Dans cet article, je vais vous parler de mes premiers jours de voyage en Arménie, durant lesquels j’ai eu l’occasion d’explorer Yérévan et ses alentours. Après avoir découvert l’étrange capitale, j’ai ensuite décidé d’aller me balader autour afin de voir ses principaux lieux d’intérêt. Et je ne fus pas déçu de ce que j’ai vu.
Bien que l’Arménie soit un tout petit pays, j’ai pu voir dans celui-ci une grande diversité de paysages, passant des hautes montagnes enneigées du Zanguezour à la plaine de l’Ararat. Pour bien visiter Yérévan et ses alentours, je vous conseille d’y passer au moins quatre jours, dont deux dans la capitale et deux autour de cette dernière. Bien que certains des lieux dont je vais vous parler ici soient assez touristiques, vous vous rendrez vite compte lors de votre voyage que plus vous vous enfoncerez dans le pays, plus vous vous sentirez seul, voire très seul, car il n’y a vraiment que peu de touristes qui visitent le pays dans son intégralité.
-J’ai voyagé… : en stop, en taxi, à pied, en métro
-J’ai logé : à best hotel Aygestan (Yérévan)
-Kilomètres parcourus : 200 environ
-Durée du voyage : 1 jour
-Ce que j’ai préféré : Khor Virap et sa vue sur le mont Ararat
-Ce que j’ai moins aimé : x
-Est-ce que je reviendrai ? : oui
Le plus
Le moins
–Yérévan, la capitale inconnue –Etchmiadzin et ses jolies églises –Garni et Gherart, la montagne au-dessus des immeubles -le monastère de Khor Virap, si proche de l’Ararat
-la tristesse de la vieille ville d’Etchmiadzin
Yérévan
Si vous visitez comme moi la capitale arménienne, vous ne saurez sûrement pas où donner de la tête tant elle est déroutante. De ses hauts immeubles vieillots aux monuments URSS dignes d’un autre âge, vous pourrez être parfois perdus. Contrairement aux autres capitales européennes, Yérévan a la particularité d’être ballotée entre plusieurs cultures toutes différentes. Proche géographiquement du monde russe, de l’Orient, ainsi que de l’Occident et de sa chrétienté, vous découvrirez en Arménie et dans sa capitale un beau melting-pot condensé dans un petit pays.
Mais pour revenir à la capitale (vous pourrez lire ICI l’article que j’ai écrit), je vous conseille d’abord de visiter le Kentron, la »vieille ville » qui n’a rien, aux yeux d’un occidental, d’une vieille ville. Dans cette dernière, vous pourrez y trouver un tas de jolies églises (dont la cathédrale Saint-Grégoire l’Illuminateur), une jolie mosquée (la mosquée Bleue), ainsi que de belles places, dont la place de la République que vous pourrez voir ci-dessus. Pour y faire une bonne visite, consacrez-y au moins deux jours afin d’y découvrir ses coins et recoins, ainsi que visiter en profondeur Tsitsernakaberd, le mémorial aux Victimes du Génocide Arménien.
Cathédrale de Zvartnots
À mi-chemin entre Yérévan et Etchmiadzin (qui se fait aussi appeler Vagharchapat), vous pourrez découvrir la cathédrale de Zvartnots, un monument qui vous permettra de faire un arrêt avant d’arriver dans la ville la plus sainte d’Arménie. Bien connue pour sa vue panoramique sur le mont Ararat quand il fait beau (ce qui ne fut pas mon cas), la cathédrale est située à la lisière d’un champ au bord de la route nationale, permettant un accès simple aux ruines, même si vous venez en bus.
Pour visiter les restes de la cathédrale (dont la visite vous prendra au maximum 30 minutes), vous devrez payer 1 300 drams (3,15€). Même si l’histoire du site ne vous intéresse pas forcément, je vous conseille quand même l’arrêt, car ce site classé à l’UNESCO est cher au cœur des Arméniens qui adulent leurs églises si spéciales et uniques.
Etchmiadzin / Vagharchapat
Cathédrale de Sainte-Etchmiadzin
Après les ruines de la cathédrale de Zvartnots, je vous conseille ensuite de vous rendre à Etchmiadzin, la ville dans lequel se trouve le siège de l’église apostolique arménienne. Connue pour être la ville sainte des Arméniens, elle abrite plusieurs édifices religieux à voir absolument dont je vais vous parler au fil des paragraphes. Parmi ces derniers, vous pourrez voir la cathédrale de Sainte-Etchmiadzin qui fut construite en 303 et qui est le plus ancien édifice chrétien arménien, ainsi qu’une des plus anciennes églises au monde !
Malheureusement, l’église était en restauration, je n’ai donc pas pu la visiter. Heureusement pour moi, les autres monuments religieux de la ville étaient ouverts, me permettant de voir ces joyaux qui ont traversé les siècles. En sortant de l’immense parc dans laquelle se trouve la cathédrale de Sainte-Etchmiadzin, j’ai pu visiter un peu les rues de la ville qui n’ont… rien de particulier.
Église Sainte-Gayané
Juste derrière la cathédrale de Sainte-Etchmiadzin, vous pourrez découvrir l’église Sainte-Gayané, un édifice construit en 630. Étonnante par sa forme et son intérieur sombre (comme la plupart des églises du pays), je vous conseille absolument la visite de cette église qui vous marquera par son ambiance si spéciale.
Comme toutes les églises de la ville (sauf les ruines de la cathédrale de Zvartnots), vous pourrez accéder à l’église Sainte-Gayané et à son parc gratuitement, ainsi que profiter de sa localisation exceptionnelle à la lisière de la ville.
Église Shoghakat & église Sainte-Hripsimé
Avant de quitter Etchmiadzin, je vous conseille de déambuler un peu dans cette dernière afin de voir ces immeubles, ainsi que deux autres églises. Au fil des longues avenues ponctuées de statues datant d’un autre temps, vous pourrez trouver dans un coin la timide église Shoghakat qui est située dans un parc.
Un peu banale à mon goût, j’ai préféré continuer ma visite en allant à pied à l’église Sainte-Hripsimé, un étonnant édifice surplombé d’une jolie coupole. Construite en 618 dans la plus pure tradition arménienne, l’église a réussi au fil des siècles à garder son aspect originel, un vrai miracle !
Temple de Garni
Pour aller au prochain monument, il faudra vous rendre de l’autre côté de Yérévan et emprunter des routes de montagnes pour aller à Garni, un petit village qui abrite… un ancien temple païen ! Construit au premier siècle de notre ère, le temple fut d’abord utilisé à des fins religieuses, avant de devenir la résidence royale de la sœur d’un des rois d’Arménie. Malheureusement, le temple s’est effondré en 1679 lors d’un tremblement de terre.
Reconstruit plus de 300 ans après sa destruction, vous pourrez aujourd’hui admirer à nouveau la beauté de ce dernier qui, construit en pierre sombre, se fond parfaitement dans le décor montagneux. Pour visiter le site, il vous faudra payer 1000 drams, soit 2,40€. Malheureusement, le temps n’était pas au beau fixe ce jour-là, je n’ai donc pas pu aller me balader ni dans le village, ni dans les magnifiques gorges de Garni que j’ai pu voir depuis le temple (la balade en vaut pourtant bien la peine !).
Monastère de Gherart
Pour finir votre visite de ce coin montagneux avant de redescendre dans la plaine de l’Ararat, il vous faudra tout simplement continuer sur la route de Garni qui se poursuit jusqu’au village de Geghard. Cependant, il ne faudra pas monter dans le centre du village, mais poursuivre en direction du monastère de Geghard qui se situe au bout de la route qui s’arrête net au pied de l’édifice.
