Cagliari, la capitale sarde

*la Chiesa Collegiata di Sant’Anna vu depuis le bastione del Balice*

Dans cet article, je vais vous parler de Cagliari, la plus grande ville de Sardaigne. Multiculturelle grâce à sa position géographique, cette île partage une culture commune aussi bien avec la Corse (dont la langue est très similaire) qu’avec l’Italie, notamment pour son côté religieux et architectural. Habitée depuis la nuit des temps et connue pour sa fascinante culture nuragique, la Sardaigne est, depuis quelques années, un centre majeur du tourisme italien, tant pour ses plages que pour ses beaux villages.

Pour ma part, j’ai eu l’occasion de partir trois jours en Sardaigne depuis Carcassonne grâce à Ryanair et ses billets abordables, reliant l’aéroport de Cagliari-Elmas pour moins de 50 € par personne en aller-retour. Depuis la France, la Sardaigne est située à moins de deux heures de vol, offrant ainsi un accès rapide pour un week-end sous le soleil, même avec un petit budget. Bien que j’aie choisi de ne pas dormir à Cagliari, j’ai pu séjourner en plein cœur du village d’Iglesias (situé à une heure de train) pour 120 € pour deux personnes, et ce, pour trois nuits.


Parlons de Cagliari…

-J’ai voyagé… : en train, à pied

-J’ai logé : x

-Kilomètres parcourus : environ 5 kilomètres

-Durée du voyage : une journée

-Ce que j’ai préféré : le centro storico et ses belles églises

-Ce que j’ai moins aimé : le nombre de bâtiments modernes en périphérie de la vieille ville

-Est-ce que je reviendrai ? : oui


Le plusLe moins
Cagliari, une ville facile d’accès depuis toute la Sardaigne
-la cripta di Santa Restituta, un lieu mystique au cœur de la vieille ville
-le bastione del Balice / piazzetta Mercede Mundula et leurs beaux panoramas
-le centro storico et ses dizaines d’églises
-la cattedrale di Santa Maria Assunta e Santa Cecilia & l’antico Palazzo di Città, les deux plus beaux monuments à voir
-le nombre de bâtiments modernes en périphérie de la vieille ville
*le quartiere Stampace vu depuis le bastione del Balice*

Explorer le quartiere Stampace

*la chiesa Collegiata di Sant’Anna*

Après un détour à Iglesias, j’ai décidé de consacrer le premier jour de ce long week-end à explorer Cagliari, le temps d’une journée. Ce qui, malgré sa grande superficie, est amplement suffisant. Pour m’y rendre, j’ai pris un des trains régionaux italiens (RE) qui relie Iglesias à Cagliari pour seulement 4,30 € (en passant par l’aéroport). Une fois sorti de la gare, je vous conseille, avant de grimper dans le quartiere Castello (qui abrite les monuments majeurs de la ville), de faire un tour à Stampace, un quartier situé autour de la gare.

Après un rapide détour au palazzo Civico pour admirer sa belle cour intérieure, je vous conseille de grimper ensuite dans n’importe quelle ruelle en pente afin de découvrir les bâtiments colorés de Cagliari, qui passent du jaune au rouge. En flânant, faites un tour à la chiesa di San Michele, ainsi qu’à la chiesa Collegiata di Sant’Anna, qui est l’une des plus belles églises de la ville.


Descendre à la cripta di Santa Restituta

Pour prolonger votre visite de Stampace, vous pourrez aussi découvrir l’un de ses monuments secrets, qui se situe sous le sol de la chiesa Collegiata di Sant’Anna. Comme l’indique le titre, il s’agit de la cripta di Santa Restituta, un ancien hypogée qui a été utilisé à diverses fins tout au long de son histoire. Pour y pénétrer, il faudra vous rendre via Sant’Efisio et régler 3 € (ou 1 € pour les étudiants). Bien que la visite soit relativement rapide (15 à 20 minutes maximum), la crypte ne manque pas d’histoire à raconter.

Utilisée comme carrière de matériaux, lieu de culte (païen et chrétien), lieu de stockage d’amphores, église, ou encore abri anti-bombes lors des raids aériens anglo-américains pendant la Seconde Guerre mondiale, la cripta di Santa Restituta rassemble à elle seule les siècles d’histoire qu’a traversés la Sardaigne.


