Rétrospective 2022, une année aussi belle que bordélique

*seul devant Pétra, au beau milieu de la Jordanie*

Pour la troisième fois depuis la création de ce blog, je ne vais pas vous parler d’un pays en particulier, mais je vais vous faire une petite rétrospective de cette année 2022 qui vient de se terminer. Aujourd’hui, j’écris encore ces quelques lignes depuis Saint-Affrique, et ce sera sûrement la dernière fois. 2023, c’est aussi une année de changement, car un déménagement en direction de l’Aude est en prévision. Mais avant de parler de mes plans futurs pour 2023 dans de nouveaux articles, je vais d’abord vous parler de l’année 2022 qui vient de s’achever. Tout comme en 2021, j’ai eu l’occasion de beaucoup voyager, d’explorer certaines contrées que je ne pensais pas forcément faire cette année (comme le Kirghizistan ou le Kosovo), et j’ai même pu réaliser certains rêves, dont celui d’aller visiter Pétra ou de dormir au beau milieu du Wadi Rum en Jordanie !

L’an dernier, j’avais eu l’occasion de visiter huit nouveaux pays alors que cette année, j’ai pu en explorer dix-neuf, dont certains encore en dehors des sentiers battus comme le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, ou encore la Moldavie. Si je devais résumer cette année 2022, je dirais que malgré le fait qu’elle fut parfois compliquée et pleine de rebondissement, elle fut pour moi une de mes plus belles années en terme d’accomplissement et de découverte de soi. Du simple week-end à Amsterdam au long voyage en Arménie, je vous invite à explorer avec moi cette belle année avant de passer à 2023 qui sera je l’espère autant réussie que 2022. Je vous propose ainsi dans cet article une petite rétrospective des 365 derniers jours, ainsi que de tous les événements et voyages qui ont jalonné mon année. D’ailleurs, à la fin de chaque paragraphe, je vous mettrai en lien des articles que j’ai écrits en rapport avec ce que je vous raconte, afin de vous situer dans ce long voyage que fut 2022. 

*le coucher de soleil à Istanbul (Turquie)*

Pays visités : France, Italie, Vatican, Espagne, Turquie, Arménie, Jordanie, Royaume-Uni (Écosse & Angleterre), Bulgarie, Serbie, Kosovo, Macédoine, Slovénie, Autriche, Slovaquie, Tchéquie, Allemagne, Liechtenstein, Suisse, Belgique, Pays-Bas, Roumanie, Moldavie (Transnistrie), Kirghizistan, Kazakhstan, Ouzbékistan. (+19 nouveaux pays)


Janvier 2022 – week-end à Rome

*vu du vieux Marseille depuis Notre-Dame-de-la-Garde (France)*

Alors que 2021 finissait dans une joyeuse soirée à Laurens, j’espérais au plus profond de moi que 2022 serait encore meilleure et plus chargée en voyage que 2021. Et… ce fut le cas. Pour ma part, l’année commença par de nombreuses explorations avec un ami qui visitait l’Hérault et l’Aveyron. Parmi les lieux explorés ensemble, j’avais décidé de l’amener découvrir la vallée du Salagou, le vieux Béziers, ainsi que le village de Belmont-sur-Rance. Mais aussi, j’ai profité des premiers rayons de soleil pour faire quelques randonnées, dont une qui mène à l’église Saint-Michel de Mourcairol, un des plus beaux édifices religieux de l’Hérault !

Mais surtout, le mois de janvier a pris un tournant différent lors d’une nuit de travail où j’avais décidé avec une amie de réserver deux billets d’avion en direction de Rome. C’est donc trois jours plus tard que nous nous sommes rendus à Marseille afin de visiter ses lieux emblématiques (Panier, Notre-Dame-de-la-Garde, vieux port…) avant de nous rendre à l’aéroport pour prendre notre vol à destination de l’Italie. Dès le lendemain, nous avons commencé notre escapade culturelle et culinaire en visitant les plus beaux sites de la ville dont le Colisée, le Forum Romain, le mont Palatin, la piazza Venezia, la bien glauque Cripta dei Frati Cappuccini, ainsi que la fontaine de Trevi.

*le Forum Romain (Italie)*

Février 2022 – de la basilique du Vatican aux vieilles chapelles arméniennes

*vue de la place Saint-Pierre depuis le dôme de la basilique St-Pierre (Vatican)*

Mon escapade italienne s’étant étendu entre janvier et février, j’avais eu l’occasion dès le premier jour du mois d’aller découvrir un nouveau pays : le Vatican. Étant le plus petit pays du monde, la visite de ce dernier aura été rapide (une matinée seulement) durant laquelle nous avons pu visiter la basilique Saint-Pierre et son dôme, ainsi que le célèbre musée du Vatican qui inclut la chapelle Sixtine. Un vrai must-see ! Pour la suite des visites, nous nous sommes ensuite rendus dans les quartiers proches du Vatican afin d’aller voir le castel Sant’Angelo, le campo de’ Fiori, le teatro Marcello, ainsi que l’intrigante piramide di Caio Cestio.

Après un retour à la maison et quelques jours de travail, j’avais décidé d’acheter des billets d’avion afin d’aller découvrir un tout petit pays isolé au fin fond du Caucase : l’Arménie. Et pour bien prendre mon temps, j’ai consacré à la visite de ce pays 12 jours étalés entre fin février et début mars. Autant le dire, il n’y avait pas beaucoup de touristes ! En cette fin de février, j’avais donc eu l’occasion de faire le tour de la partie centrale et nord du pays dans laquelle j’ai visité Erevan la capitale,  Etchmiadzin, Garni, Khor VirapGyumri (la seconde ville du pays), ainsi que Vanadzor et Alaverdi, deux petites villes industrielles posées dans des vallées tant isolées que désolées.

*Cathédrale Saint-Grégoire l’Illuminateur d’Erevan (Arménie)*

Mars 2022 – de la neige et de la pluie

*Sisian, une petite ville posée au cœur de l’Arménie*

Après avoir exploré le nord / centre du pays, j’avais décidé de continuer mon périple en me rendant à Meghri, la ville la plus au sud du pays. Et pour m’y rendre, ce fut une sacrée aventure. En prenant bien mon temps, j’avais commencé par descendre à Dilidjan et Sevan pour récupérer ensuite la  »route de l’Iran » qui passe par Yeghegnadzor, Sisian, Goris, Tatev, Kapan et enfin Meghri. Dans cette ville au doux parfum d’orient, j’ai visité son vieux centre historique, ainsi que Pokr Tagh, un ancien village surplombé par une vieille église.

Mon vol retour faisant escale à Istanbul, j’avais décidé d’aller visiter pour 24 heures cette ville que je ne connaissais pas encore. Lors de ma balade pluvieuse, j’avais pu découvrir pleins de magnifiques endroits tels que le grand bazar et le bazar égyptien, la tour Galata, ainsi que Ayasofya, la plus émouvante mosquée de la ville. Même si ma visite fut courte, Istanbul fut pour moi un vrai coup de cœur, j’ai d’ailleurs eu l’occasion de revisiter la ville pour deux jours au mois d’octobre ! Ce mois-ci, j’ai aussi eu l’occasion de me rendre quelques fois sur Carcassonne, ville que j’ai exploré de fond en comble dans laquelle je m’apprête à emménager dans quelques jours.