Une fois arrivé, vous découvrirez en haut d’une pente un magnifique monastère, construit tantôt sur une terrasse artificielle, tantôt dans la roche. Entre sa magnifique église (avec un intérieur toujours autant sombre), sa vue sur les montagnes, et ses chemins de randonnées, prévoyez au moins une heure ou deux (voire plus si vous voulez marcher). La neige tombant lentement ce jour-là avait rendu l’ambiance encore plus magique, me laissant un doux souvenir du lieu.
Khor Virap
Pour terminer votre journée, je vous conseille ensuite de vous rendre à Khor Virap, un des plus beaux monastères du pays. Situé au sud de Yérévan, à deux pas de la route principale qui mène au sud du pays, vous pourrez découvrir ce lieu hors du temps qui est le monument emblématique incontesté du pays.
En plus de son panorama magnifique (quand il n’y a pas de nuages) sur l’Ararat juste en face, le monastère se targue aussi d’offrir une jolie vue sur les champs et villages alentours, ainsi que sur les tristes barbelés qui séparent la Turquie de l’Arménie. Dans l’enceinte des murailles du monastère se cachent une magnifique église ainsi qu’une petite chapelle, que vous pourrez facilement dominer en grimpant le petit chemin derrière le monastère.
Dans cet article, je vais vous parler de Yérévan, la capitale de l’Arménie. Coincée au fin fond du Caucase entre la Turquie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, et l’Iran, ce petit pays de seulement 29 743 km² (un peu plus petit que la région PACA) résiste tant bien que mal dans un climat politique difficile. Détestée par ses voisins turcs et azéris, la petite république ultra-enclavée est malheureusement coupée du monde et renfermée sur elle-même depuis de nombreuses années déjà.
Encore très méconnue, vous ne verrez en Arménie que quelques touristes russes (de plus en plus depuis le début de la guerre en Ukraine), ainsi que quelques rares occidentaux qui osent poser leurs pieds sur cette terre abîmée. Fort heureusement, ceux qui s’aventureront là pourront découvrir une population chaleureuse et accueillante, des paysages à couper le souffle, ainsi que Yérévan, une capitale peu commune, ballottée entre son passé soviétique et la modernité occidentale qui tarde à arriver.
-Durée du trajet : Marseille – Yérévan (via Istanbul) 5h00 de vol (sans escales)
-Durée du voyage : dix jours
-Kilomètres parcourus : environ 1200 kilomètres
-Décalage horaire : 2h00
-Capitale : Yérévan
-Document nécessaire : Passeport
-Langue : Arménien
-Monnaie: Dram (AMD) – 1€ = 546AMD
-Coût de la vie : faible
-J’ai voyagé : en taxi, en métro, en marchroutka (taxi-bus), taxi collectif, à pied, en auto-stop
-Ce que j’ai préféré : la jolie ville de Guymri ex-æquo avec les magnifiques monastères isolés du pays (Noravank, Gherart, Sanahin…)
-Ce que j’ai moins aimé : x
-Est-ce que je reviendrai ? : oui
-J’ai voyagé: en solitaire
-Sécurité: 5/5
Budget dodo pour une nuit
Budget miam pour un repas
Budget voyage
-Entre 20€ et 30€ (hôtels)
-Entre 5€ et 10€
-Transport : peu cher -Visite, autres : peu cher
Parlons de Yérévan… :
-J’ai voyagé en…. : métro, taxi, à pied
-J’ai logé : Best hotel Aygestan / Mashtots hotel
-Kilomètres parcourus : 20 environ
-Durée du voyage : deux jours
-Ce que j’ai préféré : l’architecture atypique de la »vieille ville »
-Ce que j’ai moins aimé : x
-Est-ce que je reviendrai ? : oui
Le plus
Le moins
–Yérévan, une ville encore peu touristique -la gentillesse des Arméniens -la possibilité de loger dans de beaux hôtels pour pas cher -la gastronomie arménienne (rien que ça !) –Tsitsernakaberd, le tragique Mémorial aux Victimes du Génocide Arménien -la »Cascade », et sa vue panoramique sur la ville –Erebouni, la très vieille ville oubliée
x
Mes bonnes adresses :
pour bien dormir : -l’hôtel Mashtots dans le centre de Yérévan
En résumé, j’ai passé… :
2022 : dix jours à explorer l’Arménie en solitaire (de Yérévan à Meghri)
I. les ruelles et places du Kentron
Pour commencer votre visite, je vous conseille de vous rendre dans le Kentron, la »vieille ville ». De facto, Yérévan est une des plus anciennes villes au monde, mais dû à l’occupation russe, elle s’est considérablement agrandie, et peuplée. Et pour cela, la quasi-totalité du vieux centre fut rasé, faisant place à de longues avenues rectilignes, et à de plus ou moins beaux immeubles et monuments typiques de l’URSS. À savoir, que lors de la transformation de la ville au début du siècle dernier, quelques églises furent détruites, ainsi que les nombreux restes de ce qui était »la forteresse de Yérévan », faisant ainsi perdre un patrimoine historique inestimable.
Au fil des boulevards qui contournent le Kentron, vous pourrez découvrir de vraies pépites, dont je vais vous parler dans les neuf premiers points de l’article. En plus de ce que je vais vous citer, pensez à aller voir lors de votre balade la place Charles Aznavour, la place de l’Opéra, ou encore l’avenue du Nord qui est une des rares rues piétonnes de la ville. Pour les personnes qui souhaitent aller voir quelques restes du vieux Yérévan, vous pourrez toujours explorer le vieux quartier de Kond (qui est aujourd’hui en transformation), ainsi que les quelques vieilles ruelles qui résistent à côté de la cathédrale Saint-Grégoire l’Illuminateur.
II. les bâtiments roses de la place de la République
De toutes les places de la ville, la plus marquante est la place de la République (anciennement place Lénine) comme furent jadis appelées toutes les places centrales des grandes villes de l’ex URSS.
Sur cette place aux bâtiments faits en pierre rose (peu visible à cause du mauvais temps), vous pourrez découvrir de jolis bâtiments, dont le palais du Gouvernement que vous pouvez voir sur la photo, ainsi que la galerie nationale d’Arménie qui était fermée lors de ma visite. Malgré la fermeture, des grands panneaux explicatifs sur l’histoire du pays et sur l’Artsakh (territoire peuplé d’arméniens actuellement en Azerbaïdjan) sont exposés toute l’année sous les arcades du bâtiment.
III. la »Cascade », et sa vue sur les toits de la ville
À défaut d’aller dans les montagnes arméniennes, j’ai, lors de mon premier jour du voyage grimpé les centaines de marches de la Cascade, un étonnant monument de style soviétique. Situé à un arrêt de métro de la place de la République (arrêt Yeritasardakan), vous pourrez découvrir cet édifice qui abrite le musée Cafesjian Center for the Arts.
En plus de sa remarquable allure et de sa popularité auprès des habitants qui adorent venir s’installer sur les marches, le monument peut aussi se targuer d’offrir une vue magnifique sur la ville, ainsi que sur l’opéra. Mais aussi, le sommet de l’escalier vous permettra d’observer une vue panoramique (si le temps le permet) sur le légendaire mont Ararat qui est aujourd’hui situé en Turquie.
IV. le parc de la Victoire surveillé par Mayr Hayastan
Après avoir grimpé les marches, vous découvrirez au sommet de la Cascade une place vieillotte sur laquelle se trouve le monument du 50ème anniversaire de la Révolution d’Octobre, ainsi que tout autour un tas d’anciens immeubles abandonnés.
Juste à côté du monument, vous trouverez aussi le parc de la Victoire, un immense espace vert bien vide et triste en hiver. Entre une vieille grande-roue et quelques stands d’auto-tamponneuses à l’arrêt, vous pourrez découvrir une grande statue. Il s’agit de Mayr Hayastan, la »mama Armenia ». Tout comme à Tbilissi en Géorgie, Yérévan possède aussi une statue emblématique maternelle qui veille sur la ville depuis 1967 !
