Cagliari, la capitale sarde

*la Chiesa Collegiata di Sant’Anna vu depuis le bastione del Balice*

Dans cet article, je vais vous parler de Cagliari, la plus grande ville de Sardaigne. Multiculturelle grâce à sa position géographique, cette île partage une culture commune aussi bien avec la Corse (dont la langue est très similaire) qu’avec l’Italie, notamment pour son côté religieux et architectural. Habitée depuis la nuit des temps et connue pour sa fascinante culture nuragique, la Sardaigne est, depuis quelques années, un centre majeur du tourisme italien, tant pour ses plages que pour ses beaux villages.

Pour ma part, j’ai eu l’occasion de partir trois jours en Sardaigne depuis Carcassonne grâce à Ryanair et ses billets abordables, reliant l’aéroport de Cagliari-Elmas pour moins de 50 € par personne en aller-retour. Depuis la France, la Sardaigne est située à moins de deux heures de vol, offrant ainsi un accès rapide pour un week-end sous le soleil, même avec un petit budget. Bien que j’aie choisi de ne pas dormir à Cagliari, j’ai pu séjourner en plein cœur du village d’Iglesias (situé à une heure de train) pour 120 € pour deux personnes, et ce, pour trois nuits.


Parlons de Cagliari…

-J’ai voyagé… : en train, à pied

-J’ai logé : x

-Kilomètres parcourus : environ 5 kilomètres

-Durée du voyage : une journée

-Ce que j’ai préféré : le centro storico et ses belles églises

-Ce que j’ai moins aimé : le nombre de bâtiments modernes en périphérie de la vieille ville

-Est-ce que je reviendrai ? : oui


Le plusLe moins
Cagliari, une ville facile d’accès depuis toute la Sardaigne
-la cripta di Santa Restituta, un lieu mystique au cœur de la vieille ville
-le bastione del Balice / piazzetta Mercede Mundula et leurs beaux panoramas
-le centro storico et ses dizaines d’églises
-la cattedrale di Santa Maria Assunta e Santa Cecilia & l’antico Palazzo di Città, les deux plus beaux monuments à voir
-le nombre de bâtiments modernes en périphérie de la vieille ville
*le quartiere Stampace vu depuis le bastione del Balice*

Explorer le quartiere Stampace

*la chiesa Collegiata di Sant’Anna*

Après un détour à Iglesias, j’ai décidé de consacrer le premier jour de ce long week-end à explorer Cagliari, le temps d’une journée. Ce qui, malgré sa grande superficie, est amplement suffisant. Pour m’y rendre, j’ai pris un des trains régionaux italiens (RE) qui relie Iglesias à Cagliari pour seulement 4,30 € (en passant par l’aéroport). Une fois sorti de la gare, je vous conseille, avant de grimper dans le quartiere Castello (qui abrite les monuments majeurs de la ville), de faire un tour à Stampace, un quartier situé autour de la gare.

Après un rapide détour au palazzo Civico pour admirer sa belle cour intérieure, je vous conseille de grimper ensuite dans n’importe quelle ruelle en pente afin de découvrir les bâtiments colorés de Cagliari, qui passent du jaune au rouge. En flânant, faites un tour à la chiesa di San Michele, ainsi qu’à la chiesa Collegiata di Sant’Anna, qui est l’une des plus belles églises de la ville.


Descendre à la cripta di Santa Restituta

Pour prolonger votre visite de Stampace, vous pourrez aussi découvrir l’un de ses monuments secrets, qui se situe sous le sol de la chiesa Collegiata di Sant’Anna. Comme l’indique le titre, il s’agit de la cripta di Santa Restituta, un ancien hypogée qui a été utilisé à diverses fins tout au long de son histoire. Pour y pénétrer, il faudra vous rendre via Sant’Efisio et régler 3 € (ou 1 € pour les étudiants). Bien que la visite soit relativement rapide (15 à 20 minutes maximum), la crypte ne manque pas d’histoire à raconter.