Le panorama depuis le bastione del Balice

Après être resté au frais dans la crypte, j’ai ensuite décidé de rejoindre le quartiere Castello, qui est construit sur un promontoire surplombant Stampace ainsi que la totalité des quartiers du vieux Cagliari. Bien qu’il existe des milliers de manières différentes de rejoindre Stampace depuis le Castello, je vous conseille, pour y grimper, de vous rendre à la piazza Jene, et soit de prendre l’ascensore Santa Chiara, soit les scalette di Santa Chiara.

Une fois arrivé, il vous faudra marcher encore un peu pour atteindre le bastione del Balice, sur lequel se trouve un parking offrant une vue sublime sur Cagliari, son port, et les montagnes au loin.


Le quartiere Castello et ses tours

Après avoir profité de la vue sur la ville depuis le bastion, vous pourrez ensuite grimper au sommet de deux tours qui offrent une vue encore plus vertigineuse et belle sur le Castello. Il s’agit de la torre dell’Elefante et de la torre di San Pancrazio, deux hautes tours d’un style bien particulier, remplies d’escaliers en bois permettant d’atteindre leurs sommets.

Malheureusement, ces deux tours étaient fermées lors de ma visite. Pour remplacer ces points de vue (dont l’accès est payant), vous pourrez simplement faire le tour du quartier afin de découvrir ses deux bastions, ainsi que la piazzetta Mercede Mundula, qui offre aussi une jolie vue. Tant qu’à faire le tour du quartier, profitez-en aussi pour découvrir ses petites chapelles, parfois cachées (comme la chiesa di San Giuseppe Calasanzio).


La cattedrale di Santa Maria Assunta e Santa Cecilia & l’antico Palazzo di Città

Au détour du quartier, vous arriverez forcément sur la piazza Carlo Alberto, où se trouve le plus beau et le plus majestueux monument religieux de Cagliari : la cattedrale di Santa Maria Assunta e Santa Cecilia. Distinguée par sa façade blanche détaillée et son clocher, cette cathédrale dominante se démarque largement de tous les autres édifices de la ville par sa splendeur, mais aussi par son intérieur en marbre coloré, rempli de jolies fresques. Tout comme la cripta di Santa Restituta, les églises sont à Cagliari une source de fraîcheur, ainsi que de véritables musées à ciel ouvert. N’hésitez donc pas à les visiter, vous ne serez en aucun cas déçu.

De même que la cathédrale, vous pourrez aussi jeter un coup d’œil à l’antico Palazzo di Città, un petit palais rose accolé à la cathédrale. Bien que la cathédrale fût ouverte à la visite, je n’ai malheureusement pas pu visiter le vieux palais (de même que le palazzo Regio, situé à deux pas de là).


La piazzetta Mercede Mundula et son beau panorama

Juste à côté de la cathédrale, vous pourrez découvrir la piazzetta Mercede Mundula, une petite place qui ne vous attirera pourtant pas au premier coup d’œil. Et pourtant ! Sur cette petite place est installé un ascenseur panoramique (ascensore Unione Sarda) qui permet de rejoindre un tout autre côté de Cagliari, ressemblant, vu d’en haut, à un petit village dominé par une église.

Même si vous ne souhaitez pas redescendre avec l’ascenseur, baladez-vous sur son joli pont blanc moderne suspendu dans le vide, qui offre cette sublime vue, apparemment très réputée pour sa vue sur la ville la nuit.


Plonger dans l’antique à l’anfiteatro Romano

Pour vous rendre au prochain monument, il faudra quitter le quartiere Castello et passer par la porta San Pancrazio pour arriver dans un autre quartier un peu isolé et surtout très moderne. Si vous passez par là, partez à la découverte du musée archéologique national de Cagliari, un musée qui retrace l’histoire de l’île, abordant ainsi les diverses influences corses, italiennes, et la culture nuragique que j’aurais aimé mieux connaître. Malheureusement, (et tout comme les deux tours), le musée était fermé ce jour-là.

Pour continuer, je me suis ensuite rendu voir un autre monument, l’anfiteatro Romano, étonnant par son ancienneté, sa taille, et par le manque d’intérêt porté par la population pour ce chef-d’œuvre antique. Apparemment visitable pour la somme de 3€, il était fermé lors de ma visite et semblait bien délaissé. Situé sur le versant d’une vallée en plein cœur de la ville, ce monument romain, construit entre le Ier et le IIe siècle après J.-C., n’est malheureusement pas assez mis en valeur et reste encore très peu connu des touristes. Si vous ne souhaitez pas payer les 3€ d’entrée, sachez qu’il est possible de prendre des photos de l’amphithéâtre en vous rendant sur la via Sant’Ignazio da Laconi, qui offre une vue assez complète du site archéologique.