V. les vieilles églises de Yérévan
Malgré les quelques églises détruites lors de la »modernisation de la ville », vous pourrez quand même découvrir au fil des rues quelques jolis édifices. Cependant, vous pourrez vite remarquer que par rapport à sa voisine Tbilissi, la capitale arménienne ne possède que peu d’édifices remarquables.
Lors de votre balade, concentrez-vous donc sur six églises qui, elles, valent absolument le détour. Pour les quatre premières, il ne vous faudra faire que peu d’effort, car elles sont regroupées deux par deux ! Édifiée dans des rues localisées autour de l’Opéra, vous pourrez découvrir la chapelle Sainte Anania qui est accolée à l’église Saint Zoravor Astvatsatsin, ainsi que l’église Sainte-Anne qui est accolée à la minuscule église Katoghiké, une des plus anciennes de Yérévan !
VI. l’église Saint Sargis, au bord du gouffre
Un peu à l’extérieur du Kentron, vous pourrez découvrir une église de couleur pêche (comme sur le drapeau arménien). Il s’agit de l’église Saint Sargis, un joli édifice construit en 1842 sur l’emplacement d’édifices bien plus anciens.
Peu banale par son architecture, l’église l’est encore moins par son étonnant emplacement au bord d’un gouffre qui la sépare du reste de Yérévan. Pour faire une jolie photo de cette dernière, il vous faudra donc traverser le pont de la Victoire qui enjambe la rivière Hrazdan, ou encore grimper les marches de l’ARARAT museum que je n’ai pas visité lors de mon séjour.
VII. l’allure étrange de la cathédrale Saint-Grégoire l’Illuminateur
Non loin de l’église Saint Sargis, vous pourrez rejoindre au fil des parcs et des immeubles rosés de la ville le plus grand édifice religieux de Yérévan : la cathédrale Saint-Grégoire-l’Illuminateur. Construite en 1997, l’église fait partie tout comme la cathédrale de la Sainte-Trinité de Tbilissi en Géorgie des plus grands édifices religieux du Caucase !
Pour accéder à la cathédrale, vous pourrez soit y aller à pied, soit avec le M2 (métro 2) qui possède un arrêt (Zoravar Andranik) à proximité de cette dernière.
VIII. un air d’Iran à la mosquée Bleue
Pour changer un peu des églises, vous pourrez aussi trouver dans Yérévan une magnifique… mosquée. Visible depuis l’avenue Mesrop Mashtots par sa porte d’entrée et ses mosaïques, vous arriverez en traversant le portail de cette dernière dans un univers oriental, qui n’est au final pas si loin que ça (l’Iran n’est qu’à 380 kilomètres de Yérévan !).
Construite en 1765, elle était juste avant la soviétisation de la ville l’une des huit mosquées qui avaient traversé les siècles pour arriver à nos jours. Aujourd’hui, il ne reste que cette dernière qui est quasi uniquement fréquentée par les Iraniens dû à la fuite des Azéris. Encore en restauration lors de ma visite, je n’avais malheureusement pas pu pénétrer à l’intérieur.
IX. »Vernissage », le marché aux milles couleurs
Non loin de la cathédrale Saint-Grégoire l’Illuminateur, vous pourrez découvrir une grande place remplie d’une centaine de stands à touche-touche. Il s’agit de Vernissage, un marché coloré dans lequel vous pourrez trouver un peu de tout.
Sur les petits stands prennent place des tableaux, des objets d’arts, des bouteilles de vins, ainsi qu’un tas de bibelots que vous pourrez emporter en souvenir. Tantôt décrit comme un attrape-touriste ou comme »le lieu » où acheter ses souvenirs à Yérévan, ce sera à vous de le décider lors de votre visite.
X. lâcher quelques larmes à Tsitsernakaberd, le Mémorial aux Victimes du Génocide Arménien
Sur les hauteurs de la ville, vous pourrez découvrir le lieu le plus émouvant de toute la nation arménienne, ainsi que LE lieu à visiter à Yérévan : Tsitsernakaberd, le Mémorial aux Victimes du Génocide Arménien. Entre 1915 et 1916, plus de 1,5 millions d’Arméniens qui vivaient dans l’actuelle Turquie ont subi un terrible génocide qui changea à tout jamais l’histoire de ce peuple déjà meurtri. Et bien que le génocide se soit passé il y a plus de 100 ans, son souvenir reste encore bien vif en Arménie, et encore plus depuis le début des tensions en Artsakh.
Pour en apprendre plus sur cette tragédie, il vous faudra visiter le musée, ainsi que vous balader sur la jolie esplanade qui offre une vue panoramique sur Yérévan et ses montagnes. Bien que le musée ne soit pas bien grand, il raconte pour moi à la perfection l’histoire de ce génocide encore trop peu connu aujourd’hui.
XI. en prendre plein les yeux à Erebouni, la très vieille ville oubliée
Un peu plus loin que le Kentron, vous pourrez découvrir, non loin de l’arrêt de métro Gortsaranayin dans le quartier de Nor Aresh une petite colline timide qui, de loin, ne semble pas abriter ce qui était jadis une ancienne ville. Et pourtant !
Pour y accéder, il vous faudra d’abord visiter le musée Erebouni qui présente l’histoire du site et divers artefacts retrouvés autour de Yérévan, puis grimper quelques marches pour arriver au sommet de la colline. Une fois arrivé là-haut, vous pourrez découvrir une des plus belles vues sur la ville, sur ces quartiers méconnus, ainsi que découvrir les murs de l’ancienne ville qui est au final plutôt bien préservée et restaurée !
Dans cet article, je vais vous parler de Rome, l’éternelle capitale italienne. Pour moi, aller à Rome est un des voyages obligatoires à faire au moins une fois dans sa vie afin de comprendre un peu mieux l’Histoire de l’art et de l’humanité. Sur un coup de tête, j’avais décidé de partir deux jours afin de visiter cette ville autant intéressante gastronomiquement qu’architecturalement. Quitte à être à Rome, j’ai tout naturellement profité de mon escapade pour me rendre au Vatican, le plus petit pays du monde. Enclavé dans la capitale, vous ne pourrez pas louper lors de votre voyage ce micro-état de seulement 0,439 km² qui porte aussi le titre du pays le moins peuplé au monde !
Que vous veniez à Rome pour y découvrir ses ruines, ses centaines d’églises ou pour y passer un week-end romantique, la ville s’adaptera parfaitement à vos scénarios et envies. De plus, j’ai pu voir que venir en week-end à Rome n’est pas si onéreux que ça. Bien que ses monuments soient assez chers à visiter (de nombreuses réductions existent cependant), vous pourrez quand même trouver des auberges de jeunesses en centre-ville pour quelques dizaines d’euros, de bons restaurants proposant des pizzas ou des plats de pâtes pour moins de 10€, ou encore de nombreux bars vendant des Aperol Spritz pour quelques euros.
-Ce que j’ai préféré : la basilique Saint-Pierre et sa vue sur la ville
-Ce que j’ai moins aimé : x
-Est-ce que je reviendrai ? : oui
-J’ai voyagé : avec une amie
-Sécurité : 5/5
Budget dodo pour une nuit
Budget miam pour un repas
Budget voyage
x (pas d’hôtel au Vatican)
x (pas de restaurants au Vatican)
-Avion : 25€ a/r (Marseille / Rome) -Transport : x -Visites, autres : cher
Parlons de Rome…
-J’ai voyagé : à pied, en taxi, en trottinette électrique, en métro
-J’ai logé : à l’hôtel Altavilla (proche de la gare de Termini)
-Kilomètres parcourus : 30 environ
-Durée du voyage : deux jours
-Ce que j’ai préféré : le Colisée
-Ce que j’ai moins aimé : x
-Est-ce que je reviendrai ? : oui
Le plus
Le moins
–Rome, une des plus belles capitales d’Europe -les centaines d’églises édifiées un peu partout -le mélange parfois anarchique entre des sites archéologiques et des monuments religieux -la possibilité d’aller au Vatican pour quelques heures -la gastronomie italienne, rien que ça
x
Rome, l’antique
I. le Colisée
Pour commencer votre visite de Rome, je vous conseille de prendre le métro afin de vous diriger à l’arrêt Colosseo qui porte le nom du monument le plus connu de l’Italie : le Colisée. Construit en 72 après JC, ce géant de l’Antiquité qui a servi d’arènes trône en plein cœur de la ville. Pour visiter ce dernier, il vous faudra débourser 16€, ou… 2€ si vous avez moins de 25 ans et que vous êtes résident de l’UE (le billet inclus aussi le Forum Romain et le Mont Palatin).