Utilisée comme carrière de matériaux, lieu de culte (païen et chrétien), lieu de stockage d’amphores, église, ou encore abri anti-bombes lors des raids aériens anglo-américains pendant la Seconde Guerre mondiale, la cripta di Santa Restituta rassemble à elle seule les siècles d’histoire qu’a traversés la Sardaigne.


Le panorama depuis le bastione del Balice

Après être resté au frais dans la crypte, j’ai ensuite décidé de rejoindre le quartiere Castello, qui est construit sur un promontoire surplombant Stampace ainsi que la totalité des quartiers du vieux Cagliari. Bien qu’il existe des milliers de manières différentes de rejoindre Stampace depuis le Castello, je vous conseille, pour y grimper, de vous rendre à la piazza Jene, et soit de prendre l’ascensore Santa Chiara, soit les scalette di Santa Chiara.

Une fois arrivé, il vous faudra marcher encore un peu pour atteindre le bastione del Balice, sur lequel se trouve un parking offrant une vue sublime sur Cagliari, son port, et les montagnes au loin.


Le quartiere Castello et ses tours

Après avoir profité de la vue sur la ville depuis le bastion, vous pourrez ensuite grimper au sommet de deux tours qui offrent une vue encore plus vertigineuse et belle sur le Castello. Il s’agit de la torre dell’Elefante et de la torre di San Pancrazio, deux hautes tours d’un style bien particulier, remplies d’escaliers en bois permettant d’atteindre leurs sommets.

Malheureusement, ces deux tours étaient fermées lors de ma visite. Pour remplacer ces points de vue (dont l’accès est payant), vous pourrez simplement faire le tour du quartier afin de découvrir ses deux bastions, ainsi que la piazzetta Mercede Mundula, qui offre aussi une jolie vue. Tant qu’à faire le tour du quartier, profitez-en aussi pour découvrir ses petites chapelles, parfois cachées (comme la chiesa di San Giuseppe Calasanzio).


La cattedrale di Santa Maria Assunta e Santa Cecilia & l’antico Palazzo di Città

Au détour du quartier, vous arriverez forcément sur la piazza Carlo Alberto, où se trouve le plus beau et le plus majestueux monument religieux de Cagliari : la cattedrale di Santa Maria Assunta e Santa Cecilia. Distinguée par sa façade blanche détaillée et son clocher, cette cathédrale dominante se démarque largement de tous les autres édifices de la ville par sa splendeur, mais aussi par son intérieur en marbre coloré, rempli de jolies fresques. Tout comme la cripta di Santa Restituta, les églises sont à Cagliari une source de fraîcheur, ainsi que de véritables musées à ciel ouvert. N’hésitez donc pas à les visiter, vous ne serez en aucun cas déçu.

De même que la cathédrale, vous pourrez aussi jeter un coup d’œil à l’antico Palazzo di Città, un petit palais rose accolé à la cathédrale. Bien que la cathédrale fût ouverte à la visite, je n’ai malheureusement pas pu visiter le vieux palais (de même que le palazzo Regio, situé à deux pas de là).


La piazzetta Mercede Mundula et son beau panorama

Juste à côté de la cathédrale, vous pourrez découvrir la piazzetta Mercede Mundula, une petite place qui ne vous attirera pourtant pas au premier coup d’œil. Et pourtant ! Sur cette petite place est installé un ascenseur panoramique (ascensore Unione Sarda) qui permet de rejoindre un tout autre côté de Cagliari, ressemblant, vu d’en haut, à un petit village dominé par une église.

Même si vous ne souhaitez pas redescendre avec l’ascenseur, baladez-vous sur son joli pont blanc moderne suspendu dans le vide, qui offre cette sublime vue, apparemment très réputée pour sa vue sur la ville la nuit.


Plonger dans l’antique à l’anfiteatro Romano

Pour vous rendre au prochain monument, il faudra quitter le quartiere Castello et passer par la porta San Pancrazio pour arriver dans un autre quartier un peu isolé et surtout très moderne. Si vous passez par là, partez à la découverte du musée archéologique national de Cagliari, un musée qui retrace l’histoire de l’île, abordant ainsi les diverses influences corses, italiennes, et la culture nuragique que j’aurais aimé mieux connaître. Malheureusement, (et tout comme les deux tours), le musée était fermé ce jour-là.

