10 lieux pour découvrir Dubrovnik, la perle des Balkans

Dans cet article, je vais vous parler de Dubrovnik, une petite ville fortifiée posée au bord de la mer Adriatique. Souhaitant voyager une semaine à travers les Balkans, j’avais décidé lors de l’achat des billets d’avion de me poser ici, car la ville est parfaitement située pour visiter les pays alentours (Bosnie-Herzégovine, Monténégro et Albanie). Cependant, il faut savoir que même si la ville vaut le détour, passer quelques jours ici vous coûtera sûrement bien plus cher que tout le reste de votre voyage.

À défaut du reste de la Croatie qui reste (apparemment) très budget-friendly, Dubrovnik fait office dans ce coin des Balkans d’un petit Monaco. Bière à 10€, remparts à 33€, téléphérique à 26€, hôtels hors de prix, attendez-vous une fois arrivé ici à payer des activités parfois aussi chères qu’en France. D’ailleurs, si jamais vous voyagez avec peu de budget, je vous conseille plus de privilégier la Bosnie-Herzégovine voisine qui, elle, reste très peu onéreuse et encore méconnue.


Parlons de la Croatie…

-Durée du trajet / vol (Toulouse – Dubrovnik): 2h10

-Durée du voyage: 2 jours

-Kilomètres parcourus: 15 environ

-Décalage horaire: x

-Capitale: Zagreb

-Documents nécessaires: Carte d’identité

-Langue: Croate

-Monnaie: Kuna Croate

-Coût de la vie: égal à la France (Dubrovnik)

-J’ai voyagé : à pied, en bus, en téléphérique, en taxi

-Ce que j’ai préféré: marcher sur les remparts qui entourent Dubrovnik

-Ce que j’ai moins aimé: le coût excessif des visites (remparts, téléphérique, …)

-Est-ce que je reviendrai? : oui

-J’ai voyagé: en solitaire

-Sécurité: 5/5

Budget dodo pour une nuitBudget miam pour un repasBudget voyage
-entre 50€ et 100€ (hôtels)-entre 10€ et 15€-Avion: 150€ a/r environ
-Transport: Moyen
-Visite, autres: Cher

Parlons de Dubrovnik…:

-J’ai voyagé en…. : à pied, en bus, en téléphérique, en taxi

-J’ai logé: à Jele Rooms

-Kilomètres parcourus: 15 environ

-Ce que j’ai préféré: la vue sur la ville depuis les remparts

-Ce que j’ai moins aimé: le coût excessif des visites (remparts, téléphérique, …)

-Est-ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-Dubrovnik, une petite ville visitable rapidement
-la vue des remparts sur la ville au coucher de soleil
-Le West Harbour, un petit coin de paradis posé hors des remparts
-le coût excessif des visites

En résumé j’ai passé…

2021: deux jours à Dubrovnik


I. les fortifications

Lors de votre arrivée à Dubrovnik, la chose qui vous surprendra le plus ici sont les impénétrables fortifications qui entourent la vieille ville. Et pour cause, dû à son emplacement entre l’Europe du Sud, les Balkans et les pays de l’Est, la ville a toujours eu à se défendre. Elle fut donc de tout temps entourée d’impressionnants remparts, qui sont classés parmi les plus complets d’Europe.

En plus de faire le tour intérieur des remparts (et d’y grimper dessus), je vous conseille aussi de faire le tour extérieur des murs de la ville. Lors de cette balade, n’oubliez pas d’observer les éléments défensifs qui complètent ces derniers (Tvrđava MinčetaTvrđava Bokar, …), ainsi que les trois portes qui permettaient l’accès à la vieille ville (Vrata od PločaVrata od Buže et Vrata od Pila).


II. la Velika Onofrijeva fontana

Parmi les trois portes qui donnent accès à la vieille ville, je vous conseille d’emprunter la Vrata od Pila. En choisissant cette dernière, vous arriverez au cœur de Dubrovnik face à la Stradun (j’en parle plus loin), à la Crkva sv. Spasa, ainsi qu’à une petite place où se trouve une étonnante fontaine ronde surmontée d’un dôme. 

Cette dernière fut construite en 1438 afin d’acheminer dans la cité de Dubrovnik de l’eau potable, et depuis, l’eau coule toujours. D’ailleurs, à défaut d’acheter des bouteilles en plastique dans les commerces de la ville, je vous conseille de remplir votre gourde dans un des robinets de la fontaine. En plus d’être de l’eau pure (donc potable), faire cela vous permettra d’économiser plus de 10€ par jour !


