Dans cet article je vais vous parler d’une ville un peu oubliée des touristes, mal aimée des ligures, complètement militaire, et qui sert hélas de dortoir pour ceux qui veulent explorer les Cinque Terre: La Spezia. Depuis mes 9 ans, je vais souvent en vacances en Ligurie, une petite région au nord de l’Italie frontalière avec le sud de la France et la Toscane. Et au sud de cette petite région se trouve la ville portuaire de La Spezia, qui me fait tant penser à Toulon (en certes un peu plus petit). Je n’avais jamais pensé à visiter cette ville, jusqu’en 2018 où j’ai décidé le temps d’une matinée d’aller explorer tous les recoins de la ville tout en allant dévorer des cannolis.
Même si cette ville est entourée de points touristiques comme les Cinque terre, ou encore Pise, peu de monde s’y aventure. Elle est malheureusement trop souvent décrite comme dangereuse, polluée, ou encore critiquée à cause de ces usines, de ces nombreuses installations militaires, et de ces chantiers navals (ça commence à faire beaucoup). Cependant, la ville est plutôt petite, elle est donc aisément visitable en peu de temps, et peut faire à mes yeux une excellente escale afin d’y découvrir la vraie âme des villes italiennes non touristiques.
Parlons de La Spezia…
-J’ai voyagé en…. : bus, marche
-J’ai logé: x
-Kilomètres parcourus: 5 environ
-Durée du voyage: une matinée
-Ce que j’ai préféré: la vue sur la ville depuis le castello San Giorgio
-Ce que j’ai moins aimé: le trop grand nombre d’immeubles modernes dans la vieille ville
-Est ce que je reviendrai?: oui
Le plus
Le moins
-l’accessibilité de la ville grâce à ces bus et ces deux gares -la possibilité d’une visite rapide -de magnifiques monuments, dont le castello San Giorgio qui offre une sublime vue sur la ville
-le trop grand nombres d’immeubles modernes dans la vieille ville
1. la piazza Benedetto Brin et la chiesa N.S della Salute
Étant venu depuis un des villages (Pignone) situé non loin de cette ville, le bus m’à arrêté à la piazza Benedetto Brin, une jolie petite placette à l’entrée du centre-ville. Cette place est réputée pour abriter la chiesa N.S della Salute, une jolie église à deux clochers (une des plus jolies de la ville), ainsi que de magnifiques bâtiments surélevés par des arcades qui donnent sur la place. De plus, devant la place se trouve la longue via Corso Cavour, une des avenues les plus vivantes de la ville.
2. le centro storico
Comment parler de la Spezia sans parler de son centre historique? Comme bon nombre de villes italiennes, le vieux centre est rempli de jolies places et de petites rues piétonnes et colorées qui sont parsemées de charmantes boutiques. L’artère principale de la vieille ville est la via del Prione, une longue rue qui démarre de la piazza Giuseppe Garibaldi sur laquelle je vous conseille d’y déjeuner.
Cependant, cette partie de la ville n’a pas très bonne réputation car elle est réputée pour être un peu dangereuse la nuit, et est même qualifiée dans la région de »mini Naples ». Je ne défends pourtant pas ma région, mais je n’y ai jamais ressenti cela. Je suis même allé plusieurs fois m’y balader tard le soir, ou même la nuit, sans jamais m’y sentir en insécurité. Il faut, à la rigueur, éviter les abords de la gare centrale où peuvent se trouver quelques personnes alcoolisées, mais hormis celà, il n’y a rien de bien dangereux à La Spezia. Vous pouvez y aller les yeux fermés!
3. le castello San Giorgio
Au-dessus de la vieille ville se trouve sur une petite colline mon monument préféré: le castello San Giorgio, un ancien château fort qui domine la ville depuis le XIVème siècle. Aujourd’hui visitable, le château héberge le musée archéologique Ubaldo Formentini, un jardin dans lequel se trouvent d’anciennes murailles et des restes de l’édifice ainsi qu’une terrasse panoramique qui offre une vue splendide sur la baie de la Spezia.
Pour visiter le château et le musée, il faut compter 5.50€, ou 4€ en tarif réduit. La visite se fait assez rapidement, il vous faudra compter une trentaine de minutes voir une bonne heure pour faire le tour du jardin, de l’édifice et de sa terrasse panoramique. Pour grimper de la ville au château, il y a plusieurs choix: on peut emprunter un des deux ascenseurs publics gratuits qui relient la vieille ville aux portes du château, prendre un bus, ou encore monter à pied dans les jolies ruelles de la ville.
4. la basilica di Santa Maria Assunta et les églises du vieux centre
Tout en explorant le centre ville, je vous conseille de consacrer aussi un peu de temps à l’exploration des églises et chapelles présentes dans ce dernier. De toute ma visite, certains m’ont éblouis les yeux, alors que d’autres sont bien plus discrets et cachés (même si chacun mérite bien évidemment une visite). Parmi les édifices que j’ai eu l’occasion de voir, je vous conseille de faire un tour à la chiesa N.S. Della Neve, une belle église construite en 1897 qui est connue ici comme la »plus sacrée » des églises car elle survécu à tous les bombardements de la ville sans même être endommagée!
Mais surtout, je vous conseille d’aller faire un tour à la basilica di S. Maria Assunta (que vous pourrez voir sur la photo), une des plus anciennes églises de la ville. La construction de ce beau monument remonte à 1443, même si elle fut maintes fois modifiée, et détruite à presque 90% en 1943.
5. la cattedrale di Cristo Re
Bien différente de toutes les églises traditionnelles de la ville, La Spezia contient depuis 1956 un nouvel édifice religieux, et pas des moindres. A mi-chemin entre le port et la vieille ville, vous trouverez sur votre route un vrai OVNI: la cattedrale di Cristo Re. L’édifice étonne par sa forme circulaire et son intérieur moderne, mais il se fond cependant pas si mal dans le décor car il représente bien le nouveau visage de La Spezia. Sa façade donne sur une grande place vide qui se termine au bord de l’eau, donnant quand même un certain cachet à cette église tant aimée que détestée des habitants.
6. la piazza Giuseppe Verdi
Juste à côté du port entre la ville nouvelle et la vieille ville se trouve la belle et longue piazza Giuseppe Verdi, ou »archi« , un surnom attribué par les habitants à cause des nombreuses arches modernes de couleur verte et rouge placées au milieu de la place. Cette place qui contient les plus beaux immeubles de la ville est aujourd’hui un des centres névralgiques de la Spezia où les jeunes aiment bien traîner et où il fait bon vivre. Tout l’ensemble de la place et de ses alentours ont été restauré récemment, des fontaines et de nombreuses œuvres d’art y ont même été installées.
7. le port / l’arsenal milliaire
Pour finir cet article, je vais maintenant parler du port de la ville, ou plutôt des ports. Le premier que je remarque est le petit port (porto Mirabello), le »vieux port » de la ville. Depuis cet endroit, on peut trouver de nombreuses navettes qui vous amèneront aux Cinque terre, à Portovenere où encore à Lerici. Sur ce port se trouve aussi la ponte Thaon di Revel, un des emblèmes »nouveaux » de la Spezia.
Juste à côté de ce port se trouve l’immense Arsenale Marina Militare, qui fut construit en 1860 et a toujours joué un rôle considérable dans l’économie de la région. L’ensemble du complexe est monumental, il couvre une superficie de près de 85 hectares et contient plus de 13 kilomètres de routes! Même si l’ensemble est inaccessible pour des raisons de sécurité et de confidentialité, il suffit de grimper sur une des collines de la ville pour obtenir vue panoramique de cet immense lieu militaire.
Dans cet article, je vais vous parler de Venise, une des plus belles villes que j’ai eu l’occasion de visiter en Italie. Cet article sera le tout premier d’une longue série que j’écris sur ce pays, et je suis particulièrement heureux de le faire. Par rapport à beaucoup de pays où je me suis rendu, j’ai une histoire particulière et familiale qui me lie avec ce dernier, car c’est le pays d’origine de mon cher papi. Depuis mes 9 ans, je ne compte plus mes aller-retours en Italie que je désigne comme ma seconde patrie, et j’ai même eu la chance d’apprendre la langue de Dante que je maîtrise plutôt bien aujourd’hui. Ma famille n’est pas sur Venise, mais de l’autre côté du pays, dans le golfe de La Spezia au cœur de la Ligurie, une petite région attachante coincée entre la Toscane et la France sur laquelle je vais d’ailleurs écrire quelques articles.
Le voyage à Venise s’étant fait en famille, nous avons décidé question budget d’aller dormir à Mestre, une petite commune située non loin de Venise qui est accessible en moins de 15 minutes grâce au tramway. Pour visiter Venise, on peut circuler dans la ville à pied (mais les distances peuvent parfois être longues), ainsi qu’avec les bateaux – navette qui sont bien pratiques pour traverser la ville efficacement. Des pass existent et coûtent 22€ pour une journée et 32€ pour deux jours (ce qui est certes cher, mais très pratique). Cependant, malgré que Venise soit une superbe ville, elle souffre d’un problème de taille: le tourisme de masse. En plus des divers problèmes liés au tourisme, la ville souffre aussi de problèmes environnementaux. Dans les plus sombres prédictions, il est dit que si Venise continue d’être victime de son succès, elle pourrait d’ici 2100 disparaître dans les eaux troubles de la lagune.
-Ce que j’ai préféré: l’intégralité de la ville pour son ambiance si unique
-Ce que j’ai moins aimé: le nombre fou de touristes dans les petites ruelles de la ville
-Est ce que je reviendrai?: oui
Le plus
Le moins
-la beauté si unique de la ville -les bateaux qui aident à visiter la ville efficacement -les millions d’églises -la piazza San Marco et son haut campanile –Burano et Murano, deux îles à ne pas louper
-le nombre fou de touristes présent dans les rues étroites de la ville
En résumé j’ai passé:
-Entre 2009 et 2017: plusieurs aller – retour pour aller chez moi en Ligurie (Pignone) et visite de Pise, Venise et des Cinque Terre en famille
-2018: visite en solo de La Spezia, Gênes, Pise et Florence
-2019: week-end à Sanremo et ces alentours
-2019: week-end en Ligurie en famille pour assister à un mariage
-2020: visite de Vintimiglia et ces alentours
-2021: vacances en famille en Ligurie (et visite en solo de Sarzana)
-2022: week-end à Rome et au Vatican avec une amie
-2022: visite de Fiumicino lors d’un transit à l’aéroport
-2022: escapade à deux en Sardaigne
I. la chiesa di San Simeon Piccolo
Pour débuter la visite de la ville, j’ai décidé de commencer par une magnifique église que j’observe déjà depuis la gare ou le ponte della Costituzione / ponte degli Scalzi: la chiesaSan Simeone Piccolo. De part son gigantesque dôme de couleur chatoyante qui tranche avec sa façade blanche ainsi par que son emplacement au bord du canal Grande, cette église est pour moi une des plus belles de la ville à voir, ainsi qu’une des plus iconiques.
II. le canal Grande
Si vous souhaitez prendre un bateau – navette à Venise pour vous rendre sur une autre île, vous passerez obligatoirement par le plus grand, le plus beau, et le plus impressionnant canal de la ville: le canal Grande. Cette expérience est sûrement la plus belle que vous pourrez faire à Venise, elle vous permettra d’admirer à petit prix toutes les églises et les magnifiques palais qui semblent flotter sur l’eau d’un angle de vue différents, sans avoir à payer les fameuses gondoles dont le tarif est abusif (entre 50 à 90€ la balade!).
III. les canaux / les ponts
Bien évidemment, comment parler de Venise sans parler de ces centaines de petits canaux qui forment un vrai labyrinthe? Qu’importe le sestieri (quartiers) dans lequel vous serez, vous verrez qu’une grande partie des rues de Venise possèderont forcément un petit canal juste à côté, avec autour des petits bars, restaurants, ainsi qu’un tas de boutiques de souvenirs (bien évidemment).
Étonnamment, tant canaux principaux (ceux qui entourent des monuments) sont toute la journée bondés de monde, de groupe de touristes, et de gondoles, tant vous pourrez voir en soirée une autre Venise. La journée, certains sestieri sont moins prisés que d’autres, vous pourrez donc par endroits voir des canaux assez vide (ce qui reste quand même rare), mais sachez que passer une soirée à explorer la ville sera une vraie expérience déroutante car il n’y à par endroit littéralement … personne.
IV. le campo San Geremia et les placettes de la ville
Explorer Venise, c’est aussi vagabonder au fil des rues, des ponts, des églises, mais aussi… des places. La ville compte un tas de jolies places, dont une qui m’a énormément marquée: le campo San Geremia sur laquelle se trouve la magnifique chiesa de San Geremia. Tant depuis la place que depuis le canal Grande (qui offre une vue totalement différente sur l’édifice), je vous conseille de vous rendre voir cette dernière qui est à mes yeux un des plus beaux monuments de la ville.
Lors de votre balade dans la ville, vous aurez l’occasion de voir des centaines de places (toutes nommées piazza / campo) qui abritent pour la plupart au moins un édifice religieux (ou un palais), ainsi que bien sûr quelques bars et restaurants. Une fois de plus, sachez que pour visiter les places sans trop de monde dessus, je vous conseille d’y retourner le soir car vous pourrez photographier ces magnifiques lieux avec presque personne dessus!
V. les centaines d’églises
En baladant d’îles en îles et en me guidant au fil des clochers, j’ai eu l’occasion de passer de rues en rues et de places en places pour voir les plus beaux édifices de la ville. Parmi ces derniers, j’aimerai parler de la chiesa di San Nicola da Tolentino, une église qui se distingue des autres par ces six colonnes présentes devant l’édifice.
Je me suis rendu à deux fois sur sa place (campo dei Tolentini), et comme j’ai pu le voir la différence est flagrante. Étant un grand amateur des églises et des monuments religieux, je dois dire que j’ai été assez gâté à Venise, car la ville compte plus de 130 églises et chapelles dispersées un peu partout!
VI. la piazza San Marco & son campanile
J’ai parlé plus haut des places, mais je n’ai pas abordé la plus belle, ainsi que la plus grande place de la ville: la piazza San Marco. Sur cette place, vous pourrez remarquer en plus du nombre insensé de touristes, de parapluies et de pigeons quelques jolis monuments qui capteront votre attention pour quelques heures.
Juste à côté de la basilique (j’en parle plus bas) trône une haute tour qui rien qu’à regarder son sommet vous donnera le vertige. Il s’agit là du campanile di San Marco, une haute tour de 98 mètres de haut qui domine la place. Bien que plus ancienne, cette dernière fut reconstruite en 1912 car l’ancien campanile s’est effondré sur lui-même, ne causant heureusement aucun dégâts sur les monuments de la place. Si vous souhaitez voir la plus belle vue de Venise, c’est ici que ça se passe! car vous pourrez monter pour 8€ au sommet de la tour pour observer une vue panoramique sur Venise.
