Signoria sur laquelle j’ai fini ma visite de la ville. Pendant des années, la piazza del Duomo représentait le   »cœur religieux » de la ville, alors cette place représentait le  »cœur politique ».

Le monument principal de place est forcément le palazzo Vecchio, magnifique palais de 1299 qui domine la place avec sa torre di Arnolfo (visitable pour 14€). Mais aussi, vous pourrez voir sur la place une magnifique fontaine, d’innombrables statues, ainsi que la loggia Des Lanzi, ​une ​petite loggia ​qui ​abrite de nombreuses statues de la Renaissance dont une de Persée tenant la tête de Méduse. Tout un programme!


En résumé:

  • Basilica & piazza di Santa Maria Novella: ★★★★★
  • Basilica di San Lorenzo: ★★★★★
  • Battistero di San Giovanni: ★★★★★
  • Piazza del Duomo: ★★★★★
  • Cattedrale di Santa Maria del Fiore: ★★★★★
  • Campanile de Giotto: ★★★★★
  • Vieille ville: ★★★★★
  • Berges de l’Arno: ★★★★★
  • Ponte Vecchio: ★★★★★
  • Piazzale Michelangelo: ★★★★★
  • Piazza della Signoria: ★★★★★
  • Palazzo Vecchio: ★★★★★
  • Piazza della Repubblica: ★★★★
  • Palazzo Pitti & piazza Pitti: ★★★★
  • Porte San Niccolò: ★★★★
  • Galleria degli Uffizi: ★★★★
  • Chiesa Santa Maria Maggiore: ★★★★
  • Loggia Des Lanzi: ★★★★
*le derrière de la cathédrale de Florence*

Que voir à Gênes en une journée?

Dans cet article, je vais vous parler de Gênes (Genova) la capitale de la Ligurie, une ville brute de décoffrage comme j’aime, mais pas sans charme. Avant cette journée où j’ai pu découvrir cette ville accompagné de d’une amie, celle-ci était pour moi le synonyme des éternels bouchons qui me menaient chez moi, dans le sud de la Ligurie. Depuis petit, je n’ai jamais réussi à aller en Italie sans rester bloqué une heure ou deux dans les bouchons de l’autoroute qui traverse Gênes. Entre les nombreux ponts, tunnels et viaducs qui coupent cette ville en mille morceaux, difficile de voir la beauté des lieux.

Ce même été, après avoir brisé tous les clichés sur la ville de La Spezia (que j’ai trouvé bien trop belle), j’avais reçu un coup de téléphone avec une invitation pour une visite de Gênes. Quelques jours après ce coup de téléphone, j’ai foncé à la gare de La Spezia pour prendre deux billets pour  »Genova Brignole / Principe ». Le billet m’a coûté plus de 15€ pour un aller simple, mais en se levant tôt, vous pourrez trouver des trains qui coûtent moins de 6€ tôt le matin. Dans cet article je vais donc aborder les principaux monuments que j’ai pu voir à Gênes en une journée, même si l’idéal pour visiter la ville reste d’y dormir une nuit ou deux car la ville est vraiment IMMENSE! 


Parlons de Gênes…

-J’ai voyagé en…. : train, marche, bus, métro, bateau

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 10 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: la magnifique piazza De Ferrari

-Ce que j’ai moins aimé: les alentours de Principe / Darsena

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-les belles places de la ville (Ferrari, Giacomo Matteotti…)
-le vieux port et ces structures modernes
-son immense vieille ville
-la possibilité de visiter la ville rapidement, même le temps d’une escale!
-la beauté de cette ville si brute
-les quelques endroits de la ville moins beaux et  »plus dangereux » (Principe / Darsena)
-les immeubles parfois trop haut au beau milieu de la vieille ville
*la chiesa di Santo Stefano sur la via XX settembre*

Porto Antico

Pour commencer toute visite de la ville, je vous conseille de vous rendre au porto Antico: une des plus anciennes parties de la ville de Gênes, ainsi que la plus vieille partie du  »grand » port qui fait la réputation de la ville. Cette immense zone portuaire de 230 000 m2 comprend plusieurs monuments à voir comme le Bigo: une immense grue avec de nombreux bras blanc qui amènent les visiteurs à une quarantaine de mètres de haut pour admirer un panorama sur la ville de Gênes (qui à chaqu’une de mes visites était malheureusement fermée).

Aussi, vous trouverez dans un coin du port antique la Biosfera, une haute sphère de vingt mètres de haut rassemblant de nombreuses plantes et d’animaux (Ibis, cacatoès, piranhas..). Mais l’emblème du port reste cependant le magnifique Aquarium de la ville qui était, à sa création, le plus grand d’Europe, et le second plus grand au monde.


Palazzo San Giorgio

Juste à côté du métro (qui porte d’ailleurs le même nom), vous trouverez un magnifique édifice qui m’a fait de l’œil: le palazzo San Giorgio. Situé entre le bord du port et une passerelle autoroutière (qui gâche un peu le décor), vous pourrez observer les magnifiques façades toutes pleines de détails de ce chef d’œuvre de 1260 qui est pour moi une des façades les plus iconiques de la ville.   


L’immense centro storico…

Comment parler de Gênes sans parler de son centro storico? Comme toutes les villes italiennes, la ville compte un centre historique, avec ces pizzerias, ces vespa blanches, et ces églises. Même s’il est aujourd’hui bien plus petit, le centre historique s’étendait à plus de 130 hectares avant les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale! Aujourd’hui, il en reste approximativement les 3/4 qui demeurent encore à peu près intacts, même si certaines parties de la ville ont été remplacées par des bâtiments plus récents, ou immeubles assez hauts (en particulier autour de la gare de Principe).

Bon nombre de blogs voyages racontent que certaines parties de la ville de Gênes (dont le centre historique) sont à proscrire pour des raisons d’insécurité. Pour avoir visité plusieurs fois la ville, je ne me suis jamais senti en insécurité dans les alentours du vieux Gênes (côté cathédrale Ferrari), et même vers le port antique. En termes de sécurité, je classerai Gênes au même rang que Marseille, il suffit juste de faire attention où on met les pieds, surtout la nuit. Si vous voulez visiter cette partie de la ville, je vous conseille de prévoir au moins une heure, voir deux, ou même plus afin de découvrir tous ces trésors, ces places, ces rues, ces palais…


…et ces églises

Parmi les millions de ruelles, passages, avenues et places du vieux Gênes se cachent un tas d’églises, de chapelles, et de monuments religieux à voir. Le nombre étant trop impressionnant, vous aurez bien du mal à toutes les visiter lors de votre séjour. Au cours de votre balade, je vous conseille de vous attarder (hormis sur les édifices majeurs dont je vais parler plus bas) sur quelques églises, dont la chiesa di San Donato, la chiesa di San Giovanni di Pré (située juste à côté de Principe), ainsi que sur la magnifique chiesa San Giorgio de couleur verte qui est accolé à la chiesa di San Torpete de couleur jaune.


Cattedrale di San Lorenzo

De toutes les rues explorées dans la vieille ville, je vous conseille de faire un tour sur la via San Lorenzo qui ramènent des alentours du port à la piazza San Lorenzo sur laquelle se trouve cattedrale di San Lorenzo (ça fait beaucoup de Lorenzo!). Cette cathédrale est une des plus belles de toute la ville, elle surplombe toute les vieilles ruelles de la vieille ville avec son haut clocher et sa façade remplie de rayures.

Cette cathédrale construite en 1098 contient une petite curiosité, elle comporte une ancienne bombe de 1941 qui se trouve encore dans l’édifice! Elle fut laissée sur place pour rappeler aux habitants l’horreur de la guerre ainsi que la destruction qu’a subie la ville. La visite de l’édifice est d’ailleurs gratuite, et je vous la conseille pour observer son bel intérieur.


Piazza Giacomo Matteotti

En allant de belles places en belles places, vous trouverez dans la continuité de la cathédrale la piazza Giacomo Matteotti, une petite place qui abrite deux monuments intéressants, dont la chiesa dei Santi Ambrogio e Andrea. Cette jolie petite église de 1552 est tout comme la cathédrale une des plus mignonnes églises de la ville, elle fait aussi face…  


…au palazzo Ducale

Toujours sur la piazza Giacomo Matteotti, le second monument que je vous conseille d’aller visiter est le palazzo Ducale, un des plus beaux palais de la ville à mes yeux. Bien que je comptais en parler dans le paragraphe sur la piazza Giacomo Matteotti, j’ai décidé de faire un paragraphe particulier à ce dernier pour sa magnifique façade, pour le fait que vous pourrez visiter gratuitement certaines parties de son bel intérieur, mais aussi parce que vous pourrez traverser sa cour pour vous rendre sur…


…la magnifique piazza De Ferrari

En coupant donc par la cour du palazzo Ducale, vous arriverez ensuite sur la superbe piazza De Ferrari, la place principale et la plus belle de Gênes à mes yeux. La place en elle-même n’est pas très grande, mais elle comporte suffisamment d’éléments à voir pour y rester des heures!

Rien qu’en regardant les détails des bâtiments autour de la fontaine de la place (dont la biblioteca della Società Ligure di Storia Patria et le palazzo della Borsa Valori), vous verrez bien un autre monde par rapport aux rues tortueuses de la vieille ville. Et en effet, vous rentrez ici dans le quartier de San Vincenzo, un des plus beaux et plus cossus du centre-ville!