Reprendre de la hauteur au bastione di Saint Remy

Pour terminer votre visite de la ville, il vous faudra revenir sur vos pas pour arriver à un dernier monument. Vous l’aurez compris, je vais vous parler du bastione di Saint Remy, un bastion qui, comme le bastione del Balice plus à l’ouest, servait jadis à protéger l’ancien quartier fortifié.

Distingué par son arcade et ses piliers, ce bastion réaménagé en terrasse panoramique m’a permis de faire un dernier arrêt avant de me remettre en chemin en direction de la gare. Car oui, une fois passé le bastion, vous serez à nouveau à Stampace, et il vous faudra, pour rejoindre la gare, emprunter la via Giuseppe Manno (et faire un arrêt à la chiesa di Sant’Antonio Abate). Comme je l’ai dit plus haut, une journée suffit amplement pour faire le tour de Cagliari, mais si vous comptez visiter son grand musée, aller à la plage et découvrir son castello di San Michele (qui est visible depuis la piste de l’aéroport), il vous faudra au moins deux jours.


En résumé :

  • Chiesa Collegiata di Sant’Anna: ★★★★★
  • Cripta di Santa Restituta: ★★★★★
  • Bastione del Balice: ★★★★★
  • Quartiere Castello: ★★★★★
  • Cattedrale di Santa Maria Assunta e Santa Cecilia: ★★★★★
  • Quartiere Stampace: ★★★★
  • Antico Palazzo di Città: ★★★★
  • Piazzetta Mercede Mundula: ★★★★
  • Torre dell’Elefante / torre di San Pancrazio: ★★★
  • Anfiteatro Romano: ★★★
  • Bastione di Saint Remy: ★★★

Iglesias, Macomer & Bosa, 3 visages Sardes différents

*le centro storico de Bosa*

Dans cet article, je vais vous parler de trois villages très différents que j’ai eu l’occasion de visiter lors d’un long week-end estival en Sardaigne. Après avoir découvert Cagliari, j’ai parcouru l’île en train et en bus pour rejoindre divers villages. Bien que certains méritent davantage le détour que d’autres, la découverte de ces trois lieux m’a semblé essentielle pour mieux comprendre cette île mystérieuse, montagneuse, et finalement pas si petite que ça.

En posant mon sac à dos à Iglesias, j’ai eu l’occasion de découvrir ce village pendant trois jours consécutifs, ce qui m’a permis de me balader dans ses rues tranquilles et de redécouvrir cette dolce vita italienne qui m’avait tant manquée. Sur la route menant au charmant village de Bosa, j’ai également fait une halte à Macomer. Bien que situé dans un bel écrin de verdure, je dois avouer ne pas lui avoir trouvé de charme particulier, si ce n’est sa petite église, qui offre une jolie vue sur la campagne environnante.


Parlons d’Iglesias, Macomer et Bosa…

-J’ai voyagé… : en bus, en train, à pied

-J’ai logé : à il Palazz8 (Iglesias)

-Kilomètres parcourus : 400 environ

-Durée du voyage : 3 jours

-Ce que j’ai préféré : Bosa et son vieux village très coloré

-Ce que j’ai moins aimé : Macomer, un village assez banal

-Est-ce que je reviendrai ? : oui


Le plusLe moins
-Iglesias et son magnifique vieux village
-la cattedrale di Santa Chiara d’Assisi d’Iglesias
-boire un délicieux Apérol Spritz sur la piazza Lamarmora (Iglesias)
-Bosa, ses panoramas magiques et ses ruelles colorées
-le village de Macomer

Mes bonnes adresses…

-pour manger : A Dieci Passi / Sa Matracca (Iglesias)

-pour prendre un petit déjeuner : Modigliani Art Caffè (Iglesias)

-pour boire un verre : Chiosco Sella / Bar caffè Lamarmora (Iglesias), Bar Chiosco al Castello (Bosa)

*les fruits et légumes vendus à Iglesias*

Iglesias

Déambuler avec une gelato à la main dans le centro storico

Pour débuter toute bonne visite d’Iglesias, je vous conseille de partir à la découverte du centro storico (centre historique), qui comprend de nombreuses rues, dont certaines, pentues et plus isolées, ne demandent qu’à être explorées. Pour découvrir le vieux village, une matinée peut suffire, mais je vous recommande d’y passer, si possible, une journée afin de vraiment profiter de ses coins et recoins, tous plus charmants les uns que les autres.