III. la Stradun

Parmi toutes les rues de la vielle ville, vous ne manquerez pas d’aller faire un tour sur la Stradun, une longue rue qui part de la Vrata od Pila et qui se termine à quelques mètres du vieux port.

Dans cette rue, vous pourrez trouver un tas de magasins de souvenirs, de petites boutiques de changes (attention au taux), des glaciers, et même des bars qui proposent des mojitos en take-away (pratique !). Mais surtout, vous pourrez voir dans cette rue deux belles églises (Crkva sv. Spasa / Crkva sv. Vlaho), ainsi que le Palača Sponza et sa tour d’horloge qui font partis des plus beaux édifices de la ville.


IV. les remparts

Si vous cherchez lors de votre visite à obtenir des points de vue fous sur la ville, je vous conseille comme moi de faire à pied le tour des remparts. Pour cela, il faudra vous rendre devant la Crkva sv. Spas, grimper quelques escaliers, et acheter les tickets d’entrée qui vous coûteront la bagatelle de… 250kn (33€) !

Malgré ce prix plus que déraisonnable, je vous conseille quand même d’aller faire le tour de ces derniers qui font plus de deux kilomètres, et qui font littéralement le tour de la ville. De plus, si vous choisissez comme moi d’y aller lors du coucher de soleil, vous remarquerez que les toits deviennent de plus en orange, et que la mer adriatique commence à se teinter d’or avec au loin l’île de Lokrum qui tombe dans la pénombre… Magique !


V. la vieille ville…

Bien évidemment, aucune visite de Dubrovnik ne serait complète sans aller faire le tour de sa vieille ville. Et pour le faire, je vous conseille de commencer par explorer les ruelles autour de la Stradun qui sont principalement plates, rectilignes, et parfaitement restaurées. Bien que cette partie soit très belle, elle n’est cependant pas la plus intéressante.

Pour rejoindre une partie de la vieille ville plus typique, apaisante, et moins connue, il vous faudra grimper quelques escaliers afin d’atteindre les ruelles coincées à côté de la Vrata od Buže ou de la Crkva sv. Ignacij. Posées contre les remparts nord et sud de la ville, ces dernières sont pour moi parfaites pour s’y perdre, et pour y découvrir l’art de vivre à la croate avec le linge à la fenêtre, les vieilles dames qui parlent dans les rues, les centaines de chatons qui se baladent, et bien plus encore.


VI. …et ses églises

Lors de la visite de la vieille ville, vous aurez l’occasion de découvrir sur votre chemin un tas d’édifices religieux différents. Et même si Dubrovnik en compte beaucoup, vous devrez quand même aller en visiter certains afin de découvrir leurs intérieurs (souvent) baroques et leurs magnifiques façades encore criblées de balles tirées lors de la dernière guerre (1991 – 1995).

Parmi les incontournables, je vous conseille d’aller visiter l’intérieur de la Crkva sv. Vlaho, de la Crkva sv. Ignacij, ainsi que de la Katedrala Uznesenja Blažene Djevice Marije. Pour moi, ces trois édifices religieux sont les plus beaux, mais aussi les plus remarquables de la ville. Vous pourrez d’ailleurs observer leurs clochers / dôme depuis les remparts. Aussi, posez votre regard lors de la visite de ces derniers sur deux autres églises qui contiennent chacune un cloître: la Dominikanski samosta et la Franjevački samostan.


VII. le vieux port

Juste avant de quitter la vieille ville pour découvrir le reste des monuments, je vous conseille d’aller voir un dernier lieu : le vieux port. Que ce soit pour aller juste y boire un verre de vin ou pour y balader au coucher de soleil, aller faire un tour ici sera toujours agréable. D’ailleurs, n’oubliez pas d’aller vous promener sur la Porporela, une longue jetée qui offre une vue sympathique sur la mer, sur la Tvrđava Svetog Ivana, et sur le reste de la ville. 


VIII. le West Harbour

Après avoir visité le vieux port, je vous conseille ensuite de sortir des murs d’enceinte pour découvrir un autre petit port. Plus charmant et intime, je vais cette fois-ci vous parler du West Harbour et de sa petite plage (Kolorina). Comme vous pourrez le voir, la vieille ville est si enfermée dans les murs qu’elle ne possède aucune plage (sauf la Blaze beach qui est composée de quelques rochers). Il vous faudra donc pour vous baigner soit vous rendre à la plage Kolorina, soit à la Banje Beach qui est posée de l’autre côté des murs.