Pour continuer, je me suis ensuite rendu voir un autre monument, l’anfiteatro Romano, étonnant par son ancienneté, sa taille, et par le manque d’intérêt porté par la population pour ce chef-d’œuvre antique. Apparemment visitable pour la somme de 3€, il était fermé lors de ma visite et semblait bien délaissé. Situé sur le versant d’une vallée en plein cœur de la ville, ce monument romain, construit entre le Ier et le IIe siècle après J.-C., n’est malheureusement pas assez mis en valeur et reste encore très peu connu des touristes. Si vous ne souhaitez pas payer les 3€ d’entrée, sachez qu’il est possible de prendre des photos de l’amphithéâtre en vous rendant sur la via Sant’Ignazio da Laconi, qui offre une vue assez complète du site archéologique.


Reprendre de la hauteur au bastione di Saint Remy

Pour terminer votre visite de la ville, il vous faudra revenir sur vos pas pour arriver à un dernier monument. Vous l’aurez compris, je vais vous parler du bastione di Saint Remy, un bastion qui, comme le bastione del Balice plus à l’ouest, servait jadis à protéger l’ancien quartier fortifié.

Distingué par son arcade et ses piliers, ce bastion réaménagé en terrasse panoramique m’a permis de faire un dernier arrêt avant de me remettre en chemin en direction de la gare. Car oui, une fois passé le bastion, vous serez à nouveau à Stampace, et il vous faudra, pour rejoindre la gare, emprunter la via Giuseppe Manno (et faire un arrêt à la chiesa di Sant’Antonio Abate). Comme je l’ai dit plus haut, une journée suffit amplement pour faire le tour de Cagliari, mais si vous comptez visiter son grand musée, aller à la plage et découvrir son castello di San Michele (qui est visible depuis la piste de l’aéroport), il vous faudra au moins deux jours.


En résumé :

  • Chiesa Collegiata di Sant’Anna: ★★★★★
  • Cripta di Santa Restituta: ★★★★★
  • Bastione del Balice: ★★★★★
  • Quartiere Castello: ★★★★★
  • Cattedrale di Santa Maria Assunta e Santa Cecilia: ★★★★★
  • Quartiere Stampace: ★★★★
  • Antico Palazzo di Città: ★★★★
  • Piazzetta Mercede Mundula: ★★★★
  • Torre dell’Elefante / torre di San Pancrazio: ★★★
  • Anfiteatro Romano: ★★★
  • Bastione di Saint Remy: ★★★

Iglesias, Macomer & Bosa, 3 visages Sardes différents

*le centro storico de Bosa*

Dans cet article, je vais vous parler de trois villages très différents que j’ai eu l’occasion de visiter lors d’un long week-end estival en Sardaigne. Après avoir découvert Cagliari, j’ai parcouru l’île en train et en bus pour rejoindre divers villages. Bien que certains méritent davantage le détour que d’autres, la découverte de ces trois lieux m’a semblé essentielle pour mieux comprendre cette île mystérieuse, montagneuse, et finalement pas si petite que ça.

En posant mon sac à dos à Iglesias, j’ai eu l’occasion de découvrir ce village pendant trois jours consécutifs, ce qui m’a permis de me balader dans ses rues tranquilles et de redécouvrir cette dolce vita italienne qui m’avait tant manquée. Sur la route menant au charmant village de Bosa, j’ai également fait une halte à Macomer. Bien que situé dans un bel écrin de verdure, je dois avouer ne pas lui avoir trouvé de charme particulier, si ce n’est sa petite église, qui offre une jolie vue sur la campagne environnante.