Pour faire le tour intérieur et extérieur du monument, il vous faudra compter au moins deux heures tant les audios guides peuvent vous fournir des tas d’informations. Aller visiter Rome sans aller plusieurs fois au Colisée serait une grave erreur, je vous conseille donc d’aller voir ce dernier AU MOINS une fois au coucher de soleil, une fois de nuit, ainsi que pourquoi pas une fois tôt le matin afin d’avoir le site rien que pour vous !
II. l’Arcus Constantini et la Voie Sacrée
Tout en explorant le Colisée, vous pourrez d’ores et déjà découvrir un premier panorama sur les monuments et temples alentours. Comme vous pourrez le voir sur les photos qui vont suivre, le beau temps n’était pas toujours au rendez-vous lors de mon séjour à Rome, mais cela ne m’a cependant pas empêché de profiter de mon escapade italienne. Le Colisée étant situé dans l’ancien cœur de la ville, vous pourrez y découvrir tout autour divers monuments, dont justement l’Arcus Constantini et les vestiges de la Voie Sacrée.
Remontant aux origines de la ville, ce célèbre chemin passe devant plusieurs monuments antiques qui valent le coup d’œil. Parmi ces derniers, ne loupez pas l’Arc de Titus, le Temple de Vénus et de Rome, ou encore le site de Ludus Magnus qui renferme les vestiges d’une autre grande arène à deux pas du Colisée ! Un peu plus bas dans l’article, je consacre d’ailleurs un paragraphe aux milliers de ruines antiques éparpillées dans la ville de Rome afin de vous aider à faire le tri.
III. le Forum Romain
Quelques mètres plus loin, vous pourrez découvrir entre deux collines les lieux qui furent jadis le centre de la vie politico-religieuse de Rome : le Forum Romain. Étendu sur plusieurs hectares, vous pourrez voir dans ce lieu chargé d’histoire des centaines de vestiges divers qui raconteront chacun à leur manière l’histoire de cet empire autrefois si puissant.
Le Forum est si grand et comporte tellement de choses à voir que vous ne pourrez pas tout voir en détail en un seul coup (à moins d’y rester une journée entière). Je vous conseille donc lors de votre visite de vous consacrer aux principaux monuments du Forum. Parmi ces derniers, vous pourrez découvrir les colonnes d’anciens temples (temple de Saturne, temple des Dioscures, temple de Vesta…), ainsi que les principales églises du site. Car oui, au cœur du Forum Romain se trouvent… des églises ! Si vous êtes vraiment passionnés d’histoire, des audioguides sont disponibles à l’entrée du site pour vous aider à vous y repérer.
IV. la colline Palatine
Plus discrète et intime que le Forum Romain, vous pourrez découvrir sur les hauteurs de ce dernier une petite colline qui, elle aussi, peut se targuer de contenir des centaines d’anciens monuments romains. Comme le titre l’indique, il s’agit là de la colline Palatine, un lieu à mes yeux bien moins intéressant que le Forum, mais dont la visite est aussi indispensable.
Perché sur la colline, vous pourrez y découvrir le stadio Palatino, le site Domus Flavia, la maison d’Auguste, ou encore un tas d’autres temples. Mais malheureusement, si vous faites la visite sans guide, vous louperez certainement beaucoup de vestiges tant la colline est grande. En plus de ses diverses ruines dans lesquelles j’ai adoré déambuler, je vous conseille aussi la visite de la colline pour les vues qu’elle offre sur le Forum Romain, le Colisée, ainsi que par endroit sur le reste de la ville.
V. le Capitole & la piazza Venezia
Après avoir passé la matinée dans les ruines antiques, je vous conseille ensuite de partir un peu à la découverte des places et monuments emblématiques de Rome. Et pour commencer, il vous faudra vous rendre à la place du Capitole. Située sur les hauteurs du Forum Romain, cette place se démarque par ses remarquables palais qui la bordent, ainsi que par ses statues et sculptures qui furent façonnées par Michel-Ange.
Mais aussi, vous devrez traverser cette place pour vous rendre à la piazza Venezia. Construite à la jonction entre les Forums Impériaux et les ruelles du vieux Rome, vous pourrez admirer cette place moderne sur laquelle se trouve le Monument à Victor-Emmanuel II. Ce monument d’une belle envergure comporte de nombreuses statues, plusieurs terrasses et escaliers monumentaux, ainsi qu’une terrasse panoramique (dont l’entrée coûte 15€).
VI. la piazza di Spagna
Après avoir visité la piazza Venezia, je vous conseille ensuite de plonger dans les vieux quartiers romains (qui sont encore plus romantiques sous la pluie !). Et pour commencer votre balade, dirigez-vous sur la piazza di Spagna, une petite place connue pour abriter plusieurs volées d’escaliers qui arrivent au pied de la chiesa della Santissima Trinità dei Monti.
Malheureusement, l’église était fermée lors de ma visite. Je suis donc allé chercher deux cannolis dans une pâtisserie locale afin de les déguster tout en me baladant dans les rues. D’ailleurs, sachez qu’il est interdit de s’asseoir dans les escaliers de la piazza di Spagna pour protéger la place du »sur-tourisme ». Des policiers font d’ailleurs lever les touristes qui bravent l’interdit, au risque de prendre une amende allant jusqu’à plusieurs centaines d’euros !
VII. la piazza del Popolo
À moins de 10 minutes de la piazza di Spagna, vous pourrez découvrir la piazza del Popolo, une grande place assez étonnante. Vous pourrez admirer sur celle-ci deux églises jumelles (la chiesa di Santa Maria dei Miracoli et la basilique Santa Maria in Montesanto), ainsi qu’un haut obélisque égyptien posé au centre de la place.
Par ce temps pluvieux, je n’ai malheureusement pas passé beaucoup de temps sur cette place ainsi que dans le quartier qui l’entoure. Et c’est bien dommage, car ce dernier regorge pourtant de pépites ! Si vous avez du temps et que vous ne restez pas que deux jours à Rome, je vous conseille d’ailleurs de poursuivre votre visite par la Villa Borghese qui est située à deux pas de la piazza del Popolo.
VIII. la fontaine de Trevi
Un peu plus loin, vous pourrez découvrir une des plus belles fontaines d’Europe : la fontaine de Trevi. Construite au XVIIIème siècle à l’arrière d’un ancien palais, elle se démarque largement de tous les monuments de la ville par sa taille, son immense bassin, ses cascades, ainsi que par les statues en marbre présentes.
Cette fontaine ajoute une touche de romantisme à cette place (piazza Trevi) au final plutôt classique, ainsi qu’une touche de légèreté grâce aux bruits et à la couleur azur de l’eau. Avant de partir, pensez à jeter une pièce de monnaie avec votre main droite, et ce, en tournant le dos à la fontaine !
IX. le temple d’Hadrien & le Panthéon
En plus des jolies places, le vieux Rome abrite aussi bien évidemment son lot d’églises, et même d’anciens temples. Parmi ces derniers, vous verrez sûrement la façade du temple d’Hadrien… ou de ce qu’il en reste. Même si ce dernier fut grandement détruit au fil des années, il reste cependant quelques colonnes qui sont intégrées dans les murs du bâtiment abritant la Bourse de Rome ! Étonnamment, les monuments romains italiens ne furent que rarement détruits, mais ils furent cependant assimilés et mélangés à des façades d’immeubles, ou même à des églises.
