20 étapes pour découvrir Athènes, la plus vieille capitale européenne

Dans cet article, je vais vous parler d’une très jolie capitale que j’ai visité en juin 2021: Athènes. Durant ce voyage en Grèce qui dura une petite semaine, j’ai eu l’occasion d’explorer Athènes, l’île d’Égine, ainsi que Santorin et Sifnos, deux magnifiques îles posées dans les Cyclades. Je vous détaillerai mon périple insulaire dans les articles qui vont suivre, mais je vais dans cet article vous parler uniquement de mes deux jours passés à Athènes, une étonnante ville posée entre l’occident et l’orient. Même si je vais vous énumérer les lieux que j’ai visité sans réelle démarcation, sachez que pour voir ce que j’ai vu, il vous faudra compter au minimum deux jours.

Un jour est pour moi trop peu pour visiter la ville, mais si vous n’avez pas d’autres choix, concentrez-vous uniquement sur l’acropole, Monastiráki, Sýntagma et l’agora d’Athènes. Pour cette dernière (ainsi que pour la plupart des monuments antiques de la ville), sachez que vous pourrez entièrement les voir depuis les rues qui les bordent et qui offrent gratuitement un aperçu assez complet. D’ailleurs, pour les nuits où j’ai dormi à Athènes, j’avais posé mes valises dans deux hôtels différents situés à Omónia, un quartier que je vous conseille d’ABSOLUMENT éviter (au même titre que ces quartiers alentours) pour des raisons de sécurité (et surtout la nuit!).


Parlons de la Grèce…

-Durée du trajet: 2h30 (Marseille / Athènes)

-Durée du voyage: une semaine

-Kilomètres parcourus: environ 700

-Décalage horaire: +1 heure

-Capitale: Athènes

-Documents nécessaires: Carte d’identité

-Langues : Grec

-Monnaie: Euro

-Coût de la vie: moyen

-J’ai voyagé : en métro, en téléphérique, en bus, en taxi, à pied, en ferry 

-Ce que j’ai préféré: Oia, le plus beau village de Santorin

-Ce que j’ai moins aimé: la ville du Pirée

-Est-ce que je reviendrai?: oui

-J’ai voyagé: en solitaire

-Sécurité: 4,5/5

Budget dodo pour une nuitBudget miam pour un repasBudget voyage
-Entre 25€ et 70€-Entre 5€ et 15€-Avion: 200€ a/r
-Transport: peu cher
-Visite, autres: moyen

Parlons d’Athènes…:

-J’ai voyagé en…. : métro, à pied

-J’ai loger: à Dima Rooms and Apartments / hôtel Alma

-Kilomètres parcourus: 20 environ

-Durée du voyage: deux jours

-Ce que j’ai préféré: la légendaire colline de l’Acropole

-Ce que j’ai moins aimé: les quartiers périphériques de la ville à ABSOLUMENT éviter (Omonoia / Vathi / Metaxourgeío…)

-Est-ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
Athènes, une ville millénaire
-la colline de l’Acropole, rien que ça!
-la possibilité d’une visite bien complète en deux jours
-L’insécurité pesante dans certains quartiers d’Athènes (Omónia / Vathi / Metaxourgeío…)

Mes adresses:

-le restaurant To Nostimo (Το Νοστιμο) à Omónia


En résumé j’ai passé:

2021: une semaine en Grèce à visiter Athènes, le Pirée, Égine, Santorin et Sifnos


I. débuter sa visite à Psyrí, le nouveau quartier hype d’Athènes

Posé à mi-chemin entre l’acropole et les quartiers populaires de la vieille ville (Omónia, Metaxourgeío…), vous pourrez découvrir sur votre chemin Psyrí, le nouveau quartier hype de la capitale. De par son joyeux bordel ambiant, ses murs pleins de street-art, et ses immeubles à l’abandon, Psyrí est aujourd’hui un des lieux à ne surtout pas louper. Tombé dans l’oubli jusque dans les années 2000, le quartier commence aujourd’hui petit à petit à revoir la lumière grâce à ces jolies ruelles piétonnes remplies de restaurants, de bars, et de petites échoppes.