Parlons d’Iglesias, Macomer et Bosa…

-J’ai voyagé… : en bus, en train, à pied

-J’ai logé : à il Palazz8 (Iglesias)

-Kilomètres parcourus : 400 environ

-Durée du voyage : 3 jours

-Ce que j’ai préféré : Bosa et son vieux village très coloré

-Ce que j’ai moins aimé : Macomer, un village assez banal

-Est-ce que je reviendrai ? : oui


Le plusLe moins
-Iglesias et son magnifique vieux village
-la cattedrale di Santa Chiara d’Assisi d’Iglesias
-boire un délicieux Apérol Spritz sur la piazza Lamarmora (Iglesias)
-Bosa, ses panoramas magiques et ses ruelles colorées
-le village de Macomer

Mes bonnes adresses…

-pour manger : A Dieci Passi / Sa Matracca (Iglesias)

-pour prendre un petit déjeuner : Modigliani Art Caffè (Iglesias)

-pour boire un verre : Chiosco Sella / Bar caffè Lamarmora (Iglesias), Bar Chiosco al Castello (Bosa)

*les fruits et légumes vendus à Iglesias*

Iglesias

Déambuler avec une gelato à la main dans le centro storico

Pour débuter toute bonne visite d’Iglesias, je vous conseille de partir à la découverte du centro storico (centre historique), qui comprend de nombreuses rues, dont certaines, pentues et plus isolées, ne demandent qu’à être explorées. Pour découvrir le vieux village, une matinée peut suffire, mais je vous recommande d’y passer, si possible, une journée afin de vraiment profiter de ses coins et recoins, tous plus charmants les uns que les autres.

En remontant depuis la gare, faites d’abord une halte sur la piazza Quintino Sella, qui marque la limite entre le vieux village et le « nouveau », avant de vous plonger dans la via Giacomo Matteotti, la rue principale et piétonne d’Iglesias. Profitez-en pour attraper une bonne glace bien fraîche avant de partir à la découverte du village, en commençant par ses deux places principales, puis en vous aventurant dans ses ruelles plus discrètes. Situées de part et d’autre de la via Giacomo Matteotti, les petites rues d’Iglesias sont une véritable invitation à la flânerie : on y découvre la vie locale, avec ses petites boutiques vendant des produits sardes, ses chapelles discrètes, le linge aux fenêtres, et les façades colorées qui donnent tant de charme au village.


Découvrir la cattedrale di Santa Chiara d’Assisi (et faire le tour des chapelles du centro storico)

En flânant au fil des rues et des clochers, vous découvrirez, au cœur d’Iglesias, la piazza Municipio qui abrite la cattedrale di Santa Chiara d’Assisi, le plus bel édifice religieux de la ville. Remarquable par sa façade et son clocher aux teintes chaudes et terreuses, cette cathédrale emblématique est un incontournable que vous ne pourrez pas manquer.

En plus d’y apprécier la fraîcheur de son intérieur (particulièrement agréable en été), je vous recommande de poursuivre votre visite en partant à la découverte des autres églises et chapelles du village, toutes différentes les unes des autres. Lors de votre promenade à travers les vieux quartiers, ne manquez pas la chiesa San Francesco, l’ancienne chiesa di San Marcello, la chiesa della Madonna delle Grazie, ainsi que la chiesa della Vergine Purissima, qui m’a particulièrement surpris par sa façade abîmée et son haut clocher coiffé d’une horloge.


Longer les murailles médiévales et arriver au Castello Salvaterra

Pour vous rendre au prochain lieu à découvrir, il vous faudra sortir du vieux village pour explorer les anciennes fortifications qui ont servi à protéger la ville pendant des centaines d’années. Bien que ses murs datent de différentes époques, soient parfois restaurés ou en ruine, se balader le long des remparts permet de découvrir une autre facette d’Iglesias, ainsi que de beaux panoramas. Pour commencer cette balade de quelques kilomètres, je vous conseille de vous rendre sur la via Marco Tangheroni, située à quelques pas de la chiesa della Vergine Purissima, puis de marcher sur les pavés qui longent les remparts.

Au bout d’un moment, il vous faudra traverser la rue pour découvrir un nouveau quartier composé de quelques petites ruelles, puis d’une colline verdoyante. Sur cette dernière, après une courte montée, vous pourrez découvrir le castello Salvaterra, un édifice construit en 1258, qui abrite aujourd’hui un petit musée consacré à l’histoire de la torture et à la période médiévale. Bien que la visite semble intéressante, le musée ouvre au public de manière assez aléatoire (mais il semble possible de le visiter sur réservation).