Je ne fus donc pas étonné quand, plus loin, j’ai découvert le Panthéon qui lui aussi fut jadis transformé en église. Actuellement, le Panthéon est un des rares monuments gratuits de Rome, je vous conseille donc la visite afin de voir la plus grande coupole du monde antique encore debout.
X. la Piazza Navona
Pour finir mon premier jour de visite, j’ai décidé d’aller visiter la dernière grande place touristique de la ville : la piazza Navona. Connue pour sa longueur, elle fut construite à l’emplacement original du stade de Domitien dont les ruines gisent encore sous cette dernière.
Pour faire le tour des places touristiques de la ville (Venezia, Spagna, Trevi, Popolo et Navona), comptez au moins une journée. Mon voyage à Rome étant assez court, j’ai réservé la première matinée au Colisée et ses alentours, et deux après-midi entières à la vieille ville. La proportion est pour moi bonne, même si j’aurais bien sûr préféré passer plusieurs jours à explorer le vieux Rome tant il est rempli de coins cachés.
XI. le Castel Sant’Angelo
Pour ma seconde journée de visite, j’ai décidé de m’aventurer à nouveau dans la vieille ville pour y découvrir un autre quartier : celui du Campo de’ Fiori. Dans ce quartier légèrement moins touristique, vous pourrez y voir un tas de jolies églises, de charmantes placettes, ainsi que de bonnes boulangeries qui vendent de délicieuses focaccias.
Mais aussi, vous pourrez découvrir à proximité du Tibre le Castel Sant’Angelo, un autre lieu symbolique. Construit en 130 après JC, ce lieu étonnant fut d’abord un mausolée (qui abrita la sépulture de l’empereur Hadrien), puis ensuite un château-fort. Je n’ai pas visité l’intérieur du château par manque de temps, j’ai donc décidé de poursuivre ma balade romaine afin d’y découvrir d’autres monuments un peu moins connus.
XII. la basilica di Santa Maria in Cosmedin & la bocca della Verità
Toujours au fil du Tibre, je vous conseille ensuite de vous rendre au sud de la vieille ville afin d’aller découvrir d’autres monuments (un peu) moins visités que les autres. Ainsi, vous pourrez débuter par une magnifique église : la basilica di Santa Maria in Cosmedin.
Remarquable par son clocher et son architecture romane, cette petite église est construite sur des ruines romaines, et c’est d’ailleurs pour cela que je vous conseille la visite. En plus d’abriter une jolie crypte, vous pourrez surtout remarquer la bocca della Verità, une étonnante plaque d’égout monumentale représentant un visage humain.
XIII. les centaines de ruines romaines cachées dans la ville
Comme j’en ai parlé plus tôt, la ville de Rome compte plusieurs centaines de ruines antiques en tout genre. D’une vieille colonne dressée au milieu d’une ruelle aux grands temples encore debout, je vous propose dans cette partie un petit détour par certains monuments encore là, et d’ailleurs un peu oubliés.
Tout comme moi, je vous conseille de faire un tour au Mausolée d’Auguste et à la Domus Aurea (qui étaient fermées lors de ma visite), à la Basilique Santa Maria degli Angeli e dei Martiri qui est construite dans les ruines d’anciens termes, ou encore au Teatro Marcello. Mais aussi, essayez d’aller faire un tour au Forum Boarium, au Circus Maximus, au Terme di Caracalla ou encore les très étonnantes Pyramides di Caio Cestio !
XIV. la chiesa Santa Maria della Concezione dei Cappuccini / la basilica Papale di Santa Maria Maggiore
Pour terminer ces paragraphes sur Rome, je vais vous parler de deux églises étonnantes. La première, la chiesa Santa Maria della Concezione dei Cappuccini est un édifice religieux sans réel charme, construit en 1626 au cœur de la capitale. Malgré sa façade simple et son petit clocher, cette église vous fera bien plus frissonner que la totalité des églises romaine. Car dans celle-ci, se trouve une crypte dans laquelle reposent les ossements de plus de 4 000 frères capucins, ainsi que plusieurs squelettes placés en position de prière ! Baroque ou morbide, à vous de le décider lors de cette visite qui ne vous laissera pas de marbre.
Pour rejoindre la basilica Papale di Santa Maria Maggiore, il vous faudra marcher une quinzaine de minutes, ou prendre le métro et sortir à la gare de Termini. Pour ma part, j’ai eu l’occasion de visiter cette basilique à la tombée de la nuit, ce qui donnait à l’édifice un visage différent, mais surtout, un intérieur plus calme, et plus vide. Une ambiance bien unique !
Vatican, le religieux
XV. la basilique Saint-Pierre
Après avoir visité Rome, j’ai ensuite pris le métro en direction d’Ottaviano, l’arrêt le plus proche des portes du Vatican. Pour visiter le Vatican, une matinée est largement suffisante, car comme vous pourrez le voir, l’État papal est très petit. Pour ma part, ma visite a commencé à deux pas de la »frontière » entre l’Italie et le Vatican (il n’y à que deux accès) afin de visiter la célèbre piazza San Pietro et sa basilique éponyme.
En plus de son extérieur, j’ai été merveilleusement surpris par sa taille, son bel intérieur, ainsi que ses fresques, peintures, et dorures que vous pourrez découvrir gratuitement ! Pour bien tout visiter, consacrez à l’édifice au moins deux heures (voire plus), car vous pourrez apprendre des tas de choses intéressantes.
XVI. le dôme et sa vue incroyable
Après une visite de la basilique, quoi de mieux que de grimper sur son dôme pour observer la plus belle vue que vous pourrez avoir sur Rome et sur le Vatican ? Pour cela, il vous faudra payer une dizaine d’euros, et choisir entre monter une partie en ascenseur, ou comme moi tout faire à pied. Attention, si vous grimpez à pied, le chemin arpente des coins cachés de la basilique qui sont assez serrés ou penchés. Prévoyez d’ailleurs au moins 25 minutes pour arriver sur le balcon du dôme.
Une fois sur place, vous pourrez découvrir une vue panoramique sur la piazza San Pietro, et sur toute la ville de Rome avec ses collines et ses beaux monuments. Mais, aussi, vous découvrirez un panorama un peu plus discret sur le Vatican, ses jardins, ainsi que ses jolis autres édifices éparpillés. Vous remarquerez que par rapport à diverses villes européennes, Rome ne contient aucun gratte-ciel ni immeuble haut. Et, c’est normal : la capitale a passé il y a quelques années un accord avec le Vatican afin qu’aucun bâtiment ne dépasse la hauteur du dôme de la basilique Saint-Pierre !
XVII. les musées du Vatican / la chapelle Sixtine
Pour poursuivre encore plus votre exploration, il vous faudra ressortir et longer les murs d’enceinte de la ville pour ensuite re-rentrer à nouveau dans le Vatican afin d’arriver aux célèbres musées du Vatican. Ouvert en 1771, cet ensemble colossal comprenant plus de mille quatre cents salles regroupées dans cinq galeries différentes est un vrai labyrinthe (ne soyez d’ailleurs pas étonnés de vous y perdre). Dans les longues galeries qui font au total plus de sept kilomètres, vous pourrez y découvrir des milliers de peintures sur l’histoire du Vatican et de l’Italie, un tas d’artefacts religieux, ainsi que de magnifiques pièces datant de l’antiquité.