Personnellement, j’ai décidé lors de ma première visite de faire une brasse à la plage Kolorina, et l’expérience fut magique. Au moment du coucher de soleil, la plage était vide, et la vue sur les murs et forteresses alentours (Tvrđava Bokar / Lovrijenac) était plus que satisfaisante. D’ailleurs, pensez après votre baignade à aller faire un tour dans les ruelles alentours afin de découvrir la très mignonne petite chapelle (Crkva sv. Juraj) qui, posée au bord de l’eau, offre au lieu l’allure d’un vrai petit village.


IX. Lovrijenac, la forteresse du rocher

Avant de quitter le centre de Dubrovnik pour aller visiter le dernier lieu dont je vais vous parler, je vous conseille d’aller visiter un autre monument situé à deux pas du West Harbour. Vous l’aurez compris, je vais vous parler de la forteresse Lovrijenac, un étonnant édifice construit au XIème siècle sur un rocher face à la mer. 

Dans cette dernière, vous y trouverez un petit musée, mais surtout une terrasse panoramique qui offre une superbe vue sur la vieille ville. Pour ceux qui regardent Game of Thrones, ne soyez pas étonné si certains lieux de la forteresse (ou de la ville en général) vous sont familiers, car la série fut tournée en partie ici !


X. le téléphérique du mont Srđ

Pour observer un beau panorama à 360° sur la ville et ses alentours sans marcher des heures ou trop se fatiguer, je vous conseille de vous rendre juste derrière la tour Tvrđava Minčeta afin d’arriver au point de départ du téléphérique de Dubrovnik. En empruntant ce dernier (qui vous coûtera 26€ pour un aller-retour ou 15€ en aller simple), vous grimperez au mont Srđ, un petit mont qui culmine à 780 mètres d’altitude.

Une fois arrivés au sommet, vous découvrirez une vue à couper le souffle sur la ville, sur les îles alentours, mais surtout sur la Bosnie-Herzégovine voisine que j’ai rejoint le soir même. Mais aussi, vous pourrez découvrir un ancien fort dans lequel se trouve un musée sur l’histoire de la guerre sanglante qui a mis à feu et à sang les Balkans dans les années 90′. D’ailleurs, pour ceux qui ne voudraient pas dépenser 26€ pour faire l’aller-retour en téléphérique, sachez que vous pourrez retourner en ville en une trentaine de minutes en empruntant un petit chemin de randonnée qui débouche à quelques pas de la vieille ville de Dubrovnik, sûrement un des plus beaux lieux que j’ai visité en cette année 2021 !


En résumé:

  • Remparts, portes et fortifications: ★★★★★
  • Velika Onofrijeva fontana: ★★★★★
  • Stradun: ★★★★★
  • Veille ville: ★★★★★
  • Crkva sv. Vlaho: ★★★★★
  • Katedrala Uznesenja Blažene Djevice Marije: ★★★★★
  • Crkva sv. Ignacij: ★★★★★
  • Vieux port: ★★★★★
  • West Harbour / Kolorina: ★★★★★
  • Téléphérique du mont Srđ: ★★★★★
  • Lovrijenac: ★★★★
*la nouvelle ville de Dubrovnik vue depuis le mont Srđ*

Sifnos: le paradis perdu des Cyclades

Dans cet article, je vais vous parler de Sifnos, une petite île isolée au beau milieu de la mer Méditerranée. Après avoir passé quelques jours à Santorin, j’avais décidé pour mes derniers jours en Grèce de me rendre sur cette petite île après avoir flashé sur la chapelle des Sept Martyrs de Kástro. J’avais pourtant eu le choix entre de nombreuses îles (Milos, Mykonos, Naxos, Kos…), mais c’est sur Sifnos que j’ai jeté mon dévolu. Tant pour ses chapelles blanches, ses plages idylliques et ses interminables chemins de randonnées, vous ne serez pas déçu si jamais, vous aussi, choisissez Sifnos.

D’ailleurs, vous vous apercevrez vite que le coût de la vie sur les îles grecques non touristiques (Sifnos, Folégandros, Antiparos…) est largement inférieur que sur les îles touristiques. N’hésitez donc pas à finir votre voyage par une île moins connue afin de profiter d’une ambiance plus traditionnelle, intime, et surtout de pouvoir profiter de la beauté d’une île à moindre coût.