S’arrêter boire un Aperol Spritz sur la piazza Lamarmora

Pour finir votre visite en douceur, je vous conseille de suivre les locaux et de vous rendre sur la piazza Lamarmora pour savourer un Aperol Spritz au bar caffè Lamarmora. Depuis sa terrasse, vous pourrez observer l’ambiance des ruelles qui évolue après 17h00 : elles deviennent alors plus bruyantes, plus animées, et s’emplissent de vie jusqu’à la tombée de la nuit.

Après votre Aperol Spritz, je vous suggère de prolonger la soirée dans l’un des restaurants de la ville, pour déguster un bon plat ou une pizza savoureuse. Pour cela, je vous recommande soit le très discret A Dieci Passi, un petit restaurant niché dans une impasse, qui propose d’excellents plats ainsi que de beaux plateaux de fromages locaux ; soit Sa Matracca, un autre lieu tout aussi confidentiel, où l’on prépare des pizzas délicieuses dans une ambiance simple et chaleureuse.


Macomer

Promener de la gare de train à la chiesa parrocchiale San Pantaleo Martire

Après avoir visité Iglesias, j’ai décidé, le lendemain matin, de sauter dans le premier train (à 5h48) en direction de Cagliari, puis de m’arrêter à la gare de Decimomannu afin de prendre une correspondance pour rejoindre Macomer, un village situé au cœur de la Sardaigne, d’où partent des bus pour Bosa. Si vous suivez le même itinéraire, vous arriverez à Macomer à 8h40, après près de trois heures de trajet, et devrez patienter jusqu’à 10h00 pour prendre le bus à destination de Bosa.

Pendant cette heure d’attente, j’ai décidé d’aller prendre un café et de faire un petit tour dans le village. Mis à part quelques « ruelles anciennes » et la chiesa parrocchiale San Pantaleo Martire, qui offre une jolie vue sur la campagne environnante, je dois avouer ne pas avoir trouvé grand-chose de vraiment marquant à voir ici. Si vous êtes de passage à Macomer en attendant un bus ou un train, profitez-en pour vous balader un peu et découvrir l’église et son panorama. En revanche, si vous n’avez pas de raison particulière de vous y arrêter, je vous conseille de filer directement à Bosa sans faire le détour.


Bosa

Traverser le ponte Vecchio et visiter la cattedrale dell’Immacolata Concezione

Pour rejoindre Bosa, il vous faudra prendre le bus à la gare routière (juste à côté de la gare ferroviaire) et compter environ 45 minutes de transport à travers la campagne. Pour ce trajet, vous devrez acheter vos billets soit dans des bureaux de tabac ou commerces agréés, soit installer une application pour «valider» votre trajet à chaque fois (comme DropTicket). Une fois arrivé à Bosa, je vous conseille de vous arrêter à l’arrêt Bivio Santa Caterina, situé tout près du ponte Vecchio, qu’il vous faudra traverser pour découvrir le village.

Avant de traverser le pont, je vous recommande de vous poser un instant pour admirer la vue sur le village, dominé par un haut château. Si l’envie vous prend, vous pourrez aussi, depuis le pont, louer un kayak pour descendre la rivière qui se jette dans la mer quelques centaines de mètres plus bas. Cependant, j’ai décidé de simplement traverser le pont et d’aller découvrir l’intérieur de la magnifique cattedrale dell’Immacolata Concezione, juste en face, remarquable par son intérieur entièrement blanc. Bien que d’autres églises se trouvent également à Bosa, je dois avouer avoir été particulièrement séduit par ce bel édifice, qui présente sa façade dans une petite ruelle.


Grimper au travers des ruelles colorées jusqu’au castello di Serravalle

Après avoir balader autour de la cathédrale, je vous conseille de commencer à grimper en direction du castello di Serravalle. Bien que j’aurais beaucoup aimé visiter ce dernier, et pouvoir m’installer sur les reparts pour profiter de sa belle vue sur la ville, il était malheureusement fermé lors de ma visite. Cependant, tout n’est pas perdu.