Pour ma part, je dois avouer que ce musée est très très long à visiter (plusieurs heures sont nécessaires) et que des pauses dans certains lieux sont à faire pour bien profiter de certains détails du musée. Clairement, vous ne pourrez pas tout voir dans son intégralité du premier coup, car les musées sont si riches que cela est impossible. Malgré le coût élevé du billet (26.50€), je peux clairement affirmer que le musée reste un must-see, ainsi qu’un des plus beaux musées que j’ai pu faire dans ma vie. Ce dernier renferme aussi dans un coin caché la célèbre chapelle Sixtine, une toute petite chapelle connue dans le monde entier pour ses œuvres de Michel-Ange, dont la création d’Adam qui trône sur le plafond. Bien évidemment, il est absolument interdit de photographier les peintures de la chapelle qui sont protégées, et qui restent pour moi l’apogée de ce musée sans fin dont l’histoire continue encore d’attirer des millions de visiteurs chaque année.
En résumé
Colisée : ★★★★★
Forum Romain : ★★★★★
Piazza Venezia : ★★★★★
Piazza di Spagna : ★★★★★
Piazza del Popolo : ★★★★★
Fontaine de Trevi : ★★★★★
Panthéon : ★★★★★
Piazza Navona : ★★★★★
Chiesa Santa Maria della Concezione dei Cappuccini : ★★★★★
Dans cet article, je vais vous parler d’Assouan, la dernière grande ville égyptienne avant la frontière soudanaise. Située au sud du pays entre des vallées arides, des grands lacs et des îles verdoyantes, la ville d’Assouan est propice à tout type de tourisme et saura vous ravir quoi que vous cherchiez. Pour ma part, je suis arrivé à Assouan après une visite de Louxor, et je dois dire qu’il n’y a guère de comparaisons possibles entre ces deux villes.
Autant j’ai adoré Louxor pour ses temples millénaires et ses vieilles tombes, autant j’ai largement préféré Assouan pour sa situation géographique exceptionnelle et pour son patrimoine archéologique. Assouan est un vrai mélange de tout environnement possible et imaginable, ne soyez donc pas étonnés de visiter un vieux monastère au cœur des dunes avant d’aller visiter une île au milieu du Nil, ou encore un temple perdu au beau milieu du lac Nasser. Aussi, je vais vous parler à la fin de cet article de quelques jolis autres endroits situés autour d’Assouan qu’il vous faudra absolument aller voir si vous passez dans le coin.
-J’ai voyagé : en train, en felouque, à pied, en ferry, en taxi, en bateau
-J’ai logé : à l’hôtel Cleopatra (Assouan)
-Kilomètres parcourus : 630 environ (en comptant l’aller-retour à Abou Simbel et l’escale à Kôm Ombo)
-Durée du voyage : 2 jours
-Ce que j’ai préféré : Qubbet el-Hawa et sa vue sur la ville – ex æquo avec le temple d’Abou Simbel
-Ce que j’ai moins aimé : x
-Est-ce que je reviendrai ? : oui
Le plus
Le moins
-la facilité d’accès d’Assouan depuis les autres grandes villes du pays –Qubbet el-Hawa et sa vue sur la ville -les hautes dunes de sables de l’autre côté du Nil -le monastère Saint-Siméon et sa situation dans les dunes -le temple d’Isis (à visiter au coucher de soleil) –Kôm Ombo et son vieux temple –Abou Simbel, son lac, et ses temples
-l’insistance des vendeurs / taxis avec les touristes
Assouan
I. Qubbet el-Hawa, les tombes des Nobles
Pour commencer votre visite d’Assouan, je vous conseille dès le matin de traverser le Nil (l’embarcadère se situe ICI) afin de débuter par la West bank (rive ouest). Attention à ne pas traverser n’importe où le fleuve, car le ferry ne vous coûtera que quelques centimes seulement à l’embarcadère, alors qu’un bateau privé de type felouque pourra vous coûter parfois… bien plus (même en négociant le prix à l’embarquement !).
Une fois à l’autre bout du fleuve, vous arriverez immédiatement au pied du premier site antique à visiter : les tombes des Nobles. Bien qu’en assez mauvais état, vous pourrez découvrir dans ces dernières quelques vieilles tombes joliment décorées datant de l’Égypte antique, ainsi que les ruines d’un vieux monastère. Pour l’accès aux tombes et au dôme de Sidi Ali bin Al-Hawa situé sur les hauteurs du site, il vous faudra payer environ 60EGP (1,80€). La visite des deux sites vous prendra au moins deux heures si vous souhaitez bien explorer chaque tombe et de la vue panoramique depuis le dôme.
II. le dôme de Sidi Ali bin Al-Hawa
En grimpant au-dessus des tombes des Nobles, vous pourrez découvrir les ruines du dôme de Sidi Ali bin Al-Hawa, un ancien monument connu pour la vue panoramique qu’il offre sur la ville. Arriver à ce dernier peut être un peu sportif (plusieurs chemins existent depuis les tombes ou depuis les dunes), et bien que la chaleur et le chemin escarpé puissent décourager, vous oublierez tout cela une fois arrivé au dôme.
Une fois là-haut, vous pourrez profiter d’une vue panoramique à 360° sur la ville d’Assouan, sur le village de Nagel-Gulab (qui est très mignon), sur les dunes, ainsi que sur les méandres du Nil qui traversent la ville. Mais le dôme offre aussi une vue sur le monastère Saint-Siméon, un étonnant bâtiment que vous rejoindrez en traversant un petit bout de désert.
III. le monastère Saint-Siméon
Situé à environ trente minutes de marche du dôme de Sidi Ali bin Al-Hawa, vous pourrez découvrir le monastère Saint-Siméon, un des plus anciens du pays. Bien que sa date de construction ne soit pas connue, l’édifice date approximativement du VIIème siècle et semble être resté en activité jusqu’au XIIème siècle. Dans le monastère, vous pourrez découvrir plusieurs bâtiments et murs d’enceintes, différentes cours et terrasses, ainsi qu’une église, et différentes cellules où vivaient les moines.
Après avoir fini la visite du monastère, je vous conseille de vous rendre sur la »plage Aga Khan » située à dix minutes environ de là. Sur le chemin pour cette plage où se trouvent des felouques et des petits bateaux qui vous permettront de vous rendre sur l’île Éléphantine, vous pourrez découvrir un second monastère un peu plus récent encore en activité (ce dernier était fermé lors de mon passage), ainsi que le mausolée de l’Aga Khan qui est quant à lui, interdit d’accès.
IV. l’île Éléphantine et son site archéologique
Entre la West bank et l’East bank où la ville d’Assouan est principalement construite, vous pourrez découvrir quelques îles qui parsèment le cours du Nil. Et parmi ces dernières, j’ai choisi d’aller découvrir l’île Éléphantine, une des plus grandes et des plus peuplées îles d’Assouan. En plus de contenir deux anciens villages nubiens aux façades colorées et un grand hôtel de luxe, l’île peut aussi se targuer de contenir un très grand site antique.
Édifié au sud de l’île, vous pourrez découvrir à quelques pas du musée d’Assouan (que je n’ai pas visité) le site antique de l’île Éléphantine qui comprend le temple de Satet, les ruines du temple de Khnoum, et même la dernière des pyramides égyptiennes avant le Soudan ! Pour ma part, j’ai pu rentrer dans le site via un portail qui était ouvert à côté du musée, je n’ai ainsi pas payé le moindre centime pour visiter ce dernier. Lors de votre balade, profitez de grimper sur les récentes passerelles en bois qui vous amèneront sur les hauteurs du site qui offrent des vues sympathiques sur le Nil et sur la ville d’Assouan.
V. la cathédrale copte orthodoxe de l’Archange Michaël
Après avoir fait un tour sur l’île d’Éléphantine, j’ai ensuite rejoint à nouveau Assouan en ferry (l’embarquement se trouve ICI) afin d’aller visiter un dernier monument. Pour changer un peu des temples et des souks, j’ai décidé de me rendre à l’immense cathédrale copte orthodoxe de l’Archange Michaël, un édifice religieux construit en 1995 comprenant un intérieur de plus de 3 500 m² !