VII. la basilica di San Marco
De tous les monuments que j’ai vu sur la place, mon préféré reste sans doute la basilica di San Marco, la plus grande église de la ville, ainsi que la plus belle. De par son architecture byzantine si spéciale, son ancienneté (elle fut construite en 832) et ces dômes, l’édifice est clairement le must-see à voir à Venise. De plus, si vous êtes prêt à faire une très longue queue, sachez que vous pourrez visiter son intérieur gratuitement!
VIII. le palazzo Ducale
Juste à côté de la basilique se trouve aussi un magnifique palais de style gothique construit en 1340: le palazzo Ducale. Si vous souhaitez visiter ce lieu de renom qui fut la résidence des doges (équivalent de magistrat) de l’ancienne république de Venise, il vous faudra payer 20€ (ou 23€ en coupe file), ce qui est conseillé pour éviter comme à de nombreux monuments de la ville une bonne heure de queue.
IX. San Giorgio Maggiore
Ma visite de Venise étant bien trop rapide, je n’ai pas réellement profité des alentours de la piazza San Marco (j’ai même oublié le voir le Ponte dei Sospiri)! Cependant, en m’approchant des bords de la place, j’ai eu l’occasion de vibrer face à la vue au loin de l’impressionnante basilica di Santa Maria della Salute, ainsi que de la vue sur l’isola di San Giorgio. Sur cette toute petite île située à quelques minutes seulement de ferry de la piazza San Marco, vous pourrez observer la magnifique chiesa di San Giorgio Maggiore qui se distingue du reste de l’île par sa façade blanche et son haut campanile que vous pourrez visiter pour voir une vue plus originale sur Venise et ses îles.
X. le ponte di Rialto
Un des lieux les plus magique que j’ai eu l’occasion de voir dans la ville est le ponte di Rialto, un pont blanc entièrement couvert construit en 1588 qui est le plus ancien pont de la ville. Étonnamment, bien qu’il est loin d’être infranchissable, seuls quatre ponts permettent de traverser le canal légendaire qui se fait cependant traverser toute la journée par d’innombrables bateaux. Sur les quatre qui le traverse, j’ai d’ailleurs eu l’occasion d’en traverser trois, dont deux modernes (ponte dell’Accademia / ponte degli Scalzi), mais je peux assurer que traverser le ponte di Rialto est une expérience en elle même!
XI. le ca’ D’Oro (galleria Giorgio Franchetti alla ca’ d’Oro)
Venise, ces rues, ces canaux, ces églises et … ces palais! Comme j’ai pu le voir, la ville est truffée d’un tas de petits palais plus beaux les uns que les autres. Parmi ces derniers, je suis littéralement tombé amoureux du ca’ d’Oro, un petit palais blanc typique de la ville donc sa porte et ces fenêtres flottent littéralement au bord de l’eau.
Ce richissime palais qui trône en maître sur le canal Grande date de 1424 et abrite aujourd’hui une galerie d’art dans laquelle vous pourrez voir de jolies œuvres d’art. Vu le nombre de visites que vous pourrez faire à Venise, ce dernier ne fait pas partie pour moi des must-see, mais je pense qu’il mérite cependant le détour!
XII. Murano…
Parmi les îles un peu éloignées du centre ville de Venise, j’ai eu l’occasion d’en visiter deux, certes bondées de monde, mais qui restent vraiment à voir. Après une trentaines de minutes de bateau avec la ligne 4.1, le premier que j’ai eu l’occasion d’explorer est Murano, une petite île bien connue pour son ambiance industrielle et ces célèbres verres soufflés qui ont donné à l’île une réputation internationale. Le trajet en bateau est vraiment magique et vous permettra de vous éloigner de Venise et de découvrir son archipel et ces nombreuses îles.
Une fois arrivé sur l’île de Murano (sur laquelle je vous conseille de passer au moins 2 heures), j’ai eu l’occasion d’explorer un peu ces petites rues, mais je me suis surtout attardé sur la torre dell’Orologio et sa sculpture en verre posée juste devant. Par manque de temps, je n’ai pas passé beaucoup de temps sur ce dernier, mais je vous conseille cependant d’essayer de l’explorer en détail afin de sentir l’ambiance si spéciale cette l’île.
XIII… et Burano
Après avoir baladé à Murano, j’ai pris cette fois-ci la ligne 12 pour une quarantaine de minutes supplémentaire environ afin de me rendre sur une dernière île, qui fut à mes yeux la plus belle que j’ai vu à Venise: Burano. Cette île située bien loin du centre historique de Venise à toujours été connue pour sa fine dentelle, mais aussi pour ces magnifiques maisons de couleurs très vives (rose, bleu, rouge, vert).
Clairement, les maisons colorées qui reflètent dans la lagune ainsi que les petits canaux très mignons enjambés par des petits ponts font de cette île une des plus belles que j’ai pu voir à Venise. Étonnamment, certains endroits de l’île sont bondés, alors que certains canaux sont plutôt vides, permettant de réaliser de sublimes photos de ce coin de paradis.
XIV. la chiesa (très penchée) di San Martino Vescovo
L’île à beau être plutôt grande, elle ne compte cependant que quelques édifices religieux, dont la chiesa San Martino Vescovo, une petite église connue pour son campanile… très penché! Mais hormis cet édifice vraiment notable, l’île ne compte pas réellement de monuments. Les touristes se rendent à cette dernière uniquement pour ces jolies maisonnettes, ainsi que pour ces petits canaux qui furent une des dernières images que j’ai eu de Venise, cette si belle ville qui mérite vraiment le détour!
En résumé:
Ponte della Costituzione / ponte degli Scalzi: ★★★★★
Chiesa San Simeone Piccolo: ★★★★★
Canal Grande: ★★★★★
Campo San Geremia / chiesa de San Geremia: ★★★★★
Dans cet article je vais vous parler de Marrakech, une des plus grandes villes marocaine qui est souvent nommée par erreur capitale du pays (à défaut de Rabat). J’ai eu l’occasion de me rendre dans cette ville deux fois, une fois juste entre amis, et la seconde en famille pour revisiter la ville. Chacune de mes visites à Marrakech furent uniques, envoûtantes, et pleines de surprises. Ma première fut assez éclair, mais pour la seconde j’ai eu l’occasion d’y rester deux jours, ce qui est tout juste suffisant pour voir les incontournables de la ville (Jamaâ El-Fna, Koutoubia..), mais je vous conseille cependant d’y rester un peu plus. Comme vous pourrez le voir, Marrakech est une ville pleine de charme, qui ne dort jamais et qui est attachante à souhait, mais malheureusement vous y baladerez cependant bien moins tranquillement que dans les 3/4 des villes du pays. Marrakech étant aujourd’hui un eldorado du tourisme marocain adapté à tous les types de voyageurs (backpacker…), les vendeurs de cette ville sont généralement très désagréables avec les touristes, voir dans certains cas insultants et menaçants.
Il sera pas rare pour un vendeur de vous poursuivre sur toute la Jamaâ El-Fna pour une paire de babouche, de vous prendre la main et de ne pas vous la lâcher pour que vous restez dans une boutique, ou d’aller dans un restaurant de rue qui doublera le prix de votre tajine au moment de payer. Attention donc! Hormis cette déconvenue, ce sera toujours un plaisir pour moi de revenir dans cette ville pour la (re)visiter en profondeur, pour y boire un thé bien chaud à l’Argana, ainsi que pour se balader sur la plus belle place du monde: la Jamaâ El-Fna. D’ailleurs, j’ai intitulé l’article »Marrakech, que voir lors d’une visite rapide? » car à mes yeux ma visite de la ville fut trop rapide et pas assez détaillée. J’espère donc rapidement revenir au Maroc rapidement pour revoir cette si belle ville qu’est Marrakech!
-Ce que j’ai moins aimé: l’agressivité des vendeurs face aux touristes
-Est ce que je reviendrai?: oui
Le plus
Le moins
-la sublime place Jamaâ El-Fna, rien que ça! -les ruelles sans fin de la médina -les fascinants souks -le bleu incroyable du Jardin Majorelle
-l’agressivité des vendeurs face aux touristes
Mes bonnes adresses:
-pour boire un verre avec une vue de folie: l’Argana et le Café de France
-pour manger: les petits restaurants de rue sur la Jamaâ El-Fna
-pour dormir: le Mogador Opera Marrakech – Hôtel & Spa et l’Hôtel Chems
Faire le tour des remparts (أسوار)
Peu importe comment vous arrivez à Marrakech, vous ne pourrez pas rentrer dans la vieille ville sans passer par les épais remparts qui ceinturent la médina, la kasbah, et les jardins de l’Agdal. Ces derniers sont véritablement titanesques et les chiffres font peur! Ils mesurent plus de 19 kilomètres de long, comprennent plus de 200 tours de garde, font généralement plus de 6 mètres de haut, et comportent une vingtaine de portes permettant le passage des habitants et des touristes.
Bien évidemment, je ne vous conseille pas de faire le tour complet des remparts qui se ressemblent énormément par endroits, mais je vous conseille cependant de quelques fois sortir de la médina pour les observer, ainsi qu’avoir la chance d’admirer certaines merveilleuse portes (dont la Bab Agnaou). Comme vous pourrez le voir sur la photo, j’ai fait le tour des remparts et de certains quartiers en calèche. Une expérience certes agréable et reposante (surtout quand vous visitez la ville avec une personne qui à des difficultés pour se déplacer), mais qu’aujourd’hui je ne referai plus. Les conditions de ces malheureux animaux sont terribles, tout comme le juteux business qui entoure cette pratique.
Balader devant la mosquée Moulay El Yazid (مسجد مولاي اليزيد)
Lors de ma visite de la kasbah, mon regard s’est porté sur la mosquée Moulay El Yazid, un magnifique édifice de 1185 posé au cœur de la vieille ville. De toutes les mosquées de la ville, cette dernière est avec la Koutoubia (j’en parle plus loin) une des plus grandes et plus belles. Malheureusement, elles ne sont pas visitables car elles sont réservées uniquement aux musulmans qui se rendent dans cette dernière pour se recueillir et prier (comme toutes les mosquées du pays).
Se perdre dans le dédale de la kasbah / médina (المدينة / القصبة)
Lors de votre visite de la ville, vous visiterez forcément les deux plus vieilles parties de la ville: la médina, et la kasbah. Vous trouverez dans ces deux vieilles parties de la ville qui mesure plus de 1 100 hectares des centaines de petites mosquées qui se distinguent par leurs hauts minarets, un tas de petites placettes toutes plus vivantes les unes que les autres, ainsi qu’un tas de souks bordéliques vendant un peu de tout.
Visiter la médina / kasbah vous prendra beaucoup de temps, il vous faudra compter au moins une journée pour en faire le tour et voir les points les plus intéressants. Cette visite est cependant inévitable et constitue une vraie expérience à part entière dans laquelle vos sens seront rudement mis à l’épreuve, à votre plus grand plaisir!
Admirer la Koutoubia (الكتبية)
Coincée entre les boulevards et la place Jamaâ El-Fna, vous ne pourrez absolument manquer lors de votre visite de voir la Koutoubia, la plus grande et plus belle mosquée de la ville qui fut construite au XIIème siècle. Malheureusement réservée à la prière, vous ne pourrez pas rentrer à l’intérieur pour la visiter. Cependant vous pourrez toujours flâner autour de cette dernière afin de voir sur sa jolie esplanade sur laquelle se trouve les ruines de l’ancienne mosquée, ainsi que des jolis jardins où flotte le parfum de fleur d’oranger.
Petit conseil, si vous souhaitez réaliser des photos de l’édifice et de son esplanade vide, je vous conseille de vous y rendre tôt le matin (vers 7h00 environ) car la ville et l’esplanade sont encore endormies. A l’inverse, pour faire des photos avec plus de monde, je vous conseille de vous y rendre soit au coucher de soleil ou le minaret prend des couleurs magnifiques, ou encore de nuit afin de voir l’esplanade éclairée par les petits lampadaires et loupiotes vendues par les vendeurs à même le sol. Une ambiance plus que magique!
Vibrer sur la place Jamaâ El-Fna (ساحة جامع الفنا)
Peu importe de quel sens vous commencerez et vous terminerez votre visite, vous ne pourrez ABSOLUMENT pas louper la place la plus humaine, culturelle, animée et ambiancée de Marrakech: la place Jamaâ El-Fna. Vrai centre du monde à mes yeux et passage obligatoire de toutes visites, la tentaculaire Jamaâ El-Fna est LE lieu à voir dans la ville. Sur cette place, vous trouverez en plus des quelques jolis monuments à voir un tas de stands de jus de fruits, de restaurants, de souks, de charmeurs de serpents, de marchands ambulants, et bien plus encore. Croyez-moi, vous pourrez y rester des heures sans vous lasser.
Jadis lieu d’exécution publique (la place signifiant »place des trépassés »), aujourd’hui la place est un lieu toujours en mouvement, et un vrai paradis pour le voyageur de passage. Pour moi, le mieux pour visiter la place est d’arriver en fin de journée vers 16h00 / 17h00 et d’y rester jusqu’à la nuit tombée afin d’observer la place se remplir petit à petit encore plus jusqu’à devenir noire de monde. D’ailleurs, je vous conseille de grimper sur le toit terrasse de l‘Argana (qui est tristement célèbre pour l’attentat de 2011) et du café de France afin de boire un bon thé chaud et d’observer la nuit tomber.
Développer son ouïe dans les souks
Comme toute bonne ville marocaine, Marrakech à aussi son lot de souks dispersés un peu partout dans la médina, et quel bonheur! Vrai lieu de vente en tout genre, vous pourrez trouver un tas d’articles différents qui vont vendus dans les différents tunnels et places de la ville dont de l’alimentaire, des épices, des souvenirs, ainsi que parfois quelques articles plus bizarres tels que des peaux d’animaux ou des carapaces de tortues. Je comptais aussi faire un paragraphe spécialement dédié au souks pour vanter leurs mérites et leurs allées colorées toujours bondées, mais aussi pour parler d’une autre réalité de Marrakech: l’harcèlement des vendeurs vis à vis des touristes.
A l’inverse des autres villes du pays où j’ai trouvé les vendeurs plus discrets, ici à Marrakech vous tomberez sur des vendeurs insultants, menaçants, très très insistants, et malheureusement bien désagréables. Je décourageais jamais personne de se rendre dans cette magnifique ville, mais sachez que vos balades dans les souks ne seront jamais tranquilles et sans encombres. Impossible de faire du lèche vitrine ou simplement de demander un prix sans qu’un vendeur essaye de vous vendre parfois presque de force un article (que vous ne voudrez pas forcément de base), et attention si vous refusez! préparez vous à une vraie course poursuite avec le vendeur qui sera prêt à traverser tout un souk entier pour vous demander d’acheter son article, de baisser le prix… J’ai malheureusement pas tellement apprécié ma visite de ces derniers pour cette raison, et c’est bien dommage!