En grimpant dans le vieux Bosa, vous pourrez tout d’abord découvrir plusieurs rues colorées, fleuries et richement décorées, ainsi que de nombreux points panoramiques pour «compenser» celui du château que je n’ai pas pu voir. Pour arriver aux points de vue, traversez le vieux village en vous perdant volontairement, puis montez jusqu’à atteindre la via Canonico Gavino Nino, qui offre une vue sublime sur tout Bosa, ainsi que sur ses quartiers emblématiques. Si le temps le permet, installez-vous au bar Chiosco al Castello pour boire un verre de vin blanc tout en profitant d’une vue panoramique colorée et inoubliable sur ce village, qui est, à mes yeux, le plus beau de l’île.


Découvrir les  »maisons symétriques » du quartiere Sas Conzas

Pour finir votre visite, je vous conseille de redescendre vers les rives du fleuve Temo afin de découvrir un petit quartier très peu connu, mais reconnaissable par ses « maisons symétriques », peintes dans des couleurs différentes. Il s’agit, comme le titre l’indique, du quartiere Sas Conzas, un ancien quartier industriel, bien connu pour sa tannerie.

Si l’histoire du quartier vous intéresse particulièrement, vous pourrez visiter un petit musée (museo delle Conce), que je n’ai pas eu l’occasion de voir. Surtout, je vous conseille de découvrir le quartier au fil du fleuve en vous baladant sur les deux rives, qui vous offriront une vue panoramique sur les maisons, ainsi que sur le village.


En résumé :

  • Bosa (centro storico): ★★★★★
  • Centro storico (Iglesias): ★★★★★
  • Cattedrale di Santa Chiara d’Assisi: ★★★★★
  • Murailles médiévales / Castello Salvaterra: ★★★★
  • Ponte Vecchio / cattedrale dell’Immacolata Concezione: ★★★★
  • Quartiere Sas Conzas: ★★★
  • Macomer: ★
*la chiesa della Beata Vergine del Carmelo vu depuis le chemin du château (Bosa)*

Florence: la belle toscane

Dans cet article, je vais vous parler de Florence (ou Firenze), la plus belle ville d’Italie. J’ai eu l’occasion de m’y rendre lors du très chaud été 2018 dans lequel j’ai eu fait mes premières balades seul en Italie, ce qui m’avait permis de découvrir La SpeziaGênes, puis Florence. Pour ma part, je me suis rendu dans cette dernière en train depuis La Spezia avec un changement à Pise, le tout pour environ 40€ aller / retour. Pour moi, la ville de Florence est une ville ​qui est facilement visitable lors d’une escapade “imprévue”, car même si vous ne pourrez certes pas visiter et découvrir la ville dans son entièreté, vous pourrez cependant avoir un aperçu de presque tous les monuments.

Malheureusement, ayant visité cette ville avant le COVID19, j’avais pu voir que la ville était remplie de touristes, et que chaque visite des monuments que je voulais faire (dont la cattedrale di Santa Maria del Fiore par exemple) était invisitable, à moins de faire au minimum 2 heures de queue. Entre la trop forte chaleur, et le monde devant chaque monuments, j’ai donc décidé ce jour-là de simplement balader dans la ville avec une glace dans la main afin de voir touts ces principaux monuments que si vous souhaitez visiter dans leurs intégralités vous prendront au moins 2/3 jours bien complet (et surtout un sacré budget!) Cependant, sachez que même si Florence vous prendra du temps lors de votre voyage italien et vous fera sûrement bien suer budgétairement, ces monuments en valent largement la peine, et vous tomberez sûrement comme moi amoureux de cette si belle ville!


