Pythagório, le plus beau village de Samos

Dans cet article, je vais vous parler de Pythagório, un joli village situé sur l’île de Samos en Grèce. Lors de mon voyage d’un mois et demi au Moyen-Orient en 2023, je n’avais pas spécialement prévu de faire un tour sur une île grecque, sauf quand je me suis rendu compte de la proximité entre Samos et Kuşadası en Turquie.

Pour traverser ce petit bras de mer et arriver au port de l’île qui porte aussi le doux nom de Samos, j’avais réservé deux billets sur le site ferrytosamos.com qui propose l’aller-retour à la journée pour 40€ par personne. Si vous comptez, vous aussi, aller à Samos, je vous conseille d’y rester plus d’une journée et de dormir sur place, car si votre ferry est en retard comme le mien (plus d’une heure), vous manquerez de temps sur place. Cependant, vous vous rendrez vite compte que cette île est loin d’être la plus belle de Grèce, et que plus de trois / quatre jours sur place ne sont pas nécessaires.


Parlons de Pythagório…

-J’ai voyagé… : en ferry, en taxi, à pied

-J’ai logé : x

-Kilomètres parcourus : 20 environ

-Durée du voyage : une journée

-Ce que j’ai préféré : la blue street, une vraie œuvre d’art !

-Ce que j’ai moins aimé : x

-Est-ce que je reviendrai ? : oui


Le plusLe moins
-la beauté du vieux village
-la petite plage cachée derrière le bar Notos
-la possibilité de se rendre à Samos à la journée depuis Kuşadası
x
*un chat tranquillement installé dans la Blue Street*

I. flower street, la rue des fleurs

Une fois arrivé à Samos et après avoir attendu une trentaine de minutes pour passer la douane, j’ai pris un taxi afin de me rendre au village de Pythagório qui est situé à vingt-cinq minutes environ du port. Pour le trajet aller-retour, il vous faudra compter 50€ de taxi (les prix sont en général fixes et pratiqués par tout le monde), ou attendre un des bus qui rejoignent le village pour quelques euros.

Une fois arrivé à Pythagório (qui est connu pour être le lieu de naissance de Pythagore), je me suis simplement laissé guider par les panneaux dans les petites rues, dont un indiquant  »flower street ». Dans cette rue fraîchement restaurée, vous pourrez découvrir de beaux bâtiments colorés, des fleurs peintes au sol, ainsi que quelques tavernes (restaurants typiques grecs). Attention cependant, la rue est mal indiquée sur Google Maps, elle est en réalité située en plein cœur du vieux village, où j’ai passé le reste de ma journée.


II. ierós Naós Metamorfóseos, l’église du village

Après avoir visité la rue des fleurs, je me suis ensuite enfoncé dans les petites ruelles du village où j’ai pu découvrir plein de jolies maisons colorées, des bougainvilliers roses accrochés aux façades des maisons, des dizaines de chats, ainsi qu’un joli clocher que j’avais aperçu au loin qui m’a guider jusqu’à ierós Naós Metamorfóseos, l’église du village.

Située dans un petit jardin très mignon où les pavés peints en blancs tranchent avec le bleu de la mer et le vert des arbres, vous pourrez découvrir cette petite église qui est malheureusement en bien mauvais état. Elle est cependant visitable, mais il vous faudra pour cela marcher entre des étais qui supportent péniblement ses vieux murs.


III. pýrgos Lykoúrgou Logothéti, le vieux château

Juste à côté de l’église, vous pourrez découvrir pýrgos Lykoúrgou Logothéti, un ancien château en ruine. Pour quelques euros, vous pourrez visiter les restes d’une tour (présente sur la photo ci-dessus) qui abrite un petit musée sur le village et qui présente quelques artefacts trouvés dans les alentours.

Si vous aimez les édifices anciens, vous pourrez voir à côté du château quelques ruines, dont celles d’une vieille basilique, ainsi que plus au nord dans le village (à côté d’un musée archéologique) les restes de la ville antique de Pythagório. Pour ma part, j’ai décidé de ne pas visiter de musée ce jour-là, mais plutôt de me laisser balader dans le village et de finir ma visite à la plage.