Manger une bonne tajine dans la rue
Comment parler de Marrakech sans parler de sa street-food? Partout où vous irez dans la ville, votre odorat sera décuplé par les odeurs des épices des souks, par les petits stands où vous pourrez acheter des sfenjs et un tas de pâtisseries marocaines, ainsi que par les nombreux restaurants de rue. Personnellement, j’ai eu l’occasion de manger à même la Jamaâ El-Fna dans un petit restaurant de rue une tajine qui fut sans hésitation une des meilleures mangées dans le pays.
Si vous devez goûter quelques spécialités, je vous conseille particulièrement de tester le couscous (bien évidemment), le tajine, la pastilla, la harira, et surtout la rfissa, un délicieux mets pas si connu que ça, mais qui mérite d’attirer toute votre attention! Petit conseil au passage, pensez à BIEN noter le prix du plat que vous commanderez dans les restaurants de rue sans carte, ça évitera des mauvaises surprises lors du paiement!
Découvrir le bleu du jardin Majorelle (حديقة ماجوريل)
Pour le plaisir de vos yeux, je vous conseille de visiter un lieu un peu excentré de la médina, mais qui mérite toute votre attention: le jardin Majorelle. Ce magnifique jardin d’environ un hectare rassemble plus de 300 espèces de végétaux en tout genre tels que des bambous, des cactus et des monsteras, le tout disposés dans un cadre enchanteur typique marocain / berbère.
La file d’attente du lieu est parfois longue, mais si vous arrivez un peu tôt à l’ouverture, vous pourrez découvrir ce sublime écrin de verdure au beau milieu de la ville presque seul. Fief du peintre français Jacques Majorelle qui à crée ce jardin en 1931, le jardin fut plus tard acheté par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé en 1980 qui ont redonné au lieu un coup de neuf. Vous découvrirez surtout dans ce lieu en plus des plantes, des fontaines et des bassins le fameux »bleu Majorelle » qui à donné au lieu une certaine réputation.
Dans cet article, je vais vous parler d’Azemmour, une petite ville située entre la mer et l’embouchure de l’Oum Errabia à environ 20 kilomètres d’El-Jadida. Azemmour, signifiant »olive » en Berbère, fut une de mes plus belles découvertes au Maroc, j’ai d’ailleurs eu l’occasion de m’y rendre deux fois afin de revisiter cette si jolie ville brute de décoffrage. Malheureusement, la ville est trop peu connue des touristes (malgré sa proximité avec des pôles touristiques majeurs), et par manque de financement elle tombe chaque année de plus en plus en ruine. Ce que j’ai vu ici m’à émerveillé, mais aussi rendu profondément triste. Faute de budget, la Cité portugaise et les monuments de la ville sont en ruines, ces anciens bastions et ces remparts qui jadis protégeaient la cité peinent à tenir debout, et les vieilles maisons et les ruelles sont même partiellement démolies (malgré leurs évidentes beautés).
D’un point de vue touristique, la ville pourrait manquer de charme, mais ce que j’ai découvert m’a bien étonné. Azemmour, est un mélange d’histoire, de couleurs bleues et blanches qui tranchent avec le vert de l’Oum Errabia qui passe au pied des hautes bâtisses de la vieille ville. Azemmour n’est certes pas au goût de tout le monde, mais elle sera cependant vous livrer certains de ces secrets lors d’une petite visite qui peut durer une heure, deux, ou une même journée complète. Personnellement, j’ai toujours centré mes visites sur la Cité Portugaise et ses monuments (mosquées, synagogue, rives du fleuve..) et parfois sur la médina avec ses ruelles tortueuses, ces mosquées, et son mausolée de Moulay Bouchaib El Raddad qui domine le tout.
Parlons d’Azemmour…
-J’ai voyagé en…. : bus / en taxi / à pied
-J’ai logé: x
-Kilomètres parcourus: 5 environ
-Durée du voyage: quelques heures
-Ce que j’ai préféré: la Cité Portugaise et ces monuments
-Ce que j’ai moins aimé: le malheureux des vieux quartiers
-Est ce que je reviendrai?: oui
Le plus
Le moins
-la Cité Portugaise (malgré son mauvais état) -les rives de l’Oum Errabia
-le délabrement des vieux quartiers
Azemmour (أزمور):
La Cité Portugaise (المدينة البرتغالية القديمة)
Si vous souhaitez visiter Azemmour, je vous conseille de la commencer par la Cité Portugaise, la très ancienne vieille ville d’Azemmour. Tout comme El-Jadida, la Cité Portugaise fut fondée par les portugais au XVIème siècle et est encore aujourd’hui largement habitée. Moins connue que celle d’El-Jadida (je me demande bien pourquoi d’ailleurs), bien plus grande, et bien plus typique, cette cité à ciel ouvert est un vrai paradis terrestre à visiter. Personnellement, j’ai visité les deux cités (El-Jadida et Azemmour), et cette dernière reste pour moi ma favorite pour son côté plus brut.
Comme je l’ai dit plus haut, cette partie de la ville est malheureusement très endommagée et manque cruellement d’infrastructures pour y accueillir les touristes de passage, mais elle est cependant très belle et ne manquera pas de vous étonner. Pour visiter la Cité Portugaise, je vous conseille d’y consacrer une bonne après midi afin de voir tous les recoins, les remparts (même si en très très mauvais état), les places, les mosquées, ainsi que les berges de l’Oum Errabia dont je vais vous parler plus bas.
Synagogue Rabbi Abraham Moul-Niss (كنيس الحاخام أبراهام مول نيس)
Parmi les lieux les plus emblématiques à découvrir à Azemmour, je vous conseille de vous rendre sur une toute petite placette (étonnamment bien rénovée) au cœur de la cité emmurée où vous pourrez découvrir la synagogue Rabbi Abraham Moul-Niss. Cette petite synagogue ne paie certes pas de mine, mais elle est une des rares encore actives au Maroc, ainsi qu’un des rares lieux influents juif de la région!
Les mosquées de la Cité Portugaise (مساجد المدينة البرتغالية)
De votre balade dans la Cité Portugaise, vous aurez l’occasion de voir quelques mosquées notables (et pas d’églises cette fois-ci comme à El-Jadida). La principale à voir est la Grande mosquée (masjid Al Kabir), principale mosquée de cette partie de la ville qui se distingue par son large minaret blanc. De même que cette dernière, vous aurez aussi quelques discrets édifices à découvrir dans la cité (qui seront aussi malheureusement fermés à la visités) mais qui mériteront bien évidemment le détour.
Les berges de l’Oum Errabia (ضفاف أم الربيع)
Tout en contrebas de la Cité Portugaise (encore) se trouve un escalier qui mène sur les longues berges de l’Oum Errabia qui se termine quelques kilomètres plus loin dans l’océan. Comme vous pourrez le voir, la rive est propice à une balade afin de voir les magnifiques maisons d’Azemmour qui longe ses rives, ainsi qu’au loin le petit village de Sidi Ali Ben Hamdouche.
Des cafés se trouvent aussi au bord du fleuve, permettant de vous poser pour observer les petites barques qui flottent sur le fleuve avec en fond sonore l’appel à la prière des mosquées. Je me suis rendu deux fois sur les bords, une fois au coucher du soleil (une expérience à faire absolument), ainsi qu’un jour en pleine journée où j’ai pu balader sur le fleuve pour 2€ ou 3€ afin de m’éloigner un peu de la rive pour observer la vieille Cité Portugaise avec les minarets des mosquées qui dépassent de tout ce vieil ensemble.
La Médina d’Azemmour (مدينة أزمور)
Une fois sorti de la Cité Portugaise, je vous conseille de traverser la route pour observer les épaisses fortifications de la vieille ville avec de l’autre côté des murs la Médina, une partie plus moderne construite hors des murs. Pour commencer la visite de cette dernière, je vous conseille de vous plonger dans la rue Rue Moulay Bouchaib où se trouve un immense souk dans lequel vous pourrez trouver des vêtements, de la nourriture, ainsi que des articles moins communs tels que de la peau de serpent, des carapaces de tortues et divers os d’animaux qui ont des facultés d’envoûtement et d’enchantement comme on à pu me l’expliquer.
Pour visiter cette étonnante partie de la ville qui mélange de vieilles bâtisses typiques aux immeubles plus modernes, je vous conseille de vous y balader au moins une bonne heure afin d’y voir les principaux édifices de cette dernière, dont la mosquée Sy Akhdim qui domine la médina avec sa grande tour verte, ainsi que …
Le mausolée de Moulay Bouchaib El Raddad (ضريح مولاي بوشعيب الرداد)
Pour clôturer la visite de la médina, je vous conseille de vous rendre sur les hauteurs de cette dernière pour voir le mausolée / mosquée Moulay Bouchaïb, un ancien sanctuaire dédié au saint patron de la ville. Cher aux habitants de la ville, le lieu est censé »aider » à donner une progéniture mâle aux femmes qui rentrent dedans. Malheureusement, je n’ai pas pu y faire de visite intérieure, mais je vous conseille cependant de vous rendre quand même pour observer l’architecture de ce bel édifice, ainsi que de clôturer votre visite de la ville ici (si possible au coucher du soleil comme moi)!
Dans cet article, je vais vous parler d’un des plus beaux pays que j’ai eu l’occasion de visiter: le Maroc. Mon premier voyage dans ce pays remonte à 2017, date à laquelle j’ai eu l’occasion pour la première fois de ma vie de quitter l’Europe afin de me rendre en Afrique pour visiter le Maroc avec Bahija, une amie de mes parents qui avait décidé de m’amener chez sa famille. Lors de cette semaine, j’ai eu l’occasion de découvrir toutes les villes dont je vais vous parler au fil des articles, dont El-Jadida et Casablanca (villes auxquelles je dédie ce premier article), Azemmour, où encore Marrakech, une des plus belles villes que j’ai pu voir à ce jour.
De ce voyage, j’en garde un sublime souvenir de liberté, de visites en tout genre, ainsi que d’un sentiment de gentillesse et de bienveillance à l’extrême de la part de la famille à Bahija à laquelle je dédie cet article, ainsi qu’à son frère Kamal qui est malheureusement aujourd’hui décédé. C’est d’ailleurs avec ce gentil homme que j’ai eu l’occasion pendant deux ans d’explorer El-Jadida en long, large et travers, d’acheter des épices dans des souks, ainsi que de marcher sur les remparts de la Cité portugaise, le principal pôle touristique de la ville.
*sur la carte n’est pas mentionné: Mazagan Beach & Resort / El-Haouzia*
-J’ai voyagé…. : en famille
-J’ai logé: dans la maison de famille de mon amie à El-Jadida (principalement)
-Kilomètres parcourus: 100 environ
-Ce que j’ai préféré: la mosquée Hassan II de Casablanca
-Ce que j’ai moins aimé: x
-Est ce que je reviendrai?: oui
Le plus
Le moins
-la nourriture marocaine (rien que ça!) -le coût de la vie faible –El-Jadida, une ville visitable rapidement -la mosquée Hassan II de Casablanca et son magnifique intérieur
-la difficulté de prendre des photos dans les centres villes
Mes bonnes adresses:
-le restaurant »La Sqala » à Casablanca
En résumé j’ai passé…
-2017: Une semaine entre El-Jadida, Casablanca, Marrakech et Azemmour
-2018: Une semaine à revisiter El-Jadida, Azemmour, et Marrakech
-2023: Deux jours à visiter Fès, Marrakech et le désert d’Agafay
Parmi les lieux que je vous conseille de visiter à El-Jadida, le premier est bien évidemment la Cité Portugaise, un vrai noyau historique construit au bord de la mer en 1509. Une fois passées les massives portes d’entrée de ce vrai dédale remplies de petites ruelles, vous arriverez dans un lieu bien plus calme par rapport à la médina qui grouille de monde et de circulation. Ici, les rues sont si étroites que la circulation y est restreinte, laissant devant vous de magnifiques ruelles tantôt ocres, blanches et rouges s’entremêler entre elles.
Pour visiter cette partie de la ville, je vous conseille d’y passer au moins une demi-journée tant elle regorge de recoins mignons, de petites boutiques, d’églises, de mosquées, et bien plus encore. Vous trouverez même lors de votre déambulation un petit port situé hors des remparts qui permettait jadis la liaison entre la cité et le reste du monde. La cité est si belle qu’elle fut classée à l’UNESCO! (à ne manquer sous aucun prétexte donc!). D’ailleurs, les cinq prochains monuments dont je vais vous parler se trouvent dans la cité, à commencer par…
L’église de l’Assomption (كنيسة العذراء)
En rentrant dans la cité, un des premiers monuments que vous apercevrez est l’église de l’Assomption, un joli édifice de style construit au XVIème siècle. Parmi les nombreuses églises et chapelles coincée dans la cité, cette dernière est la plus impressionnante de toutes et se caractérise par son haut clocher et son imposante façade.
J’ai eu l’occasion lors de mes nombreuses visites de la cité d’observer ce magnifique édifice, ainsi que les autres églises présentes dans la cité (dont certaines que j’ai du voir sans réellement m’en apercevoir). Certaines églises de la cité sont encore aujourd’hui en bon état alors que d’autres sont en très mauvais état (voir méconnaissable), et certaines furent même carrément transformées. C’est notamment le cas de l’Hôtel L’Iglesia, qui à littéralement investi une ancienne église et ces bâtiments adjacents afin de créer un hôtel luxueux au cœur de la vieille ville.
Al masjid al’atiq (المسجد العتيق)
Dans la cité vous pourrez voir les clochers des églises qui touchent les minarets des mosquées, et le meilleur exemple est la »grande mosquée de Mazagan » nommée aussi Al masjid al’atiq. Cette dernière fut construite au milieu de la cité au XIXème siècle sur ce qui était jadis une des plus grande place et le centre névralgique de la cité. Malheureusement (et comme la grande partie des mosquées du Maroc), vous ne pourrez pas visiter ce magnifique édifice religieux qui reste uniquement réservé aux fidèles musulmans qui se rendent dans cette magnifique mosquée pour prier plusieurs fois par jour.
Citerne portugaise (خزان برتغالي)
Au détour de la rue principale de la cité, vous pourrez apercevoir la porte d’entrée de la magnifique citerne portugaise, une vraie cathédrale souterraine creusée au cœur de la cité en 1514 (et redécouverte en 1916). Extérieurement, vous ne verrez rien de la citerne, il vous faudra donc obligatoirement payer les 10DH afin de voir le petit musée de la citerne ainsi que l’immense pièce de plus de 1100m²!
Pour bien visiter le lieux, il vous faudra donc une trentaines de minutes durant lesquelles vous pourrez observer la salle qui repose sur 25 colonnes avec au centre un puits de lumière, donnant un côté assez mystique à cette dernière. A mes yeux, la citerne sera la plus belle visite que vous pourrez faire à El-Jadida, et même après plusieurs visites du lieux, vous resterez encore toujours étonné et enchanté par ce lieu hors du temps.