*le quartier d’Eminönü sous la pluie*

Avril 2022 – la mer, les vagues, le soleil

*le vieux village de Portbou vu depuis l’église (Espagne)*

Toujours entre deux voyages, j’avais décidé pour le mois d’avril de me poser un peu, de prendre le temps, ainsi que de profiter du soleil enfin revenu. Dès les premiers jours, j’avais donc réservé avec mon petit copain deux billets de TER en direction de Portbou, un petit village situé de l’autre côté de la frontière en Espagne. Bien que très mignon et agréable à visiter, notre escapade là-bas fut malheureusement… très venteuse, ce qui ne nous avait cependant pas empêchés d’aller voir la mer et de déguster de délicieux tapas.

Après cette seule escapade à l’étranger (et un petit COVID au passage), j’avais ensuite décidé pour le reste du mois de rester dans l’Occitanie afin de faire quelques petites escapades. Parmi toutes celles que j’ai pu faire, j’ai eu l’occasion de me rendre entre autre à Olargues, Pézénas, ou encore à Vias où j’ai pu tremper mes pieds dans une mer Méditerranée pas si glaciale que ça. Les températures étant devenues bien plus clémentes, j’ai aussi profité de passer une soirée de printemps avec des amis au Cap d’Agde, juste avant de continuer ma route en direction une fois de plus de l’aéroport de Marseille pour réaliser un de mes plus beaux voyages de l’année.

*une des plages du Cap d’Agde, encore déserte (France)*

Mai 2022 – Pétra et Wadi Rum. Juste ça.

*le Deir à Pétra (Jordanie)*

Pour entamer un bon premier mai, quoi de mieux de partir à l’étranger ? Pour ce voyage, j’avais décidé d’aller un peu plus loin que d’habitude, dans un pays que je ne connaissais pas, et où je serais facilement dépaysé. Après avoir hésité avec le Kirghizistan que j’ai finalement visité en novembre, j’ai décidé de partir une nouvelle fois avec Ryanair, et au… Moyen-Orient. Car oui, en plus de desservir Tel Aviv en Israël, la compagnie a aussi deux bases en Jordanie. Pour ma part, j’ai payé moins de… 100€ l’aller-retour entre Rome et Amman ! Une fois sur place, j’ai profité de mes 12 jours de vacances pour bien visiter le pays en commençant par le nord / centre. Dans l’ordre, j’ai eu l’occasion de visiter Amman, Jerash, As-Salt, Irbid, Umm Qais, Madaba, les rives de la mer morte, ainsi qu’Al-Karak. Puis, j’ai ensuite continué vers le sud afin de passer deux jours à Pétra, deux jours à Aqaba, ainsi que deux jours dans le Wadi Rum où j’ai pu passer des moments inoubliables avec deux amies que j’ai eues l’occasion de revoir à Istanbul quelques mois plus tard !

Après un vol retour en direction de Rome et une petite escapade à Fiumicino pour aller déguster une focaccia, je suis ensuite retourné en France où le travail et mon copain m’attendaient. Alors que le mois s’écoulait et que son anniversaire arrivait, nous avions décidé ensemble d’aller le fêter sur une île que je ne connaissais pas encore : la Sardaigne. L’aéroport de Carcassonne proposant des vols pour environ 40€ aller-retour en direction de Cagliari, nous avions décidé de passer un petit week-end là-bas afin de découvrir cette jolie ville ainsi que la campagne sarde. Nous avons donc dormi à Iglesias, une petite ville bien agréable qui comprend un joli centre ancien et pleins de monuments.

*une église de Cagliari vu depuis la vieille ville (Sardaigne – Italie)*

Juin 2022 – de la chaleur sarde à la fraîcheur écossaise

*le village de Bosa vu depuis les murs du château (Sardaigne – Italie)*

Toujours en Sardaigne pour le début du mois de juin, nous avions décidé après avoir visité Cagliari de nous rendre à Bosa, un joli village accessible depuis les grandes villes de Sardaigne en faisant une escale à Macomer. Bien que la route fut longue, le spectacle une fois sur place en valait largement la peine. Dans ce petit village, vous pourrez trouver un enchevêtrement de ruelles colorées ponctuées d’églises, un ancien port, et même un château qui offre une vue superbe sur le village depuis ses remparts !

En parlant de remparts, j’ai eu l’occasion en ce doux mois de juin de me rendre pour une énième fois dans la cité de Carcassonne, mais cette fois-ci au coucher du soleil. Une expérience ABSOLUMENT à faire, car cette dernière (habituellement bondée le jour) est complètement vide le soir venu, et offre depuis ses hauts murs une splendide vue sur la ville. Pour continuer ce mois de juin riche en voyage, mes parents et moi avions décidé d’aller rendre visite à de la famille vivant en… Écosse. En plus du changement de langue, de pays, et de monnaie, j’ai dû aussi faire face à un autre gros changement : la température. Alors que je quittais Nîmes sous un grand soleil, je suis arrivé à Édimbourg sous un épais brouillard, et une température bien plus fraîche. Entre deux gouttes de pluie, nous avons quand même pris le temps de visiter Édimbourg, Kilsyth (le village où vit ma famille), ainsi que Glasgow qui fut un de mes plus gros coups de cœur. Une fois rentré en France, j’ai ensuite travaillé quelques jours avant de retourner encore à l’aéroport, mais pour cette fois-ci entamer un périple dans les Balkans. Et pour commencer cette nouvelle aventure, j’avais décidé de me rendre à Sofia, la capitale bulgare.

*la vieille ville d’Édimbourg vu depuis la gare centrale (Écosse)*

Juillet 2022 – Balkans, mon amour

*un tram-bus devant le Moskva Hotel à Belgrade (Serbie)*

En ce chaud mois de juillet, j’avais décidé de me rendre dans un coin d’Europe que j’affectionne particulièrement, mais que je connais encore assez peu : les Balkans. Et pour ce voyage, j’ai décidé de dormir uniquement dans des auberges de jeunesses qui étaient pour moi encore un concept inconnu. Au final, en plus d’être un gain énorme d’argent, les auberges sont aussi un lieu de rencontre et de découverte avec des voyageurs venus des quatre coins du monde. Depuis, je dors d’ailleurs quasiment tout le temps en auberge tant j’en suis devenu accro ! Après deux jours à Sofia, j’ai ensuite poursuivi ma route en direction de la Serbie où j’ai pu visiter Niš et Belgrade, la capitale solaire de ce grand pays. C’est d’ailleurs depuis cette capitale que j’ai pu prendre un bus en direction du Kosovo. Bien qu’encore très stigmatisé, il faut savoir que ce petit pays ne correspond en rien aux clichés qu’il traine malgré lui. Fini la guerre, les bombes et les décombres, place à un petit pays jeune, moderne et très ambitieux ! En plus d’avoir visité Pristina sa capitale, je me suis aussi rendu à Prizren, une magnifique ville médiévale qui est la  »capitale touristique » du pays. Pour finir ce voyage, j’avais aussi décidé d’aller passer une journée à Skopje, la capitale macédonienne. Étonnante, cette dernière se compose d’une vieille ville ottomane et d’un vieux château abandonné, le tout entouré d’immeubles hauts, blancs, neufs, rendant l’atmosphère assez dystopique.