Bien que la cathédrale ne soit pas forcément un des »must-see » d’Assouan, je vous conseille quand même d’aller la visiter si vous avez le temps afin de découvrir sa jolie salle de prière richement décorée. Après la visite de cette dernière, j’ai ensuite décidé de sauter dans un taxi pour aller découvrir un nouveau temple, mais cette fois-ci un peu plus loin du centre-ville. Tout comme pour Louxor, je vous conseille si vous aussi visitez Assouan d’y rester au moins deux jours afin de bien vous familiariser avec la ville et ses dizaines d’îles, ainsi que pour visiter plus en détails les magnifiques temples, jardins, mosquées, et jolis villages nubiens dont regorgent ce coin perdu au sud de l’Égypte.
Île d’Aguilkia – (10 kilomètres d’Assouan)
VI. le temple d’Isis
À une dizaine de kilomètres d’Assouan, vous pourrez découvrir un temple qui a la particularité d’être édifié sur une petite île : le temple d’Isis. Pour visiter ce dernier, il vous faudra payer environ 180EGP (5,40€) qui comprennent uniquement l’entrée du site, et non le bateau aller-retour pour arriver sur l’île qui fera sûrement doubler le prix. Après les quelques minutes de bateau qui séparent la billetterie de l’île d’Aguilkia, vous arriverez au pied de ce magnifique temple bordé par les eaux bleues du Nil. Autour de vous, vous pourrez voir différentes îles, dont Awad, Heisa (appelée par erreur Philae island sur Google Maps), ainsi que l’île de Biggeh qui était jadis située à quelques mètres de l’île sur laquelle était édifié le temple d’Isis.
La construction du grand barrage d’Assouan en 1960 (nécessaire afin de réguler les crues meurtrières du Nil) détruira de nombreux villages de la région, ainsi que quelques monuments antiques qui ne purent être sauvés. Mais heureusement, le temple d’Isis, ainsi que de nombreux autres, furent démontés, et reconstruits à d’autres endroits. Le temple d’Isis que vous visiterez fut ainsi démonté pierre par pierre et reconstruit sur l’île d’Aguilkia en 1974. Bluffant ! Pour un spectacle encore plus grandiose, essayez de visiter l’île lors du coucher de soleil, car la couleur des pierres du temple et les eaux brillantes du Nil seront encore plus colorées.
Kôm Ombo – (50 kilomètres d’Assouan)
VII. le temple de Sobek et Haroëris
À cinquante kilomètres au nord d’Assouan, vous pourrez découvrir Kôm Ombo, une petite ville desservie par les trains qui relient Assouan au Caire. Étonnamment peu touristique (voire pas du tout), vous pourrez découvrir dans cette ville quelques vieux souks, deux magnifiques églises, de jolies mosquées, et surtout un magnifique temple antique. De la gare, vous pourrez rejoindre ce dernier pour moins d’un euro en taxi ou tuk-tuk qui sont très présents à Kôm Ombo, mais sinon, vous pourrez toujours y aller à pied (le trajet durera une heure environ). Juste avant de quitter la gare, pensez à grimper sur la passerelle piétonne qui permet l’accès aux côtés Est et Ouest de la ville, car cette dernière offre une vue sympathique sur les quais avec les minarets / clochers qui dépassent des immeubles.
Pour ce qui en est du temple de Sobek et Haroëris (dont l’accès vous coûtera environ cinq euros), vous pourrez découvrir de nombreuses colonnes sur lesquelles sont gravées des hiéroglyphes, de vieilles ruines diverses, ainsi que bien évidemment l’intérieur du temple qui est richement décoré. Pensez à lever la tête lors de votre passage sous les arcades de ce dernier, car vous pourrez parfois découvrir de magnifiques peintures gravées dans la pierre. Le ticket d’entrée vous permettra aussi de découvrir le musée des crocodiles qui est situé à l’entrée du temple et qui conserve d’anciennes momies de crocodiles qui sont très impressionnantes par leurs tailles.
Abou Simbel – (290 kilomètres d’Assouan)
VIII. le grand temple
Pour finir votre visite des alentours d’Assouan, je vous conseille de vous rendre tout au sud du pays, à la frontière soudanaise. Car c’est là, perdu aux confins de l’Égypte, que vous pourrez découvrir un site iconique : le temple d’Abou Simbel. Situé à trois heures trente d’Assouan, vous accèderez au temple par une longue route toute droite qui a des horaires d’ouvertures et de fermeture. En effet, la route s’enfonce si profondément dans le désert que pour des raisons de sécurité, elle n’est ouverte que de 5h00 du matin à 17h00 (attention, les horaires varient parfois). Pour vous rendre à Abou Simbel depuis Assouan, vous aurez donc trois choix. Vous pourrez soit prendre un taxi (ce que j’ai fait, votre hôtel pourra vous aider pour le taxi) ou l’avion pour environ 100€ aller / retour, ou encore prendre un bus, qui lui, ne vous coûtera que quelques euros.
Après avoir traversé Abou Simbel qui n’est quasiment constituée que d’hôtels et d’immeubles sans trop d’intérêts, mon taxi m’a déposé au pied des temples. Le premier qui m’a sauté aux yeux est le grand temple, une vraie pépite architecturale. Construit approximativement en 1260 avant JC, le temple fut démantelé et reconstruit en 1964 soixante mètres plus haut que son emplacement primitif afin de le sauver des eaux du lac Nasser. Comme moi, vous serez sûrement subjugué par son très riche intérieur et par sa façade sur laquelle se trouve quatre imposants colosses de pierres.
IX. le petit temple
Après avoir visité le premier temple et observé le lac Nasser depuis le rivage, je me suis ensuite dirigé vers le petit temple qui m’a, lui aussi, particulièrement marqué. Bien qu’assez différent et plus modeste que le grand temple, celui-ci comprend cependant un superbe intérieur riche en hiéroglyphes et en statues diverses.
Pour bien visiter le site, je vous conseille de vous y rendre le plus tôt possible afin d’avoir la chance de parcourir l’intérieur et l’extérieur des temples sans trop de touristes. La route ayant des horaires d’ouvertures et de fermetures assez compliquées, peu de monde dorment au final à Abou Simbel. Les touristes arrivent donc assez rapidement à partir de 8h / 9h du matin avant de repartir quelques heures après.
En résumé :
Qubbet el-Hawa / tombes des Nobles (Assouan): ★★★★★
Dôme de Sidi Ali bin Al-Hawa (Assouan): ★★★★★
Monastère Saint-Siméon (Assouan): ★★★★★
Temple d’Isis (Assouan): ★★★★★
Temple de Sobek et Haroëris (Kôm Ombo): ★★★★★
Grand temple d’Abou Simbel: ★★★★★
Petit temple d’Abou Simbel: ★★★★
Cathédrale copte orthodoxe de l’Archange Michaël (Assouan): ★★★★
Dans cet article, je vais vous parler de Louxor, la ville antique la plus connue et touristique du pays. Située sur la rive droite du Nil, Louxor trône fièrement au milieu de l’Égypte entre le Caire et Assouan que vous pourrez aisément rejoindre en train. J’ai d’ailleurs eu l’occasion lors de ce voyage de traverser le pays principalement avec ce moyen de transport peu cher qui dessert une grande partie du territoire égyptien. Bien que ma visite à Louxor fut assez courte (un jour seulement), j’ai quand même eu l’occasion de me rendre dans les plus beaux endroits de cette ville.
Après une étape au Caire et une journée consacrée aux pyramides, j’ai continué mon voyage en direction de Louxor qui est une des principales étapes à ne pas louper lors d’un voyage dans le pays. Bien qu’un jour soit bien trop court pour visiter la ville, il vous sera cependant suffisant pour visiter comme moi ses principaux lieux touristiques. Mais si c’était à refaire, je passerais au moins deux jours dans cette ville afin de bien prendre mon temps, et de découvrir ses merveilles antiques qui regorgent de surprises.