IV. blue street, la rue qui m’a rappelé Santorin

Après un bon repas traditionnel (que j’ai mangé au port), je suis ensuite retourné visiter le vieux village afin d’aller découvrir la blue street, une rue laissée aux artistes locaux qui l’ont gaiement repeinte en bleu. Pour vous y rendre (et ce n’est pas forcément facile !), il faudra marcher le long de la rue Lykoúrgou avant d’arriver à des escaliers qui mènent à la rue bleue.

Dans cette dernière, vous pourrez découvrir quelques maisons peintes en blanc et en bleu, des chats, ainsi que des graffitis et des œuvres d’arts originales qui font de cette rue la plus belle du village. Aussi, je vous conseille de crapahuter dans les dernières maisons en direction de la mer pour profiter d’une vue sur les eaux bleu azur de la Méditerranée qui borde le village.


V. la petite plage bien cachée du village

En parlant de plage, je vous conseille pour finir votre après-midi de vous rendre sur une petite plage toute discrète (quasi secrète) qui ne se repère pas spécialement depuis le village. Pour vous y rendre, il faudra simplement aller au bar  »Notos » qui se situe juste à côté du port, et longer une petite ruelle.

Pour profiter des transats, vous ne serez pas obligé de prendre une boisson au bar, mais j’ai cependant décidé d’en prendre une afin de profiter plus longtemps de l’eau bleu azur. Même si la plage est très petite, sachez qu’elle possède quand même un petit chemin pour vous rendre dans l’eau sans vous brûler les pieds sur les cailloux, et une douche pour ensuite reprendre votre visite sans avoir du sel sur la peau ! 


En résumé :

  • Flower street: ★★★★★
  • Blue street: ★★★★★
  • Ierós Naós Metamorfóseos: ★★★★
  • Pýrgos Lykoúrgou Logothéti: ★★★★
*des bougainvilliers dans le vieux village de Pythagório*

Sifnos: le paradis perdu des Cyclades

Dans cet article, je vais vous parler de Sifnos, une petite île isolée au beau milieu de la mer Méditerranée. Après avoir passé quelques jours à Santorin, j’avais décidé pour mes derniers jours en Grèce de me rendre sur cette petite île après avoir flashé sur la chapelle des Sept Martyrs de Kástro. J’avais pourtant eu le choix entre de nombreuses îles (Milos, Mykonos, Naxos, Kos…), mais c’est sur Sifnos que j’ai jeté mon dévolu. Tant pour ses chapelles blanches, ses plages idylliques et ses interminables chemins de randonnées, vous ne serez pas déçu si jamais, vous aussi, choisissez Sifnos.

D’ailleurs, vous vous apercevrez vite que le coût de la vie sur les îles grecques non touristiques (Sifnos, Folégandros, Antiparos…) est largement inférieur que sur les îles touristiques. N’hésitez donc pas à finir votre voyage par une île moins connue afin de profiter d’une ambiance plus traditionnelle, intime, et surtout de pouvoir profiter de la beauté d’une île à moindre coût.


Parlons de Sifnos…

-J’ai voyagé en…. : bus, voiture, marche

-J’ai logé: dans la chambre d’hôtes Smaragda rooms & studios à Agios Thomás

-Kilomètres parcourus: 30 environ

-Durée du voyage: deux jours

-Ce que j’ai préféré: le monastère de Panagia Chrysopigi exæquo avec la chapelle des Sept Martyrs à Kastro

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: Oui


Le plusLe moins
Sifnos, un vrai paradis terrestre
Apollonia, la mini-capitale de l’île
-le monastère de Panagia Chrysopigi, un coin de paradis sur terre
Kastro et la chapelle des Sept Martyrs, rien que ça!
x

Mes bonnes adresses:

pour manger: –Ablémonas Αβλέμονας (Kamarès)

Konaki (Kastro)

pour dormir: -la chambre d’hôtes Smaragda rooms à Agios Thomás

*le monastère de Panagia Chrysopigi vu depuis la route*

Débarquer à Kamarès, le mini port

Après plusieurs heures de ferry, vous arriverez obligatoirement sur l’île par Kamarès, la porte d’entrée de Sifnos. Et à mon grand étonnement, vous verrez débarquer ici bien moins de monde qu’à Santorin (seulement quelques personnes ainsi que quelques voitures).