En rentrant en France, mon vol retour me permettait de profiter de quelques heures d’escale pour visiter Londres, la capitale anglaise. Très old-school comme je l’imaginais, j’ai vraiment adoré me balader dedans et découvrir ses principaux monuments. Lors de cette course folle, j’ai eu l’occasion d’aller voir Big Ben, l’abbaye de Westminster, Buckingam Palace, Covent Garden, la cathédrale Saint-Paul, la tour de Londres, et le Tower Bridge. Aussi, j’ai pu grimper au sommet d’un gratte-ciel afin de regarder le coucher de soleil depuis the Garden at 120, et ce… gratuitement. Peu après mon retour en France, j’ai reçu un ami italien qui est venu chez moi passer quelques jours pour visiter ma région et ses alentours, ce qui m’a permis de voir et de revoir un tas de beaux endroits, dont Meyrueis et le Mont Aigoual, le temple protestant de Peyrolles, le musée du désert, Conques, Salles-la-Source, ainsi qu’Estaing, un village digne d’une peinture acrylique.

*Prizren, la capitale culturelle kosovare*

Août 2022 – l’Europe avec un grand E

*Bratislava et son château (Slovaquie)*

Après un mois de juillet fort en voyage, j’avais décidé pour ce mois d’août de continuer mes vagabondages en Europe avec un objectif, celui d’aller au Liechtenstein. Et pour y accéder, c’est une sacrée galère. Pour ma part, j’avais décidé d’y aller petit à petit, en commençant mon voyage à Venise en Italie, puis en me rendant petit à petit au fil des capitales et grandes villes européennes dans ce dernier. Pour faire les trajets à petit prix, j’avais décidé de ne pas opter pour un pass Interrail, mais de réserver les billets bien en avance sur Flixbus. De Venise, j’ai donc rallié premièrement Ljubljana, puis VienneBratislava et Prague qui fut un vrai coup de cœur. Après une exploration nocturne de Nuremberg sur une trottinette électrique et une matinée fraîche à Munich, j’ai enfin pu prendre mon Flixbus à destination de Vaduz, la mini-capitale du Liechtenstein. Malgré le coût de la vie extrêmement haut sur place, j’ai quand même profité de visiter la capitale, Schaan la commune voisine de Vaduz, Malbun un village de montagne, ainsi que Buchs, une jolie ville suisse posée à quelques minutes des hautes montagnes du Liechtenstein.

Pour finir ce mois d’août avant septembre qui n’aura pas été de tout repos pour moi, j’avais décidé avec deux amis de faire un petit voyage entre la Belgique et les Pays-Bas que je ne connaissais pas encore. Après avoir visité Namur où vit mon amie Sélène et fait un rapide saut à Bruxelles afin d’attraper un cornet de frites, nous avons ensuite pris un Flixbus à destination d’Amsterdam, une des plus belles capitales d’Europe. Après une soirée fort arrosée et quelques spécialités locales dégustées, nous sommes allés visiter les plus beaux lieux de la ville. Au programme : le quartier De Wallen, le paleis op de Dam, de longues balades le long des canaux, ainsi que la très émouvante maison d’Anne Franck qui nous aura particulièrement marqué.

*Amsterdam et ses quais paisibles (Pays-Bas)*

Septembre 2022 – le début des changements

*la chapelle du Caylar (France)*

Après un retour des Pays-Bas et deux nouvelles nuits de travail en tant que veilleur de nuit dans l’hôpital où je travaillais, c’est la consternation. Un événement bien indésirable et inattendu viendra perturber la quiétude de mon traintrain. C’est donc après des centaines de nuits passées à l’accueil de l’hôpital où je travaille que je décide de tout arrêter, de changer de voie, et de découvrir d’autres horizons. Après quelques entretiens quelques mois plus tôt et une petite période pour souffler, je ne suis donc plus veilleur de nuit, mais faisant fonction aide-soignant dans un petit EHPAD du centre hospitalier de Saint-Affrique. Et depuis, quel bonheur!

Malgré ce changement professionnel qui engendrera un tas de projets en 2023, j’ai quand même eu le temps de faire quelques trucs. Parmi les événements marquant du mois, j’ai eu l’occasion de participer à un petit festival reggae à Trèbes, d’aller sur Montpellier et Carcassonne avec des amis et mon copain, ainsi que de faire un tas de visites entre l’Hérault et l’Aveyron (journée du patrimoine oblige). Parmi les lieux que j’ai explorés, j’ai eu l’occasion de faire un tour au village de Brousse-le-château, de Belmont-sur-Rance, du Caylar, et j’ai aussi pu visiter le château de Peyrelade ainsi que l’abbaye de Sylvanès et de Grammont.

*la cité de Carcassonne au coucher de soleil (France)*

Octobre 2022 – le dernier grand voyage

*le Parlement de Transnistrie (Moldavie – Transnistrie)*

Alors que je continuais à exercer tranquillement mon nouveau travail, un nouveau voyage me trottait en tête. Depuis le début d’année, j’avais prévu de partir longtemps à l’étranger au mois d’octobre / novembre, et si possible un peu plus loin que d’habitude. Sauf qu’avec tous les changements de vie que j’ai eu au mois de septembre, je me suis retrouvé avec bien plus de congés et de jours disponibles que prévu. Heureusement, j’avais uniquement réservé des billets d’avion faisant le trajet d’Istanbul à Bichkek et de Bichkek à Marseille, il me restait donc toute la liberté et le temps de rejoindre Istanbul. Parmi les pays que je n’avais pas encore visités, il y avait la Moldavie, un petit pays d’Europe de l’Est qui fut mon choix final et qui n’est en toute proportion pas si loin que ça de la Turquie. Après un arrêt rapide à Bucarest et une nuit entière dans un bus, je me suis retrouvé au petit matin à Chisinau, la capitale moldave. Dans ce pays, j’ai eu l’occasion de passer 5 jours avant de continuer ma route en direction de la Roumanie, puis de la Turquie que j’ai rejoint facilement avec Flixbus. Parmi les lieux visités en Moldavie, j’ai pu me rendre à Orheiul Vechi, à Soroca, ainsi qu’à la cave de Mileștii Mici où j’ai pu déguster du très bon vin dans leurs sous-sols sans fin. Mais aussi, j’ai pu découvrir un tout nouveau pays (qui n’en est au final pas vraiment un). Aux confins de la Moldavie, vous pourrez découvrir la Transnistrie, un petit  »pays » indépendant qui possède ses propres frontières, sa propre monnaie (le rouble de Transnistrie), son propre gouvernement, sa propre armée… et sa propre capitale, Tiraspol. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de visiter cette dernière ainsi que me rendre à Bender, une ville qui possède un grand château offrant un beau panorama sur ce bout de territoire qui vit encore au temps de l’URSS.