Personnellement, j’ai passé dans le quartier une petite heure à déambuler afin d’y manger mon premier gyros, une spécialité grecque (très peu chère en plus) que je vous conseille de goûter (tout comme le tzatziki, la moussaka, les dolmas, ou encore le yaourt à la grecque). En plus d’y manger et d’y déambuler, vous pourrez si vous le voulez compléter votre visite en découvrant quelques églises, dont l’église Saint-Anargyres ou encore l’église de St. Paraskevi et St. Anargyroi qui vaut aussi le détour!


II. balader sur la place Monastiráki, le cœur vivant de la capitale

Parmi les lieux cultes d’Athènes, vous ne pourrez pas louper sur votre chemin deux places: la place Sýntagma (j’en parle plus loin), ainsi que la place Monastiráki. Ces deux places posées à un kilomètre l’une de l’autre font parties des points de convergences de la vieille ville pour les transports en commun (métros, bus, trolley), ne soyez donc pas étonné si elles sont toujours pleines de monde.

Sur la place, deux monuments vous sauteront immédiatement aux yeux. Le premier est l’église de la Pantanassa, et le second est la mosquée mosquée Tzisdarakis qui est construite à l’autre bout de la place. En plus de ces deux édifices, je vous conseille de compléter votre visite en allant faire un tour dans les rues adjacentes de la place qui forment avec leurs échoppes un immense bazar.


III. observer la bibliothèque d’Hadrien et ces ruines millénaires

Avant de quitter la place pour continuer la visite du vieux Athènes, je vous conseille aussi de jeter un coup d’œil à un monument qui est accolé à la mosquée Tzisdarakis: la bibliothèque d’Hadrien. Malheureusement, ce site construit en 132 fut très abîmé par les guerres, les tremblements de terre, et par les nombreux ravages du temps. Si vous le voulez, vous pourrez visiter pour 4€ la bibliothèque, mais si vous souhaitez comme moi ne pas payer l’entrée et voir quand même le site, vous pourrez avoir la possibilité de voir l’entièreté des ruines du site depuis les rues alentours.


IV. passer devant l’agora Romaine pour rejoindre…

Toujours au fil des monuments antiques, je suis rapidement passé devant l’agora Romaine, un impressionnant site archéologique contenant de nombreuses ruines. A ma surprise, vous trouverez aussi une autre agora dans la ville (nommée l’agora d’Athènes) qui est séparée de l’agora Romaine par la porte d’Athéna Archegetis. Si vous souhaitez visiter ce site (que j’ai uniquement regardé depuis la rue), il vous faudra compter 30 minutes environ afin d’observer sa porte, ses nombreuses ruines, la tour des vents, ainsi que la mosquée Fetichié.

Pour visiter ce site, vous devrez soit payer 6€ l’entrée, soit acheter un billet à 30€ qui vous permettra d’accéder aux principaux sites antiques de la ville tels que l’Acropole, le site archéologique et le musée du Keramikos, la bibliothèque d’Hadrien, le site archéologique de Lykeion, l’Olympiéion ainsi que l’agora d’Athènes / agora Romaine. Pour ma part, j’ai visité une bonne partie des sites que j’ai indiqué plus haut, et ce gratuitement! Sachez que si vous êtes européen et que vous avez moins de 25 ans, la plupart des sites et musées de la ville seront gratuits! 


V. …l’agora d’Athènes

Pour le prochain site dont je vais vous parler (l’agora d’Athènes), vous pourrez soit y aller à pied, soit vous arrêter à l’arrêt de métro Thēseio qui est situé au beau milieu de plusieurs sites antique. En parlant de bon plan, sachez que même si le centre ville d’Athènes n’est pas bien grand, vous pourrez faire une bonne économie dès le début de la journée en achetant un pass métro 24 heures pour la somme de 4,50€. Le ticket unitaire étant à 1.40€, j’ai ce jour là rentabilisé x10 mon pass! 