Parlons de Sifnos…

-J’ai voyagé en…. : bus, voiture, marche

-J’ai logé: dans la chambre d’hôtes Smaragda rooms & studios à Agios Thomás

-Kilomètres parcourus: 30 environ

-Durée du voyage: deux jours

-Ce que j’ai préféré: le monastère de Panagia Chrysopigi exæquo avec la chapelle des Sept Martyrs à Kastro

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: Oui


Le plusLe moins
Sifnos, un vrai paradis terrestre
Apollonia, la mini-capitale de l’île
-le monastère de Panagia Chrysopigi, un coin de paradis sur terre
Kastro et la chapelle des Sept Martyrs, rien que ça!
x

Mes bonnes adresses:

pour manger: –Ablémonas Αβλέμονας (Kamarès)

Konaki (Kastro)

pour dormir: -la chambre d’hôtes Smaragda rooms à Agios Thomás

*le monastère de Panagia Chrysopigi vu depuis la route*

Débarquer à Kamarès, le mini port

Après plusieurs heures de ferry, vous arriverez obligatoirement sur l’île par Kamarès, la porte d’entrée de Sifnos. Et à mon grand étonnement, vous verrez débarquer ici bien moins de monde qu’à Santorin (seulement quelques personnes ainsi que quelques voitures).

Même si Kamarès semble assez petit, vous y trouverez assez de choses à voir pour ne pas vous ennuyer. Le temps d’une après-midi (comme j’ai fait en attendant mon ferry), je vous conseille de prendre le temps de vous balader dans les petites rues blanches du village, d’aller faire un tour à sa petite église (Ágios Geórgios), ou encore d’aller à Agía Marina, un petit hameau posé de l’autre côté de la plage.


Chiller sur sa longue plage

Après avoir visité le village de Kamarès, je vous conseille d’avancer doucement vers Agía Marina afin de découvrir la longue plage qui sépare ces deux derniers. Étant une des plus longues et belles plages de sable fin de l’île, je vous conseille absolument d’aller y piquer une tête avant de poursuivre vos visites.

Lors de votre baignade, prenez le temps d’observer Kamarès et son port, Agía Marina et ses trois petites chapelles (Ágioi Anárgyroi, Agía Marina et Agía Ánna), ainsi qu’au-dessus de votre tête au sommet d’une montagne le petit monastère de Troulaki. Aussi, projetez votre regard au-delà d’Agía Marina afin d’y découvrir…


…l’église Agía Aikateríni

Posée à quelques mètres d’Agia Marina, vous trouverez après avoir marché sur un petit chemin l’église d’Agía Aikateríni, un magnifique édifice blanc surmontée d’un dôme bleu. Malheureusement, le portail qui menait à l’église était fermé ce jour-là, je n’ai donc pas pu la visiter intérieurement. Cependant, j’ai quand même décidé de lui consacrer un paragraphe pour sa beauté, son architecture si typique, mais surtout pour sa petite crique secrète.

Juste avant la chapelle, vous trouverez un petit escalier qui descend au bord de l’eau, et si vous le suivez, vous découvrirez une magnifique petite crique toute discrète. Si vous souhaitez vous baigner dans un lieu quasi secret situé pas loin de Kamarès, je vous conseille absolument de vous rendre à cette petite crique, vous ne serez pas déçu!


Découvrir Apollonia, la petite capitale de l’île

Installée sur une petite colline au centre de l’île à quelques minutes de Kamarès, vous pourrez découvrir Apollonia, la petite capitale de l’île. Dans cette capitale aux allures de villages, vous pourrez y trouver un tas de choses à voir, dont des dizaines d’églises et de chapelles (Agíou Sóstiéglise Sainte-Croix…), quelques petites boutiques, restaurants, bars, et bien plus encore.

Pour moi, Apollonia est un des passages obligatoires de l’île, vous ne pourrez pas visiter Sifnos sans vous rendre dans cet iconique petit village. Cependant, préparez-vous à grimper, car Apollonia (et ses points d’intérêts principaux) sont posés sur deux collines qui se font face. Vous n’aurez donc pas une, mais deux grosses pentes à grimper!


Crapahuter de l’église Agíou Spyrídonos…

Après avoir flâné et chillé dans les ruelles d’Apollonia, je vous conseille de grimper tout en haut du village pour découvrir un magnifique édifice religieux: l’église Agíou Spyrídonos. Même si Apollonia compte une dizaine d’églises et de chapelles, je vous conseille particulièrement cette dernière pour sa taille, son intérieur, ainsi que sa jolie façade.