Le lendemain de mon expédition en Transnistrie, je suis ensuite retourné en train nocturne en Roumanie afin de re-découvrir Bucarest. Mais aussi, j’ai pu aller découvrir Brașov et Târgoviște qui furent pour moi deux très bonnes surprises. Après encore quelques jours écoulés et quelques heures de bus, j’ai ensuite rejoint à Istanbul deux amies que j’ai rencontrées quelques mois plus tôt dans Wadi Rum en Jordanie. Tous les trois, nous avons profité de visiter la ville le temps d’une après-midi où nous sommes allés au palais de Topkapı, ainsi qu’à Kadıköy où nous avons pu passer une soirée dans un des bars de la ville. Le lendemain, j’en ai aussi profité pour continuer à découvrir en solitaire les plus beaux endroits d’Istanbul. Le soir venu, je me suis ensuite rendu à l’aéroport de Sabiha Gökçen afin de prendre mon vol en direction de Bichkek, la capitale du Kirghizistan. Dans ce pays, je n’ai malheureusement pas eu le temps de découvrir grand-chose, mais j’en ai cependant profité de bien visiter la ville et ses lieux emblématiques tels que l’impressionnante place Ala Too qui me donne encore bien des frissons. Pour continuer mon expédition dans  »les stans », je suis aussi allé explorer Almaty, la capitale culturelle kazakhe qui ne m’a pas semblé si belle et attirante que ça.

*Cathédrale de l’Ascension d’Almaty (Kazakhstan)*

Novembre 2022 – perdu dans l’infini bleu des mausolées

*le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi à Turkestan (Kazakhstan)*

Toujours au Kazakhstan, j’ai continué à explorer le sud de cet immense pays méconnu au gré de longues nuits en train (parfois plus de 17 heures de transports) et des interminables steppes qui défilaient devant mes yeux. Après Almaty, j’avais décidé de me rendre ensuite à Turkestan, une ville assez méconnue, et pourtant. Bien que son nom ne vous dira vous aussi sûrement rien, elle abrite pourtant un des lieux les plus emblématiques de tous les  »stans » : le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi. Étonnamment, je n’ai croisé dans cette ville (ainsi que dans le Kazakhstan en général) que très peu de touristes, et c’est bien dommage, car ce pays mériterait d’être bien plus connu. Après une journée de visite, je devais commencer à prendre la route en direction de Tachkent, la capitale ouzbèke, mais je fus étonné de savoir qu’il n’y avait pas réellement de transports directs entre Turkestan et Tachkent (hormis un train tôt le matin). J’ai donc dû prendre un taxi partagé pour Chymkent (que j’ai d’ailleurs visité rapidement) avant de prendre le lendemain matin un bus à destination de l’Ouzbékistan.

Après un passage frontalier un peu long, j’arrive enfin à Tachkent, la capitale moderne et pluvieuse de l’Ouzbékistan. Pour visiter cette dernière, j’avais décidé d’y passer deux jours, dont un à mon arrivée, et un avant mon départ où j’ai pris un bus à destination de Bichkek (et retraverser le sud du Kazakhstan par la même occasion). Après une visite assez rapide de Tachkent, mon voyage se poursuivra ensuite par de longs voyages nocturnes en train, dont le premier qui me mènera au sud du pays à Termez, ville frontière avec l’Afghanistan. Aussi, j’ai eu l’occasion de visiter la fabuleuse Samarcande, ville iconique remplie de magnifiques édifices bleus tels que le Régistan, la mosquée Bibi-Khanym, ou encore Chah-e-Zindeh. Pour le plaisir de vos yeux, allez aussi faire un tour à Chakhrisabz, une ville séparée de Samarcande par un col montagneux. Dans cette dernière, vous aurez un peu moins de touristes, mais toujours autant de belles choses à voir. En parlant de belles choses, pensez à finir comme moi votre voyage par Boukhara et Khiva, deux villes remarquables qui contiennent chacune dans leurs vieux murs de magnifiques trésors qu’il ne faut ABSOLUMENT pas manquer tels que des mosquées aux allures millénaires, des madrasas splendides et même des vieux mausolées. D’ailleurs, j’ai eu l’occasion à Boukhara de tester un massage dans un ancien institut très réputé, une expérience à tenter… si vous avez du courage. C’est musclé !

*l’intérieur d’un des mausolées de Samarcande (Ouzbékistan)*

Décembre 2022 – l’heure du bilan

*les salins de Gruissan (France)*

Après l’automne arriva l’hiver. En cette fin d’année bien plus ensoleillée et chaude que ce que j’aurais pu prévoir, j’ai aussi eu l’occasion de bouger un peu, mais aussi de commencer à concrétiser certains projets pour l’année 2023. Car en plus d’un déménagement imminent à Carcassonne, quelques petits (ou plus longs) voyages en perspective, 2023 sera aussi normalement pour moi (comme 2024) une année… scolaire. Puisque cette année, mon projet numéro un sera de commencer l’école d’aide-soignant afin d’apprendre et de m’instruire plus sur ce métier que j’aime tant. Mais pour revenir en décembre, j’ai eu l’occasion de beaucoup balader sur Carcassonne et ses alentours afin de visiter certains lieux pleins de charmes, dont les deux abbayes d’Encalcat, le village de Saissac, ou encore le village de Gruissan et ses salins rose.

Mais aussi, nous avions décidé avec mon copain et des amis de partir fêter mon anniversaire en Espagne à Figueras afin de découvrir encore un peu plus le nord de la Catalogne. Parmi les lieux visités, nous nous sommes rendus à l’iconique Gérone, ainsi qu’à de nombreux villages perdus dans les montagnes (Santa Pau, El Torn, El Collell, Castelfollit de la Roca…). Mais aussi, nous avons pris la journée entière le lendemain pour nous rendre à Cadaquès et Portlligat afin de re-visiter ce beau village blanc et de découvrir la maison de Dali et son panorama unique sur la méditerranée. Si je devais résumer cette année 2022, je dirais qu’elle fut comme le titre l’annonce  »aussi belle que bordélique ». Car pour moi, cette année a été synonyme de voyages, de rires entre amis, de romantiques souvenirs à deux, d’aventures, mais surtout, de changement. Car c’est aussi cette année, que j’ai pris des décisions qui ont changé le cours de ma vie, et qui m’auront aussi permis au moment où j’écris ses lignes de partir ailleurs, et de découvrir de nouveaux horizons. Tant professionnellement que personnellement, cette année fut très enrichissante, et j’espère que 2023 le sera autant. Aussi, je tiens à énormément remercier Coralie, Florent, Sélène, Jean-Christophe, Hugo, Marie, Candice, et tant d’autres personnes qui auront fait de cette année une année encore meilleure que les précédentes. Merci aussi à vous qui me lisez, et parfois commentez mes articles, je n’en serai pas là sans vous. Merci à tous !  

*Cadaquès, le plus beau village de Catalogne (Espagne)*

Nicosie / Lefkoşa, la dernière capitale divisée d’Europe

Dans cet article, je vais vous parler de Nicosie, la dernière capitale divisée d’Europe. Tristement connue pour être coupée en deux par la ligne verte qui fractionne Chypre en deux parties, Nicosie est la seule capitale européenne qui vit entre deux identités et cultures complètement différentes. Du sud européanisé au nord orientalisé, voyager là-bas est une vraie expérience à la fois unique et profondément triste.