Via XX Settembre

Après avoir visité la piazza Ferrari, vous découvrirez devant vous une très longue artère qui rejoint la place au parc de la gare de Brignole: la via XX Settembre. Cette artère d’un kilomètre est bien connue par la jeunesse génoise pour ses nombreuses boutiques et cafés modernes, ainsi que pour ces innombrables arcades qui abritent du soleil l’été ou de la pluie (ce qui est très pratique!).

Sur cette dernière, vous pourrez découvrir lors de votre balade plusieurs monuments, dont le ponte Monumentale, ainsi que deux églises: la chiesa di Nostra Signora et la chiesa di Santo Stefano qui est magnifiquement posée au dessus des arcades de l’avenue dans les rues de San Vincenzo.


Casa di Cristoforo Colombo / porta Soprana

Parmi les perles de la ville de Gênes, je vous conseille de vous rendre sur la piazza Dante, une jolie place avec autour non pas un, mais trois jolis monuments à absolument voir (je les ai d’ailleurs découverts lors de ma seconde visite de la ville). Le premier dont je dois vous parler est la casa di Cristoforo Colombo: une reconstitution de la maison d’origine de Christophe Colomb, rien que ça! (l’originale fut malheureusement détruite dans un bombardement en 1684).

Cette nouvelle maison fut reconstruite directement sur les ruines de l’ancienne, et abrite aujourd’hui un musée. Le second monument à voir est la porta Soprana: une porte monumentale du XIIème siècle qui se distingue avec ces deux hautes tours (on en voit d’ailleurs une sur la photo), cette dernière fait partie des rares vestiges des anciennes murailles de la ville.


… et l’inattendu chiostro di Sant’Andrea

Le troisième monument que je vous conseille de voir autour de la piazza Dante est l’inattendu chiostro di Sant’Andrea. Autour de cette place sur laquelle vous pourrez voir de très hauts immeubles modernes / bâtiments haussmanniens ainsi que la maison de Christophe Colomb qui fait face aux hautes anciennes portes de la ville, je ne m’attendais pas à trouver les restes immaculés d’un cloître! Au cœur d’un petit parc, vous découvrirez ce magnifique cloître qui est aujourd’hui le seul reste des vestiges d’une ancienne église qui fut démolie en 1905 avec une bonne partie de l’ancien quartier de Saint-André.


Arco della Vittoria et le scalinata delle Tre Caravelle

Un des derniers monuments de la ville que j’ai eu l’occasion de visiter est l’arco Della Vittoria, un arc de triomphe construit en 1931 en mémoire aux génois ayant perdu la vie lors de la Première Guerre mondiale. Ce dernier se situe sur la piazza della Vittoria, une immense place que vous pourrez aussi observer de haut depuis les étonnants scalinata delle Tre Caravelle, qui se trouvent dans un joli parc construit  »en terrasse » qui offre une vue magnifique sur la place et ces alentours.  


Pegli, le petit quartier mignon (où vit mon amie)

Après quelques heures en centre-ville, mon amie et moi décidons d’aller visiter son quartier d’origine: Pegli. Pendant des années, le village de Pegli était indépendant, et connu pour être une station balnéaire sur le littoral ligure. Dans ce joli quartier / village que j’ai eu l’occasion de visiter lors d’une petite heure, j’ai eu l’occasion d’aller balader le long de la spiaggia di Pegli, sur la lungomare di Pegli que vous voyez sur la photo (qui est prise depuis le molo Norberto Sopranzi), ainsi que dans les petites ruelles où j’ai pu découvrir la petite église du  »village ».

De toutes les églises de Pegli, la plus belle que j’ai eu l’occasion de visiter est la chiesa Santa Maria Immacolata, l’emblème du village. L’église est connue pour sa façade de couleur rose, et son immense dôme posé sur le toit de l’édifice. 


Prendre le bateau de Pegli au porto Antico…

Si vous êtes à Pegli et que vous souhaitez retourner dans le centre ville de Gênes, vous pouvez soit emprunter le bus ou le train pour plus ou moins le même prix, mais aussi… la navette – bateau! En effet, du navebus / molo Archetti situé à deux pas du vieux village, vous aurez plusieurs fois par jour un bateau qui vous permettra de rallier Pegli au Porto Antico, et ce en une trentaines de minutes!

Ce trajet est certes plus long que le train, mais il vous permettra en plein été de vous rafraîchir avec le vent, ainsi que d’obtenir tout le long un panorama de dingue sur toute la ville, et ce pour à peine 3€! De plus, pour ceux qui finiront leur visite de la ville par le bateau, vous pourrez aussi voir sur votre chemin…


…la Lanterna

De tous les monuments que le bateau vous permettra de voir de loin, celui qui m’à frapper le plus est la Lanterna, un haut phare de 117 mètres, qui est depuis toujours l’emblème officiel de Gênes. Il fut construit en 1543 et fut maintes fois détruit et bombardé jusqu’en 1956 où il fut restauré, pour avoir cet aspect.

Clairement, l’intérêt de ce dernier se trouve à son sommet où vous pourrez trouver une plateforme qui offre une vue panoramique sur la ville de Gênes pour 8€. Seulement, l’accès au phare n’est ni beau ni pratique car ce dernier se trouve au beau milieu de deux voies rapides, ainsi que des ports commerciaux de la ville.


En résumé:

  • Porto Antico: ★★★★★
  • Centro storico: ★★★★★
  • Cattedrale di San Lorenzo: ★★★★★
  • Piazza Giacomo Matteotti: ★★★★★
  • Piazza De Ferrari: ★★★★★
  • Chiostro di Sant’Andrea: ★★★★★
  • Arco Della Vittoria: ★★★★★
  • Pegli: ★★★★★
  • Via XX Settembre: ★★★★
  • Casa di Cristoforo Colombo: ★★★★
  • Porta Soprana: ★★★★
  • Chiesa Santa Maria Immacolata: ★★★★
  • Palazzo San Giorgio: ★★★★
  • Palazzo Ducale: ★★★★
  • Lanterna: ★★★★

Que voir dans la province frontalière d’Imperia?

*la vieille ville de Ventimiglia*

Dans cet article, je vais vous parler de deux voyages que j’ai effectués à la frontière italienne (côté Menton – Ventimiglia) dans la magnifique province d’Imperia en 2019 et en 2020. Je vais donc vous énumérer tout ce que j’ai pu visiter, avec parfois des coins cachés un peu improbables, ainsi que des endroits bien connus et indispensables. Bien souvent, cette partie d’Italie est zappée par rapport au reste du pays pour sa position frontalière et pour son  »manque d’attraits touristique », mais croyez moi elle mérite le détour.

Pour structurer l’article, je vais lister les lieux que j’ai visité par rapport à leurs distances depuis la frontière franco-italienne. J’ai eu l’occasion lors du premier voyage d’explorer principalement Sanremo, un de mes gros coup de cœur, quelques hameaux montagneux, ainsi qu’Imperia, une ville un peu compliquée car divisée en deux. Puis dans le second voyage qui fut bien plus simple, je me suis uniquement rendu dans le cadre d’un week-end sur la Côte d’Azur à Ventimiglia la ville frontière, à deux petits hameaux, ainsi qu’à Bordighera.


Parlons de la province d’Imperia…

-J’ai voyagé en…. : voiture, marche

-J’ai logé: à l’hôtel Villa La Brise (Sanremo)

-Kilomètres parcourus: 100 environ

-Durée du voyage: un jour à deux jours

-Ce que j’ai préféré: Bordighera et son adorable vieille ville

-Ce que j’ai moins aimé: le village un peu triste de Cipressa

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
Sanremo et sa vieille ville
-les alentours montagneux de Ventimiglia qui sont à tomber!
Bordighera, un vrai coup de cœur
-le vieux village de Cipressa
*les petites rues de Bordighera*

Sealza & la chiesa San Michele Arcangelo – 7km

Tout proche de la frontière franco-italienne se trouve un tout petit hameaux que j’ai exploré lors d’une fin de journée ensoleillée au gré d’une route de montagne: Sealza. Pourquoi commencer ma liste de village ici? car déjà ce dernier est très proche de la France, mais aussi parce que j’ai beaucoup aimé son ambiance déjà très italienne (comme le prochain hameau dont je vais vous parler). Tout proche de chez nous, je retrouve déjà ici l’Italie de mes souvenirs de vacances, avec ces petites églises, ces quelques maisons, ses piaggios et vespas mal garés, et ces vieilles dames à la fenêtre.

Étonnamment, que ce soit à Ventimiglia ou dans les hameaux proches de la France, il y a peu de personnes qui y parlent le français. Dès que l’on passe Menton, on sent bien qu’on est en Italie. Si vous voulez sortir de Ventimiglia pour un peu balader dans ces alentours montagneux, je vous conseille de vous rendre dans ce petit  »frazzioni » comme on dit en Italie pour voir sa petite chiesa San Michele Arcangelo, ces magnifiques forêts, et ces petites routes qui vous mèneront plus loin à…


…Sant’ Antonio & la chiesa di Sant’Antonio Abate – 7,5km

Lors de ma balade dans les alentours de Ventimiglia, j’ai eu aussi l’occasion de me rendre à Sant’ Antonio. Tout autant mignon que Sealza, vous trouverez dans ce dernier aussi quelques jolies ruelles en pentes, la petite chiesa di Sant’Antonio Abate, et rien d’autre. J’ai mis ce dernier dans la liste seulement pour son ambiance, sa  »vibe » italienne que j’ai tant aimé lors de mon voyage. Parfois il faut peu pour plaire, et ce dernier représente bien cette idée.