Les bastions (معاقل)
Pour finir en beauté la visite de la cité, je vous conseille de grimper sur un des nombreux bastions qui entourent la cité afin d’observer une vue panoramique sur la ville emmurée, ces places, ces clochers / minarets, et ces nombreux toits-terrasses remplis de plantes. Les bastions donnent d’ailleurs accès aux remparts de la cité sur lesquels vous pourrez faire le tour afin d’admirer la mer, mais aussi les longues avenues bondées de circulation de la médina que j’ai visité juste après.
Les bastions / remparts sont gratuits d’accès car ils font partie intégrante de la cité, pensez donc à vous y balader à toute heure afin de voir la ville se réveiller, s’animer tôt le matin, mais aussi tard le soir afin de voir un superbe coucher du soleil. Faites cependant attention, vous pourrez grimper sur le haut des remparts pour une vue toujours plus haute (ce que j’ai fait), mais il n’y à cependant aucune barrière ni sécurité.
La Médina (مدينة الجديدة القديمة)
Après avoir exploré en détail la cité portugaise, je vous conseille aussi de vous balader dans la médina d’El-Jadida qui fut construite bien plus tard derrière les hauts murs de la cité. Dans cette partie de la ville bien plus vivante que la cité, vous pourrez y voir un enchevêtrement sans fin de rues, de places, de souks dans tous les sens… tout un programme! J’ai adoré me balader dans cette médina que je connais si bien afin d’y découvrir ces moindres recoins dont je me dois de vous citer quelques endroits. Parmi les lieux phares de cette partie de la ville, vous devrez absolument explorer l’avenue Zerktouni sur laquelle vous pourrez trouver de nombreuses boutiques en tout genre, mais aussi la mosquée Belhamdounia / Al Masjid Al Aâdam (j’en parle juste après) qui porte fièrement le nom de la famille qui m’à accueilli.
Aussi, la ville regorge de mosquées de toutes les formes et de toutes les couleurs dont les minarets dépassent les toits-terrasses, et surtout de nombreuses ruelles colorées dans lesquelles j’ai pris plaisir à déambuler. Généralement, les ruelles de la médina sont toujours bondées de monde, de stands de nourriture de rue et de magasins en tout genre, ce qui en fait une des parties d’El-Jadida les plus vivantes. Au gré des rues, des petits marchés et des mosquées, n’oubliez pas aussi de vous rendre au théâtre Mohamed Afifi, au musée De La Résistance, au phare de Sidi Bouafi, ainsi que pourquoi pas au »château rouge » pour sortir des sentiers battus.
Al Masjid Al Aâdam (الجامع الكبير)
Un des lieux les plus beaux de la médina reste pour moi la »place de l’ancien marché », surtout connue pour abriter la belle mosquée Belhamdounia / Al Masjid Al Aâdam qui fut construite en 1831. Exceptionnellement, j’ai eu l’occasion de visiter la mosquée avec un des frères à Bahija afin de voir son magnifique cloître dans lequel se trouve une jolie fontaine, ainsi que sa sublime salle de prière dans laquelle j’ai pris plaisir à balader et à écouter les explications fournies de mon »guide » :).
Etonnamment, j’ai pu me rendre compte lors de mes deux voyages au Maroc que prendre des photos n’était pas forcément… bien vu. A plusieurs reprises je me suis fait héler par des hommes pour avoir photographié des mosquées, des fruits et épices dans des souks, des rues… une attitude assez étonnante de la part des marocains qui restent à mes yeux extrêmement chaleureux et prévenant pour les touristes qui visitent leurs villes (à l’exception de Marrakech où les vendeurs sont affreux avec les touristes). Si vous visitez la médina d’El-Jadida (ainsi que par extension de diverses villes marocaines), je vous conseille de sortir votre appareil photo avec précaution, d’éviter les photos avec le flash, et de photographier le moins possible les femmes (même par accident), ainsi qu’en général les personnes portant un voile.
Le front de mer (الواجهة البحرية)
Que serait El-Jadida sans son front de mer? Toute la ville fut construite sur une avancée de terre qui se dirige vers la mer, vous pourrez donc constamment voir de magnifiques plages balayées par les vagues de l’océan. Personnellement, j’ai pas mal baladé pour voir les plages de l’avenue Nabeuil qui rassemblent pour moi les plus longues et plus belles plages de sable fin de la ville, ainsi qu’un tas de cafés, de restaurants…
Autour d’El-Jadida:
Sidi Bouzid (سيدي بوزيد) – 6 km
Lors de mes deux visites au Maroc, j’ai eu l’occasion de me rendre à deux magnifiques plages en plus de celle du centre ville, la première que j’ai vu et celle de Sidi Bouzid, un petit village collé à El-Jadida connu pour ses plages bondées l’été, ainsi que pour ces nombreux bars, restaurants, et complexes touristiques.
En plus de ces plages, si vous visitez Sidi Bouzid (ce que je vous conseille pas forcément), vous pourrez voir en plus du front de mer tantôt rocailleux que sableux la mosquée de la ville qui comporte un haut minaret, mais hormis cela, il n’y a pas grand chose à voir ici.
Moulay Abellah Amghar (مولاي عبد الله أمغار) – 11 km
Juste derrière le très touristique Sidi Bouzid, vous trouverez une petite commune toute discrète et éteinte: Moulay Abellah Amghar. Dans cette petite bourgade typique marocaine se trouve réellement … pas grand chose, mais j’avais décidé de m’y rendre en taxi afin de voir de plus près ce petit village dont personne (hormis Google Maps) m’avais parlé au préalable.
Parmi les lieux visités ici, j’ai eu l’occasion de voir le parc Moulay Abdallah dans lequel se déroule chaque année la célèbre Fantasia marocaine qui rassemblent plus de 350 000 visiteurs, ainsi que le mausolée de Moulay Abdallah Amghar / mosquée Moulay Abdallah visible de très loin par son très haut minaret en pierre et ces nombreux toits verts. Hormis pour sa mosquée, je ne vous conseille pas particulièrement la visite de ce village (certes pas touristique), mais malheureusement sans charmé réel.
Parmi les visites extérieure d’El-Jadida que j’ai faite, j’ai eu l’occasion de me rendre voir le magnifique Mazagan Beach & Golf Resort, un immense complexe hôtelier haut de gamme que la famille à Bahija à voulu nous faire visiter afin de nous montrer le faste de ce complexe construit sur plus de 250 hectares qui comprennent plusieurs terrains de golfs, une immense piscine, un casino, des restaurants, des boutiques de luxe, et bien plus encore.
Nous avons fait cette visite pour combler le temps un jour pluvieux, mais je ne vous conseille cependant pas particulièrement la visite de ce complexe hormis si vous souhaitez siroter un cocktail sur sa plage privée, jouer au casino, manger au restaurant, faire les boutiques ou dormir dans ce lieu haut de gamme où il vous faudra débourser entre 150€ et parfois plus de 2 300€ pour une chambre avec suite.
Plage d’El-Haouzia (شاطئ الحوزية) – 19 km
En plus de la plage de Sidi Bouzid, je me suis rendu sur une autre jolie plage à côté d’El-Jadida, il s’agit cette fois de la longue plage d’El-Haouzia, une longue plage qui commence au centre ville d’El-Jadida et qui se termine à l’embouchure de l’Oum Errabiâ non loin d’Azemmour. Je me suis rendu à cette dernière afin de voir le célèbre »navire échoué » qui baigne dans les eaux de l’océan non loin de la plage toute grise ce jour-là et balayée par une mer déchainée.
Casablanca (الدار البيضاء) – 100 km:
Mosquée Hassan II (مسجد الحسن الثاني)
Après avoir bien visité El-Jadida dans ses moindres recoins, j’ai eu l’occasion de visiter lors de mon premier voyage au Maroc la ville de Casablanca qui est située à 100 kilomètres de là. Je vais donc vous parler dans les prochaines lignes de cette majestueuse ville que j’ai très rapidement visité (et bien trop malheureusement). Ce premier paragraphe va aborder la magnifique mosquée Hassan II, un immense édifice situé à quelques mètres seulement de la mer qui semble frapper à ses portes. Comme j’ai eu l’occasion de le voir, l’ouvrage est exceptionnel par ses dimensions, son architecture, et la hauteur de son minaret qui culmine à 210 mètres de haut! Je vous parlerai aussi dans un autre article plus succinctement de l’Îlot de Sidi Abderrahman que j’ai pu longuement observé depuis la corniche tôt un matin, mais hormis cela, je connais assez peu Casablanca.
Afin de prendre le temps de bien tout visiter dans la mosquée qui contient entre autre une immense salle de prière de plus de 20 000m², une salle d’ablutions, une bibliothèque, un musée, une académie des arts traditionnels, des bains traditionnels (hammam), ainsi qu’une une école coranique renommée, je vous conseille de prendre la visite guidée pour 12€. Pour la visite de l’édifice, je vous conseille d’y consacrer au moins deux heures afin de voir sa magnifique esplanade avec son minaret, ses hautes portes d’entrée, mais surtout ses salles intérieures avec son immense salle de prière qui est une des plus belles que j’ai vu dans ma vie.
Îlot de Sidi Abderrahman (لوط سيدي عبد الرحمن)
Au hasard d’un petit déjeuner pris dans un café sur la corniche de Casablanca ce matin là, j’ai eu l’occasion d’observer depuis le café l’étonnant îlot de Sidi Abderrahman, une petit rocher relié depuis peu avec la terre ferme qui abritent une cinquantaines de personnes dont des voyantes, ainsi que la tombe du marabout Sidi Abderrahman.
Malheureusement, hormis la mosquée Hassan II et ce petit îlot, je n’ai pas vu grand-chose à Casablanca tant ma visite fut courte. J’espère dès que possible retourner au Maroc pour bien visiter cette ville que je connais si mal, mais qui m’à cependant énormément charmée pour son côté moderne et sa sublime mosquée qui est une des emblèmes incontestés de la ville!
Dans cet article, je vais vous parler de mes deux derniers jours en Géorgie dans lesquels j’ai eu l’occasion d’explorer Koutaïssi, une grande ville située entre Tbilissi et Batoumi en plein milieu du pays. Cet article sera donc pour l’instant le dernier que je vais vous écrire sur ce beau pays que j’ai visité en solitaire et qui est encore aujourd’hui un de mes pays préférés. Juste après avoir quitté les alentours de Gori, je me suis rendu à Sourami, et à Ubisa pour voir son petit monastère situé aux portes de l’Iméréthie dont Koutaïssi fait office de capitale (et de troisième plus grande ville du pays). Aussi, mes déambulations m’auront amené le lendemain matin en attendant mon avion au monastère de Motsameta, au monastère de Gelati, au piton de Katskhi, à Tchiatoura, et à la grotte de Sataplia située dans un beau parc national.
J’avais décidé de visiter tous les sites dont j’ai parlé plus haut en taxi pour son côté rapide et pratique, j’ai donc payé 50€ pour le trajet Koutaïssi / Tchiatoura / aéroport avec de multiples arrêts. Lors de mon arrêt à Koutaïssi, j’ai eu l’occasion de dormir pour une dizaine d’euros au guest-house Marco Polo que je vous conseille pour sa situation idéale en plein centre ville, pour ces délicieux petits déjeuners et pour ces services de taxis. Croyant prendre un simple taxi comme j’ai pu le faire plusieurs fois lors de ce voyage, j’ai finalement fait la connaissance de Ramza, une de mes plus belles rencontres dans ce pays avec Tamari qui tenait son petit guest-house à Gori. Tant pour sa sympathie, que pour son délicieux repas qu’il m’à offert entouré de son père et de sa famille, j’ai eu l’occasion de sympathiser avec cet homme qui m’à ramené à l’aéroport et qui à rendu mon dernier jour en Géorgie unique et inoubliable.
-Ce que j’ai préféré: le Monastère de Gelati, sans hésitation!
-Ce que j’ai moins aimé: Tchiatoura et ces airs très URSS
-Est ce que je reviendrai?: oui
Le plus
Le moins
-Les monastères plus que centenaires à Koutaïssi -l’étonnant et très perché piton de Katskhi –Sourami, une ville que j’aurai aimé exploré plus longtemps
-Tchiatoura et ces airs très vieille URSS
Koutaïssi (ქუთაისი):
Cathédrale de Bagrati (ბაგრატის ტაძარი)
Après avoir lâché mes bagages dans mon guest-house, j’ai décidé de commencer la visite de la ville par le principal monument de la ville: la cathédrale de Bagrati. Ce bel édifice tout de pierre et de béton construit au XIème siècle résulte de plusieurs restaurations effectuées depuis le début du XXème siècle, et surtout d’une grosse en 2012. Malheureusement, la restauration de l’édifice fut polémique car elle fut jugée comme »trop moderne ».
J’ai eu l’occasion de visiter ce chef d’œuvre de l’architecture médiévale géorgienne pendant une petite heure afin de voir son bel intérieur parfaitement restauré, ainsi que sa cour dans laquelle vous pourrez voir quelques ruines, un clocher, et d’anciens remparts qui offrent une sublime vue sur la ville juste en bas. J’ai visité ce site gratuitement, et je vous conseille si vous êtes de passage à Koutaïssi d’ABSOLUMENT faire un tour dans ce lieu si emblématique de la ville.
Vieille ville de Koutaïssi (ქუთაისის ძველი ქალაქი)
Bien sûr, j’ai d’abord abordé la cathédrale de Bagrati, mais il faut savoir que la ville de Koutaïssi contient aussi une petite vieille ville composée de jolies ruelles, de placettes et d’églises, le tout enveloppé dans des longs boulevards remplis de bâtiments datant de l’URSS. Parmi les lieux à visiter dans la ville, je me suis principalement concentré sur le magnifique parc de Koutaïssi, sur le bazar de la ville (où vous pourrez admirer l’étonnante fresque Kolchida), ainsi que sur les berges de la rivière Rioni qui est enjambée par plusieurs ponts (dont le beau pont des chaînes).
Comme vous pourrez le voir, la ville de Koutaïssi bien que très étendue se visite assez rapidement, j’y suis personnellement resté qu’une journée et je pense que c’est le bon timing pour visiter cette ville. Essayez de vous concentrer particulièrement sur le »Royal District » afin de voir ces magnifiques vieilles rues pleines de commerces et de restaurants. Même de nuit, la ville est très agréable pour s’y balader, j’ai surtout passé mon temps sur là…
Place Davit Agmashenebeli (დავით აღმაშენებლის მოედანი)
De tous les incontournables à voir à Koutaïssi, je vous conseille de vous rendre sur la place Davit Agmashenebeli, une immense place qui fait office de place principale de la ville. Sur cette dernière, vous pourrez voir le théâtre Meskhishvili, ainsi que bien évidemment la fontaine Colchis qui fut construite sur un rond-point au centre de la place. De jour comme de nuit, la place et ces alentours reste un des lieux les plus animés de la ville sur lequel j’ai adoré balader.