Toujours divisée et séparée par d’épais murs, l’île de Chypre est un vrai bazar à ciel ouvert. Environ 57% de la superficie de l’île est occupée par les Chypriotes grecs, 36% par les Chypriotes turcs, alors que le reste (environ 7%) est occupée par la ligne verte, ainsi que par… deux bases militaires britanniques ! (Akrotiri et Dhekelia). Et même si la paix et la stabilité semblent aujourd’hui revenues, la réconciliation entre les deux communautés n’est toujours pas d’actualité…


Parlons de Nicosie / Lefkoşa…

-J’ai voyagé en…. : bus, à pieds

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: une journée

-Ce que j’ai préféré: la vieille ville de Nicosie (sud et nord)

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est-ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
Nicosie, une ville unique au monde
-la tour Shacolas et sa vue panoramique
-les magnifiques églises et mosquées présentes des deux côtés du mur
-les graffitis sur la ligne verte pour comprendre les tourments de l’histoire de l’île
x

*la kathedrikós Ierós Naós Apostólou Varnáva*

Nicosie (sud)

I. la vieille ville

Après avoir visité Larnaca, j’avais ensuite décidé de poursuivre mon voyage en me rendant à Nicosie, l’intrigante capitale de l’île. Si vous arrivez à Nicosie en bus, je vous conseille de vous rendre une fois sorti de la gare routière à l’Eleftheria Square, une place moderne qui sert de jonction entre la nouvelle et la vieille ville.

Pour faire le tour de cette dernière, je vous conseille d’y passer au moins une matinée afin de vous laisser le temps de petit-déjeuner, de flâner, et d’apprécier la partie sud de la ville qui ressemble de loin à la vieille ville d’Athènes. Je vous conseille absolument d’aller découvrir ses petites ruelles et places qui sont de vraies pépites, mais surtout de…


II. …faire le tour des églises

Ce que j’ai apprécié dans la vieille ville de Nicosie sud, c’est qu’en dehors de la rue Ledra qui est très touristique, le reste de cette dernière est plutôt désert et inconnu des touristes. Et pour bien visiter cette partie de la ville, je vous conseille de commencer par vous perdre au fil des rues pour découvrir ses dizaines d’édifices religieux.

Parmi les immanquables, allez faire un tour à la kathedrikós Naós Agíou Ioánni, une jolie cathédrale coincée entre la moderne kathedrikós Ierós Naós Apostólou Varnáva et le palais de l’Archevêché. Mais aussi, n’oubliez pas d’aller découvrir sur votre chemin la panagía Chrysaliniótissa, la panagía Faneroménis, et même la katholikós Naós tou Timíou Stavroú, une église située à l’intérieur même de la zone tampon !


III. le musée de Chypre

Lors de votre balade dans le vieux Nicosie, vous passerez forcément devant un magnifique bâtiment de couleur ocre décoré de quatre colonnes érigées devant sa porte d’entrée. Il s’agit là du musée de Chypre, le musée le plus connu de l’île. Ce dernier renferme des tas de poteries, des statues, ainsi que quelques vieilles sépultures et squelettes retrouvés sur l’île.

Pour ma part, j’ai pu visiter le musée gratuitement, mais si vous ne rentrez pas dans les conditions de gratuité, l’entrée vous coûtera 4,50€. Pour une visite complète, prévoyez environ une heure afin de faire le tour de toutes les salles, ainsi que de bien découvrir tous les artefacts, dont certains remontent à plus de 3 000 ans !


IV. la ligne verte, la triste cicatrice

Après l’antique, le moderne. Pour un peu mieux comprendre l’histoire de Nicosie depuis la séparation de l’île, je vous conseille de longer la tristement célèbre ligne verte. Au fil des tags et des mots inscrits sur les murs, vous pourrez lire et comprendre le désespoir et la crainte des Chypriotes quant à l’avenir de leur île.

Selon les endroits, la ligne verte sera matérialisée par différents moyens : des barbelés, des barricades, des grillages, des postes d’observations, des remparts, et parfois même par des rues et des maisons ! Quoi qu’il en soit, pensez à faire une balade au plus près de cette étonnante cicatrice qui laisse heureusement passer les habitants d’un côté à l’autre depuis sept passages disposés un peu partout sur l’île. D’ailleurs, deux se trouvent à Nicosie.


V. Shacolas Tower

Avant de vous rendre en RTCN (dont Nicosie-nord fait office de capitale), je vous conseille de vous rendre à un point de vue unique sur la ville. Et pour cela, il faudra vous rendre à la Shacolas tower, un gratte-ciel qui comprend une plateforme d’observation (dont l’accès coûte 2,50€).

Depuis cette dernière, vous pourrez observer les hauts grattes-ciels modernes de Nicosie-sud, la vieille ville et ses fortifications en forme de flocon de neige, puis de l’autre côté Lefkoşa. Déjà, vous pourrez remarquer la différence architecturale des bâtiments, les minarets qui remplacent peu à peu les clochers, mais surtout l’immense drapeau de la RTCN dessiné sur une montagne au loin.


VI. Ledra Street

Située en plein cœur de la vieille ville, vous pourrez découvrir l’avenue la plus branchée et la plus touristique de Nicosie : la Ledra street. Très européanisée, vous pourrez trouver dans cette avenue de nombreuses enseignes bien connues chez nous (KFC, Starbucks, …), ainsi que quelques bars et restaurants.

Mais surtout, ce qui fait l’originalité de cette longue avenue piétonne, c’est qu’un poste frontière se situe à son extrémité. Ouvert en 2008, ce passage (Ledra street checkpoint) qui relie la rue Ledra à la rue Lokmacı cadessi côté turc permet aux piétons et vélos (uniquement) de traverser la frontière. Pour les citoyens de pays faisant partie de l’Union Européenne, pas besoin de passeport pour traverser, la carte d’identité suffit !


Lefkoşa (Nicosie-nord)

VII. la vieille ville

Une fois passé le checkpoint et traversé la ligne verte, vous arriverez à Lefkoşa, une ville aujourd’hui complètement différente de Nicosie-sud. Bien qu’unie pendant des millénaires, la ville (et Chypre nord) furent entièrement isolés durant plus de 40 ans, et ce, jusqu’en 2003 où le premier point de passage fut ouvert. Cette isolation fut telle qu’aujourd’hui les habitants du nord de l’île parlent uniquement Turc, utilisent de la data turque sur leurs téléphones (attention au hors forfait !), et utilisent même la livre turque comme monnaie.

Une fois arrivé de l’autre côté du mur, je vous conseille pour commencer votre visite de partir à la découverte de la vieille ville, qui ressemble cette fois-ci bien plus à Istanbul qu’à Athènes. Dans celle-ci, je vous suggère d’aller explorer ses jolies petites rues remplies de mosquées, parfois d’églises, et même de curiosités inattendues ! D’ailleurs, vous trouverez tout près du checkpoint la rue Arasta, une rue qui mène à un grand bazar couvert, ainsi qu’à la…


VIII. …Selimiye Camii

De tous les édifices religieux que j’ai pu voir à Nicosie, vous pourrez trouver ici à Lefkoşa un surprenant bâtiment (malheureusement en travaux lors de ma visite) qui est sûrement l’édifice le plus beau, mais aussi le plus étonnant de la ville. Si vous passez à Nicosie-nord, vous devrez ABSOLUMENT aller découvrir la Selimiye Camii (parfois appelée cathédrale Sainte-Sophie), une cathédrale gothique (aujourd’hui devenue mosquée) construite au cœur de la ville en 1208 !