Même si Kamarès semble assez petit, vous y trouverez assez de choses à voir pour ne pas vous ennuyer. Le temps d’une après-midi (comme j’ai fait en attendant mon ferry), je vous conseille de prendre le temps de vous balader dans les petites rues blanches du village, d’aller faire un tour à sa petite église (Ágios Geórgios), ou encore d’aller à Agía Marina, un petit hameau posé de l’autre côté de la plage.


Chiller sur sa longue plage

Après avoir visité le village de Kamarès, je vous conseille d’avancer doucement vers Agía Marina afin de découvrir la longue plage qui sépare ces deux derniers. Étant une des plus longues et belles plages de sable fin de l’île, je vous conseille absolument d’aller y piquer une tête avant de poursuivre vos visites.

Lors de votre baignade, prenez le temps d’observer Kamarès et son port, Agía Marina et ses trois petites chapelles (Ágioi Anárgyroi, Agía Marina et Agía Ánna), ainsi qu’au-dessus de votre tête au sommet d’une montagne le petit monastère de Troulaki. Aussi, projetez votre regard au-delà d’Agía Marina afin d’y découvrir…


…l’église Agía Aikateríni

Posée à quelques mètres d’Agia Marina, vous trouverez après avoir marché sur un petit chemin l’église d’Agía Aikateríni, un magnifique édifice blanc surmontée d’un dôme bleu. Malheureusement, le portail qui menait à l’église était fermé ce jour-là, je n’ai donc pas pu la visiter intérieurement. Cependant, j’ai quand même décidé de lui consacrer un paragraphe pour sa beauté, son architecture si typique, mais surtout pour sa petite crique secrète.

Juste avant la chapelle, vous trouverez un petit escalier qui descend au bord de l’eau, et si vous le suivez, vous découvrirez une magnifique petite crique toute discrète. Si vous souhaitez vous baigner dans un lieu quasi secret situé pas loin de Kamarès, je vous conseille absolument de vous rendre à cette petite crique, vous ne serez pas déçu!


Découvrir Apollonia, la petite capitale de l’île

Installée sur une petite colline au centre de l’île à quelques minutes de Kamarès, vous pourrez découvrir Apollonia, la petite capitale de l’île. Dans cette capitale aux allures de villages, vous pourrez y trouver un tas de choses à voir, dont des dizaines d’églises et de chapelles (Agíou Sóstiéglise Sainte-Croix…), quelques petites boutiques, restaurants, bars, et bien plus encore.

Pour moi, Apollonia est un des passages obligatoires de l’île, vous ne pourrez pas visiter Sifnos sans vous rendre dans cet iconique petit village. Cependant, préparez-vous à grimper, car Apollonia (et ses points d’intérêts principaux) sont posés sur deux collines qui se font face. Vous n’aurez donc pas une, mais deux grosses pentes à grimper!


Crapahuter de l’église Agíou Spyrídonos…

Après avoir flâné et chillé dans les ruelles d’Apollonia, je vous conseille de grimper tout en haut du village pour découvrir un magnifique édifice religieux: l’église Agíou Spyrídonos. Même si Apollonia compte une dizaine d’églises et de chapelles, je vous conseille particulièrement cette dernière pour sa taille, son intérieur, ainsi que sa jolie façade.

D’ailleurs, si vous souhaitez faire une bonne visite assez complète d’Apollonia, je vous conseille d’y rester au minimum quelques heures afin de découvrir son cœur historique, ses chapelles, ainsi qu’Áno Petáli, un petit village posé dans la continuité de la capitale.


…à l’église Ágios Ioánnis

Lors de votre visite d’Apollonia, vous remarquerez que le village est posé sur deux collines différentes espacées par une grande place où passe la principale route de l’île. Sauf que ce n’est pas le cas. En plus de découvrir la petite capitale, vous pourrez visiter le petit hameau d’Áno Petáli qui est situé à quelques mètres seulement de cette dernière. 

Dans ce dernier, vous pourrez voir ce qui est à mes yeux le second plus impressionnant édifice religieux du coin: la magnifique église Ágios Ioánnis. De cette dernière, vous pourrez jouir d’un panorama fou sur l’île, sur la capitale, mais aussi sur Artemónas, un petit village accolé à Apollonia (j’en parle plus loin).