Ventimiglia – 8km

Città alta

Evidemment, si vous rentrez en Italie par le poste frontière de Menton, la première grande ville sur laquelle vous allez tomber est Ventimiglia, une ville bien trop connue pour son marché de contrefaçon et ces cigarettes pas chères. Cependant derrière les bâtiments de la ville nouvelle et les voies rapides qui longe la Roya, vous pourrez trouver une vraie perle dans laquelle vous pourrez passer des heures à vous balader: la città alta.

Dans cette partie de la ville, j’ai commencé ma visite devant l’oratorio di San Giovanni Battista qui offre une superbe vue sur la ville basse, puis je me suis ensuite rendu explorer ces autres édifices religieux (dont je vous parle plus bas). J’ai vraiment adoré l’ambiance de cette ville, tant pour sa surprenante via Giuseppe Garibaldi, la rue principale de la vieille ville qui regorge de restaurants typiques, que pour les nombreuses ruelles de cette ville qui rassemble tous les clichés italien: du linge aux fenêtres, des plantes partout, et bien plus encore!


La cattedrale di Santa Maria Assunta di Ventimiglia…

Dès que vous entrez dans la vieille ville, vous apercevrez forcément la cattedrale di Santa Maria Assunta qui est à mes yeux le plus bel édifice religieux de la ville. Ce dernier fut construit dans la vieille ville au IXème siècle, et trône depuis sur sa petite placette posée à deux pas de la via Giuseppe Garibaldi.

Je vous conseille absolument de visiter l’église pour son joli intérieur, mais aussi pour sa crypte qui est gratuite à la visite dans laquelle vous trouverez un petit musée avec un tas d’objets trouvés lors de fouilles archéologiques. Hormis la cathédrale, la ville compte aussi quelques édifices religieux plus ou moins beaux et intéressants, mais un autre m’à cependant fait beaucoup d’œil. Il s’agit là de…


…la chiesa di San Michele Arcangelo

Littéralement à l’autre bout de la vieille ville, vous trouverez au cœur des rues pavées la petite piazza Colletta, une jolie place arborée par des oliviers sur laquelle se trouve la chiesa di San Michele Arcangelo. En plus de la cathédrale, je vous conseille de compléter votre visite des édifices religieux de la ville par cette jolie église du Xème siècle qui m’à surpris par sa jolie façade et son haut clocher. 


Bordighera – 15km

Città alta & chiesa di Santa Maria Maddalena

A seulement quelques kilomètres de Ventimiglia, vous aurez aussi l’occasion de voir ce qui est pour moi le plus beau village de la Provincia d’ImperiaBordighera. Une fois garé en dehors des murs de la vieille ville, il vous faudra seulement faire quelques pas pour arriver sur la piazza del Popolo qui est la place principale de la ville, ainsi que la plus belle. C’est sur cette jolie place que se trouvent les principaux bons bars et restaurants de la ville (j’ai d’ailleurs eu l’occasion de manger sur cette dernière), mais c’est aussi sur cette place que se trouve la chiesa di Santa Maria Maddalena.

Cette magnifique église du XVIème siècle étale sa belle façade sur la place, tout comme son haut campanile planté dans les ruelles. Le vieux village n’est pas très grand, mais le peu de vieilles rues qui s’y trouvent sont magnifiquement décorées par de grandes plantes et d’adorables maisons colorées. J’ai d’ailleurs énormément aimé me balader dans ce lieu qui est encore pour moi aujourd’hui un des plus beaux villages de toute l’Italie!


Sanremo – 35km

La Pigna

Pour débuter toutes visites de ce qui est appelé la  »grande ville du coin », je vous conseille de vous rendre en premier dans la vieille ville de Sanremo appelée ici La Pigna. Comme beaucoup de villes italiennes, elle est remplie de petites ruelles exiguës et colorées bondées de jolies églises et chapelles posées un peu partout. Dans cette partie de la ville, les bars et restaurants sont très nombreux et très peu chers: une pizza et une bière coûtent en moyenne moins de 10/12€!

Quoi qu’il en soit, prenez au moins une heure ou deux pour vous balader dans cette si jolie partie de la ville où vous pourrez trouver les principaux lieux remarquables de la ville. De plus, les ruelles accrochées de la Pigna sont aussi entourées de rues piétonnes à voir comme la via Giacomo Matteotti sur laquelle il fait bon de traîner, ainsi que de nombreuses jolies places. Pour moi, une des plus jolies est la piazza Cristoforo Colombo, mais aussi et surtout la piazza San Siro sur laquelle se trouve…  


Concattedrale di San Siro & la chiesa di Santa Maria degli Angeli

Au fil des rues et des places, vous devrez forcément passer sur la piazza San Siro, une jolie place située au cœur de la Pigna qui abrite quelques bars et restaurants, mais surtout la concattedrale di San Siro. Cet imposant édifice est le principal monument religieux de Sanremo, ainsi qu’un des plus grands. Je vous conseille donc de vous balader sur la place (qui est de plus très animée les jours de marché) sur laquelle vous pourrez voir la cathédrale, ainsi qu’un tas de jolis édifices dans les rues alentours comme la chiesa di Santa Maria degli Angeli, ainsi que dans une montée…


… le santuario della Madonna della Costa

Si vous aimez les jolis édifices religieux et les beaux panoramas, vous pouvez également ajouter sur votre liste des lieux à visiter dans la ville le beau santuario della Madonna della Costa. Cet édifice se situe sur une pente à quelques minutes à pied de la Pigna sur une magnifique esplanade en pente toute en montée qui se termine au sanctuaire. L’édifice reste certes très beau, mais le principal intérêt du lieu reste la vue panoramique qu’il offre sur la ville avec le port et la mer en toile de fond.


Cipressa – 50km

Tout en me rendant à Imperia qui fut pour moi une de mes plus belles découvertes, j’avais décidé de couper la route par la visite de deux villages posés dans les montagnes. Le premier visité se nomme Cipressa, un village très canon sur les images, mais qui m’à semblé légèrement triste.

Le vieux village est assez petit et manque un peu de charme, mais il regroupe cependant sur une petite place deux jolies églises (chiesa della Visitazione di Maria SS. et l’oratorio della SS. Annunziata), et… c’est à peu près tout! Hormis les deux églises, une autre raison de monter à Cipressa est pour observer le panorama qu’il donne sur les montagnes qui se jettent dans la mer, mais hormis cela et l’église, je ne conseille pas spécialement la visite de ce dernier.


Lingueglietta – 53km

Après avoir été quelque peu déçu par Cipressa, j’ai décidé de continuer ma visite en me rendant dans le hameau de Lingueglietta qui est classé parmi les plus beaux d’Italie! Pour accéder à ces vieilles ruelles accrochées à la montagne, il vaudra d’abord passer sur la piazza Don Vittorio De Andreis ou vous pourrez laisser votre voiture gratuitement le temps de la visite (une heure sera suffisante).

Sur la petite placette, vous trouverez d’ailleurs la petite chiesa della natività di Maria Vergine qui fut construite au XIIIème siècle, ainsi que de l’autre côté du parking ce qui semble être les ruines d’un vieux château. Je vous conseille d’ailleurs d’y grimper, car même si les quelques rochers manquent certes d’intérêt, la petite colinette sur laquelle ils sont posés offre une superbe vue sur le village et sa vallée.


Chiesa – fortezza di San Pietro

Au fil des ruelles, des passages et des oliviers, vous trouverez aussi à Lingueglietta une seconde église, toute aussi belle que la première mais bien plus originale et typique. En effet, vous pourrez voir sur une petite place la chiesa-fortezza di San Pietro, une petite église du XIIIème siècle qui fut transformée en une forteresse pour des raisons défensives. Heureusement restaurée ces dernières années, cette église est un des rares exemples d’églises de ce type encore en état dans ce coin de l’Italie, à ne pas manquer donc!


Imperia – 55 km

Porto Maurizio

Clou de ma visite et chef lieu de la province, vous ne pourrez pas vous rendre dans le coin sans visiter Imperia, une ville si belle, mais déroutante et hors du commun. Avant toute chose, je dois vous signaler que la ville d’Imperia ne contient pas qu’une seule ville, mais deux, bien distinctes, éloignées de 3,5 kilomètres, avec chacune son centre historique, son histoire et son église! Avant la création d’Imperia, il y avait deux bourgs proches (Porto Maurizio et Oneglia) qui ont fini par se réunir. D’ailleurs, j’ai commencé la visite de la ville par Porto Maurizio qui est à mes yeux la plus belle partie d’Imperia.

En plus d’abriter une immense basilique (j’en parle juste après), Porto Maurizio abrite aussi le  »parasio », l’équivalent de la Pigna de Sanremo. Cependant, malgré la taille importante de la vieille ville et son évidente beauté, elle m’a paru triste et vide, car elle ne contient ni bars, ni restaurants, ni commerces de proximité faisant vivre une ville.