Monastère de Motsameta (მოწამეთას მონასტერი) – 6 km
Si vous souhaitez faire une excursion autour de Koutaïssi, un des premiers circuits que tout le monde vous proposera sera un combiné entre le monastère de Motsameta et le monastère de Gélati, deux monastères situés au beau milieu des montagnes. Personnellement, je vous conseille de vous rendre aux monastères en taxi, mais vous pourrez sinon y aller à pied, en randonnée, en bus, et même en train! Une fois arrivé au monastère de Motsameta qui se situe au bout d’une petite route qui se termine sur une falaise, vous vous rendrez compte que le monastère est plutôt petit, mais il n’est cependant pas vide d’histoire et de légende.
Pour en parler un peu, il est dit qu’au VIIIème siècle deux frères organisent une rébellion contre les arabes qui occupaient alors l’Iméréthie, mais qu’ils furent capturés, torturés et tués et que leurs corps furent jetés dans la rivière en bas du monastère. Les restes des corps furent ensuite amenés à l’emplacement de l’actuel monastère nommé Motsameta (qui signifie »martyrs »). De plus, une autre légende raconte qu’il existerait un tunnel entre le monastère de Motsameta et le monastère Gelati (distant de 1,5 kilomètres) et qu’il aurait été utilisé pendant des siècles afin de protéger les moines et les habitants de la région lors des guerres.
Monastère de Gelati (გელათის მონასტერი) – 9 km
Après avoir visité le monastère de Motsameta, il vous faudra forcément faire encore quelques kilomètres pour vous rendre au monastère Gelati, un ensemble monastique comprenant plusieurs églises et une grande cathédrale, le tout classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Depuis Motsameta, la route pour se rendre à Gelati en voiture prend seulement quelques minutes, mais vous pourrez aussi y aller à pied en longeant la magnifique gorge de la rivière Tskhaltsitelia par un circuit de randonnée.
Tant j’ai adoré la visite de Motsameta, tant je doit clairement vous parler de ma préférence pour les monastères de Gelati car le site est bien plus vaste, complet et rempli de jolies églises qui datent principalement du XIIème siècle. Ces monastères furent jadis un des lieux les plus influents du Caucase, réunissant un centre religieux, culturel, scientifique, philosophique et intellectuel. Le monastère prit tellement d’importance au fil du temps qu’il fut même appelé la »Nouvelle Athènes » en référence à la capitale grecque ou encore »second Athos ». Pour visiter en détail chaque église et profiter de leurs fresques intérieures et du magnifique panorama, je vous conseille d’y rester au moins une heure.
Grotte de Sataplia (სათაფლიის მღვიმე) – 11 km
Une des visites les plus rapides que j’ai faite (sur un coup de tête d’ailleurs) sont les grottes de Sataplia située à environ 10 kilomètres de Koutaïssi dans un parc national. Pour visiter ce grand espace de nature avec ces quelques salles de musée et son réseau de grottes (dont quelques centaines de mètres sont aménagés et visitables), j’ai dû payer 15 GEL (4€).
En plus de la grotte que j’ai visité au gré des lumières colorées qui était projetées sur ces roches, j’ai aussi apprécié m’attarder sur les nombreuses salles de musée qui présentent l’histoire de ce site qui fut habitée il y’à des millénaires. Le circuit en visite guidé qui est obligatoire dure environ une heure durant laquelle vous pourrez observer après avoir marcher dans la forêt diverses salles du musée, un squelette de dinosaure, des éléments de la vie préhistorique du site, ainsi qu’un magnifique pont suspendu de verre qui offre une vue imprenable sur la vallée (qui était malheureusement lors de ma visite fermé car réservé pour un mariage).
Ubisa (უბისა) – 60 km
Je me dirige cette fois-ci sur la route Gori-Tbilissi pour vous parler du monastère Saint-Georges d’Ubisa, un tout petit monastère visitable gratuitement composé de plusieurs édifices religieux dont d’une petite église et une ancienne tour, le tout construit juste à côté du petit village d’Ubisa dans une vallée verdoyante. J’ai visité assez rapidement l’église qui fut construite principalement au IXème siècle, ainsi que tous les autres petits monuments que vous pourrez voir dans l’enceinte fortifiée construite au XIIème siècle du monastère (tour, bâtiment monastique…).
Une fois reparti du site que vous pourrez visiter lors d’un court arrêt en voiture (pendant trente minutes environ), je vous conseille aussi de vous arrêter au bord de la route dans une des petites échoppes qui jalonnent la route Koutaïssi – Tbilissi dans lesquelles vous pourrez trouver divers souvenirs de la région tels que des poteries, du miel, des épices, et bien plus encore.
Piton de Katskhi (კაცხის სვეტი) – 64 km
Tout comme les monastères de Motsameta / Gelati, si vous explorez les environs de Koutaïssi, je passerez forcément au site du célèbre piton de Katskhi, un étonnant rocher haut de 40 mètres avec à son sommet une magnifique chapelle du IXème siècle ainsi qu’un ermitage qui est encore de nos jours habité! Malheureusement, vous ne pourrez pas grimper au sommet du fin rocher qui est réservé uniquement à l’hermite qui vit là haut, mais vous pourrez cependant visiter la petite église Svimeon Mesvet de Katskhi située juste en face.
Vu d’en bas, vous pourrez remarquer que le rocher est certes très haut mais très peu large, son sommet fait seulement 150 mètres carrés dans lesquels se trouve en plus de la petite chapelle, l’hermitage, une petite crypte, ainsi qu’une cave à vin. Ce qui est étonnant dans ce site, c’est qu’encore aujourd’hui personne ne sait réellement comment la première personne est montée au sommet du piton, mais des fouilles récentes ont pu prouver que l’activité religieuse est développée là-haut depuis le IVème siècle. Cependant, des écrits trouvés parlaient que le sommet du piton était jadis atteignable par une corde en fer qui relayait le sommet du rocher avec l’église de Katskhi située à plus … d’un kilomètre en contrebas!
Tchiatoura (ჭიათურა) – 73 km
Parmi les visites les plus étranges, les plus tristes, et les plus brumeuses que j’ai fait en Géorgie, je dois vous parler de Tchiatoura, une étonnante ville minière aux allures URSS peuplée encore aujourd’hui par 13 000 âmes qui vivent confinés dans l’étroite vallée dans laquelle est construite la ville. De tout le voyage que j’ai fait en Géorgie, cette ville a été la plus désolée et la plus triste que j’ai pu voir dans tout le pays, car en plus d’une localisation pas très avantageuse présentant un relief montagneux important et une urbanisation développée trop rapidement, sa population fut de plus réduite de moitié en trente ans car la production de manganèse commencée en 1879 est depuis quelques années en chute libre.
Comme vous pourrez le voir, les habitations datant la plupart de l’URSS sont tantôt en ruine, où tantôt repeintes de couleurs vives (tranchant avec les immeubles abandonnés de cette sombre et brumeuse vallée) qui se trouvent souvent dans des zones montagneuses, parfois isolés du centre ville par d’immenses ravins. Pour remédier à ce problème, la ville à du s’équiper de 17 lignes de téléphériques permettant un déplacement rapide et fluide entre les zones d’habitations situés bien souvent isolés les un des autres. Malheureusement, après avoir demandé des renseignements pour prendre une des lignes de téléphériques pour d’obtenir une jolie vue sur la ville, il nous à été indiqués que la plupart des lignes de téléphériques furent fermés (car trop vétustes et anciennes) et que seules quatre nouvelles lignes desservant quelques quartiers avaient rouvertes.
Monastère Mgvimevi (მღვიმევის მონასტერი) – 74 km
En plus d’être doté d’une petite cathédrale et de quelques églises, Tchiatoura à surtout la chance d’abriter le monastère Mgvimevi, un très joli complexe monastique construit au XIIIème siècle dans une étonnante grotte qui fut au temps de la préhistoire habitée et qui comprend une petite chapelle, un clocher, plusieurs bâtiments logeant encore des moines, ainsi que deux autres chapelles que j’ai eu l’occasion de visiter. Malheureusement, les bâtiments monastiques ne sont pas visitables par soucis de préserver les moines, mais vous pourrez cependant observer l’ensemble du site depuis l’autre côté de la route, ainsi que depuis le petit chemin à flanc de montagne qui vous fera grimper de la route aux chapelles par un tunnel creusé dans la roche.
En plus de grimper là-haut pour visiter ces deux chapelles, je vous conseille aussi de grimper afin de profiter de la belle vue sur les gorges enfumées de la rivière et des montagnes juste en face, ainsi que sur les quelques immeubles de la ville qui furent récemment repeints de couleurs vives. Après cette visite, j’ai d’ailleurs eu l’occasion de me faire inviter par mon chauffeur de taxi dans une salle des fêtes à Koutaïssi où se trouvait toute sa famille afin de me faire déguster un vrai repas géorgien. Se souvenir de ce délicieux repas partagé »en famille » reste un des plus beaux que j’ai eu durant ce voyage, et il restera dans ma mémoire encore sûrement longtemps.
Sourami (სურამი) – 93 km
Une des dernières étapes que je vous conseille de faire autour de Koutaïssi est Sourami, une petite ville posée sur la route de Tbilissi. Me laissant guider par mon chauffeur lors de la visite de la ville, j’ai eu premièrement l’occasion de visiter l’église St-Georges, une église construite sur les hauteurs de la ville au XVIIIème siècle.
En grimpant la dizaine de marches derrière l’église où se trouve une petite chapelle, vous pourrez obtenir une jolie vue sur l’église, avec en toile de fond la forteresse de Sourami que je n’ai pas visité. Aussi, mon chauffeur de taxi à voulu qu’on marque un arrêt sur la route juste avant de rentrer dans l’Iméréthie pour voir l’église du dimanche, un petit édifice dominant la ville construit en 1998 qui offre une jolie vue sur la vallée de Sourami.
Dans cet article, je vais vous parler de Gori, la cinquième plus grande ville du pays qui fait office de capitale de la Kartlie intérieure. Si vous souhaitez rallier la capitale à Gori, vous pourrez soit prendre le bus où le train (pour 1€ à 3€ environ), mais j’ai personnellement opté pour une marchroutka que j’ai choisi avec l’aide d’un jeune homme qui était sorti du métro exprès pour me montrer la bonne à prendre, ainsi que pour négocier le prix avec le chauffeur afin de me déposer à Ouplistsikhé et de m’attendre le temps de la visite (soit environ une heure).
Si vous voyagez en Géorgie, je vous conseille d’absolument visiter Gori et ces alentours dont je vais vous parler plus bas, car cette ville est bien trop connue pour être une simple excursion touristique à la journée depuis Tbilissi où les touristes visitent uniquement le Musée Staline et Ouplistsikhé sans trop voir la ville et ces alentours qui sont malheureusement encore trop connus pour avoir souffert de la guerre avec l’Ossétie du Sud toute proche en 2008.
-Ce que j’ai préféré: la vue depuis Gorijvari exæquo avec la cathédrale de Samtavisi
-Ce que j’ai moins aimé: x
-Est ce que je reviendrai?: oui
Le plus
Le moins
-le site d’Ouplistsikhé et sa magnifique église -la forteresse de Gori qui surplombe la ville -l’étonnant Musée Staline -les vallées encaissées autour de Gori
x
Gori:
Vieille ville (გორის ძველი ქალაქი)
Pour débuter toute bonne visite de Gori, je vous conseille de débuter par ce qui est appelé la »vieille ville » qui se compose de quelques rues anciennes, ainsi que de grandes places et avenues portant le nom du héros dystopique local: Staline. Ne soyez donc pas étonné de longer l’avenue Staline, de vous balader dans le parc Staline, où de passer sur l’immense et vide place Staline. Comme j’ai pu le voir au fil de la visite de la ville, Gori garde un attachement assez spécial à Joseph Staline, grand dirigeant et dictateur de l’URSS qui fit régner sa politique violente et autoritaire de 1928 à 1941.
Malgré avoir été quasi rasée par un tremblement de terre, subi l’acharnement de l’époque URSS à reconstruire la ville et subi des dommages lors de la guerre avec l’Ossétie du Sud, certaines parties de la vieille ville furent heureusement reconstruites et préservées. Vous pourrez donc voir dans la ville certaines jolies rues pavées entourées d’anciens bâtiments typique de l’architecture géorgienne avec au détour de charmantes églises. Ce que j’ai aimé dans Gori, c’est que vous pourrez trouver à côté de magnifiques bâtisses coincées dans d’anciennes ruelles pavées de la vieille ville des hauts immeubles assez vieillissants datant de l’URSS montrant l’urbanisation rapide et grandissante qu’à subit la ville.
Forteresse de Gori (გორის ციხე)
De tous les lieux visités à Gori, un de mes préférés reste la forteresse de Gori, une immense forteresse construite sur une colline au cœur de la ville au XIIIème siècle. Malheureusement, l’édifice actuel fut énormément endommagé en 1920 par le tremblement de terre qui secoua tout le Caucase et qui détruisit une bonne partie de la ville de Gori. Malgré son intérieur vide, je vous conseille absolument d’aller le visiter afin de voir la vue grandiose que vous obtiendrez à 380° sur les alentours et sur les autres monuments de Gori visités ce jour-là.
Cathédrale de la Nativité de la Sainte Vierge (ყოვლადწმინდა ღვთისმშობლის შობის საკათედრო ტაძარი)
Parmi les églises que j’ai visité dans la ville, mon regard s’est surtout posé sur la »cathédrale de la Nativité de la Sainte Vierge », une petite cathédrale toute discrète construite en 1806 à l’entrée de la vieille ville. Je n’ai pas spécialement passé plus de temps dans cette église qui était fermée lors de ma visite, mais en tant que »principal » édifice religieux de la commune, je vous conseille de visiter ce monument que peu de touristes prennent la peine de visiter (tout comme la forteresse d’ailleurs).
Musée Joseph Staline (სტალინის მუზეუმი)
Fief de Staline, la ville de Gori devait bien évidemment se doter d’un musée à son effigie. C’est chose faite, la ville de Gori est connue pour abriter depuis 1957 un musée à la gloire de Joseph Staline qui est installé en plein centre ville. Au cœur d’une longue avenue, vous pourrez trouver au milieu du Parc Staline sous de jolies colonnes la petite maison dans laquelle Staline est né en 1878 et y’à passé ses quatre premières années de vie, ainsi que son fameux wagon qui l’à baladé à travers le monde. Mais comme vous pourrez le voir, l’intérêt premier de cette place reste le Musée Joseph Staline, un immense musée qui retrace dans l’histoire et la vie de Staline de son enfance, en passant par les glorieuses heures de l’URSS jusqu’à sa mort.
Si vous passez à Gori, je vous conseille absolument de visiter ce magnifique musée qui vous coûtera 4.70€ et qui vous apprendra l’étonnante histoire de Staline. Au fil des journaux et des photographies, le musée essayera de vous faire comprendre le ressenti de la population de l’URSS à l’égard de Staline qui malgré les vingt millions de personnes qui seront mortes sous son règne aura toujours été vu comme le »père des peuples », ainsi que comme un homme qui aura réussi à maintenir cet immense pays de plus de 22 402 200 km² au rang des plus grandes puissances mondiale. Aussi, je vous conseille après avoir visité le musée de faire escale au Great Patriotic War Museum, un tout petit musée situé aussi sur l’avenue Staline dans lequel vous pourrez voir en plus des salles dédiés à Staline quelques informations et sanglantes photographies sur la récente guerre qui à éclaté en 2008 avec l’Ossétie du Sud.