En remontant depuis la gare, faites d’abord une halte sur la piazza Quintino Sella, qui marque la limite entre le vieux village et le « nouveau », avant de vous plonger dans la via Giacomo Matteotti, la rue principale et piétonne d’Iglesias. Profitez-en pour attraper une bonne glace bien fraîche avant de partir à la découverte du village, en commençant par ses deux places principales, puis en vous aventurant dans ses ruelles plus discrètes. Situées de part et d’autre de la via Giacomo Matteotti, les petites rues d’Iglesias sont une véritable invitation à la flânerie : on y découvre la vie locale, avec ses petites boutiques vendant des produits sardes, ses chapelles discrètes, le linge aux fenêtres, et les façades colorées qui donnent tant de charme au village.


Découvrir la cattedrale di Santa Chiara d’Assisi (et faire le tour des chapelles du centro storico)

En flânant au fil des rues et des clochers, vous découvrirez, au cœur d’Iglesias, la piazza Municipio qui abrite la cattedrale di Santa Chiara d’Assisi, le plus bel édifice religieux de la ville. Remarquable par sa façade et son clocher aux teintes chaudes et terreuses, cette cathédrale emblématique est un incontournable que vous ne pourrez pas manquer.

En plus d’y apprécier la fraîcheur de son intérieur (particulièrement agréable en été), je vous recommande de poursuivre votre visite en partant à la découverte des autres églises et chapelles du village, toutes différentes les unes des autres. Lors de votre promenade à travers les vieux quartiers, ne manquez pas la chiesa San Francesco, l’ancienne chiesa di San Marcello, la chiesa della Madonna delle Grazie, ainsi que la chiesa della Vergine Purissima, qui m’a particulièrement surpris par sa façade abîmée et son haut clocher coiffé d’une horloge.


Longer les murailles médiévales et arriver au Castello Salvaterra

Pour vous rendre au prochain lieu à découvrir, il vous faudra sortir du vieux village pour explorer les anciennes fortifications qui ont servi à protéger la ville pendant des centaines d’années. Bien que ses murs datent de différentes époques, soient parfois restaurés ou en ruine, se balader le long des remparts permet de découvrir une autre facette d’Iglesias, ainsi que de beaux panoramas. Pour commencer cette balade de quelques kilomètres, je vous conseille de vous rendre sur la via Marco Tangheroni, située à quelques pas de la chiesa della Vergine Purissima, puis de marcher sur les pavés qui longent les remparts.

Au bout d’un moment, il vous faudra traverser la rue pour découvrir un nouveau quartier composé de quelques petites ruelles, puis d’une colline verdoyante. Sur cette dernière, après une courte montée, vous pourrez découvrir le castello Salvaterra, un édifice construit en 1258, qui abrite aujourd’hui un petit musée consacré à l’histoire de la torture et à la période médiévale. Bien que la visite semble intéressante, le musée ouvre au public de manière assez aléatoire (mais il semble possible de le visiter sur réservation).


S’arrêter boire un Aperol Spritz sur la piazza Lamarmora

Pour finir votre visite en douceur, je vous conseille de suivre les locaux et de vous rendre sur la piazza Lamarmora pour savourer un Aperol Spritz au bar caffè Lamarmora. Depuis sa terrasse, vous pourrez observer l’ambiance des ruelles qui évolue après 17h00 : elles deviennent alors plus bruyantes, plus animées, et s’emplissent de vie jusqu’à la tombée de la nuit.

Après votre Aperol Spritz, je vous suggère de prolonger la soirée dans l’un des restaurants de la ville, pour déguster un bon plat ou une pizza savoureuse. Pour cela, je vous recommande soit le très discret A Dieci Passi, un petit restaurant niché dans une impasse, qui propose d’excellents plats ainsi que de beaux plateaux de fromages locaux ; soit Sa Matracca, un autre lieu tout aussi confidentiel, où l’on prépare des pizzas délicieuses dans une ambiance simple et chaleureuse.


Macomer

Promener de la gare de train à la chiesa parrocchiale San Pantaleo Martire

Après avoir visité Iglesias, j’ai décidé, le lendemain matin, de sauter dans le premier train (à 5h48) en direction de Cagliari, puis de m’arrêter à la gare de Decimomannu afin de prendre une correspondance pour rejoindre Macomer, un village situé au cœur de la Sardaigne, d’où partent des bus pour Bosa. Si vous suivez le même itinéraire, vous arriverez à Macomer à 8h40, après près de trois heures de trajet, et devrez patienter jusqu’à 10h00 pour prendre le bus à destination de Bosa.