Poser ses valises à Ágios Thomás, le petit hameau mignon

Lors de mon séjour à Sifnos, j’avais décidé d’aller dormir dans la campagne afin de découvrir des lieux calmes et propices à la détente. Et pour cela, j’avais choisi sur Booking de dormir à Smaragda Rooms & Studios qui propose quelques locations posées au milieu des champs. Après avoir marché 3.5 kilomètres dans des petits chemins depuis Apollonia, j’ai été accueilli par Kostas (le propriétaire) qui m’a installé dans une immense chambre avec cuisine, salle de bain et terrasse avec vue, le tout pour seulement 29€ la nuit!

En plus d’un rapport qualité prix excellent, vous pourrez découvrir la gentillesse du propriétaire qui pourra vous amener chercher à manger le soir (ce qu’il a fait avec moi), car il n’a rien sur place. Dans le petit hameau où sont situées les locations (Ágios Thomás), vous pourrez découvrir, en plus de quelques maisons blanches, un magnifique jardin, un tas d’adorables chatons, et même une petite chapelle!


Visiter le monastère Panagía Chrysopigí, le paradis sur terre

De tous les monuments religieux que j’ai visités sur l’île, un m’a particulièrement marqué. Il s’agit de Panagía Chrysopigí, un petit monastère construit en 1650 sur un rocher à quelques mètres de la mer. Qu’importe l’île grecque que vous visiterez, vous vous rendrez vite compte que cette dernière contient des centaines (voir parfois plus) de chapelles, et qu’il vous faudrait au minimum plusieurs mois pour tout voir.

À Sifnos, le cas est le même, car vous n’avez pas moins de 360 chapelles à voir! D’ailleurs, rien que d’un coup d’œil, vous pourrez voir depuis Panagía Chrysopigí et sa crique l’église Ágios CharálamposFáros et sa chapelle, ainsi que le monastère de Timíou Stavroú lui aussi situé sur une péninsule.


Finir sa soirée à Platýs Gialós, le hameau au bord de l’eau

Posé au bord de l’eau et bordé par une plage de sable fin, je vais maintenant vous parler de Platýs Gialós, un petit hameau situé à quelques minutes de marche de Panagía Chrysopigí. Dans ce dernier, vous n’y trouverez pas grand-chose hormis quelques bars, une poignée de restaurants (assez chers), ainsi qu’une petite chapelle posée à côté du port.

Malgré la beauté du lieu et de sa belle plage, je dois avouer ne pas trouver grand-chose d’extraordinaire à Platýs Gialós. Pour moi, le hameau est un lieu idéal pour boire un cocktail au bord de la mer ou passer une journée bronzette, mais sinon, vous trouverez de meilleurs endroits à Sifnos. 


Grimper à Artemónas, le petit village accolé à Apollonia

Lors de mon second jour sur l’île, j’ai décidé d’explorer un peu plus en détail les alentours d’Apollonia. Je me suis donc rendu à Artemónas, un petit village posé juste à côté de la capitale. Dans ce dernier, vous pourrez y trouver quelques rues blanches, un tas de chapelles, ainsi que quelques jolis points de vue. Petit bémol, j’ai lors de ma visite par manque de temps oublié de visiter une partie du village, je me suis donc consacré uniquement à la partie que vous pourrez voir en photo.

Dans cette dernière, vous découvrirez une petite église blanche (Agíou Konstantínou kai Elénis) posée sur une agréable placette, ainsi qu’une longue rue pavée remplie d’escaliers. Heureusement, je m’étais posé la veille un long moment à Áno Petáli pour observer Artemónas, j’ai donc pu quand même profiter (de loin) de ses beaux édifices religieux, dont de la Panagía Kónchi qui dépasse du village avec ses dômes bleus.


Explorer Káto Petáli, le petit hameau des champs

Après ma courte visite d’Artemónas, j’avais décidé de commencer à marcher en direction de Kástro, un petit village posé à quelques kilomètres de la capitale. Et pour vous y rendre, vous devrez forcément traverser Káto Petáli, le parfait exemple du petit hameau cycladique typique.