Gorijvari (გორიჯვარი) – 5 km
La première excursion (bien que la moins touristique) que je vous conseille de faire se trouve à seulement 5 kilomètres de la vieille ville. Il s’agit de l’église Saint-Georges (aussi appelée Gorijvari), une jolie petite église du XIIème siècle (reconstruite en 1980) qui surplombe la ville de Gori et les montagnes de l’Ossétie du Sud. Malheureusement, l’édifice était fermé lors de ma visite, mais je vous conseille si vous avez l’occasion de monter là-haut afin de faire le tour des remparts qui entourent l’église, ainsi que de vous poser sur un des murs proche de l’église pour admirer la vue grandiose sur la vallée.
Si vous le souhaitez, vous pourrez grimper à pied à Gorijvari depuis la ville de Gori car un chemin de randonnée existe, et il vous prendra environ 2h00 pour faire une boucle de sept kilomètres environ. Pour ma part, je me suis rendu dans ce lieu en taxi afin d’aller à l’église, ainsi que dans les deux prochaines étapes situées dans la même vallée.
Église de la Nativité de la Vierge (ღვთისმშობლის შობის ეკლესია) – 9 km
Tout en me rendant à l’église Sioni d’Ateni qui était le premier lieux que je souhaitais explorer, mon taxi à fait un arrêt pour me faire découvrir le monastère d’Athéna avec cachée au milieu de ces épais murs l’église de la Nativité de la Vierge. Cette vraie pépite habituellement peu visible depuis le bord de la route vaut le coup d’œil, et si vous vous y arrêtez, les bonnes sœurs du monastère vous ouvriront volontiers la porte pour vous faire découvrir ce lieu hors du temps. Tant du centre ville à l’église Sioni d’Ateni il n’y à que douze kilomètres, tant en réalité j’ai mis avec mon taxi et sa vieille Mercédès plus de 30 minutes à faire le trajet tant la route est dans un état déplorable.
Comme j’ai pu le voir, vous trouverez dans la vallée plusieurs petits villages et hameaux laissés à l’abandon total où des gens vivent encore dans des petites maisons semblables à des cabanes dont les toits sont faits en tôles et où les murs semblent avoir de la peine à tenir debout. Malgré l’évidente beauté de la vallée et ces jolies montagnes toutes pleines de ruines et de chapelles, c’était la première fois à ce moment là depuis le début du voyage que je rentrai dans les petits villages isolés géorgien, et je peux vous dire que par rapport à Tbilissi où à Gori qui sont pourtant situé à quelques kilomètres seulement de là, le choc fut bien au rendez vous tant ces villages semblent désolés, figés dans les décennies en arrières et coupés de toute modernité.
Église Sioni d’Ateni (ატენის სიონი) – 13 km
Au fin fond de cette vallée, vous devinerez au fil de la route une petite église posée sur un rocher entre les hautes montagnes et les champs de vignes. Il s’agit de l’église Saint-Georges, une magnifique église en cours de restauration construite dans la vallée au VIIème siècle. Malgré les diverses guerres et conflits ayant eu lieu dans la région, l’église ne fut que peu modifiée au fil du temps à l’exception de son dôme qui fut reconstruit au Xème siècle. J’ai eu l’occasion d’aller visiter l’intérieur de cet édifice qui est un vrai joyaux tant par son état plus que bien préservé, mais aussi parce que l’église contient des inscriptions en Nouskhouri, l’un des premiers alphabet géorgien qui date de 835!
Ouplistsikhé (უფლისციხე) – 15 km
Si vous visitez Gori, vous ne pourrez pas louper le site d’Ouplistsikhé, une ancienne cité millénaire qui fait partie des rares sites géorgiens classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour visiter le site, l’entrée vous coûtera seulement 3 GEL (soit 0.83 centimes), et il vous faudra compter environ une heure pour parcourir ce beau site dans lequel vous découvrirez au fil des vieilles pierres son étonnante histoire qui à débuté dès le Ier siècle avant JC. Tant les 150 grottes posées encore autour du site ne semblent guère impressionnantes, tant la cité à habité lors de son histoire plus de 20 000 habitants, et malgré la baisse évidente au fil du temps des habitants, le site fut quand même habité épisodiquement jusqu’au XXème siècle!
En plus des grottes, des escaliers, des restes de temples, des ruelles et des tunnels qui sont extrêmement anciens, vous pourrez aussi voir sur le site la petite église d’Ouplistouli qui fut construite au IXe au dessus d’un ancien temple païen où se pratiquait des sacrifices humains. J’ai lors de ma visite du site bien pris le temps de balader dans ces jolies grottes dont certaines sont encore quasi intactes, ainsi que de visiter l’église et ses alentours dans lequel vous pourrez marcher de longues minutes dans les vestiges de cette fabuleuse cité antique qui impressionne et attire encore bon nombre de voyageurs, et qui offre en plus un panorama à couper le souffle.
Cathédrale de Samtavisi (სამთავისი) – 30 km
A une trentaine de kilomètres de Gori, je vous conseille d’aller faire un tour à la cathédrale de Samtavisi, un magnifique édifice situé en direction de Tbilissi à trente minutes de Gori et à sept kilomètres du premier village Sud-Ossète. Pour m’y rendre, j’ai opté pour un taxi qui à accepter de faire un détour à Samtavisi, Kaspi, puis ensuite de me faire visiter Sourami, Ubisa pour me laisser à Koutaïssi.
Tout comme les autres édifices religieux de la région, cette cathédrale du IXème siècle fut bon nombre de fois endommagée par des tremblements de terre et autres ravages du temps, mais elle fut malgré tout toujours restaurée et reconstruite (dont au XV et au XVIème siècle où l’édifice subit de grandes restaurations). En plus de l’église et des nombreuses ruines alentours, vous pourrez aussi voir sur le site une ancienne résidence épiscopale, une autre petite église, ainsi qu’un clocher à trois étages qui est posé contre les épais murs fortifiés qui entourent la cathédrale. Malheureusement, j’ai visité l’édifice assez tôt le matin et il était encore fermé, mais je vous conseille de lui accorder une visite intérieure afin de voir ses magnifiques fresques dont certaines sont très anciennes.
Cathédrale Vakhtan Gorgasali à Kaspi (წმ. მეფე ვახტანგ გორგასალის სახ. საკათედრო ტაძარი) – 37 km
Afin de ne pas faire la route Samtavisi – Koutaïssi non stop, j’avais décidé de faire plusieurs arrêts sur la route, dont un à Kaspi, une petite ville malheureusement sans réel charme située entre Gori et Tbilissi. Je n’ai pas vu grand-chose dans cette ville hormis la petite cathédrale Vakhtan Gorgasali, ainsi qu’une toute petite église elle aussi moderne située sur la place de la cathédrale.
Hormis cela, je dois vous avouer qu’il n’y à pas grand chose à voir dans cette ville remplie par des hauts immeubles typique de l’URSS et des longues avenues en ligne droite sans réel charme. La ville semble être désolée et laissée à l’abandon, je n’y ai donc passé que peu de temps et même mon chauffeur de taxi était très étonné de ma demande de visiter cette ville. De même, je ne vous recommanderai pas la visite de Chaschuri et Zestafoni, deux petites villes industrielles dépourvues de centre ancien situées sur la route de Koutaïssi. Bien sûr, vous pourrez voir dans ces trois villes certaines jolies églises, mais hormis cela, il n’y à pas grand chose à voir.
En résumé:
Gori: ★★★★★
Ouplistsikhé: ★★★★★
Musée Staline: ★★★★★
Forteresse de Gori: ★★★★★
Gorijvari: ★★★★★
Église Sioni d’Ateni: ★★★★★
Cathédrale de Samtavisi: ★★★★★
Vallée de Didi Ateni: ★★★★
Église de la Nativité de la Vierge (Didi Ateni): ★★★★
Cathédrale de la Nativité de la Sainte Vierge de Gori: ★★★
Après avoir visité Tbilissi, j’avais décidé sur un coup de tête de me rendre à Mtskheta, une petite ville située à une vingtaine de kilomètres de la capitale. Pour rejoindre la ville, vous pourrez soit prendre un des nombreux bus qui dessert la ville, une marshrutka, ou encore le train qui circule à horaires régulières. Aussi, si vous voulez faire le »combo Mtskheta et Jvari », rapidement et sans devoir démarcher des taxis, sachez que des agences de voyages que vous trouverez un peu partout dans Tbilissi vous feront faire le trajet pour moins de 20€ tout compris.
Du moment où vous prévoirez un voyage en Géorgie, le nom imprononçable de Mtskheta (à prononcer Mt’sRéta) vous arrivera vite en tête. En effet, malgré sa petite taille et ces airs de villages, la ville de Mtskheta est une des plus anciennes villes du pays, une des plus saintes, ainsi que l’ancienne capitale du pays (elle fut même la capitale du royaume d’Ibérie du IIème siècle avant J-C.). C’est aussi dans cette ville que les géorgiens commencèrent à se convertir au christianisme, ce qui lui donne encore aujourd’hui une certaine renommée. Cependant, Mtskheta à bien changer depuis, c’est aujourd’hui une petite ville de 8 000 habitants que le gouvernement à décidé de restaurer pour en faire un lieu haut touristique.
Parlons de Mtskheta…
-J’ai voyagé en…. : taxi, marche
-J’ai logé: x
-Kilomètres parcourus: 10 environ
-Ce que j’ai préféré: le monastère Jvari et sa vue panoramique sur la vallée
-Ce que j’ai moins aimé: le manque d’authenticité de la »vieille ville »
-Est ce que je reviendrai?: oui
Le plus
Le moins
-le monastère Jvari, un incontournable -les deux monastères de la ville classé à l’UNESCO -la possibilité d’une visite rapide depuis Tbilissi
-le manque d’authenticité de la »vieille ville »
Monastère de Jvari (ჯვრის მონასტერი)
Après une vingtaine de minutes sur la voie rapide de Tbilissi ainsi que quelques minutes sur une petite route, je suis arrivé à la première étape (et sûrement la plus belle): le monastère de Jvari. Voyant l’heure tourner, j’avais décidé de me rendre en premier au monastère afin de profiter de sa vue au coucher du soleil sur la ville de Mtskheta qui fut bâtie au croisement entre la Koura et l’Aragvi (qui n’ont d’ailleurs pas la même couleur). Le petit monastère présent aujourd’hui tient selon la tradition au-dessus d’un ancien temple païen fut remplacé en 586 par l’église actuelle.
Comme j’ai pu le voir lors de la visite du site (qui est gratuite comme toutes les églises du pays), le monastère en lui-même est assez petit, et la visite est assez rapide (vous passerez sûrement plus de temps sur le belvédère que dans l’église). Malgré sa petite taille, la visite de ce monastère est un vrai must-see pour son magnifique intérieur, ainsi que pour sa vue panoramique sur ma prochaine étape: la ville de Mtskheta. Si vous voulez rejoindre à pied la ville depuis le monastère Jvari, vous avez un petit chemin à flanc de falaise qui part de l’église en direction de la ville (et qui est souvent emprunté par des pèlerins). Cependant, je vous déconseille de le prendre car en plus d’être souvent interdit au public pour cause d’éboulement, le chemin débouche aujourd’hui sur l’autoroute, ce qui rend assez difficile ensuite l’accès au village.
Cathédrale de Svétitskhovéli (სვეტიცხოვლის საკათედრო ტაძარი)
Le premier monument que j’ai visité à Mtskheta est la cathédrale de Svétitskhovéli, une immense cathédrale construite en plein milieu du village au XIe siècle. Ce beau monument haut de 54 mètres est une des plus grandes cathédrales géorgiennes qui à réussi à arriver jusqu’à nos jours sans réels dommages ni restaurations ayant altéré son style original. Pendant des années, la cathédrale de Svétitskhovéli fut même le plus vaste édifice du pays (mais il fut cependant récemment dépassé par la cathédrale de la Trinité de Tbilissi que j’ai visité plutôt dans la journée). Comme vous pourrez le voir, l’édifice est protégé par une large muraille, plusieurs tours, un campanile ainsi que deux palais
Une fois sorti de l’enceinte de la cathédrale, je vous conseille de déambuler tout droit dans la rue face à la cathédrale dans laquelle vous trouverez les principaux magasins de souvenirs et restaurants de la ville. Cependant, je dois dire que malgré ces beaux monuments, la ville m’à relativement déçue par son manque d’authenticité et de ruelles anciennes. J’ai parfois eu du mal à voir que cette ville est une des plus anciennes du pays car elle est quasiment composée de nouvelles ruelles pavées fraîchement restaurées et de zones touristiques pas forcément très intéressantes.
Monastère de Samtavro (სამთავროს მონასტერი)
Juste après la visite de la cathédrale, j’ai continué ma visite de Mtskheta par le monastère de Samtavro, un joli monastère situé à environ un kilomètre à l’écart de la vieille ville. Comme vous pourrez le voir, ce monastère est un complexe qui combine la grande église de la transfiguration de Samtavro ainsi que la petite chapelle de Saint-Nino située à quelques mètres seulement de l’église. Tout comme la cathédrale, cet édifice du IVème siècle est aussi un must-see à voir tant pour son architecture intérieure que pour l’histoire de ce lieu qui à traversé les guerres, les tremblements de terre et bien d’autres ravages.
Je vous conseille de prendre aussi une trentaine de minutes à visiter l’édifice (tout comme la cathédrale) ainsi que son magnifique intérieur pour vous imprégner de ces impressionnants monuments préservés venant tout droit des premières heures du christianisme. Si vous aussi vous visitez la ville, je vous conseille de lui réserver une bonne après midi, voir plus afin de voir tous les monuments de la ville, ainsi que ces nombreuses petites chapelles et églises aux alentours qui vous permettront de sortir des sentiers battus afin de voir tous les jolis coins de la ville.
Dans cet article, je vais vous parler de Tbilissi, la capitale haute en couleur de la Géorgie. J’ai été énormément marqué par mon voyage dans ce pays que je désigne encore presque deux ans après comme le meilleur voyage que j’ai fait, ainsi que comme un des meilleurs pays que j’ai pu visiter en solitaire. Comme vous pourrez le voir, la ville de Tbilissi est assez étendue, je vais donc vous parler dans cet article UNIQUEMENT des lieux et quartiers que j’ai vu. Je vais commencer donc par le vieux Tbilissi (qui s’étend de la place de la Liberté au château de Narikala), ainsi que du quartier de Metekhi situé de l’autre côté de la Koura où se trouve la cathédrale de la Trinité de Tbilissi.