Une fois sorti du métro, vous pourrez découvrir ce site (gratuitement pour moi) qui comprend des milliers de ruines diverses, le bel Odéon d’Agrippa, ainsi que l’étonnante église des Saints-Apôtres qui fut construite au Xème siècle dans l’agora.


VI. compter les colonnes de la stoa d’Attale

Après avoir traversé un tas d’anciennes ruines, j’arrive dans la Stoa d’Attale, un magnifique monument construit vers 150 avant J-C. Comme vous pourrez le voir, ce monument fut entièrement reconstruit à l’identique entre 1953 et 1956 afin de montrer au monde l’apparence de cet ancien édifice.

Comme vous pourrez le voir, la Stoa abrite aujourd’hui dans ses salles des dizaines d’anciennes statues retrouvées lors des fouilles, des poteries, et bien plus encore. Tout comme le reste de l’agora, les ruines de l’ancienne stoa furent sorties de terre entre 1859 et 1912 grâce à la démolition de plus de 350 maisons qui formaient jadis un vrai quartier posé sur les ruines!


VII. se prendre pour un dieu grec devant l’Héphaïstéion

Parmi les monuments de l’agora d’Athènes, vous ne pourrez pas manquer l’Héphaïstéion, un temple construit au Vème siècle avant JC dans le but d’honorer Héphaïstos, le dieu de la métallurgie. Ce dernier faisant parti des rares temples encore en bon état à Athènes, je fut totalement bluffé par ses hautes et nombreuses colonnes, ainsi que sa magnifique façade. D’ailleurs, comme de nombreux temples grec, il fut convertis au VIIème siècle… en église (qui resta en activité jusqu’en 1834)!


VIII. allumer une bougie dans la cathédrale de l’Annonciation

En retournant dans la vieille ville, j’ai décidé de faire escale à la cathédrale de l’Annonciation, un bel édifice construit sur une grande place en 1842. Bien qu’assez simple d’extérieur, la cathédrale à l’originalité d’être construite avec des bouts de marbres prélevées sur plus de soixante-douze églises éparpillées partout dans le pays. Parmi les milliers de petites églises posées dans la capitale, je vous suggère d’aller en visiter certaines.

Bien que toutes valent le détour, je vous conseille particulièrement d’aller voir l’église de la Vierge Marie et de Saint Eleutherius, l’église de Panaghia Kapnikarea, et même pourquoi pas l’église Agia Dynami qui est posée sous les piliers de l’hôtel Electra Metropolis Athens! Il a été dit que cette dernière serait construite sur le site d’un ancien temple, et que ce dernier contiendrait un long tunnel reliant l’édifice à un à un système de grottes qui arriverait jusqu’à l’acropole, voir jusqu’au monastère de Kaisariani situé à plus de sept kilomètres de l’église!


IX. traîner dans Pláka et dans les vieux quartiers

*église de Panaghia Kapnikarea*

Après avoir passé du temps aux alentours de la rue Ermou pour découvrir un peu plus le quartier de Monastiráki, j’ai décidé ensuite de m’attaquer à Pláka, un des plus beaux quartiers de la capitale. J’ai plutôt bien accroché avec ce quartier aux milles visages et aux drôles de ruelles pleines d’escaliers qui sont remplies de petits restaurants.

Lors de votre visite, pensez à explorer le quartier dans tous ses recoins, car ce dernier cache de nombreuses pépites telles que des dizaines de petites chapelles, des ruelles blanches typiques, et même Anafiotika, un ancien  »mini-quartier » dont les maisons s’inspirent de l’architecture cycladique! En effet, Anafiotika est composé d’une cinquantaine de maisonnettes et d’une petite chapelle qui fut construite au XIXème siècle par des travailleurs venus de l’île d’Anafi.