Visible de très loin sur l’île, j’avais pu apercevoir dès mon arrivée à Apollonia le clocher et le dôme de son église. Pour visiter ce dernier, je vous conseille d’y passer comme moi environ 30 minutes, car comme vous pourrez le voir, il n’a pas grand-chose à voir ici (hormis une église).


Parcourir l’île via les petits chemins

Comme j’ai pu le voir, il y’à plusieurs façons de visiter Sifnos. La première (qui est la plus simple) est de louer une voiture afin de visiter l’île rapidement et sans encombre. Cependant, cette option sera aussi la plus chère, et ne sera parfois pas si pratique que ça car certains villages de l’île ne sont pas praticables en voiture et possède peu de parkings. Si vous voyagez avec un petit budget, vous pourrez aussi prendre les transports en communs qui sont assez pratiques, rapides, et très peu onéreux.

Mais pour moi, le meilleur moyen pour visiter l’île est simplement de marcher. En effet, Sifnos est très petite, et il existe des petits chemins pour aller de partout rapidement ! Pour ma part, j’ai eu l’occasion de marcher d’Apollonia à Agios Thomás, de Chrysopigí à Platýs Gialós, ainsi que d’Apollonia à Kástro, et je fus à chaque fois émerveillé par ce que j’ai découvert! Marcher sur des petits chemins m’ont permis de découvrir des panoramas magnifiques, des tas de chapelles, ainsi que de découvrir un côté encore plus sauvage de l’île que j’ai énormément apprécié.


S’émerveiller à Kástro, l’ancienne capitale

Parmi les villages à absolument visiter, vous ne pourrez pas louper Kástro, l’ancienne capitale de l’île. Posé au bord de l’eau, vous pourrez déjà observer (si vous venez à pied depuis Apollonia) la position dominante du village qui se situe sur un rocher. Plus vous vous rapprocherez, plus vous aurez l’occasion d’observer en détails les dizaines de clochers qui dépassent du village, ainsi que le tas chapelles posées aux alentours (et il y’en à pas mal!)

Après avoir grimpé pour accéder au cœur du village, vous aurez l’occasion de découvrir un vrai dédale de ruelles blanches, pavées, et soigneusement décorées de plantes par les occupants qui vivent aujourd’hui dans l’ancien château. Lors de votre balade, pensez à bien visiter chaque ruelle du village (car il y’en à très peu), mais aussi, n’oubliez pas de grimper à son ancienne acropole afin d’observer une vue panoramique sur le village, ainsi que sur son petit port posé juste à côté. 


Terminer sa visite à chapelle des Sept Martyrs, l’emblème de l’île

Pour terminer votre visite de Kástro, je vous conseille d’observer depuis l’acropole (où le bas du village) ce qui est sans aucun doute le monument le plus iconique de l’île: la chapelle des Sept Martyrs. Posée sur un petit rocher accessible par un petit chemin, je vous conseille absolument de vous rendre au pied de cette église qui semble tant magique qu’improbable.

Une fois au pied de cette dernière, vous pourrez observer une magnifique vue sur le Kástro, ses fortifications, mais surtout sur l’infini de bleu de la mer qui s’étendra devant vos yeux. D’ailleurs, pensez à prendre votre maillot, car vous pourrez une fois arrivé sur place, piquer une tête dans une des plus belles criques de Sifnos, une île sauvage, et encore peu connue.


En résumé:

  • Apollonia: ★★★★★
  • Eglise Agíou Spyrídonos (Apollonia): ★★★★★
  • Áno Petáli: ★★★★★
  • Agios Thomás: ★★★★★
  • Monastère de Panagía Chrysopigí: ★★★★★
  • Kástro: ★★★★★
  • Chapelle des Sept Martyrs: ★★★★★
  • L’église Sainte-Catherine (Kamarès): ★★★★★
  • Kamarès: ★★★★
  • Artemónas: ★★★★
  • Káto Petáli: ★★★★
  • Platýs Gialós: ★★★
*la crique en dessous de l’église Agía Aikateríni*

Que voir à Égine en quelques heures?