Bien que l’édifice fut converti en mosquée en 1570 et que des minarets furent construits tout autour, le bâtiment garde encore sa splendeur d’antan, ainsi qu’une façade gothique où se trouvent encore les contours des anciens vitraux. L’édifice est pour moi une vraie curiosité à voir, ainsi qu’un des symboles de l’histoire de Chypre et de ses peuples.


IX. Büyük Han

À deux pas de là, je vous conseille aussi de faire un tour au Büyük Han, un ancien caravansérail construit en 1572 en plein cœur de la vieille ville. Dans ce dernier, vous pourrez découvrir une magnifique cour intérieure dans laquelle se trouve une petite mosquée, ainsi que de nombreux cafés et boutiques de souvenirs.

Si vous avez le temps, je vous conseille de grimper au premier étage de ce bâtiment afin de vous balader à l’ombre de ses arcades, ainsi que de vous installer boire un café pour profiter de l’ambiance calme du lieu. Avant de passer à la dernière visite à ne pas louper, je vous suggère aussi d’aller faire un saut au Kumarcilar Han, un autre caravansérail plus petit, mais tout autant charmant.


X. Samanbahçe

Pour finir votre visite de Nicosie-nord en beauté, je vous conseille absolument de vous rendre dans le quartier de Suriçi afin de découvrir Samanbahçe, une étonnante unité de maisons blanches toutes similaires construites au XIXème siècle au cœur de la vieille ville.

 »Ancêtre » de nos logements sociaux, Samanbahçe a été construite tout simplement dans le but de loger les populations turques qui augmentaient au nord de la ville, créant, par la même occasion, huit rues rectilignes, avec au centre une petite fontaine qui rend le lieu encore plus beau.


En résumé

  • Nicosie-sud: ★★★★★
  • Nicosie-nord (Lefkoşa): ★★★★★
  • Les vieilles églises du vieux Nicosie: ★★★★★
  • Musée de Chypre: ★★★★★
  • Shacolas Tower: ★★★★★
  • Selimiye Camii: ★★★★★
  • Büyük Han: ★★★★★
  • Samanbahçe: ★★★★★
  • Ligne verte: ★★★★
  • Ledra Street: ★★★★

Limassol en 4 étapes, que voir ?

Dans cet article, je vais vous parler de Limassol, la seconde plus grande ville de Chypre. Moderne, urbaine, mais à la fois intime et traditionnelle, vous pourrez découvrir ici une ambiance totalement différente de celle de Larnaca ou de Nicosie. De ses hauts grattes-ciels érigés sur la plage à son centre-ville tout petit et très charmant, je vous conseille absolument de vous rendre dans cette dernière qui est pour moi une des étapes obligatoires lors d’un voyage à Chypre.

Si vous n’avez qu’une journée pour visiter Limassol, sachez que c’est amplement suffisant pour découvrir sa vieille ville et son très moderne front de mer. Mais si cependant vous souhaitez sortir un peu pour découvrir ses sites antiques alentours (site archéologique d’Amathous / de Kourion), deux jours seront requis pour ne pas courir et prendre votre temps.


Parlons de Limassol:

-J’ai voyagé en…. : bus, à pied

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: une journée

-Ce que j’ai préféré: sa vieille ville qui ne manque pas de charme

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
Limassol, une jolie ville entre modernité et tradition
-la possibilité d’une visite à la journée depuis Nicosie, Larnaca et Paphos
-la possibilité de couper sa visite en plongeant dans les eaux turquoise de ses plages
-son petit centre-ville tout mignon
x


Étape I, commencer la journée par se baigner à la plage Akti Olympion

Si vous visitez Limassol en plein été, je vous conseille comme moi d’arriver tôt le matin pour aller sur la plage Akti Olympion, une magnifique plage posée aux abords de la vieille ville. Sur cette dernière, vous pourrez louer un transat et un parasol pour 5€ environ, et profiter du soleil sur votre peau et du panorama sur la skyline de la ville.

Lors de votre baignade, en plus de profiter de la beauté des lieux, je vous conseille d’observer les célèbres Trilogy & Oval, qui sont sûrement les bâtiments modernes les plus iconiques de la ville. Pour ma part, j’avais décidé après ma baignade de ne pas aller voir ces derniers, mais de plutôt tracer ma route en direction du vieux Limassol qui n’est situé qu’à deux pas de là.


Étape II, arpenter les petites ruelles du vieux centre

Une fois le temps de la baignade passé, je vous conseille ensuite de vous rendre dans la vieille ville, qui est simplement constituée de quelques jolies ruelles et de monuments religieux. Pour commencer votre visite, il faudra vous rendre dans la rue genethliou Mitellla, une rue piétonne qui vous conduira aux plus beaux endroits du vieux Limassol.

Parfois, vous tomberez lors de votre visite sur de jolies ruelles pavées, mais aussi sur d’anciennes ruines datant de l’antiquité, et ce, en plein centre-ville. Si vous avez le temps, posez-vous pour boire une boisson bien fraîche aux alentours de la Zik Zak street, une petite rue toute biscornue où se concentrent bars et restaurants.


Étape III, faire le tour des églises et des mosquées

Comme moi, je vous conseille de consacrer quelques dizaines de minutes à la visite des édifices religieux de la ville. Et bien que Limassol en comprenne un tas, je vous suggère de vous concentrer sur la kathedrikós Naós Agías Nápas, l’église principale de la ville. Pour découvrir plus en profondeur le quartier, pensez aussi à vous y perdre un peu afin de partir à la rencontre de deux églises de style complètement différent (naós Panagías Pantanássis /agia Thekla).

Mais aussi, n’oubliez pas de faire le tour des mosquées de la ville, car il y en a quelques-unes qui valent absolument le détour. Parmi ces dernières, allez jeter un coup d’œil à tzamí Lemesoú, la plus grande, mais aussi la plus vieille mosquée de la ville qui se situe sur les restes d’une ancienne église.


Étape IV, visiter le château de Limassol

À mi-chemin entre le vieux port et le vieux Limassol, vous pourrez découvrir un ancien bâtiment un peu brutal qui tranche des immeubles colorés de la ville. Il s’agit là du château de Limassol, un ancien fort du XIIème siècle construit pour protéger la ville. Si vous avez un peu de temps, je vous conseille de visiter son intérieur (dont l’entrée coûte 5€) afin de découvrir ses anciennes salles et son étonnante histoire.

Mais si vous n’avez pas le temps, je vous suggère à la place de découvrir seulement son extérieur dans lequel vous pourrez trouver des vestiges provenant de diverses fouilles archéologiques. Le château étant situé à deux pas de l’arrêt de bus des Intercity Buses, vous pourrez finir votre visite de la ville par ce dernier, et profiter en même temps pour visiter le port de Limassol et sa jetée en bois qui offre une vue sympathique sur le front de mer. 