Concattedrale dei Santi Maurizio e Compagni Martiri

Situé sur l’immense piazza Duomo qui sert malheureusement de parking, vous pourrez trouver à mes yeux le plus bel édifice de la ville, le plus grand, ainsi que le plus impressionnant: la basilica di San Maurizio. Cette impressionnante basilique de 1781 et visible de très loin, c’est d’ailleurs le plus grand monument religieux de toute la Ligurie!

La visite intérieure de la basilique est gratuite, et vous permettra de découvrir l’immense coupole qui culmine à 48 mètres de haut. Aussi, j’ai pu découvrir en plus de la basilique le joli oratorio di S. Pietro qui malgré sa petite taille et son besoin évident de rénovation, reste tout de même plutôt charmant et dans son jus.


Oneglia

Après la visite de Porto Maurizio, je me rends ensuite dans le second centre-ville d’Imperia, nommé Oneglia. Certes, cette partie de la ville est bien moins belle que celle de Porto Maurizio, mais elle est cependant bien plus jeune et vivante. Oneglia est construite au raz de l’eau, vous y trouverez donc des plages, un port, une longue avenue cachée sous des arcades, ainsi que quelques jolies rues à explorer.

Étonnamment, le centre ville d’Imperia me rappelle La Spezia avec ces petites rues coupées par des immeubles modernes et industriels, mais il manque cependant un peu de charme. Hormis la calata Giovanni Battista Cuneo (que vous voyez sur la photo) ainsi que quelques ruelles et places, vous n’aurez malheureusement pas grand-chose à voir dans la vieille ville, sauf….


…la basilica di San Giovanni Battista

Heureusement, dans les quelques rues de la vieille ville, vous pourrez trouver la minuscule piazza San Giovanni. Cette petite place qui est un des rares endroits de la vieille ville entièrement piéton abrite la façade de la magnifique basilica di San Giovanni Battista, le second édifice religieux de la ville qui date de 1739.


Gru del Porto di Oneglia

Pour finir ma visite de la ville, j’avais décidé de voir un monument bien dystopique, original et inattendu: les Gru del Porto. Situé dans une zone du port assez industrielle, ces deux hautes grues vous sauteront aux yeux dès votre passage dans la ville.

Emblématique de l’histoire de la ville, ces deux monuments trônent aujourd’hui sur le port pour rappeler aux visiteurs la richesse de la ville qui était faite grâce à son port sur lequel étaient déchargés et amarrés chaque jours des dizaines de containers. Un moyen bien original de finir votre visite de la ville, ainsi que de pourquoi pas regagner votre voiture que vous pourrez laisser garée là (Piazzale Maestri del Commercio Imperiese, 18100 Imperia IM, Italie), et ce gratuitement!  


En résumé:

  • Città alta: ★★★★★
  • Cattedrale di Santa Maria Assunta: ★★★★★
  • Chiesa di San Michele Arcangelo: ★★★★★
  • Bordighera: ★★★★★
  • Città alta & chiesa di Santa Maria Maddalena: ★★★★★
  • Sanremo: ★★★★★
  • La Pigna: ★★★★★
  • Lingueglietta: ★★★★★
  • Chiesa – fortezza di San Pietro: ★★★★★
  • Porto Maurizio: ★★★★★
  • Basilica di San Giovanni Battista: ★★★★★
  • Concattedrale dei Santi Maurizio e Compagni Martiri: ★★★★★
  • Ventimiglia: ★★★★
  • Concattedrale di San Siro: ★★★★
  • Chiesa di Santa Maria degli Angeli: ★★★★
  • Santuario della Madonna della Costa: ★★★★
  • Cipressa: ★★★
  • Imperia: ★★★
  • Oneglia: ★★★
  • Sealza / chiesa San Michele Arcangelo: ★★★
  • Sant’ Antonio – chiesa di Sant’Antonio Abate: ★★★
  • Gru del Porto di Oneglia: ★★
*Sanremo vu depuis le santuario della Madonna della Costa*

Pise: que voir lors d’une visite rapide?

*la vue sur la piazza dei Miracoli depuis la tour*

Dans cet article je vais vous parler de Pise, une magnifique ville située au beau milieu de la Toscane. Lors de mes voyages en Italie, je suis allé deux fois visiter Pise, la première fois avec mes parents (où nous avions visités uniquement la piazza dei Miracoli), puis quelques années plus tard j’y retourné lors d’un transit entre la gare de La Spezia et de Florence. J’avais deux heures d’attente entre les deux trains et je suis donc allé me balader dans le centre historique et sur les bords du fleuve Arno.

Je pourrai diviser la ville en deux parties, celle de la piazza dei Miracoli et de ses alentours qui est une ville ultra touristique et bondée de monde, puis la ville de l’autre côté du fleuve, une ville moins touristique et plus traditionnelle. Je n’ai pas encore tout vu à Pise, mais je vais parler dans cet article des principaux endroits à voir dans la ville, qui sont accessibles depuis la gare de Pisa Centrale, ou celle de Pisa S. Rossore plus au nord juste à côté de la tour. Depuis ces deux gares, il faut seulement 5 kilomètres pour visiter tous les endroits dont je vais parler et revenir au point de départ, vous pourrez donc faire la visite en quelques heures.


Parlons de Pise…

-J’ai voyagé en…. : marche, train

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: la fameuse tour de Pise

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-la magnifique tour de Pise et sa vue dingue du sommet
-la fabuleuse piazza di Miracoli
-sa vieille ville très peu visitée
-une visite rapide à la journée
x
*la vieille ville de Pise et ces arcades*

La piazza dei Miracoli / la cattedrale di Santa Maria Assunta

De toutes les places de la ville, rien n’équivaut la belle piazza dei Miracoli, pièce maîtresse et plus grande place de la ville. Cette incontournable place de 9 hectares abrite à elle seule les plus beaux lieux de la ville, dont la cattedrale di Santa Maria Assunta (il duomo), la plus grande église de la ville qui fut construite en 1063! Si vous visitez Pise, il vous sera donc inconcevable de ne pas vous rendre sur cette dernière afin d’y découvrir tous ces secrets et ces monuments qui sont tous remplis d’innombrables détails et sculptures, à tel point que vous pourrez passer des heures à les observer.

D’ailleurs, saviez vous que l’ensemble des monuments de la place représentent une sorte d’allégorie de la vie humaine? le battistero di San Giovanni (dont je vais vous parler plus bas avec les autres monuments) représente la naissance, la cattedrale di Santa Maria Assunta la vie, le camposanto monumentale la mort. Mais alors, à quoi sert la fameuse tour de Pise? Selon des dires, cette dernière représenterait la lutte contre les forces diaboliques!


Le battistero di San Giovanni / camposanto monumentale

Comme je l’ai dit plus haut, parmi les monuments de la place vous pourrez trouver un petit monument un peu plus discret, mais tout aussi beau: le battistero di San Giovanni. Ce joli monument rempli de magnifiques détails fut construit sur la place en 1152, et fait face depuis aux murs médiévaux de la ville (sur lequel vous pourrez d’ailleurs monter), ainsi qu’au beau camposanto monumentale, un grand cimetière avec un immense cloître qui date de 1278.

D’ailleurs, pour visiter le battistero et le camposanto monumentale il vous faudra payer 7€ pour les deux monuments (ou 5€ par monument). Mais vous pourrez aussi pour 9€ visiter l’ensemble des monuments dont le baptistère, le camposanto monumentale, le musée des Sinopie, et le musée de l’Opéra (seule la cathédrale est d’ailleurs gratuite et comprise dans tous les billets). Sinon, vous pourrez pour 18€ grimper au sommet de la tour de Pise afin de voir son panorama de dingue sur la ville et sur les alentours. Cependant, pensez à prévoir parfois jusqu’à une heure de queue pour rentrer dans chaque monument!


La torre di Pisa

Bien évidemment, je ne pouvais pas vous parler de la place sans vous parler de la célèbre tour penchée, qui surplombe la place depuis 1173. Cette tour célèbre dans le monde entier est réputée pour son impressionnante inclinaison (qui se sent énormément au sommet!) à étrangement commencé à pencher lors de la construction du 3ème étage, ce qui n’à cependant pas empêché la construction de quatre étages supplémentaires.

Plusieurs légendes locales racontent que la tour penche à cause d’un homme qui se serait suicidé de la tour, et que dès lors la tour aurait commencé à peu à peu s’incliner. Aujourd’hui encore, on ne sait pas pourquoi la tour est penchée, mais la raison la plus probable est que la tour soit construite sur un sol trop meuble. Suite à une inclinaison trop importante, elle fut fermée aux travaux pendant des années et après quelques travaux la tour à étonnement commencé à se… redresser toute seule!


La vieille ville

Dirigeons nous maintenant vers l’autre côté de Pise, celui plus calme, plus tranquille, et bien moins touristique. Une fois sorti de votre train à la gare centrale, il vous faudra seulement traverser quelques rues pour arriver au cœur de la vieille ville de Pise, un lieu étonnamment encore assez méconnu de la ville (mais qui ne manque pas de charme!). De ces ruelles étroites aux petites et grandes places (dont la piazza dei Cavalieri), je vous conseille d’explorer pendant au moins deux heures les plus beaux endroits de cette vieille ville qui ne manque pas de choses à voir.