X. admirer l’Odéon d’Hérode Atticus

Ensuite, j’ai poursuivi ma visite par la colline de l’acropole qui fut littéralement un des buts de mon voyage en Grèce. Après un léger détour à l’aréopage pour observer l’acropole et la vue panoramique sur Athènes, j’ai commencé à escalader la colline sacrée dont la visite fut… gratuite pour moi! Pour accéder à l’acropole, vous pourrez soit passer comme moi par l’aréopage, soit par le musée de l’Acropole et grimper jusqu’au Parthénon.

Malheureusement, et pour une raison inconnue (sûrement la fatigue), j’ai fini par me perdre dans l’acropole, je ne me suis donc pas rendu sur la pente sud que j’ai simplement observé depuis le premier monument que j’ai découvert: l’Odéon d’Hérode Atticus. Tant connu pour sa vue à couper le souffle que pour son architecture majestueuse, vous ne pourrez éviter ce magnifique théâtre construit directement sur les pentes de l’acropole en 161.


XI. frissonner devant le Parthénon et ces siècles d’histoire

Après avoir observé longuement l’Odéon ainsi que tous les monuments de la pente sud, je continue ensuite mon ascension de la colline en passant par le temple d’Athéna Nikè, le piédestal d’Agrippa, ainsi que les propylées, d’anciennes portes qui furent construites en 432 av. J-C. Après avoir passé ces dernières, j’arrive ensuite sur la fin de la voie sacrée qui se termine au sommet de l’acropole qui est rempli d’un tas de ruines, d’anciens temples, ainsi que bien évidemment du Parthénon qui vous laissera sûrement vous aussi sans voix.

Comme vous pourrez le voir, le Parthénon est le plus grand temple de la colline, le plus imposant, ainsi que sûrement le plus chargé en histoire. Malgré le fait qu’il fut détruit, reconstruit, abîmé, converti en église, en mosquée, en poudrière, puis encore une dernière fois en mosquée, il fut heureusement sauvé en 1843 lors du début des fouilles.


XII. contempler l’Érechthéion

Bien évidemment, la colline de l’Acropole ne se résume pas à deux temples et un tas de ruines, mais je dois cependant avouer qu’après le Parthénon, un autre temple vous sautera aux yeux. Naturellement, vous ne pourrez pas louper l’Érechthéion, un magnifique édifice construit au nord de la colline au Vème siècle avant JC.

Tout comme le Parthénon, l’Érechthéion à aussi résisté au temps qui passe, aux incendies, aux sièges, et même aux bombardements. Aujourd’hui, il se distingue des autres temples de la colline par son plutôt bon état général, ainsi que pour son porche des Cariatides dans lequel se trouvent six statues qui représentent des danseuses qui montaient jadis danser à l’acropole en l’honneur d’Artémis Karyatis.


XIII. regarder pendant des heures la vue panoramique sur Athènes…

Pour terminer votre visite de l’acropole en beauté, je vous conseille de faire le tour de la colline au niveau des remparts afin d’observer l’immense ville d’Athènes qui s’étend devant vous à 360°. Par beau temps, vous pourrez observer en plus de la totalité d’Athènes le port du Pirée, ainsi que le relief de certaines îles qui commencent à se dessiner au loin. Aussi, pensez à observer les pentes de l’acropole afin d’y découvrir encore de magnifiques monuments antiques sous un autre angle comme l’asclépiéion, ou encore le théâtre de Dionysos, qui est le plus vieux théâtre au monde, rien que ça!

Pensez aussi à vous rendre sous l’immense drapeau grec qui flotte dans le ciel afin de voir une sublime vue sur la ville, ainsi que sur l’ensemble de l’acropole. Rien que pour la visite de la colline et de tous ces monuments et temples, je vous conseille d’y consacrer environ une à deux heures afin de voir tous ces beaux monuments antiques en détails qui raconteront chacun à leurs manière l’histoire d’une époque aujourd’hui révolue.