En résumé

  • Vieux Limassol: ★★★★★
  • Kathedrikós Naós Agías Nápas: ★★★★
  • Plage Akti Olympion: ★★★★
  • Château de Limassol: ★★★

Larnaca, là où le coucher de soleil ne finit jamais

Dans cet article, je vais vous parler de Larnaca, une petite ville posée au bord de la mer méditerranée. Comme vous pourrez le voir dans le titre, la particularité de ma visite a été le fait que je l’ai exploré la ville trois soirs d’affilés, et ce, uniquement pendant le coucher du soleil. Certes, je ne connais pas Larnaca comme ma poche, mais j’ai suffisamment pu voir de belles choses pour vous écrire un petit article.

Dotée d’une magnifique vieille ville, d’un tas d’églises, et même de quelques jolies mosquées, faire un tour à Larnaca est pour moi une des étapes inoubliables d’un voyage à Chypre. D’ailleurs, même en voyageant avec un tout petit budget, vous pourrez quand même découvrir la ville facilement, visiter quelques jolis monuments, et aussi déguster un délicieux halloumi au bord de la plage !


Parlons de Chypre…

-Durée du trajet: Marseille Paphos (3h30)

-Durée du voyage: quatre jours

-Kilomètres parcourus: environ 500

-Décalage horaire: 1h

-Capitale: Nicosie

-Documents nécessaires: Carte d’identité

-Langue: Grec

-Monnaie: Euro

-Coût de la vie: égale à la France

-J’ai voyagé : en voiture de location, en taxi, en bus, à pied

-Ce que j’ai préféré: les petits villages de la campagne chypriotes

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui

-J’ai voyagé: en solitaire / entre amis

-Sécurité: 5/5

Budget dodo pour une nuitBudget miam pour un repasBudget voyage
-Entre 50€ et 100€ (hôtels)-Entre 10€ et 20€-Transport: moyen
-Visites, autres: moyen

Parlons de Larnaca…:

-J’ai voyagé en…. : bus, à pied

-J’ai logé: à l’airbnb  »Michaella Court » / Art & Wine Studios

-Kilomètres parcourus: 10 environ

-Durée du voyage: trois soirées à explorer la ville au coucher de soleil

-Ce que j’ai préféré: l’église Saint-Lazare de Larnaca et sa magnifique place

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
Larnaca, une petite ville rapidement visitable
-un front de mer doté de magnifiques plages
-l’église Saint-Lazare de Larnaca et sa magnifique place
x

En résumé j’ai passé:

2021 : quatre jours partagés sur l’île à visiter Larnaca, Nicosie, Limassol et Paphos

2023 : road-trip entre amis d’une semaine à travers l’île


Finikoudes, la jolie plage de sable fin

Si, comme moi, vous arrivez à Larnaca dans un InterCity Buses, il y a de fortes chances que ce dernier vous dépose à  »Finikoudes », l’arrêt qui dessert la vieille ville et son front de mer. Car comme vous pourrez le voir, Larnaca possède une magnifique plage qui longe tout son vieux centre.

Si vous visitez la ville l’été, je vous conseille de vous rendre sur sa plage le soir venu afin de la découvrir sous un autre angle, mais surtout de profiter de cette dernière avec quelques touristes et degrés en moins. D’ailleurs, ne manquez pas de balader sur l’avenue Athenon (qui longe Finikoudes), pour voir le petit port de la ville, une très jolie jetée, ainsi qu’un tas de bars et restaurants.


Kástro Lárnakas, le château au bord de l’eau

Toujours situé sur la plage Finikoudes, je vous conseille aussi d’aller découvrir le kástro Lárnakas, un ancien fort médiéval construit au XIIème siècle.

Posé à deux pas des premières ruelles de la vieille ville, je vous suggère d’aller visiter ses quelques salles restaurées, ainsi que sa jolie cour intérieure qui vous plongera dans l’histoire de l’ancienne Larnaca qui n’était jadis qu’un petit village posé au bord de la mer.


Skala, l’ancien quartier turc

Situé juste derrière le kástro Lárnakas, vous pourrez ensuite poursuivre vos visites en allant à Skala, l’ancien quartier turc de la ville. Dû à son emplacement entre l’Orient (Syrie, Liban…), la Turquie, et la Grèce, Chypre a conservé toute l’influence et la culture de ses derniers, créant un magnifique mélange assez homogène.

En plein cœur de la vieille ville, vous pourrez donc découvrir un vieux quartier musulman qui abrite deux mosquées (begioúk Tzamí / témenos Zouchoúri), ainsi qu’un tas de petites ruelles et impasses charmantes. D’ailleurs, vous pourrez aussi découvrir lors de votre balade une autre mosquée un peu excentrée et malheureusement laissée à l’abandon : la tzamí Toúzlas.


La vieille ville et ses anciennes ruelles pavées

Pour continuer votre balade, je vous conseille ensuite d’aller visiter la vieille ville (dont Skala fait partie), qui est principalement constituée d’un tas de ruelles pavées remplies de bars et de restaurants. Dans cette dernière, je vous conseille de vous y perdre un peu afin de découvrir de magnifiques petites placettes, ainsi que des jolies maisons décorées avec soin.

D’ailleurs, si vous souhaitez obtenir une magnifique vue du vieux Larnaca gratuitement, je vous conseille de vous rendre au dernier étage du Finikoudes multipark, un parking de plusieurs étages qui offre une vue panoramique sur la mer et sur les ruelles alentours.


L’église Saint-Lazare de Larnaca, le plus joli monument de la ville

Pour finir votre découverte de la vieille ville, je vous conseille ABSOLUMENT de vous rendre dans la rue Ayiou Lazarou afin de découvrir ce qui est le plus beau monument de la ville. Vous l’aurez deviné, je vais vous parler ici de l’église Saint-Lazare de Larnaca, une vieille église du IXème siècle édifiée sur une petite place pavée.

De toutes les églises que j’ai visitées à Chypre, cette dernière était sans aucun doute la plus belle, mais aussi la plus riche historiquement. Si vous avez un peu du temps, je vous conseille après la visite de cette dernière de sortir un peu de la vieille ville afin de découvrir la panagía Ton Charíton, ainsi que la panagía Chrysopolítissa deux jolies églises qui n’ont aussi pas manqué de me faire de l’œil !


En résumé

  • Skala: ★★★★★
  • Vieille ville: ★★★★★
  • Église Saint-Lazare de Larnaca: ★★★★★
  • Finikoudes: ★★★★
  • Kástro Lárnakas: ★★★★

Kotor : la perle monténégrine

Dans cet article, je vais vous parler de Kotor, une petite ville posée au cœur de la riviera monténégrine. Bien connue des touristes qui viennent chaque année par milliers pour profiter des plages de l’adriatique et des bouches de Kotor, vous serez là dans le spot le plus connu et le plus célèbre de tout le pays (et je comprends pourquoi).