Les bords de l’Arno

Comme j’ai pu le voir, la ville de Pise est traversée par le fleuve Arno avec autour de magnifiques berges coupées par cinq grands ponts qui furent une de mes plus belles découvertes à Pise. Parmi tous les ponts qui traversent le fleuve, vous aurez deux ponts en particulier qui sont magnifiques: le ponte Solferino et le ponte Di Mezzo. Autour de ces derniers se trouvent de nombreux monuments, dont des palais au bord de l’eau, deux citadelles, quelques églises, ainsi que…


…la chiesa di Santa Maria della Spina

Plus étonnant, vous pourrez voir le long des berges de l’Arno une petite chapelle blanche remplie de détails: la chiesa di Santa Maria della Spina. Cette petite église gratuite à la visite (qui à un intérieur grandiose) fut construite au bord du fleuve en 1230, mais elle fut déplacée en 1871 à cause des trop nombreuses inondations qui détruisaient à chaque fois la chapelle. Un vrai incontournable pour finir votre visite de cette ville si belle qui mérite votre attention!


En résumé:

  • Pise: ★★★★★
  • Piazza dei Miracoli: ★★★★★
  • Cattedrale di Santa Maria Assunta: ★★★★★
  • Battistero di San Giovanni: ★★★★★
  • Tour de Pise: ★★★★★
  • Vieille ville: ★★★★★
  • Berges de l’Arno: ★★★★★
  • Chiesa di Santa Maria della Spina: ★★★★★
  • Camposanto monumentale: ★★★★
*les ruelles de Pise vue depuis le sommet de la tour*

Balade au cœur des Cinque Terre

*Riomaggiore vu depuis les ruelles*

Dans cet article je vais parler des Cinque Terre, 5 adorables villages perchés sur la côte ligure entre Gênes et La Spezia. Je connais plutôt bien ces villages, car j’ai toute ma famille qui vient du village d’à côté, Pignone. La particularité de ces villages fut l’isolement qu’ils ont subis pendant des siècles, car seul des sentiers escarpés permettaient l’accès aux villages, et seul une petite poignée d’habitants vivaient ici, souvent des vignerons qui entretenait les vignes perchés sur la montagne, ou des pécheurs qui commerçaient par la mer. Les habitants furent si isolés que chaque village avait même sa propre langue, un dérivé de l’italien et du ligure!

Bien que très isolés du reste de l’Italie pendant des siècles, ces derniers sont depuis 1874 reliés au reste du monde par la ligne de train Gênes – Pise qui a enfin permis d’ouvrir ces derniers au tourisme. Les villages sont chacun distant de quelques kilomètres, et sont visitables à pied, en train, bateau, ou encore en bus. Je déconseille cependant d’y aller en voiture car les routes sont difficiles, étroites, bondées, et elles mènent souvent dans des parkings hors de prix situés en haut des villages. Seule la plage de Monterosso (Fegina), est accessible en voiture, mais le parking sur la plage est assez cher, et les places sont limitées. L’idéal est d’y aller en train, les billets pour la journée coûtent 16€, et les trains sont réguliers.


Parlons des Cinque Terre…

-J’ai voyagé en…. : voiture, train et marche

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 20 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: le village de Riomaggiore et son petit port

-Ce que j’ai moins aimé: le nombre fou de touristes dans les ruelles des villages

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-la proximité des 5 terres avec d’autres villes du pays (Gênes, La Spezia, Pise..)
-la possibilité de voir les cinq en une journée
-une possibilité d’économiser en dormant à La Spezia (située à quelques minutes de train)
-le nombre fou de touristes dans les ruelles des villages
*Monterosso al Mare au loin vu depuis Vernazza*

Monterosso al Mare (Monterósso):

Fegina

Tout dépend comment vous commencez votre voyage dans les Cinque Terre (qui peuvent être visités en un, deux ou trois jours..), le premier village que vous visiterez (en venant de Levanto) est Monterosso al Mare. Si vous voyagez à petit budget, sachez que vous aurez la possibilité de dormir à La Spezia, la plus grande ville de la province qui se situe à quelques minutes de train des villages. Ayant de la famille aux alentours de Levanto, j’ai régulièrement acheté mon pass journalier dans la gare de cette petite ville pour 16€ qui permet de circuler entre Levanto et La Spezia sans limite pour 24 heures.

Après quelques minutes de train, j’arrive donc à la gare de Monterosso al Mare qui se situe entre le vieux village dont je parle plus loin et Fegina, le nouveau quartier du village qui est construit autour d’une plage. Dans cette agréable partie (qui n’a rien à voir avec le reste des Cinque Terre), vous pourrez voir de jolies villas qui trônent dans les montagnes, une superbe plage, la petite chiesa di Sant’Andrea, ainsi que la… 


Statua del Gigante

Sur une toute petite plage de la ville, vous pourrez trouver ce qui est appelé ici la Statua del Gigante (ou Il Gigante), une étonnante statue (aujourd’hui en restauration) qui semble soutenir une magnifique villa. Cette surprenante statue de Neptune fut installée en 1910 devant la terrasse de la Villa Pastine. Bien qu’en sale état depuis des années (la statue fut bombardée et affaiblie par des tempêtes), Il Gigante à veillé sur la mer pendant des années jusqu’à l’actuelle restauration qui lui permettra de récupérer ses bras et ses jambes qu’il à perdu il y’à plus de 50 ans!   


Le vieux village et la chiesa San Giovanni Battista

A un petit kilomètre de Fegina se trouve de l’autre côté d’un tunnel le vieux village de Monterosso al Mare, vraie perle cachée entre la mer et d’épaisses montagnes. Dans ce village typique des Cinque Terre, vous trouverez au cours des ruelles colorées (pour une fois assez plates) de magnifiques maisons, un tas de ruelles tortueuses remplies de plantes, ainsi que de jolis édifices religieux.

Parmi ces derniers, le plus impressionnant à voir est la chiesa San Giovanni Battista qui se distingue par sa belle façade et son beau clocher. Comme dans tous les villages, je vous conseille de passer dans ce dernier au moins une heure afin de flâner dans les vieilles ruelles colorées, ainsi que pour visiter ces magnifiques édifices religieux. A noter, si vous n’avez que peu de temps pour visiter les village, vous pourrez aisément éviter Fegina qui hormis sa statua del Gigante et sa petite église n’à rien à voir.


Vernazza (Vernasa):

Le vieux village

Après quelques minutes de train, vous arriverez ensuite à Vernazza, le second village des Cinque terre, et sûrement le plus pittoresque. La gare est située en hauteur dans le vieux village en plein centre, ce qui permet de rejoindre rapidement la via Roma, la rue principale du village. Bien que très belle, cette rue est malheureusement toujours bondée de monde et de touristes qui se ruent dans les restaurants, bars, et boutiques de souvenirs qui restent très chers par rapport au reste de la région.

Étonnamment, tant la rue centrale est pleine de monde, tant les petites ruelles sont relativement vides de touristes, de boutiques, et de tout autre attirail touristiques. Le village étant situé dans un creux entre deux collines, et les balades dans les ruelles très pentues offrent à chaque instant de magnifiques panoramas sur le village et la mer.


Le petit port et la chiesa di Santa Margherita di Antiochia

En bas du village se trouve pour moi ce qui est la vraie perle de Vernazza: son petit port. Ce dernier se situe sur une petite anse dans laquelle vous pourrez trouver de magnifiques petites maisons colorées qui entourent le port, ainsi qu’une petite plage sur laquelle vous pourrez vous baigner l’été. Mais surtout, vous pourrez voir sur ce dernier la chiesa di Santa Margherita di Antiochia, un monument pittoresque du XIVème siècle situé au bord de la mer dans lequel on entend les vagues se briser contre ces murs.

Même si le village est aujourd’hui resplendissant, vous pourrez cependant remarquer que certaines façades sont d’une couleur un peu plus sombre que les autres. En effet, le village fut endommagé le 25 octobre 2011 par un violent orage et une coulée de boue qui à littéralement ensevelie tout le village et le port (tout en faisant dans la région plusieurs morts).


Le Castello Doria et sa vue panoramique

Sur les hauteurs du village, vous pourrez remarquer une petite tour qui surplombe les maisons colorées du bas du village. Il s’agit là du Castello Doria, un joli château du XVème siècle dont ces restes surplombent encore aujourd’hui le vieux village. Pour moi, vous ne pourrez pas visiter Vernazza sans vous rendre à ce dernier, car vous pourrez pour quelques euros seulement avoir la possibilité de finir votre visite du village au sommet de la haute tour du château qui offre à mes yeux la plus belle vue qu’on peut avoir de toute la Cinque Terre!


Corniglia (Curnigia):

Le vieux village

Malgré que les villages soient tous très touristiques, il y’en à cependant un qui déroge légèrement à la règle: Corniglia. Très différents des autres villages, ce dernier n’est pas construit à ras de l’eau, mais au sommet d’une petite colline qui domine la mer. A mes yeux, ce dernier est un des plus charmants pour son architecture unique, pour ces petites ruelles entremêlées entre elles, ainsi que pour son manque d’accès qui le rend encore plus différent.