Dans cet article, je vais vous parler d’Égine, une petite île au large d’Athènes située au beau milieu de l’archipel des îles Saroniques. Après avoir passé deux jours dans la capitale grecque afin de visiter ses beaux monuments, j’ai décidé pour mon troisième jour en Grèce de me rendre en ferry sur l’île d’Égine afin de visiter sa  »capitale » qui porte le même nom que l’île. Si vous souhaitez vous aussi vous échapper une journée d’Athènes pour découvrir une île pas trop loin, je trouve que se rendre à Égine est une très bonne idée pour plusieurs raisons.

Premièrement, l’île est très bien desservie depuis le Pirée avec plus d’un bateau par heure, l’aller-retour est économique (moins de 15€), le trajet est assez rapide (40 minutes à 1 heure), puis vous pourrez trouver à Égine un tas de jolies choses à voir. Tant pour une journée chill au bord de la plage que pour de longues randonnées afin de visiter le cœur de l’île, Égine sera parfaitement adaptée à vos envies et scénarios de voyages. Pour ma part, j’ai décidé de ne pas quitter la petite ville afin d’y visiter ses principaux monuments, ainsi que bien évidemment pour sauter plusieurs fois dans la mer bleue azur afin de me rafraîchir.


Parlons d’Égine…

-J’ai voyagé en…. : ferry, marche

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 5 kilomètres

-Durée du voyage: une journée

-Ce que j’ai préféré: le temple d’Apollon et les plages bleues azur de l’île

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-Égine, une île à proximité d’Athènes
-les plages quasi vide et bleues azur de l’île
-le temple d’Apollon et ses ruines millénaires
-les rues mignonnes du village
x

Le port d’Égine et sa chapelle blanche

Pour acheter vos billets à destination d’Égine, je vous conseille comme moi de les prendre sur le site Ferryhopper afin de profiter d’offres à petit prix et de pouvoir comparer les prix des billets (qui varient parfois du simple au triple!). Même pour le plus bas tarif (8.50€), vous pourrez choisir de vous installer soit à l’intérieur du bateau dans des salles climatisées, soit sur son pont afin de profiter de la vue sur la mer. 

Une fois sorti du bateau, je vous conseille de faire un saut rapide à la chapelle Saint-Nicolas, une petite chapelle de couleur blanche posée à même le port. D’ailleurs, si vous arrivez comme moi tôt le matin, je vous conseille d’aller déjeuner dans un des bars installé sur le port où vous pourrez déguster pour généralement moins de 5€ un bon petit déjeuner.


L’église de la Présentation de la Vierge, la plus grande église du village

Après le petit déjeuner face au port, je me suis directement rendu à la magnifique église de la Présentation de la Vierge qui est le plus grand édifice religieux de la ville. Posé entre le port et une petite plage, vous ne pourrez pas louper cette belle église au même titre que l’église Saint-Nicolas qui est remarquable par ses deux clochers.


Le vieux village et ses millions de chats

Juste derrière l’avenue qui longe le port, je vous conseille de sauter dans une des petites ruelles afin de découvrir un des joyaux d’Égine: son vieux village. Dans ce lieu composé uniquement de bâtiments anciens, vous pourrez y découvrir un tas de rues animées remplies de restaurants et de petites boutiques (dont certaines qui vendent les délicieuses pistaches qui ont fait la réputation de l’île).

Parmi les ruelles à voir, je vous conseille particulièrement de plonger dans la rue Afeas / Spyrou Rodi, une longue rue piétonne et pavée qui parcourt le vieux village. En plus de cette dernière, je vous conseille aussi bien évidemment de vous perdre dans les autres petites ruelles typiques remplies de millions de petits chats et de jolies chapelles (dont la chapelle de Panagia Myrtidiotissa).


La tour de Markellos et ses couleurs chatoyantes

En remontant quelques ruelles, j’ai fini par arriver devant la tour Markellos, un des bâtiments les plus iconiques et remarquables du village. Posé sur un petit square rempli de palmier, je vous conseille de faire le tour durant quelques minutes de ce grand bâtiment de couleur rose (malheureusement fermé lors de mon passage) qui surplombe le vieux village depuis le XIVème siècle.