J’avais voulu explorer le pays d’une manière logique en commençant le plus loin possible de Koutaïssi où j’ai atterri (Tbilissi donc) et en me rapprochant petit à petit de l’aéroport afin de dormir à Koutaïssi la veille du vol. J’ai malheureusement lors de ce voyage délaissé quelques destinations qui me semblaient intéressantes comme Batumi, Telavi, Sighnaghi, ainsi que les villages de la Haute-Svanétie que je réserve pour un prochain voyage. Cependant je dois quand même vous signaler que si vous voyagez en Géorgie vous devrez éviter deux régions: l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie, deux régions indépendantes situées au nord du pays tout proche de la frontière russe. Un autre périmètre du pays est aussi déconseillé, il s’agit de la vallée du Pankissi, une vallée proche de la frontière russe connue pour avoir abrité des islamistes radicaux (ce qui entraîna une crise régionale qui est terminée aujourd’hui).
-Ce que j’ai préféré: la cathédrale de la Trinité de Tbilissi
-Ce que j’ai moins aimé: le mauvais état des rues du vieux Tbilissi
-Est ce que je reviendrai?: oui
Le plus
Le moins
-la magnifique cathédrale de la Trinité de Tbilissi -la vue depuis le château de Narikala -lé téléphérique du Narikala qui offre une superbe vue sur la ville -prendre du bon temps dans les bains de soufre
-le mauvais état des rues dans le vieux Tbilissi
Mes bonnes adresses:
-les bains de souffre de chez Royal Baths
-l’hôtel Old Town Mtatsminda
En résumé j’ai passé:
-1 jour à Tbilissi / Mtskheta
-1 jour entre Gori et la vallée de Sioni d’Ateni
-1 jour sur la route entre Gori et Koutaïssi
-1 jour entre Koutaïssi et Tchiatoura
I. observer la circulation autour sur place de la Liberté (თავისუფლების მოედანი)
Pour commencer ma visite de Tbilissi, j’ai décidé de descendre les rues en pentes de mon hôtel pour me rendre sur l’avenue Shota Rustaveli, une belle avenue qui équivaut les Champs-Elysées français pour ces nombreuses boutiques de luxe. Malheureusement ce jour-là, il y avait sur l’avenue une grosse manifestation (plus particulièrement le soir), j’ai donc peu profité de cette avenue qui était cernée par la police.
Cependant, j’ai quand même pu me rendre sur la place de la Liberté, une grande place toujours embouteillée construite à la fin du XIXème siècle sur laquelle vous pourrez voir un haut obélisque avec à son sommet une magnifique statue en or de Saint Georges de Lydda.
II. se perdre dans les rues du Dzveli Tbilisi (ძველი თბილისი)
Juste après avoir observé l’incessant mouvement des voitures sur la place de la Liberté, je me suis plongé dans le vieux Tbilissi (aussi appelé Dzveli Tbilisi) qui fait office de plus vieille partie de la ville. Dans cet endroit, vous pourrez trouver un tas de belles églises, de jolis immeubles (dont bon nombres sont malheureusement en ruines où très mal entretenus), et bien d’autres choses. Malgré l’effort fait en 2010 par l’ancien maire de la ville pour restaurer les lieux, vous pourrez voir encore une bonne partie de la vieille ville trop mal entretenue, défraîchie, et qui risque malheureusement de disparaître dans les futures années si rien n’est entrepris.
Avant de partir en Géorgie, on me disait que le vieux Tbilissi et certains quartiers pouvaient être dangereux de nuit, et je peux confirmer que NON. Ayant souvent baladé le soir pour rentrer des restaurants dans diverses villes du pays, sachez que je ne me suis jamais senti en insécurité dans cette ville, ou dans le pays en général. Je vous conseille juste d’éviter certains quartiers excentrés de la ville, ou encore de prendre le métro tard le soir (comme dans des villes comme Paris où Barcelone par exemple) afin d’éviter les vols à la tire, mais hormis ces recommandations générales, vous pouvez aller les yeux fermés en Géorgie, il ne vous arrivera rien!
III.contempler l’architecture moderne du pont de la Paix (მშვიდობის ხიდი)
Accolé au vieux Tbilissi, vous pourrez voir un vrai OVNI: le pont de la Paix, une magnifique passerelle piétonne construite en 2010 qui permet de rallier les vieux quartiers à Metekhi dont je vais vous parler plus tard. Si vous souhaitez traverser le fleuve Koura, vous aurez aussi dans le coin le pont le pont Nikoloz Baratashvili qui arrive tout droit sur le Palais Présidentiel ainsi que le pont de Metekhi qui vous permettra de traverser le fleuve tout en ayant une superbe vue sur les vieux quartiers.
IV. aller poser un cierge dans la basilique d’Antchiskhati (ანჩისხატის ტაძარი)…
Ce n’est pas nouveau, mais Tbilissi regorge d’églises en tout genre qui sont posées un peu partout dans la ville, et parmi ces dernières il est parfois difficile de savoir laquelle visiter et pourquoi. Au détour d’une jolie rue pavée où flotte des drapeaux géorgiens, je vous conseille de voir la belle basilique d’Antchiskhati, une jolie petite basilique du IVème siècle. Malgré sa façade assez simple qu’on à du mal à deviner car elle est cachée derrière un porche, cette dernière est une des plus vieilles de la ville, et même du pays! Je n’ai malheureusement pas pu prendre de photo à l’intérieur de l’édifice (comme dans beaucoup d’églises du pays), car ces lieux sont souvent voués uniquement à la prière et aux fidèles du pays qui représente avec l’orthodoxie plus de 84% de la population de Géorgie.
D’ailleurs, si vous visitez une église dans le pays, il vous faudra avoir impérativement les genoux et épaules couvertes (ainsi que parfois pour les femmes en plus un petit châle sur la tête). J’ai visité le pays avant la pandémie de COVID19 en novembre 2019, il était encore courant lors de ma visite de voir dans les églises des hommes et femmes embrasser littéralement tour à tour les icônes religieuses, ce qui n’est aujourd’hui sûrement plus d’actualité avec les règles et exigences sanitaires (quoi que…).
V… et dans la cathédrale Sioni (სიონის ტაძარი)
Non loin de la basilique d’Antchiskhati, je vous conseille d’aller visiter un autre monument religieux: la cathédrale Sioni, un édifice qui ne paye pas de mine, mais qui est en revanche très important dans la culture géorgienne, c’est même un symbole national. Cette cathédrale fut construite au XIIème siècle sur une ancienne église de 575 et fut longtemps malgré les diverses destructions, guerres, tremblement de terre le plus grand édifice religieux de la ville de Tbilissi jusqu’à la création de la cathédrale de la Sainte Trinité en 1995.
Lors de votre visite du pays (où simplement de la ville), ne soyez pas étonné de voir autant d’églises et chapelles accolées les unes aux autres, la Géorgie est un des pays les plus religieux au monde, ainsi que le 3ème pays à avoir adopté le christianisme comme religion d’état en 486 (le premier étant l’Arménie en 301).
VI. passer le pont pour aller voir l’église de Metekhi (მეტეხის ღვთისმშობლის შობის ტაძარი)
Juste avant de rejoindre le septième ciel avec le téléphérique du Narikala, j’ai d’abord pris le temps de traverser la Koura pour me rendre dans le quartier de Metekhi. Ce quartier en pleine transformation contient son lot de surprises avec bien sûr un tas de belles bâtisses, de jolies places (dont l’Europe Square), mais surtout un tas d’églises.
Parmi ces dernières, je me suis concentré sur l’église de Metekhi, une jolie église construite au XIIème siècle construite sur le promontoire où Tbilissi aurait été fondé par Vakhtang Ier en l’an 455. Juste en bas de l’église, vous pourrez aussi trouver la petite chapelle St. Abo, un petit édifice religieux posé au bord de l’eau qui mène encore à une toute petite chapelle.
VII. obtenir la plus belle vue de Tbilissi depuis le téléphérique de Narikala (თბილისის საბაგირო)
Au beau milieu de l’Europe Square, vous trouverez le départ du célèbre téléphérique du Narikala, qui rejoint le centre ville au château Narikala, un des plus beaux monuments de Tbilissi. Pour monter la haut, vous pouvez soit monter à pied (mais la pente est très très raide), soit prendre le fameux téléphérique qui vous coûtera 0,92€ et qui vous permettra de monter en un temps record et de vous offrir une vue panoramique sur la vieille ville.
Une fois arrivé au sommet de la colline de Sololaki où se trouve l’arrivée du téléphérique, je vous conseille de rester comme moi un long moment afin d’observer la magnifique vue sur Tbilissi située sous vos pieds ainsi que sur toutes ces églises, chapelles, boulevards Staliniens, et sur ces petits toits de la vieille ville tout entortillés les un sur les autres qui font face aux hauts immeubles construit à l’époque URSS.
VIII. aller dire bonjour à Kartlis Deda (ქართლის დედა)
Une fois sur les hauteurs, je vous conseille juste avant de vous rendre au château d’aller voir la statue de Kartlis Deda, aussi appelée la »mère de la région de Karthli », la »maman de Tbilissi », où encore la »Mama Georgia ». Cette statue haute d’une vingtaines de mètres érigée en 1958 représente une femme vêtue du costume traditionnel géorgien, tenant une coupe de vin dans sa main gauche et une épée dans sa main droite représentant l’hospitalité et la défense de liberté du peuple (qu’ils ont durement acquit).
Personnellement, je suis monté deux fois sur la colline Sololaki, une fois pour voir Kartlis Deda et redescendre en ville par le Jardin Botanique (dont l’entrée coûte 1.60€), ainsi qu’une autre fois uniquement pour y visiter le château de Narikala et pour redescendre en ville par le dédale des vieilles ruelles accrochées à la montagne.
IX. boire un verre de jus de grenade au château de Narikala (ნარიყალა)
Comme toute visite de Tbilissi qui se respecte, vous ne pourrez pas visiter la ville sans visiter le beau Narikala, un petit château du VIème siècle gratuit à visiter malheureusement en ruine. Pour y accéder, vous pourrez soit longer le petit chemin qui part du téléphérique à l’église Saint-Nicolas, soit par la rue Orbiri qui grimpe de la vieille ville au château. De ce point, vous passerez par une ancienne porte fortifiée, puis vous arriverez sur la place principale du château où se trouve l’église.
Malgré son mauvais état, vous trouverez néanmoins parmi les ruines de la forteresse un tas de choses à voir, tels que les murs porteurs d’anciennes salles, des remparts qui peuvent par endroit être escalader pour voir une vue encore plus haute de la ville, plusieurs petits chemins qui vous amèneront à divers points de vues, d’anciennes tombes, et bien plus encore.
X. aller voir la petite mosquée de Tbilissi (თბილისის ცენტრალური მეჩეთი)
En redescendant du château par le Jardin Botanique, je vous conseille de vous perdre un peu dans le quartier de Kldis-Oubani dans lequel vous pourrez voir de jolies ruelles traditionnelles remplies de balcons en bois à la géorgienne, mais surtout l’étonnante la mosquée de Tbilissi, une petite mosquée en brique du XIXème siècle. En plus de bien observer l’édifice (qui est malheureusement fermé à la visite), vous trouverez aussi juste derrière la mosquée un petit chemin qui vous amènera à une jolie cascade ainsi qu’au pont de l’amour, un joli petit pont courbé qui surplombe un ruisseau.
XI. se détendre dans le quartier des bains (აბანოების უბანი)
Si vous avez envie de vous détendre lors de votre visite à Tbilissi, je vous conseille de faire un arrêt dans ce qui est appelé localement le »quartier des bains ». En faisant quelques pas après la mosquée, vous remarquerez pleins de petits dômes en brique surélevés par rapport à la rue, il s’agit des toits des établissements où vous pourrez trouver les célèbres bains de soufre, une vrai institution à Tbilissi (qui tire d’ailleurs son nom des sources chaudes).
J’ai donc décidé de tester ces fameux bains, à défaut d’être allé aux sublimes bains Orbeliani dont la façade typique d’Orient se démarque de toutes les maisons de l’ancien quartier, j’ai opté pour une enseigne plus discrète: les Royal Baths. Avant de rentrer dans ces bains là, j’ai fait le tour des bains du quartier, mais j’ai eu un coup de cœur sur celui là pour leurs tarifs plus qu’abordable (70GEL / 22€ pour une heure dans une salle privée) avec douche, vestiaire, ainsi que la possibilité de prendre une bière fraîche avec vous pour 2€ de plus. Les bains sulfureux ont de multiples vertus pour le corps, la peau, et les douleurs musculaires, si vous êtes de passage dans le quartier, n’hésitez pas à vous offrir le luxe de vous reposer une petite heure dans un bain au soufre bien chaud, vous ne le regretterez pas!
XII. grimper les ruelles pour aller voir l’église Saint-Georges (წმ. გიორგის სომხური საყდარი)
Parmi les lieux à visiter, je vous conseille de visiter les pentes du Narikala dans lesquelles vous pourrez voir les plus jolies rues du vieux Tbilissi, de magnifiques maisons typiques géorgiennes (avec leurs balcons colorées), ainsi que la majestueuse église Saint-Georges de Tbilissi qui se situe avec bien d’autres édifices dans une des pentes du quartier. Je vous conseille comme moi de balader dans ce quartier un peu à l’écart de l’agitation des grands boulevards qui longe la Koura afin visiter ce beau lieu typique où vous pourrez déambuler avec facilité dans le dédale de ruelle accrochés à la montagne qui offrent des vues saisissantes sur la ville.
XIII. s’émerveiller devant la cathédrale de la Sainte-Trinité (თბილისის წმინდა სამების საკათედრო ტაძარი)
Pour finir ma visite des édifices religieux de la ville, j’ai décidé de me rendre à la cathédrale de la Sainte-Trinité de Tbilissi, une énorme cathédrale construite en 1994 sur une colline qui surplombe le fleuve. Vous rentrerez dans l’enceinte de la cathédrale en passant l’immense porte d’entrée de ce grand complexe (visitable gratuitement) qui comprend la cathédrale, un campanile, plusieurs chapelles, le tout entouré d’un grand jardin. Cet édifice aux dimensions extraordinaires mesure 68 mètres de hauteur, 77 mètres de longueur d’est en ouest, 65 mètres de longueur du nord au sud, et a une surface de 5 000m2 environ, ce qui en fait aujourd’hui la plus grande église du Caucase.
L’édifice fut construit pour célébrer le 1500e anniversaire de l’indépendance de l’église orthodoxe géorgienne ainsi que le 2 000ème anniversaire de la naissance du Christ, mais elle fut aussi créée pour des raisons pratiques afin de succéder à la petite cathédrale Sioni située en plein milieu de la vieille ville qui est devenu avec le temps trop petite pour la population toujours plus grandissante de Tbilissi. De toutes les églises visitées dans la ville, cette dernière est celle qui m’à le plus émerveillée, je vous conseille donc d’y réserver au moins une heure pour profiter de son intérieur, ainsi que de la vue qu’offre l’immense esplanade sur la ville.