Parlons de Louxor…
-J’ai voyagé…. : en train, en bateau, à pied, en taxi
-J’ai logé : x
-Kilomètres parcourus : 20 environ
-Durée du voyage : une journée
-Ce que j’ai préféré : Deir el-Bahari, le temple à flanc de falaise
-Ce que j’ai moins aimé : la vieille ville de Louxor
-Est-ce que je reviendrai ? : oui
Le plus
Le moins
–Deir el-Bahari, le temple à flanc de falaise –Karnak, un des lieux les plus emblématiques de la ville -la Vallée des rois et ses tombes millénaires -les colosses de Mémnon, une petite étape à ne pas louper
-la vieille ville de Louxor qui manque de charme
9h00 – le Temple d’Amon, le »mini-Karnak »
Pour commencer votre journée de visite, je vous conseille (si vous arrivez en train) de laisser votre bagage à la gare dans un »deposit » avant de démarrer votre visite qui s’annonce sportive. Louxor étant une grande ville et les monuments étant situés de part et d’autres du Nil, il vous faudra une bonne organisation pour pouvoir découvrir ses principaux sites antiques. Tôt le matin, je vous suggère donc de vous rendre en direction du premier temple à découvrir ici : le Temple d’Amon.
Pour la somme de 180EGP (5,50€), vous accèderez à ce magnifique joyau posé à deux pas du Nil dans lequel vous pourrez voir d’immenses colonnes richement décorées de gravures, une grande cour remplie de statues, ainsi qu’un obélisque qui orne les portes du temple. D’ailleurs, peu de monde le sait, mais le second obélisque manquant du temple se trouve aujourd’hui… sur la Place de la Concorde à Paris ! Malheureusement pour moi, un événement était en cours de préparation lors de ma visite du temple, je n’ai donc pas eu accès à la longue allée des sphinx qui relie le temple d’Amon à celui de Karnak situé trois kilomètres plus loin.
11h00 – Karnak, l’incontournable
Depuis le temple d’Amon, vous aurez plusieurs chemins pour arriver à l’immense complexe de Karnak. Si vous avez un peu de chance, vous pourrez marcher le long de l’allée des Sphinx, mais sinon, vous pourrez y arriver en longeant le Nil, ou en passant par la vieille ville qui est à mes yeux pas si belle que ça. Quoi qu’il en soit, comptez au moins une trentaine de minutes (à pied) pour arriver à destination.
Une fois à Karnak, vous devrez payer 220EGP (6,60€) pour accéder à cet immense site dont la visite vous prendra au moins deux heures. Parmi les lieux à découvrir, je vous conseille de vous perdre au cœur des colonnes de la salle hypostyle, d’admirer le bel obélisque de la reine Hatchepsout, de découvrir les divers temples présents dans l’enceinte (temple de Ramsès III, temple de Thoutmôsis III, temple de Ramsès II…), et bien plus encore.
14h00 – la Vallée des Rois et ses tombes millénaires
Après avoir traversé rapidement le vieux Louxor et visité ses deux temples, je vous conseille ensuite de quitter l’‘East bank » pour la »West bank » où se trouvent trois lieux à absolument découvrir. Pour le premier, il vous faudra donc traverser le Nil en ferry (pour 5EGP – 0,15 cts) afin d’arriver de l’autre côté où vous pourrez prendre un taxi à destination de la Vallée des rois. Attention cependant aux felouques qui traversent le Nil ici et à Assouan, car ils peuvent réclamer un prix différent une fois descendu du bateau que celui annoncé lors de l’embarquement !
Après avoir grimpé dans un taxi et fait quelques kilomètres sur une petite route, vous arriverez à l’entrée de la célèbre vallée où il vous faudra payer 240EGP (7,25€) pour rentrer sur le site et avoir accès à trois tombes différentes. Attention, le billet d’entrée ne comprend toutefois pas l’accès à la tombe de Toutânkhamon, de Séti I, de Ramsès V, ainsi qu’à la VIème tombe (qui sont bien sûr les plus belles tombes de la vallée !). Au vu de l’erreur, j’ai donc visité trois autres tombes, que j’ai trouvé néanmoins très jolies et remplies de hiéroglyphes qui n’ont pas manqué de me faire de l’œil.
16h00 – Deir el-Bahari, le temple des falaises
Situé sur l’autre versant de la montagne qui le sépare de la Vallée des rois, vous pourrez découvrir le site de Deir el-Bahari, un très ancien complexe funéraire construit en 1 500 avant JC. Bien plus grand et imposant que les petites tombes souterraines de la Vallée des rois, vous découvrirez ici un immense monument construit au flanc d’une falaise accessible grâce à des escaliers. Une fois arrivé au sommet du temple funéraire d’Hatchepsout (que vous pourrez voir sur la photo ci-dessus), vous observerez une vue panoramique sur tout le site, ainsi que sur les ruines du temple funéraire de Montouhotep II posé juste à côté.
Pour rentrer dans le site, il vous faudra payer 160EGP (4,80€) qui comprend l’entrée dans le temple et dans ses ruines alentours. Pour gagner un peu de temps (ou d’énergie), vous pourrez grimper dans un taftaf (un petit train électrique) qui vous amènera de la billetterie au site archéologique pour environ 10 centimes par personnes (il en existe un aussi à la Vallée des Rois). Pour poursuivre la visite de la West bank (si vous avez encore du temps), je vous conseille aussi d’aller faire un tour au Ramasséum, à la Vallée des Reines, ou encore à la Vallée des Nobles, ainsi qu’aux nombreux autres sites archéologiques qui se trouvent sur votre chemin !
17h30 – les colosses de Memnon et leurs visages impassibles
Situées à Kôm el-Hettan sur la route retour qui mène à l’embarcadère du ferry, vous pourrez découvrir deux étonnantes statues posées à la lisière d’un champ au bord de la route. Il s’agit des colosses de Memnon, deux statues de pierres construites il y a plus de 3 400 ans à deux pas des ruines du temple des Millions d’années d’Amenhotep III. Elles marquaient d’ailleurs jadis l’entrée de ce dernier.
Pour ma part, j’ai simplement fait un arrêt de quelques minutes sur le site afin d’observer les statues et leurs impassibles visages au coucher du soleil avant de doucement reprendre la route en direction du Nil. Les statues étant situées à deux pas de la route, vous pourrez aisément y faire un arrêt dans la journée comme dans la nuit, et ce gratuitement ! De plus, une petite plateforme a été aménagée afin d’avoir une vue de face des colosses avec en arrière-plan les montagnes dans lesquelles sont construits les plus beaux monuments de la vallée.
18h00 – regarder le coucher du soleil sur le Nil
Après avoir visité trois magnifiques sites de la West bank, je suis ensuite retourné de l’autre côté du Nil afin de me rapprocher de la gare où un train m’attendait pour me rendre à Assouan. Cependant, une étape s’imposait pour finir en beauté la journée, celle d’aller me poser sur la corniche pour observer le coucher de soleil sur le Nil. Que ce soit à Louxor, à Assouan ou encore à Kôm Ombo, le Nil a toujours offert à mes yeux de magnifiques couchers de soleil aux couleurs chatoyantes.
Petite parenthèse pour finir l’article, pensez à faire bien attention aux arnaques lors de votre voyage en Égypte, car le pays est par endroit un véritable piège à touristes ! Renseignez-vous toujours bien avant d’acheter des billets d’entrée pour un site archéologique et lisez bien ce que le billet inclut, faites attention aux vendeurs dans les souks qui peuvent parfois être agressifs si vous n’achetez pas leurs marchandises, mais aussi, pensez à TOUJOURS négocier les prix des taxis et des felouques si l’envie vous prend de traverser le Nil avec ces petites embarcations. De même, faites aussi attention dans les gares ou dans les rues, car demander une simple direction, vous faire porter »gentiment » un bagage sur un quai, ou encore demander un renseignement peut parfois vous coûter plus cher que vous ne pourrez l’imaginer !