L’église Agios Mamas et son air des Cyclades

Lors de mon tour des églises d’Égine, j’ai découvert un petit édifice blanc et bleu posé sur une adorable petite placette. Pour moi, vous ne pourrez pas quitter le village sans vous rendre à l’église Agios Mamas, un petit édifice aux allures et couleurs des chapelles cycladiques. Malgré sa petite taille et son aspect simplissime, j’ai eu un réel coup de cœur pour cette chapelle que je vous conseille absolument d’aller voir.  


Le Musée archéologique d’Égine et ses poteries millénaires

Après avoir fait le tour du vieux village, je vous conseille de redescendre au niveau du port afin d’aller découvrir le musée Archéologique d’Égine qui comprend en plus de quelques petites salles l’accès à un site antique (j’en parle plus loin). Pour visiter le musée, vous devrez débourser la somme de 4€, sauf si comme moi vous avez moins de 25 ans, et que vous êtes résident de l’Union Européenne.

Dans le petit musée, vous pourrez observer un tas d’anciens artefacts (poteries, objets de la vie courante…) récupérés un peu partout sur l’île, mais surtout dans les ruines du vieux Égine qui sont installées juste à côté du musée.


Le temple d’Apollon et sa colonne qui défie les vagues

Après avoir visité le musée, il vous faudra encore marcher quelques mètres pour accéder à l’antique ville d’Égine qui comprend un tas de ruines, ainsi que les restes d’un vieux temple (temple d’Apollon). Même si le site fut globalement habité dès le IIIème siècle avant J-C, vous pourrez observer certaines ruines encore plus anciennes, dont une qui remontent au VIIème siècle avant JC!

D’ailleurs, si vous ne souhaitez pas payer l’entrée du musée, vous pourrez toujours voir les ruines depuis l’avenue Leof. Dimokratias ainsi que depuis la plage Kolona (située juste en bas du site) où vous pourrez apercevoir la célèbre colonne du temple d’Apollon qui domine les restes de l’ancienne ville depuis son promontoire.


Paralia Kolona et son eau bleue claire

Juste après avoir visité la ville antique d’Égine, je me suis ensuite rendu par un petit chemin à la plage Kolona, une magnifique plage située juste à côté du site antique et de son ancien port. Si vous souhaitez vous baigner sur une jolie plage pas très loin du village, je vous conseille particulièrement la plage Kolona, car cette dernière est étonnamment peu connue et souvent évitée des touristes qui préfèrent la plage Avra et la plage Panagitsa.

De plus et à l’inverse des autres plages du coin, cette dernière ne présente aucun atouts touristiques tels que des bars ou des locations de sièges et de parasols. Pour ma part, j’ai eu l’occasion de m’y baigner vers midi, et j’étais en plein mois de juin… presque seul. Si vous souhaitez faire une baignade encore plus sauvage dans des eaux turquoises, il faudra marcher encore un peu pour vous rendre à…


…l’église des Saints Apôtres

Si vous ne souhaitez pas vous baigner à la plage Kolona et que vous préférez vous baigner dans des criques bleues azur, je vous conseille de longer l’avenue Nikou Kazantzaki une quinzaines de minutes en direction de la prochaine étape de votre visite: l’église des Saints Apôtres. Sur le chemin qui vous ramènera à cette église posée sur un promontoire rocheux qui se jette dans la mer, vous aurez l’occasion de découvrir un tas de petits recoins escarpés et difficilement accessibles dans lesquels vous pourrez vous baigner en solitaire.

Si cependant vous ne voulez pas vous baigner sur la route car vous trouvez les criques trop difficile d’accès, je vous conseille d’attendre d’arriver à la chapelle et à son phare blanc afin de découvrir deux autres criques plus petites et simple d’accès. Quoi qu’il en soit, je vous conseille quand même de marcher comme moi jusqu’à la chapelle et son phare afin d’observer ces deux magnifiques monuments qui ont pour moi terminé ma visite de cette belle île que je vous conseille absolument de visiter. 


En résumé:

  • Eglise de la Présentation de la Vierge: ★★★★★
  • Ville antique d’Égine / Temple d’Appolon: ★★★★★
  • Paralia Kolona: ★★★★★
  • Eglise Agios Mamas: ★★★★★
  • Tour Markellos: ★★★★
  • Musée Archéologique d’Égine: ★★★★
  • Chapelle des Saints Apôtres: ★★★★
  • Phare d’Égine: ★★★★