XIV. gravir la montagne pour aller au parc Mtatsminda (პარკი მთაწმინდა)
Si vous voulez bien finir une journée de visite à Tbilissi et voir le coucher du soleil, il vous faudra grimper encore les collines afin d’atteindre le dernier lieu de visite: le Parc Mtatsminda. Cet immense parc situé dans les montagnes au dessus de la ville à environ deux kilomètres du métro Liberty Square vous offrira une vue sur toute la ville et ces montagnes, mais pour l’atteindre, vous aurez quatre choix: à pied via les montagnes où vous en aurez pour environ une heure de marche, en taxi, en bus, ou sinon en funiculaire pour 2,20€. Personnellement, j’ai pris le téléphérique au petit matin, et je vous conseille de faire de même afin de profiter de la vue exceptionnelle qui s’étendra devant vos yeux. Même si les attractions du parc étaient fermées, j’ai pu profiter de la vue sur la ville ainsi que de la Tour de Tbilissi, une haute tour rouge qui culmine à plus de 274,5 mètres de haut.
Dans ces quelques paragraphes, j’ai essayer de vous résumer ce que j’ai pu voir en un jour (en comptant que je suis aller que lendemain au Parc de Mtatsminda) à Tbilissi, il y’a encore un tas de choses à voir dans la ville comme dans ces alentours proches, mais sachez qu’en une journée vous pourrez aisément tout voir ce que j’ai pu indiquer, et ce sans courir ni prendre de transport en commun à l’exception du téléphérique du Narikala et du funiculaire de Mtatsminda.
XV. goûter à la gastronomie géorgienne
Cette fois-ci je ne vais pas vous parler d’un lieu en particulier, mais de la gastronomie géorgienne, car vous ne pourrez vous rendre en Géorgie sans déguster une des délicieuses spécialités nationales. Si vous aussi vous souhaitez manger de la nourriture traditionnelle et bonne à Tbilissi, vous aurez devant vous une multitude de choix, et à tout prix. Parmi toute la carte gastronomique géorgienne, je vous conseille de tester deux plats en particulier: le Khachapuri, un »chausson » remplis généralement avec de la viande (porc, bœuf..), ou plus rarement des légumes, le tout généreusement enrobé de fromage et d’un œuf. Il en va de même pour un autre plat: les Khinkalis, des petits raviolis farci à la viande, au fromage ou aux légumes.
Dans ce pays, j’ai généralement manger dans des restaurants tant le coup de la vie est faible, je me suis fait même inviter le dernier jour dans un vrai repas géorgien dans la famille de mon taxi où j’ai eu l’occasion de goûter diverses spécialités à base de poissons, de viandes, le tout accompagné de grenade. Niveau alcool, vous verrez que la Géorgie propose de délicieux vins (qui font partis des plus anciens au monde), ainsi qu’une variété impressionnante de bières, de vodka, ainsi que de Tchatcha, un fort alcool au raisin semblable à de l’eau de vie qui peut grimper de 40% d’alcool à plus de 65%.
En résumé:
Tbilissi: ★★★★★
Place de la Liberté: ★★★★★
Vieux Tbilissi: ★★★★★
Basilique d’Antchiskhati: ★★★★★
Pont de la Paix: ★★★★★
Cathédrale Sioni: ★★★★★
Cathédrale de la Sainte-Trinité de Tbilissi: ★★★★★
Dans cet article, je vais vous parler d’une jolie ville médiévale située au nord du Portugal: Braga. C’est dans cette grande ville (la cinquième du pays) située non loin de la frontière espagnole que j’ai passé mon dernier jour au Portugal juste avant de rentrer en France. Si je devrai dresser un bilan final de mon voyage, je dirai que mes seuls regrets au Portugal furent de ne pas avoir pu visiter la ville d’Almada située au sud de Lisbonne où se trouve le magnifique Santuário de Cristo Rei ainsi que d’avoir pas pu exploré le grand sud du pays (Algarve, Faro..) que je n’aurai pu atteindre depuis Braga que par un vol interne (Porto / Faro) où en faisant plus de sept heures de train. Par manque de temps, j’ai donc préféré oublier le sud du pays pour me concentrer sur le centre et le nord qui m’ont semblé bien plus riche historiquement et bien plus remplis de villes et villages qui méritent une visite.
Je vais donc dans les prochaines lignes vous parler plus en détail de la jolie ville de Braga, de la douce ambiance de la vieille ville que j’ai tant aimé (un de mes plus gros coups de cœur), et de ces petites ruelles parsemées d’églises et de ces beaux vestiges qui m’ont particulièrement impressionné. Si comme moi vous visitez la ville, je vous conseille de consacrer le premier jour à la vieille ville de Braga afin d’y faire une visite complète et de garder le second jour pour visiter les des deux magnifiques sanctuaires qui trône dans les montagnes alentours: le sanctuaire de Bom Jesus do Monte et le sanctuaire de Sameiro. Comme vous pourrez le voir, Braga est une ville au milles visages où d’anciens thermes romains (Termas Romanas do Alto da Cividade) côtoient de jolies édifices moyenâgeux tels que la Sé de Braga où encore que l’Antigo Paço Arquiepiscopal, le tout harmonieusement cerclé de beaux bâtiments modernes (parfois assez haut) et de belles avenues bien droites qui coupent la vieille ville du reste de Braga.
Parlons de Braga…:
-J’ai voyagé en…. : bus / marche / Uber
-J’ai logé: l’Hotel Residencial Centro Comercial Avenida
-Kilomètres parcourus: 10 environ
-Durée du voyage: une journée
-Ce que j’ai préféré: la vieille ville exæquo avec le Santuário do Bom Jesus do Monte
-Ce que j’ai moins aimé: x
-Est ce que je reviendrai?: oui
Le plus
Le moins
-la magnifique vieille ville -les inattendues Termas Romanas do Alto da Cividade -la brume autour du Santuário do Sameiro -l’iconique Santuário do Bom Jesus do Monte
x
Praça da República
Pour commencer votre visite de Braga, je vous conseille de débuter par la Praça da República, une magnifique place qui fait office de place principale de la ville. Sur cette dernière se trouvent plusieurs monuments, dont la belle Basílica dos Congregados qui fut construite en 1703. Cet édifice est d’ailleurs connu pour l’histoire tragique de Fernando de Malaghães qui perdit la vie en percutant avec son hélicoptère en 1944 un des clochers de l’édifice.
En plus de la basilique, vous trouverez aussi sur la place la belle Chafariz da Praça da República, une magnifique fontaine qui trône face à l’Igreja da Lapa (construite au XVIIIème siècle). Cette dernière est cernée par de magnifiques bâtiments couverts d’azulejos soutenus par de belles arcades où se trouvent quelques bars et restaurants.
Jardim de Santa Barbara
Après avoir baladé dans quelques jolies rues de la vieille ville, je vous conseille de vous rendre voir le Jardim de Santa Barbara dans lequel se trouve les ruines du magnifique Antigo Paço Arquiepiscopal. Cet édifice est un ensemble de trois bâtiments bien distincts chacun construits avec sa propre architecture et style différent, la partie la plus ancienne du bâtiment est l’aile orientale qui fut construite de style gothique médiéval en XIVème siècle (cette partie et ces ruines sont visibles dans le Jardim de Santa Barbara), ainsi que deux autres ailes présentes autour de l’édifice.
Sé de Braga
Comme toute grande ville portugaise qui se respecte, vous trouverez forcément à Braga une Sé (cathédrale en français) qui trône en plein milieu de la vieille ville. Pour parler un peu de l’histoire de la Sé de Braga, cette dernière fut construite sur les fondations d’un ancien temple romain dédié à Isis, puis sur les murs d’une autre ancienne basilique paléochrétienne, montrant que l’édifice fut construit sur une place sacrée depuis des années.
Par manque de temps, j’ai décidé de visiter uniquement l’intérieur de l’édifice (pour 2€) sans passer par le trésor et le musée afin de passer le reste de l’après-midi à visiter les autres monuments de la ville. Après avoir profité du calme de l’intérieur de l’édifice, je suis allé me balader sur la Rossio da Sé afin d’observer la monumentale façade de la Sé qui domine encore aujourd’hui le reste de la vieille ville.
Largo de São Paulo
Parmi les places emblématiques de la ville, je vous conseille de vous rendre sur la Largo de São Paulo, une toute petite place coincée entre trois magnifiques chapelles et quelques beaux bâtiments modernes blancs. La première chapelle que vous apercevez de loin est la Capela da Nossa Senhora da Torre, une magnifique chapelle construite au XVIIIème qui se distingue des autres par sa haute tour qui surplombe cette place semi-moderne qui marque la transition entre la vieille ville et la nouvelle ville. Vous pourrez aussi voir l’Igreja de São Tiago da Cividade, une jolie petite église blanche toute simple du XVIIème siècle qui fait face à une autre église: l’Igreja de São Paulo qui se distingue par sa façade plutôt brute.
En plus de cette place remplie d’églises, il faut savoir que Braga compte dans son centre un tas de magnifiques édifices religieux éparpillés. Parmi ces derniers, je me dois de vous parler de la Capela e Casa dos Coimbras, de l’Igreja do Pópulo, de l’Igreja de São Sebastião das Carvalheiras, et bien plus encore qui font parti des vrai joyaux de la ville.
Largo Carlos Amarante
Tout comme la Largo de São Paulo, la Rossio da Sé, et la Praça da República, je vous conseille de vous rendre sur la dernière place emblématique de Braga: la Largo Carlos Amarante, une grande place pavée que vous trouverez au sud de la vieille ville. Sur cette belle place (une des plus belles à mes yeux avec la Praça da República) se trouvent deux magnifiques églises ainsi qu’une sublime fontaine entourée d’un petit jardin.
La première église que vous apercevrez est l’Igreja de Santa Cruz, une magnifique église du XVIIème siècle qui fait face avec sa belle et grande façade aux lettres blanches de B R A G A qui attirent souvent les touristes qui aiment s’y prendre en photo devant. Derrière les lettres se trouve aussi une autre église, il s’agit de l’Igreja de São Marcos, un édifice baroque construit au XVIIIe siècle.
Palácio do Raio
En me perdant dans la vieille ville, j’ai eu l’occasion de tomber à tout hasard sur le Palácio do Raio, un très beau palais de couleur bleu du XVIIIe siècle qui se différencie des immeubles alentours principalement noirs et blancs. Ce dernier fut pour moi une belle surprise sur mon chemin retour, mais aussi une des plus inattendues car je fus littéralement ébloui par les rayons de soleil qui reflètent les centaines d’azulejos du palais.
Avenida da Liberdade
Parmi les rues piétonnes emblématiques de la ville, je vous conseille d’aller balader sur l’Av. da Liberdade, une magnifique longue avenue piétonne qui traverse la ville pour arriver au niveau de la Praça da República en plein cœur de la vieille ville. L’avenue qui traverse en partie la nouvelle ville devient intéressante à voir (et uniquement piétonne!) au niveau du Teatro Circo où vous pourrez voir une magnifique avenue pleine de charme et de beaux édifices, mais aussi quelques boutiques, des restaurants, et bien plus encore.
Termas Romanas do Alto da Cividade
En quittant la vieille ville vous pourrez faire si vous le souhaiter un bon de quelques millénaires, car la Braga renferme quelques jolies ruines romaines, dont les Termas Romanas do Alto da Cividade. Sur le site, vous pourrez trouver de sublimes ruines dont d’anciennes maisons, d’anciens bains publics, un théâtre et sûrement bien plus encore (toutes les fouilles ne sont pas encore terminées).
Si vous souhaitez visiter les ruines, sachez qu’une bonne partie se trouve à l’abri sous une tôle qui protège l’essentiel des vestiges qui furent étudiés (et donc visitables), mais vous pourrez aussi observer extérieurement les autres vestiges du site qui furent découverts bien plus tard et encore assez peu étudiés. Le prix de la visite des ruines est de 1,85€ (où 99cts en tarif étudiant).
Santuário do Sameiro
Pour terminer ma visite de Braga, j’ai décidé de me rendre le lendemain matin dans les montagnes afin de me rendre au santuário do Sameiro et au santuário do Bom Jesus do Monte afin de finir ma visite sur les deux monuments les plus emblématiques de la ville. Pour vous y rendre, vous pourrez soit prendre le bus, mais j’ai décidé de prendre un Uber pour me rendre au santuário do Sameiro (pour moins de 6€), puis aller au santuário do Bom Jesus do Monte à pied via un petit chemin dans la montagne avant de reprendre un Uber pour retourner dans la vieille ville. Ce jour-là, j’ai eu l’occasion de visiter le hameau de Sameiro et son sanctuaire sous un temps brumeux et un ciel gris qui lui donne un air très lugubre. Malheureusement, ce dernier est souvent oublié des visites et remplacé par le santuário do Bom Jesus do Monte situé quelques kilomètres plus bas qui est reconnu mondialement pour ses escaliers monumentaux et son architecture typique de la région.
Après plusieurs longues minutes à me perdre et à déambuler seul dans la brume, je suis rentré dans la magnifique basilique pour profiter de la messe qui s’y déroulait ce jour-là ainsi que pour pouvoir observer le magnifique intérieur travaillé de l’édifice. Comme moi, je vous conseille de visiter l’édifice une petite heure afin de profiter de la magnifique esplanade autour de la basilique ainsi que des magnifiques éléments architecturaux de cette dernière (dôme, clochers…). Pensez aussi à profiter de la jolie vue sur la ville de Braga et ces hauts immeubles en contrebas du sanctuaire.
Santuário do Bom Jesus do Monte
Juste après avoir visité le santuário do Sameiro, j’ai rejoint à pied le hameau de Bom Jesus do Monte par le Caminho do Sameiro, un petit chemin qui part à travers la forêt sur un kilomètres et demi. De la même manière que le santuário do Sameiro, vous pourrez vous rendre de la ville de Braga à ce dernier en bus, en Uber, ou en prenant le petit funiculaire (qui était malheureusement fermé lors de mon voyage) qui relie pour quelques euros la ville au sanctuaire. En arrivant par le petit chemin, vous devrez d’abord traverser un magnifique jardin juste avant d’arriver sur la parvis de la basilique qui fut construite en 1722 sur une place occupée par une chapelle depuis 1373.
Tout comme le santuário do Sameiro, je vous conseille de passer au moins une heure à vous balader autour de la basilique et de ces jardins, ainsi qu’absolument visiter son sublime intérieur. Mais comme vous pourrez le voir, l’intérêt principal du sanctuaire n’est pas la belle église mais son monumental escalier haut de 116 mètres qui comprend 577 marches qui offre une vue panoramique sur Braga). Comme vous pourrez l’observer, les escaliers sont divisés en trois volées qui symbolisent le passage de la terre vers le ciel. Parfois, lors d’importants pèlerinages vous pourrez voir de nombreux pèlerins grimper les escaliers à genoux tout en s’arrêtant aux nombreuses fontaines pour se purifier. Après avoir visité ce lieu, je suis ensuite retourné à Braga pour prendre un bus à destination de Lisbonne, la capitale de ce magnifique pays que je ne suis pas prêt d’oublier et que j’espère revisiter au plus vite!