XIV. aller se cultiver au musée de l’Acropole

En redescendant de l’acropole, j’ai voulu en apprendre encore un peu plus sur cette colline légendaire. Et pour cela, je me suis rendu au musée de l’Acropole, un immense musée tout de verre et de béton qui fait face à la pente sud de l’acropole. Pour visiter le musée (dont l’entrée coûte 10€), je vous conseille d’y rester au moins une heure afin d’observer bien en détail chacune des statues présentes, ainsi que de finir votre visite sur le toit terrasse du musée afin de boire un verre avec vue sur l’acropole.


XV. continuer ses visites en allant voir la Porte d’Hadrien et l’Olympion

Pour continuer votre tour des monuments antiques d’Athènes, je vous conseille de vous rendre ensuite voir deux monuments tout proches. Le premier ne passera pas inaperçu, il s’agit de la porte d’Hadrien, une magnifique porte haute de 18 mètres construite en 131.

Ce joli monument se dresse aujourd’hui en plein centre de la ville sur l’ancienne route qui reliait jadis la vieille ville d’Athènes et l’acropole au site de l’Olympiéion aussi appelé temple de Zeus Olympien. Personnellement, je n’ai pas visité l’Olympiéion, je l’ai seulement bien observé depuis l’acropole et depuis les rues alentours qui permettent de voir gratuitement l’ensemble du site et ses quinzaines de colonnes millénaires.


XVI. s’étonner devant la grandeur du stade panathénaïque

Pour finir votre tour des monuments antiques, je vous conseille d’aller faire un tour au stade panathénaïque, un magnifique stade construit en -330 avant J-C. Malgré que le stade fut utilisé pendant des années pour divers événements sportifs et artistiques, il tomba dans l’oubli aux alentours du IVème siècle et fut même abandonné et recouvert par un champ de blé.

Heureusement, il fut fouillé et restauré en 1836. Si vous souhaitez faire le tour du stade et de son petit musée, il vous faudra débourser la somme de 3€, mais sachez que tout comme l’Olympiéion, vous pourrez aisément tout voir depuis l’extérieur en prenant un peu de recul. 


XVII. admirer la relève de la garde sur la place Sýntagma

Pour repasser ensuite de l’antique au moderne, je vous conseille de traverser le jardin national d’Athènes pour arriver sur une des places les plus iconiques de la ville: la place Sýntagma. Tant moderne par endroits qu’ancienne et séculaire à d’autres, vous ne pourrez manquer lors de votre visite de la ville cette place remplie de bonnes énergies. Desservie par deux lignes de métros et des dizaines de lignes de bus et de trolley, la place est aussi comme Monastiráki un des points de convergences les plus importants de la vieille ville.

Parmi les lieux à voir sur la place, vous ne pourrez pas louper l’imposante façade du Parlement grec, un ancien bâtiment qui servait auparavant de palais royal. Mais surtout, en plus du parlement et des milliers de manifestations mouvementées que la place à connue, le lieu est surtout célèbre pour son étonnante relève de la garde qui s’effectue devant la Tombe du soldat inconnu. Cette cérémonie très codifiée qui dure une quinzaine de minutes est effectuée par deux gardes qui exécutent très précisément des mouvements symétriques.


XVIII. grimper la colline Lycabette…

En plus de l’acropole, je vais maintenant vous parler de deux endroits situés non loin du centre-ville d’Athènes où vous pourrez avoir une vue panoramique dingue sur la ville. Bien qu’assez connu, le premier lieu dont je vais vous parler est la colline Lycabette, une haute colline qui surplombe Athènes et sa périphérie. Pour accéder à son sommet, vous pourrez soit emprunter le téléphérique du Lycabette pour 5€, soit grimper à pied (comme moi).