Pour aller à Corniglia, vous ne pourrez même pas vous y rendre en bateau, il faudra comme pour tous les Cinque Terre prendre le train, puis grimper les célèbres  »Lardarina », de longs escaliers de plus de 380 marches qui ramènent de la gare au village. Il existe aussi un bus qui fait ce trajet, mais je vous conseille cependant pour plus de charme de prendre ces escaliers qui vous mèneront après quelques déambulations sur la via Fieschi, la rue principale du village où se trouvent quelques boutiques de souvenirs (bien moins que dans les autres), et quelques restaurants. Si vous cherchez plus de calme, venez visiter ce village en premier, il n’y aura quasiment personne!


La chiesa di San Pietro

Comme tous les villages de Cinque Terre, Corniglia à aussi son lot de petites églises et chapelles. La principale du village est la chiesa di San Pietro, une jolie église typique du XIVème siècle construite sur les hauteurs du village. D’ailleurs, même si Corniglia est souvent évitée des touristes par son manque d’accès à la mer, vous ne manquerez cependant jamais de la voir, car même depuis le parvis de l’église vous obtiendrez une vue sublime sur le rivage.

En plus de sa jolie église, le village abrite aussi l’oratorio dei Disciplinati di Santa Caterina, une petite chapelle construite en plein centre du bourg sur une jolie placette typique. D’ailleurs, si vous cherchez un village où dormir lors de votre visite des Cinque Terre, je vous conseille de poser vos bagages à Corniglia car ce dernier est bien moins agité que les autres, mais reste quand même aisément accessible grâce au train qui passe en bas des escaliers.


Manarola (Manaea):

Le vieux village

Un des plus petits villages et des plus mignons de la Cinque Terre se trouve à quelques minutes seulement de Corniglia. Il s’agit de Manarola, le plus ancien village de toute la Cinque Terre, et le seul qui fut nommé le plus beau village au monde (et étonnamment celui que je connais le moins). Pour accéder au village depuis la gare, il faut parcourir un long tunnel sous la montagne qui débouche ensuite dans les rues de villages que je déplore comme étant excessivement bondées (mais pas sans charme cependant!).

Au-dessus des ruelles et du petit port tout mignon, se trouve la chiesa San Lorenzo, une jolie église construite sur les hauteurs du village en 1338. Cette partie du village est d’ailleurs plus vide que le centre du bourg, tout comme la  »vista Panoramica di Manarola » qui offre une sublime vue sur le village. 


Riomaggiore (Rimasùu):

Les petites ruelles

Pour finir votre visite des villages, il vous manquera plus qu’à vous rendre à Riomaggiore, le dernier village de la Cinque Terre situé aux portes de La Spezia. Dans ce petit coin de paradis, vous pourrez aisément passer quelques heures à vous balader dans les magnifiques rues en pentes du village dans lesquelles se trouvent un petit château, ainsi que la belle chiesa San Giovanni Battista.

Cette dernière se situe dans les hauteurs du village, qui est tout comme les restes des villages des Cinque Terre bien vide de monde par rapport aux ruelles proches de la gare qui sont plutôt bondées. Pour moi, ce dernier est un vrai paradis terrestre dans lequel vous pourrez voir un vrai patchwork de couleurs, et surtout depuis le… 


… Porticciolo, le clou du spectacle

Dernier endroit à ABSOLUMENT voir à Riomaggiore, vous ne pourrez pas visiter le village sans vous rendre au Porticciolo, le magnifique petit port tout tranquille. De premier abord, tout comme le reste du village, Riomaggiore vous semblera bondé de monde (ce qui gâche parfois un peu la beauté de ce dernier).

Mais certains endroits (dont la piazza Vignaioli, la place de la chiesa San Giovanni Battista) ainsi que le porticciolo vous montreront la vraie beauté de ce village. C’est d’ailleurs à Riomaggiore que j’ai fini ma visite de ces villages qui figurent parmi les plus beaux d’Italie et que je vous conseille de ne louper sous aucun prétexte! 


En résumé:

  • Monterosso al Mare: ★★★★★
  • Chiesa San Giovanni Battista: ★★★★★
  • Vernazza: ★★★★★
  • Chiesa di Santa Margherita & le port: ★★★★★
  • Castello Doria: ★★★★★
  • Corniglia: ★★★★★
  • Chiesa di San Pietro: ★★★★★
  • Manarola: ★★★★★
  • Riomaggiore: ★★★★★
  • Porticciolo: ★★★★★
  • Statua del Gigante: ★★★★
  • Fegina: ★★★
*Scoglio di Monterosso*

La Spezia: que voir dans la ville oubliée de Ligurie?

*vue sur la ville depuis le Castello San Giorgio*

Dans cet article je vais vous parler d’une ville un peu oubliée des touristes, mal aimée des ligures, complètement militaire, et qui sert hélas de dortoir pour ceux qui veulent explorer les Cinque Terre: La Spezia. Depuis mes 9 ans, je vais souvent en vacances en Ligurie, une petite région au nord de l’Italie frontalière avec le sud de la France et la Toscane. Et au sud de cette petite région se trouve la ville portuaire de La Spezia, qui me fait tant penser à Toulon (en certes un peu plus petit). Je n’avais jamais pensé à visiter cette ville, jusqu’en 2018 où j’ai décidé le temps d’une matinée d’aller explorer tous les recoins de la ville tout en allant dévorer des cannolis.

Même si cette ville est entourée de points touristiques comme les Cinque terre, ou encore Pise, peu de monde s’y aventure. Elle est malheureusement trop souvent décrite comme dangereuse, polluée, ou encore critiquée à cause de ces usines, de ces nombreuses installations militaires, et de ces chantiers navals (ça commence à faire beaucoup). Cependant, la ville est plutôt petite, elle est donc aisément visitable en peu de temps, et peut faire à mes yeux une excellente escale afin d’y découvrir la vraie âme des villes italiennes non touristiques.


Parlons de La Spezia…

-J’ai voyagé en…. : bus, marche

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: une matinée

-Ce que j’ai préféré: la vue sur la ville depuis le castello San Giorgio

-Ce que j’ai moins aimé: le trop grand nombre d’immeubles modernes dans la vieille ville

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-l’accessibilité de la ville grâce à ces bus et ces deux gares
-la possibilité d’une visite rapide
-de magnifiques monuments, dont le castello San Giorgio qui offre une sublime vue sur la ville
-le trop grand nombres d’immeubles modernes dans la vieille ville
*les alentours de la gare centrale*

1. la piazza Benedetto Brin et la chiesa N.S della Salute

Étant venu depuis un des villages (Pignone) situé non loin de cette ville, le bus m’à arrêté à la piazza Benedetto Brin, une jolie petite placette à l’entrée du centre-ville. Cette place est réputée pour abriter la chiesa N.S della Salute, une jolie église à deux clochers (une des plus jolies de la ville), ainsi que de magnifiques bâtiments surélevés par des arcades qui donnent sur la place. De plus, devant la place se trouve la longue via Corso Cavour, une des avenues les plus vivantes de la ville.


2. le centro storico

Comment parler de la Spezia sans parler de son centre historique? Comme bon nombre de villes italiennes, le vieux centre est rempli de jolies places et de petites rues piétonnes et colorées qui sont parsemées de charmantes boutiques. L’artère principale de la vieille ville est la via del Prione, une longue rue qui démarre de la piazza Giuseppe Garibaldi sur laquelle je vous conseille d’y déjeuner.

Cependant, cette partie de la ville n’a pas très bonne réputation car elle est réputée pour être un peu dangereuse la nuit, et est même qualifiée dans la région de  »mini Naples ». Je ne défends pourtant pas ma région, mais je n’y ai jamais ressenti cela. Je suis même allé plusieurs fois m’y balader tard le soir, ou même la nuit, sans jamais m’y sentir en insécurité. Il faut, à la rigueur, éviter les abords de la gare centrale où peuvent se trouver quelques personnes alcoolisées, mais hormis celà, il n’y a rien de bien dangereux à La Spezia. Vous pouvez y aller les yeux fermés!


3. le castello San Giorgio

Au-dessus de la vieille ville se trouve sur une petite colline mon monument préféré: le castello San Giorgio, un ancien château fort qui domine la ville depuis le XIVème siècle. Aujourd’hui visitable, le château héberge le musée archéologique Ubaldo Formentini, un jardin dans lequel se trouvent d’anciennes murailles et des restes de l’édifice ainsi qu’une terrasse panoramique qui offre une vue splendide sur la baie de la Spezia.

Pour visiter le château et le musée, il faut compter 5.50€, ou 4€ en tarif réduit. La visite se fait assez rapidement, il vous faudra compter une trentaine de minutes voir une bonne heure pour faire le tour du jardin, de l’édifice et de sa terrasse panoramique. Pour grimper de la ville au château, il y a plusieurs choix: on peut emprunter un des deux ascenseurs publics gratuits qui relient la vieille ville aux portes du château, prendre un bus, ou encore monter à pied dans les jolies ruelles de la ville.


4. la basilica di Santa Maria Assunta et les églises du vieux centre

Tout en explorant le centre ville, je vous conseille de consacrer aussi un peu de temps à l’exploration des églises et chapelles présentes dans ce dernier. De toute ma visite, certains m’ont éblouis les yeux, alors que d’autres sont bien plus discrets et cachés (même si chacun mérite bien évidemment une visite). Parmi les édifices que j’ai eu l’occasion de voir, je vous conseille de faire un tour à la chiesa N.S. Della Neve, une belle église construite en 1897 qui est connue ici comme la  »plus sacrée » des églises car elle survécu à tous les bombardements de la ville sans même être endommagée!