D’ailleurs, si vous souhaitez faire une bonne visite assez complète d’Apollonia, je vous conseille d’y rester au minimum quelques heures afin de découvrir son cœur historique, ses chapelles, ainsi qu’Áno Petáli, un petit village posé dans la continuité de la capitale.


…à l’église Ágios Ioánnis

Lors de votre visite d’Apollonia, vous remarquerez que le village est posé sur deux collines différentes espacées par une grande place où passe la principale route de l’île. Sauf que ce n’est pas le cas. En plus de découvrir la petite capitale, vous pourrez visiter le petit hameau d’Áno Petáli qui est situé à quelques mètres seulement de cette dernière. 

Dans ce dernier, vous pourrez voir ce qui est à mes yeux le second plus impressionnant édifice religieux du coin: la magnifique église Ágios Ioánnis. De cette dernière, vous pourrez jouir d’un panorama fou sur l’île, sur la capitale, mais aussi sur Artemónas, un petit village accolé à Apollonia (j’en parle plus loin).


Poser ses valises à Ágios Thomás, le petit hameau mignon

Lors de mon séjour à Sifnos, j’avais décidé d’aller dormir dans la campagne afin de découvrir des lieux calmes et propices à la détente. Et pour cela, j’avais choisi sur Booking de dormir à Smaragda Rooms & Studios qui propose quelques locations posées au milieu des champs. Après avoir marché 3.5 kilomètres dans des petits chemins depuis Apollonia, j’ai été accueilli par Kostas (le propriétaire) qui m’a installé dans une immense chambre avec cuisine, salle de bain et terrasse avec vue, le tout pour seulement 29€ la nuit!

En plus d’un rapport qualité prix excellent, vous pourrez découvrir la gentillesse du propriétaire qui pourra vous amener chercher à manger le soir (ce qu’il a fait avec moi), car il n’a rien sur place. Dans le petit hameau où sont situées les locations (Ágios Thomás), vous pourrez découvrir, en plus de quelques maisons blanches, un magnifique jardin, un tas d’adorables chatons, et même une petite chapelle!


Visiter le monastère Panagía Chrysopigí, le paradis sur terre

De tous les monuments religieux que j’ai visités sur l’île, un m’a particulièrement marqué. Il s’agit de Panagía Chrysopigí, un petit monastère construit en 1650 sur un rocher à quelques mètres de la mer. Qu’importe l’île grecque que vous visiterez, vous vous rendrez vite compte que cette dernière contient des centaines (voir parfois plus) de chapelles, et qu’il vous faudrait au minimum plusieurs mois pour tout voir.

À Sifnos, le cas est le même, car vous n’avez pas moins de 360 chapelles à voir! D’ailleurs, rien que d’un coup d’œil, vous pourrez voir depuis Panagía Chrysopigí et sa crique l’église Ágios CharálamposFáros et sa chapelle, ainsi que le monastère de Timíou Stavroú lui aussi situé sur une péninsule.


Finir sa soirée à Platýs Gialós, le hameau au bord de l’eau

Posé au bord de l’eau et bordé par une plage de sable fin, je vais maintenant vous parler de Platýs Gialós, un petit hameau situé à quelques minutes de marche de Panagía Chrysopigí. Dans ce dernier, vous n’y trouverez pas grand-chose hormis quelques bars, une poignée de restaurants (assez chers), ainsi qu’une petite chapelle posée à côté du port.

Malgré la beauté du lieu et de sa belle plage, je dois avouer ne pas trouver grand-chose d’extraordinaire à Platýs Gialós. Pour moi, le hameau est un lieu idéal pour boire un cocktail au bord de la mer ou passer une journée bronzette, mais sinon, vous trouverez de meilleurs endroits à Sifnos. 


Grimper à Artemónas, le petit village accolé à Apollonia

Lors de mon second jour sur l’île, j’ai décidé d’explorer un peu plus en détail les alentours d’Apollonia. Je me suis donc rendu à Artemónas, un petit village posé juste à côté de la capitale. Dans ce dernier, vous pourrez y trouver quelques rues blanches, un tas de chapelles, ainsi que quelques jolis points de vue. Petit bémol, j’ai lors de ma visite par manque de temps oublié de visiter une partie du village, je me suis donc consacré uniquement à la partie que vous pourrez voir en photo.

Dans cette dernière, vous découvrirez une petite église blanche (Agíou Konstantínou kai Elénis) posée sur une agréable placette, ainsi qu’une longue rue pavée remplie d’escaliers. Heureusement, je m’étais posé la veille un long moment à Áno Petáli pour observer Artemónas, j’ai donc pu quand même profiter (de loin) de ses beaux édifices religieux, dont de la Panagía Kónchi qui dépasse du village avec ses dômes bleus.