Attention, il est souvent écrit qu’il faut plus de 45 minutes pour accéder au sommet à pied (afin de faire prendre aux touristes le téléphérique), et pourtant et n’étant pas sportif, je suis arrivé à la chapelle au sommet en moins de 20 minutes tout en faisant des pauses tant la chaleur était écrasante. Une fois en haut, vous pourrez jouir d’une vue folle sur la capitale, et ce de jour comme de nuit. Petit tip si vous avez chaud, ne manquez pas la visite de l’église d’Agios Georgios Lycabettus qui est posée au sommet de la colline ou de faire un arrêt dans un des bars posé sur le chemin.


XIX. …ou la colline Philopappos pour une vue panoramique sur Athènes

Bien que moins connue que la colline Lycabette, je vais maintenant vous parler de la fameuse colline des Muses (aussi appelée colline Philopappos). En plus de sa vue folle sur la ville, vous remarquerez que la colline est littéralement truffée de monuments, de ruines, et de lieux cachés. Parmi les nombreux lieux incontournables à découvrir, je vous conseille de vous rendre voir la petite église d’Agios Dimitrios Loumbardiaris, la prison de Socrate, ainsi que bien évidemment le haut monument de Philopappos. Une fois arrivé au sommet, vous aurez sous vos yeux une magnifique vue sur la capitale, sur l’acropole, ainsi que sur le port du Pirée et la banlieue d’Athènes qui s’étend à perte de vue.

A défaut de la colline de Lycabette qui est très connue des touristes, vous aurez la chance ici à tout heure de la journée d’être quasiment seul, et ce même pour le coucher du soleil! Quoi qu’il en soit, essayez de finir votre journée soit par la colline Philopappos / colline de Lycabette, soit par l’acropole afin de jouir une dernière fois d’une vue magnifique sur cette immense ville blanche qu’est Athènes!


XX. découvrir la ville du Pirée en attendant son ferry

Situé à quelques stations de métro du centre ville d’Athènes, vous pourrez trouver au bord de l’eau un immense port qui dessert la capitale: le port du Pirée. Je vous conseille si comme moi vous avez un ferry à prendre à destination d’une île d’arriver un peu tôt afin de pouvoir visiter un peu cette ville; mais si cependant si vous n’avez pas de ferry à prendre, je ne vous conseille pas spécialement la visite.

Bien que pas très belle architecturalement et sans grand intérêt, je vous suggère quand même lors de l’attente de votre ferry de faire un au moins le tour du port afin d’aller voir les belles églises qui le bordent. Au fil d’une petite marche, vous pourrez voir entre autres la majestueuse église de la Sainte-Trinité qui se distingue grâce à son dôme, l’église Saint Spyridon, l’église Saint Nicholaos, ainsi que la petite chapelle des Néomartyrs. Hormis ces quatre églises, quelques ruines, un petit musée, et un autre petit port, vous n’aurez malheureusement pas grand-chose à voir au Pirée.  


En résumé:

  • Place Monastiráki: ★★★★★
  • Quartier de Psyrí: ★★★★★
  • Acropole: ★★★★★
  • Musée de l’Acropole: ★★★★★
  • Place Syntagma: ★★★★★
  • Colline Lycabette: ★★★★★
  • Odéon d’Hérode Atticus: ★★★★★
  • Propylées: ★★★★★
  • Érechthéion: ★★★★★
  • Stoa d’Attale: ★★★★★
  • Héphaïstéion: ★★★★★
  • Parthénon: ★★★★★
  • Stade Panathénaïque: ★★★★
  • Olympion: ★★★★
  • Agora d’Athènes: ★★★★
  • Agora Romaine: ★★★★
  • Colline de Philopappos: ★★★★
  • Bibliothèque d’Hadrien: ★★★★
  • Cathédrale d’Athènes: ★★★★
  • Église de Panaghia Kapnikarea: ★★★★
  • Porte d’Hadrien: ★★★★
  • Le Pirée: ★★
*le théâtre de Dionysos*