Mais surtout, je vous conseille d’aller faire un tour à la basilica di S. Maria Assunta (que vous pourrez voir sur la photo), une des plus anciennes églises de la ville. La construction de ce beau monument remonte à 1443, même si elle fut maintes fois modifiée, et détruite à presque 90% en 1943.


5. la cattedrale di Cristo Re

Bien différente de toutes les églises traditionnelles de la ville, La Spezia contient depuis 1956 un nouvel édifice religieux, et pas des moindres. A mi-chemin entre le port et la vieille ville, vous trouverez sur votre route un vrai OVNI: la cattedrale di Cristo Re. L’édifice étonne par sa forme circulaire et son intérieur moderne, mais il se fond cependant pas si mal dans le décor car il représente bien le nouveau visage de La Spezia. Sa façade donne sur une grande place vide qui se termine au bord de l’eau, donnant quand même un certain cachet à cette église tant aimée que détestée des habitants.


6. la piazza Giuseppe Verdi

Juste à côté du port entre la ville nouvelle et la vieille ville se trouve la belle et longue piazza Giuseppe Verdi, ou  »archi« , un surnom attribué par les habitants à cause des nombreuses arches modernes de couleur verte et rouge placées au milieu de la place. Cette place qui contient les plus beaux immeubles de la ville est aujourd’hui un des centres névralgiques de la Spezia où les jeunes aiment bien traîner et où il fait bon vivre. Tout l’ensemble de la place et de ses alentours ont été restauré récemment, des fontaines et de nombreuses œuvres d’art y ont même été installées.


7. le port / l’arsenal milliaire

Pour finir cet article, je vais maintenant parler du port de la ville, ou plutôt des ports. Le premier que je remarque est le petit port (porto Mirabello), le  »vieux port » de la ville. Depuis cet endroit, on peut trouver de nombreuses navettes qui vous amèneront aux Cinque terre, à Portovenere où encore à Lerici. Sur ce port se trouve aussi la ponte Thaon di Revel, un des emblèmes  »nouveaux » de la Spezia.

Juste à côté de ce port se trouve l’immense Arsenale Marina Militare, qui fut construit en 1860 et a toujours joué un rôle considérable dans l’économie de la région. L’ensemble du complexe est monumental, il couvre une superficie de près de 85 hectares et contient plus de 13 kilomètres de routes! Même si l’ensemble est inaccessible pour des raisons de sécurité et de confidentialité, il suffit de grimper sur une des collines de la ville pour obtenir vue panoramique de cet immense lieu militaire.   


En résumé:

  • La Spezia: ★★★★★
  • Centro storico: ★★★★★
  • Via del Prione / piazza Giuseppe Garibaldi: ★★★★★
  • Castello San Giorgio: ★★★★★
  • Cattedrale di Cristo Re: ★★★★★
  • Piazza Giuseppe Verdi: ★★★★★
  • Piazza Benedetto Brin: ★★★★
  • Basilica di Santa Maria Assunta: ★★★★
  • Chiesa N.S. Della Neve: ★★★★
  • Chiesa N.S della Salute: ★★★★
  • Le port: ★★★★
  • Ponte Thaon di Revel: ★★★★
*la chiesa N.S. Della Neve*

14 lieux à voir lors d’un voyage à Venise

Dans cet article, je vais vous parler de Venise, une des plus belles villes que j’ai eu l’occasion de visiter en Italie. Cet article sera le tout premier d’une longue série que j’écris sur ce pays, et je suis particulièrement heureux de le faire. Par rapport à beaucoup de pays où je me suis rendu, j’ai une histoire particulière et familiale qui me lie avec ce dernier, car c’est le pays d’origine de mon cher papi. Depuis mes 9 ans, je ne compte plus mes aller-retours en Italie que je désigne comme ma seconde patrie, et j’ai même eu la chance d’apprendre la langue de Dante que je maîtrise plutôt bien aujourd’hui. Ma famille n’est pas sur Venise, mais de l’autre côté du pays, dans le golfe de La Spezia au cœur de la Ligurie, une petite région attachante coincée entre la Toscane et la France sur laquelle je vais d’ailleurs écrire quelques articles.

Le voyage à Venise s’étant fait en famille, nous avons décidé question budget d’aller dormir à Mestre, une petite commune située non loin de Venise qui est accessible en moins de 15 minutes grâce au tramway. Pour visiter Venise, on peut circuler dans la ville à pied (mais les distances peuvent parfois être longues), ainsi qu’avec les bateaux – navette qui sont bien pratiques pour traverser la ville efficacement. Des pass existent et coûtent 22€ pour une journée et 32€ pour deux jours (ce qui est certes cher, mais très pratique). Cependant, malgré que Venise soit une superbe ville, elle souffre d’un problème de taille: le tourisme de masse. En plus des divers problèmes liés au tourisme, la ville souffre aussi de problèmes environnementaux. Dans les plus sombres prédictions, il est dit que si Venise continue d’être victime de son succès, elle pourrait d’ici 2100 disparaître dans les eaux troubles de la lagune. 


Parlons de l’Italie…

-Durée du trajet / vol: environ 6h30 pour rallier l’Hérault à la Ligurie en voiture, 7h30 en bus, ou moins de 2h en avion.

-Durée du voyage: de deux jours à une semaine

-Kilomètres parcourus: environ 2 000

-Décalage horaire: 0h

-Capitale: Rome

-Documents nécessaires: Carte d’identité

-Langues : Italien

-Monnaie: Euro

-Coût de la vie: égal à la France

-J’ai voyagé : en voiture, en taxi, en avion, en bus, en train, à pied, et en bateau

-Ce que j’ai préféré: les petits villages ligures de mon enfance (Pignone…)

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui

-J’ai voyagé: en famille, entre amis, en solitaire

-Sécurité: 5/5

Budget dodo pour une nuitBudget miam pour un repasBudget voyage
-Entre 40€ et 80€ (hôtels)-Entre 10€ et 25€-Avion: 20€ a/r (Marseille / Rome)
-Transport: moyen
-Visite, autres: moyen

Parlons de Venise, Murano & Burano…:

-J’ai voyagé en…. : marche, tramway, bateau

-J’ai logé: à l’hôtel San Carlo à Mestre

-Kilomètres parcourus: 30 environ

-Durée du voyage: 2 jours

-Ce que j’ai préféré: l’intégralité de la ville pour son ambiance si unique

-Ce que j’ai moins aimé: le nombre fou de touristes dans les petites ruelles de la ville

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-la beauté si unique de la ville
-les bateaux qui aident à visiter la ville efficacement
-les millions d’églises
-la piazza San Marco et son haut campanile
Burano et Murano, deux îles à ne pas louper
-le nombre fou de touristes présent dans les rues étroites de la ville

En résumé j’ai passé:

-Entre 2009 et 2017: plusieurs aller – retour pour aller chez moi en Ligurie (Pignone) et visite de Pise, Venise et des Cinque Terre en famille

-2018: visite en solo de La Spezia, Gênes, Pise et Florence

-2019: week-end à Sanremo et ces alentours

-2019: week-end en Ligurie en famille pour assister à un mariage

-2020: visite de Vintimiglia et ces alentours

-2021: vacances en famille en Ligurie (et visite en solo de Sarzana)

-2022: week-end à Rome et au Vatican avec une amie

-2022: visite de Fiumicino lors d’un transit à l’aéroport

-2022: escapade à deux en Sardaigne


I. la chiesa di San Simeon Piccolo

Pour débuter la visite de la ville, j’ai décidé de commencer par une magnifique église que j’observe déjà depuis la gare ou le ponte della Costituzione / ponte degli Scalzi: la chiesa San Simeone Piccolo. De part son gigantesque dôme de couleur chatoyante qui tranche avec sa façade blanche ainsi par que son emplacement au bord du canal Grande, cette église est pour moi une des plus belles de la ville à voir, ainsi qu’une des plus iconiques. 


II. le canal Grande

Si vous souhaitez prendre un bateau – navette à Venise pour vous rendre sur une autre île, vous passerez obligatoirement par le plus grand, le plus beau, et le plus impressionnant canal de la ville: le canal Grande. Cette expérience est sûrement la plus belle que vous pourrez faire à Venise, elle vous permettra d’admirer à petit prix toutes les églises et les magnifiques palais qui semblent flotter sur l’eau d’un angle de vue différents, sans avoir à payer les fameuses gondoles dont le tarif est abusif (entre 50 à 90€ la balade!).


III. les canaux / les ponts

Bien évidemment, comment parler de Venise sans parler de ces centaines de petits canaux qui forment un vrai labyrinthe? Qu’importe le sestieri (quartiers) dans lequel vous serez, vous verrez qu’une grande partie des rues de Venise possèderont forcément un petit canal juste à côté, avec autour des petits bars, restaurants, ainsi qu’un tas de boutiques de souvenirs (bien évidemment).

Étonnamment, tant canaux principaux (ceux qui entourent des monuments) sont toute la journée bondés de monde, de groupe de touristes, et de gondoles, tant vous pourrez voir en soirée une autre Venise. La journée, certains sestieri sont moins prisés que d’autres, vous pourrez donc par endroits voir des canaux assez vide (ce qui reste quand même rare), mais sachez que passer une soirée à explorer la ville sera une vraie expérience déroutante car il n’y à par endroit littéralement … personne.