Après avoir visité Podgorica et fait un saut à Shkodër en Albanie, j’avais décidé avant de retourner en Croatie de re-passer par le Monténégro afin de visiter Kotor, une petite ville dont beaucoup de monde m’avait parlé. Et comme j’ai pu le constater, je ne fus absolument pas déçu par ce que j’ai vu. Le seul regret que j’ai eu, c’est d’y être resté seulement une journée et de ne pas avoir pu profiter des villes et villages alentours (Sveti Stefan, Budva, Perast…) qui vu de la route m’ont semblés tant magiques qu’irréels.


Parlons de Kotor…

-J’ai voyagé en…. : bus, marche

-J’ai logé: à l’hôtel Rendez-Vous

-Kilomètres parcourus: 8 kilomètres

-Durée du voyage: une journée

-Ce que j’ai préféré: le château de San Giovanni et sa vue folle sur les bouches de Kotor

Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
Kotor, une petite ville visitable rapidement
-la possibilité de grimper sur le balcon de la Katedrala Svetog Tripuna
-le château de San Giovanni et sa vue folle sur les bouches de Kotor
x


Arriver à Kotor par  »la route des bouches »

Pour rallier Kotor au reste du pays, vous aurez le choix entre plusieurs itinéraires. Si vous arrivez depuis l’Albanie, il vous faudra aller jusqu’à Podgorica, puis redescendre sur la côte en passant par Budva, et rouler ensuite sur une route assez droite qui arrive à Kotor. La route est plutôt sympathique, mais vous n’avez encore rien vu si vous arrivez / partez en direction de Dubrovnik.

Pour se rendre du Monténégro à la riviera Croate, le bus emprunte la célèbre  »route d’Herceg Novi », une petite route qui traverse les bouches de Kotor jusqu’à la frontière. Pour profiter au mieux du spectacle, pensez bien à vous mettre à la bonne fenêtre afin de découvrir le village de Risan, ainsi que Perast, célèbre pour son clocher ainsi que pour ses deux petites îles sur lesquelles se trouvent l’église Svetog Đorđa, ainsi que l’église Gospa od Škrpjela.


Découvrir les remparts de la vieille ville

Lorsque vous arriverez à Kotor, la première chose qui vous surprendra sont les épais remparts qui cernent la totalité de la vieille ville, ainsi la montagne juste derrière où se trouve un ancien fort (j’en parle plus loin). Construits au fil des siècles, ces derniers ont longtemps été utilisés pour protéger la ville des nombreux envahisseurs qui tentaient de s’en accaparer.

D’ailleurs, pour rentrer dans la vieille ville, vous devrez forcément passer par une ancienne porte. Au choix, vous pourrez rentrer par la vrata od Škurde (qu’on peut voir sur la photo), par la vrata od Gurdić, ou encore par la vrata od Mora, la porte principale de la ville qui permettait de rallier le vieux Kotor à la mer.


Se perdre dans les vieilles ruelles étroites

Comme j’ai pu le voir, la vieille ville de Kotor est faite d’un mélange de rues pavées typiques de l’architecture vénitienne et de petites places cachées hyper charmantes. Pour en faire le tour, vous pourrez certes y passer une trentaine de minutes seulement tant elle est petite, mais je vous conseille cependant d’y consacrer plusieurs heures afin de découvrir ses recoins cachés.

Pour bien la visiter, rangez votre téléphone, et laissez vous guider aux sons des clochers et au fil des petits chats que vous rencontrerez sur votre chemin (et il y’en à beaucoup à Kotor !). Juste, n’oubliez juste pas d’aller faire un tour sur la trg od Oružja, sur la trg Svetog Luke, ainsi que sur la pjaca Sv. Tripuna où se trouve le prochain monument dont je vais parler.


Grimper sur le balcon de la katedrala Svetog Tripuna

Au fil de votre balade, vous remarquerez que Kotor regorge de petites églises et de chapelles remarquables. Parmi ces dernières, je vous conseille de porter votre attention sur la katedrala Svetog Tripuna, la plus grande et la plus importante église de la ville.

Pour quelques euros, vous pourrez accéder à son magnifique intérieur, et surtout, vous pourrez découvrir son petit musée qui donne accès au balcon de la cathédrale. D’ailleurs, en parlant d’édifice religieux, vous ne manquerez pas lors de votre promenade de…


…faire le tour des églises de la ville

Après avoir profité de la vue depuis le balcon de la katedrala Svetog Tripuna, je vous conseille de poursuivre tranquillement votre visite des édifices religieux de la ville. Et parmi ces derniers, je vous suggère d’aller jeter un coup d’œil à la crkva Svetog Nikole, une magnifique église orthodoxe serbe qui se distingue par son imposante façade et ses deux clochers.

Mais aussi, pensez à ne pas louper la très mignonne crkva Svetog Luke, ainsi que la crkva Svete Marije od Rijeke une petite église peu connue édifiée à quelques mètres des remparts et du most na Škurdi.


Aller manger une glace sur la trg od Oružja

De toutes les places sur lesquelles je me suis baladé, mon regard s’est le plus attardé sur la trg od Oružja, une jolie place posée à quelques mètres de la vrata od Mora. Sur cette dernière, vous pourrez remarquer une ancienne tour d’horloge (gradski toranj), de jolis bâtiments de style italien, ainsi qu’un tas de bars et de glaciers.

D’ailleurs, pensez à acheter une bonne glace bien fraîche avant de grimper sur les remparts, car vous pourrez y faire une jolie balade avec vue sur les toits de la ville.


Grimper 1 350 marches…

Tout juste sorti de la gare de bus, vous remarquerez au loin un nombre considérable de fortifications et d’escaliers qui semblent grimper sur la montagne pour arriver à un vieux tas de ruines. Et en effet, vous serez surpris d’apprendre que Kotor est surplombée par le château de San Giovanni, un vieil édifice construit en 1440.

Si vous visitez Kotor, je vous conseille donc ABSOLUMENT d’aller au château qui vous sera accessible après avoir grimpé plus de 1 350 marches (et payé 8€ pour accéder au chemin de randonnée). Lors de votre ascension, pensez à faire un arrêt à la crkva Gospe od zdravlja, une petite église située à mi-chemin entre la ville et le château.


Le château de San Giovanni, le clou du spectacle

Après environ une heure de marche à travers des volées d’escaliers et d’anciennes ruines, vous arriverez enfin au château San Giovanni, le plus beau monument de la ville. Malheureusement à l’abandon depuis des années, vous passerez bien plus de temps à observer la vue à 360° sur les alentours qu’à visiter ce dernier.

Cependant, je vous conseille quand même de vous y attarder un peu afin d’y découvrir ses quelques salles encore en état, ainsi que pour observer la vue  »côté montagne ». Comme moi, posez-vous dans les ruines et passez du temps à observer les hautes montagnes alentours, la chapelle Sveti Juraj, ainsi que les lacets de la randonnée qui escalade la montagne à côté.


En résumé:

  • Vieille ville & remparts: ★★★★★
  • Katedrala Svetog Tripuna: ★★★★★
  • Crkva Svetog Nikole: ★★★★★
  • Château de San Giovanni: ★★★★★
  • Trg od Oružja: ★★★★
  • Crkva Gospe od zdravlja: ★★★★