Pendant cette heure d’attente, j’ai décidé d’aller prendre un café et de faire un petit tour dans le village. Mis à part quelques « ruelles anciennes » et la chiesa parrocchiale San Pantaleo Martire, qui offre une jolie vue sur la campagne environnante, je dois avouer ne pas avoir trouvé grand-chose de vraiment marquant à voir ici. Si vous êtes de passage à Macomer en attendant un bus ou un train, profitez-en pour vous balader un peu et découvrir l’église et son panorama. En revanche, si vous n’avez pas de raison particulière de vous y arrêter, je vous conseille de filer directement à Bosa sans faire le détour.


Bosa

Traverser le ponte Vecchio et visiter la cattedrale dell’Immacolata Concezione

Pour rejoindre Bosa, il vous faudra prendre le bus à la gare routière (juste à côté de la gare ferroviaire) et compter environ 45 minutes de transport à travers la campagne. Pour ce trajet, vous devrez acheter vos billets soit dans des bureaux de tabac ou commerces agréés, soit installer une application pour «valider» votre trajet à chaque fois (comme DropTicket). Une fois arrivé à Bosa, je vous conseille de vous arrêter à l’arrêt Bivio Santa Caterina, situé tout près du ponte Vecchio, qu’il vous faudra traverser pour découvrir le village.

Avant de traverser le pont, je vous recommande de vous poser un instant pour admirer la vue sur le village, dominé par un haut château. Si l’envie vous prend, vous pourrez aussi, depuis le pont, louer un kayak pour descendre la rivière qui se jette dans la mer quelques centaines de mètres plus bas. Cependant, j’ai décidé de simplement traverser le pont et d’aller découvrir l’intérieur de la magnifique cattedrale dell’Immacolata Concezione, juste en face, remarquable par son intérieur entièrement blanc. Bien que d’autres églises se trouvent également à Bosa, je dois avouer avoir été particulièrement séduit par ce bel édifice, qui présente sa façade dans une petite ruelle.


Grimper au travers des ruelles colorées jusqu’au castello di Serravalle

Après avoir balader autour de la cathédrale, je vous conseille de commencer à grimper en direction du castello di Serravalle. Bien que j’aurais beaucoup aimé visiter ce dernier, et pouvoir m’installer sur les reparts pour profiter de sa belle vue sur la ville, il était malheureusement fermé lors de ma visite. Cependant, tout n’est pas perdu.

En grimpant dans le vieux Bosa, vous pourrez tout d’abord découvrir plusieurs rues colorées, fleuries et richement décorées, ainsi que de nombreux points panoramiques pour «compenser» celui du château que je n’ai pas pu voir. Pour arriver aux points de vue, traversez le vieux village en vous perdant volontairement, puis montez jusqu’à atteindre la via Canonico Gavino Nino, qui offre une vue sublime sur tout Bosa, ainsi que sur ses quartiers emblématiques. Si le temps le permet, installez-vous au bar Chiosco al Castello pour boire un verre de vin blanc tout en profitant d’une vue panoramique colorée et inoubliable sur ce village, qui est, à mes yeux, le plus beau de l’île.


Découvrir les  »maisons symétriques » du quartiere Sas Conzas

Pour finir votre visite, je vous conseille de redescendre vers les rives du fleuve Temo afin de découvrir un petit quartier très peu connu, mais reconnaissable par ses « maisons symétriques », peintes dans des couleurs différentes. Il s’agit, comme le titre l’indique, du quartiere Sas Conzas, un ancien quartier industriel, bien connu pour sa tannerie.

Si l’histoire du quartier vous intéresse particulièrement, vous pourrez visiter un petit musée (museo delle Conce), que je n’ai pas eu l’occasion de voir. Surtout, je vous conseille de découvrir le quartier au fil du fleuve en vous baladant sur les deux rives, qui vous offriront une vue panoramique sur les maisons, ainsi que sur le village.


En résumé :

  • Bosa (centro storico): ★★★★★
  • Centro storico (Iglesias): ★★★★★
  • Cattedrale di Santa Chiara d’Assisi: ★★★★★
  • Murailles médiévales / Castello Salvaterra: ★★★★
  • Ponte Vecchio / cattedrale dell’Immacolata Concezione: ★★★★
  • Quartiere Sas Conzas: ★★★
  • Macomer: ★
*la chiesa della Beata Vergine del Carmelo vu depuis le chemin du château (Bosa)*