IV. le campo San Geremia et les placettes de la ville

Explorer Venise, c’est aussi vagabonder au fil des rues, des ponts, des églises, mais aussi… des places. La ville compte un tas de jolies places, dont une qui m’a énormément marquée: le campo San Geremia sur laquelle se trouve la magnifique chiesa de San Geremia. Tant depuis la place que depuis le canal Grande (qui offre une vue totalement différente sur l’édifice), je vous conseille de vous rendre voir cette dernière qui est à mes yeux un des plus beaux monuments de la ville.

Lors de votre balade dans la ville, vous aurez l’occasion de voir des centaines de places (toutes nommées piazza / campo) qui abritent pour la plupart au moins un édifice religieux (ou un palais), ainsi que bien sûr quelques bars et restaurants. Une fois de plus, sachez que pour visiter les places sans trop de monde dessus, je vous conseille d’y retourner le soir car vous pourrez photographier ces magnifiques lieux avec presque personne dessus!


V. les centaines d’églises

En baladant d’îles en îles et en me guidant au fil des clochers, j’ai eu l’occasion de passer de rues en rues et de places en places pour voir les plus beaux édifices de la ville. Parmi ces derniers, j’aimerai parler de la chiesa di San Nicola da Tolentino, une église qui se distingue des autres par ces six colonnes présentes devant l’édifice.

Je me suis rendu à deux fois sur sa place (campo dei Tolentini), et comme j’ai pu le voir la différence est flagrante. Étant un grand amateur des églises et des monuments religieux, je dois dire que j’ai été assez gâté à Venise, car la ville compte plus de 130 églises et chapelles dispersées un peu partout!


VI. la piazza San Marco & son campanile

J’ai parlé plus haut des places, mais je n’ai pas abordé la plus belle, ainsi que la plus grande place de la ville: la piazza San Marco. Sur cette place, vous pourrez remarquer en plus du nombre insensé de touristes, de parapluies et de pigeons quelques jolis monuments qui capteront votre attention pour quelques heures.

Juste à côté de la basilique (j’en parle plus bas) trône une haute tour qui rien qu’à regarder son sommet vous donnera le vertige. Il s’agit là du campanile di San Marco, une haute tour de 98 mètres de haut qui domine la place. Bien que plus ancienne, cette dernière fut reconstruite en 1912 car l’ancien campanile s’est effondré sur lui-même, ne causant heureusement aucun dégâts sur les monuments de la place. Si vous souhaitez voir la plus belle vue de Venise, c’est ici que ça se passe! car vous pourrez monter pour 8€ au sommet de la tour pour observer une vue panoramique sur Venise.   


VII. la basilica di San Marco

De tous les monuments que j’ai vu sur la place, mon préféré reste sans doute la basilica di San Marco, la plus grande église de la ville, ainsi que la plus belle. De par son architecture byzantine si spéciale, son ancienneté (elle fut construite en 832) et ces dômes, l’édifice est clairement le must-see à voir à Venise. De plus, si vous êtes prêt à faire une très longue queue, sachez que vous pourrez visiter son intérieur gratuitement!


VIII. le palazzo Ducale

Juste à côté de la basilique se trouve aussi un magnifique palais de style gothique construit en 1340: le palazzo Ducale. Si vous souhaitez visiter ce lieu de renom qui fut la résidence des doges (équivalent de magistrat) de l’ancienne république de Venise, il vous faudra payer 20€ (ou 23€ en coupe file), ce qui est conseillé pour éviter comme à de nombreux monuments de la ville une bonne heure de queue.


IX. San Giorgio Maggiore

Ma visite de Venise étant bien trop rapide, je n’ai pas réellement profité des alentours de la piazza San Marco (j’ai même oublié le voir le Ponte dei Sospiri)! Cependant, en m’approchant des bords de la place, j’ai eu l’occasion de vibrer face à la vue au loin de l’impressionnante basilica di Santa Maria della Salute, ainsi que de la vue sur l’isola di San Giorgio. Sur cette toute petite île située à quelques minutes seulement de ferry de la piazza San Marco, vous pourrez observer la magnifique chiesa di San Giorgio Maggiore qui se distingue du reste de l’île par sa façade blanche et son haut campanile que vous pourrez visiter pour voir une vue plus originale sur Venise et ses îles.


X. le ponte di Rialto

Un des lieux les plus magique que j’ai eu l’occasion de voir dans la ville est le ponte di Rialto, un pont blanc entièrement couvert construit en 1588 qui est le plus ancien pont de la ville. Étonnamment, bien qu’il est loin d’être infranchissable, seuls quatre ponts permettent de traverser le canal légendaire qui se fait cependant traverser toute la journée par d’innombrables bateaux. Sur les quatre qui le traverse, j’ai d’ailleurs eu l’occasion d’en traverser trois, dont deux modernes (ponte dell’Accademia / ponte degli Scalzi), mais je peux assurer que traverser le ponte di Rialto est une expérience en elle même! 


XI. le ca’ D’Oro (galleria Giorgio Franchetti alla ca’ d’Oro)

Venise, ces rues, ces canaux, ces églises et … ces palais! Comme j’ai pu le voir, la ville est truffée d’un tas de petits palais plus beaux les uns que les autres. Parmi ces derniers, je suis littéralement tombé amoureux du ca’ d’Oro, un petit palais blanc typique de la ville donc sa porte et ces fenêtres flottent littéralement au bord de l’eau.

Ce richissime palais qui trône en maître sur le canal Grande date de 1424 et abrite aujourd’hui une galerie d’art dans laquelle vous pourrez voir de jolies œuvres d’art. Vu le nombre de visites que vous pourrez faire à Venise, ce dernier ne fait pas partie pour moi des must-see, mais je pense qu’il mérite cependant le détour!


XII. Murano…

Parmi les îles un peu éloignées du centre ville de Venise, j’ai eu l’occasion d’en visiter deux, certes bondées de monde, mais qui restent vraiment à voir. Après une trentaines de minutes de bateau avec la ligne 4.1, le premier que j’ai eu l’occasion d’explorer est Murano, une petite île bien connue pour son ambiance industrielle et ces célèbres verres soufflés qui ont donné à l’île une réputation internationale. Le trajet en bateau est vraiment magique et vous permettra de vous éloigner de Venise et de découvrir son archipel et ces nombreuses îles.

Une fois arrivé sur l’île de Murano (sur laquelle je vous conseille de passer au moins 2 heures), j’ai eu l’occasion d’explorer un peu ces petites rues, mais je me suis surtout attardé sur la torre dell’Orologio et sa sculpture en verre posée juste devant. Par manque de temps, je n’ai pas passé beaucoup de temps sur ce dernier, mais je vous conseille cependant d’essayer de l’explorer en détail afin de sentir l’ambiance si spéciale cette l’île.


XIII… et Burano

Après avoir baladé à Murano, j’ai pris cette fois-ci la ligne 12 pour une quarantaine de minutes supplémentaire environ afin de me rendre sur une dernière île, qui fut à mes yeux la plus belle que j’ai vu à Venise: Burano. Cette île située bien loin du centre historique de Venise à toujours été connue pour sa fine dentelle, mais aussi pour ces magnifiques maisons de couleurs très vives (rose, bleu, rouge, vert).

Clairement, les maisons colorées qui reflètent dans la lagune ainsi que les petits canaux très mignons enjambés par des petits ponts font de cette île une des plus belles que j’ai pu voir à Venise. Étonnamment, certains endroits de l’île sont bondés, alors que certains canaux sont plutôt vides, permettant de réaliser de sublimes photos de ce coin de paradis.


XIV. la chiesa (très penchée) di San Martino Vescovo

L’île à beau être plutôt grande, elle ne compte cependant que quelques édifices religieux, dont la chiesa San Martino Vescovo, une petite église connue pour son campanile… très penché! Mais hormis cet édifice vraiment notable, l’île ne compte pas réellement de monuments. Les touristes se rendent à cette dernière uniquement pour ces jolies maisonnettes, ainsi que pour ces petits canaux qui furent une des dernières images que j’ai eu de Venise, cette si belle ville qui mérite vraiment le détour! 


En résumé:

  • Ponte della Costituzione / ponte degli Scalzi: ‎★‎★‎★‎★‎★
  • Chiesa San Simeone Piccolo: ‎★‎★‎★‎★‎★
  • Canal Grande: ‎★‎★‎★‎★‎★
  • Campo San Geremia / chiesa de San Geremia: ‎★‎★‎★‎★‎★
  • Piazza San Marco & son campanile: ‎★‎★‎★‎★‎★
  • Basilica di San Marco: ‎★‎★‎★‎★‎★
  • Palazzo Ducale: ‎★‎★‎★‎★‎★
  • San Giorgio Maggiore: ‎★‎★‎★‎★‎★
  • Ponte di Rialto: ‎★‎★‎★‎★‎★
  • Murano: ‎★‎★‎★‎★‎★
  • Burano: ‎★‎★‎★‎★‎★
  • Ca’ d’oro: ‎★‎★‎★‎★‎
  • Chiesa San Martino Vescovo: ‎★‎★‎★‎★‎
*les canaux de Burano*