Explorer Káto Petáli, le petit hameau des champs

Après ma courte visite d’Artemónas, j’avais décidé de commencer à marcher en direction de Kástro, un petit village posé à quelques kilomètres de la capitale. Et pour vous y rendre, vous devrez forcément traverser Káto Petáli, le parfait exemple du petit hameau cycladique typique.

Visible de très loin sur l’île, j’avais pu apercevoir dès mon arrivée à Apollonia le clocher et le dôme de son église. Pour visiter ce dernier, je vous conseille d’y passer comme moi environ 30 minutes, car comme vous pourrez le voir, il n’a pas grand-chose à voir ici (hormis une église).


Parcourir l’île via les petits chemins

Comme j’ai pu le voir, il y’à plusieurs façons de visiter Sifnos. La première (qui est la plus simple) est de louer une voiture afin de visiter l’île rapidement et sans encombre. Cependant, cette option sera aussi la plus chère, et ne sera parfois pas si pratique que ça car certains villages de l’île ne sont pas praticables en voiture et possède peu de parkings. Si vous voyagez avec un petit budget, vous pourrez aussi prendre les transports en communs qui sont assez pratiques, rapides, et très peu onéreux.

Mais pour moi, le meilleur moyen pour visiter l’île est simplement de marcher. En effet, Sifnos est très petite, et il existe des petits chemins pour aller de partout rapidement ! Pour ma part, j’ai eu l’occasion de marcher d’Apollonia à Agios Thomás, de Chrysopigí à Platýs Gialós, ainsi que d’Apollonia à Kástro, et je fus à chaque fois émerveillé par ce que j’ai découvert! Marcher sur des petits chemins m’ont permis de découvrir des panoramas magnifiques, des tas de chapelles, ainsi que de découvrir un côté encore plus sauvage de l’île que j’ai énormément apprécié.


S’émerveiller à Kástro, l’ancienne capitale

Parmi les villages à absolument visiter, vous ne pourrez pas louper Kástro, l’ancienne capitale de l’île. Posé au bord de l’eau, vous pourrez déjà observer (si vous venez à pied depuis Apollonia) la position dominante du village qui se situe sur un rocher. Plus vous vous rapprocherez, plus vous aurez l’occasion d’observer en détails les dizaines de clochers qui dépassent du village, ainsi que le tas chapelles posées aux alentours (et il y’en à pas mal!)

Après avoir grimpé pour accéder au cœur du village, vous aurez l’occasion de découvrir un vrai dédale de ruelles blanches, pavées, et soigneusement décorées de plantes par les occupants qui vivent aujourd’hui dans l’ancien château. Lors de votre balade, pensez à bien visiter chaque ruelle du village (car il y’en à très peu), mais aussi, n’oubliez pas de grimper à son ancienne acropole afin d’observer une vue panoramique sur le village, ainsi que sur son petit port posé juste à côté. 


Terminer sa visite à chapelle des Sept Martyrs, l’emblème de l’île

Pour terminer votre visite de Kástro, je vous conseille d’observer depuis l’acropole (où le bas du village) ce qui est sans aucun doute le monument le plus iconique de l’île: la chapelle des Sept Martyrs. Posée sur un petit rocher accessible par un petit chemin, je vous conseille absolument de vous rendre au pied de cette église qui semble tant magique qu’improbable.

Une fois au pied de cette dernière, vous pourrez observer une magnifique vue sur le Kástro, ses fortifications, mais surtout sur l’infini de bleu de la mer qui s’étendra devant vos yeux. D’ailleurs, pensez à prendre votre maillot, car vous pourrez une fois arrivé sur place, piquer une tête dans une des plus belles criques de Sifnos, une île sauvage, et encore peu connue.


En résumé:

  • Apollonia: ★★★★★
  • Eglise Agíou Spyrídonos (Apollonia): ★★★★★
  • Áno Petáli: ★★★★★
  • Agios Thomás: ★★★★★
  • Monastère de Panagía Chrysopigí: ★★★★★
  • Kástro: ★★★★★
  • Chapelle des Sept Martyrs: ★★★★★
  • L’église Sainte-Catherine (Kamarès): ★★★★★
  • Kamarès: ★★★★
  • Artemónas: ★★★★
  • Káto Petáli: ★★★★
  • Platýs Gialós: ★★★
*la crique en dessous de l’église Agía Aikateríni*