Parlons de Florence…:

-J’ai voyagé en…. : train, marche

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: une journée

-Ce que j’ai préféré: la cattedrale di Santa Maria del Fiore

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-la cattedrale di Santa Maria del Fiore, rien que ça!
-la vue sur la ville depuis la piazzale Michelangelo
-Florence, une des plus belle ville au monde (et visitable rapidement)
-prévoir au minimum 1 à 2 heures de queue pour visiter chaque monuments
*le ponte Vecchio et ces petites maisons*

La basilica & la piazza di Santa Maria Novella

Tout juste sorti de la gare, je ​me suis​ directement ​retrouvé face au premier monument que j’ai visité ​durant ​cette journée: la basilica di Santa Maria Novella. ​Il s’agit d’une​ magnifique église du XVème siècle qui trône sur la jolie petite piazza di Santa Maria Novella qui m’à dès les premières minutes de visite vraiment plu. Seul soucis, pour visiter la basilique, il vous faudra débourser la somme de 7,50€ (ce qui est assez cher pour cet édifice qui n’est pas des plus touristiques).


La vieille chiesa Santa Maria Maggiore

A mi-chemin entre la piazza di Santa Maria Novella et la piazza del Duomo (j’en parle bien évidemment plus bas), se trouve une petite église que vous apercevrez en passant, et qui mérite bien de l’attention. Il s’agit de la chiesa Santa Maria Maggiore, un ancien édifice qui fut construit en 931, mais qui est sûrement bien plus ancien, car des papiers attesteraient que ce dernier daterait de 580! Pour ensuite aller voir un autre édifice dans le même style, je vous conseille de traverser encore quelques rues pour aller voir…


…la très brute basilica di San Lorenzo

A quelques ruelles de là, vous tomberez sur la basilica di San Lorenzo, une impressionnante église datant de ​l’an ​393 qui fut longtemps considérée comme le plus vieux bâtiment de ​Florence​. La particularité de ​cet énorme édifice est que s​​a façade ​ne fut ​jamais terminée, elle reste donc brute et inachevée (ce qui lui donne à mes yeux tout son charme!).


Le mignon battistero di San Giovanni sur la piazza del Duomo

Bien sûr, vous ne pourrez visiter Florence sans vous rendre sur le lieu touristique principal de la ville, qui est aussi sûrement un des plus beaux lieux que j’ai vu en Italie: la piazza del Duomo. Même en étant assez loin de cette dernière, vous apercevrez toujours au loin la sublime façade de la cathédrale, le haut dôme, ainsi que le sublime campanile (je parle de tout ça plus loin!). Mais d’abord, le premier monument que vous aller voir sur la place est le petit battistero di San Giovanni, un joli monument blanc et noir tout de marbre. Même si ce dernier est très mignon, vos yeux se tourneront forcément sur…


La magnifique cattedrale di Santa Maria del Fiore, rien que ça!

Au beau milieu de la place, se trouve le plus grand chef-d’œuvre de la place (et même d’Italie). Il s’agit de la cattedrale di Santa Maria del Fiore, un splendide édifice de 1296 qui m’à littéralement scotché dès le premier regard grâce à sa façade blanche toute en marbre, ainsi que des millions de détails que j’ai observé pendant plusieurs heures. A mon grand regret, je n’ai pas visité son intérieur car de bon matin il y’avais déjà plus d’une heure de queue, mais si jamais vous souhaitez le visiter, sachez que l’entrée est gratuite, et vous vaudra déjà au moins une heure de visite (en plus de l’heure passé à observer l’extérieur).

Aussi, sachez que vous pourrez grimper lors de votre visite au sommet du dôme pour la somme de 20€ (ce qui inclut aussi dans le prix la cathédrale, le baptistère, la crypte, le campanile et le musée de l’Opera del Duomo). Pour ma part, je me suis uniquement concentré sur l’extérieur de l’édifice sur lequel vous pourrez passer déjà beaucoup de temps.


Admirer le haut campanile de Giotto

En plus du baptistère et de la magnifique cathédrale, la piazza del Duomo abrite aussi un autre monument pas moins riche en éléments: le campanile de Giotto. Cette haute tour de plus de 85 mètres domine la place et les édifices alentours d’un blanc très pur, le tout doté de nombreuses statues et détails. Petit conseil cependant, pensez à prendre des billets coupe-file qui sont certes plus cher, mais qui vous permettront de visiter tous les lieux de la place sans arriver à l’ouverture ou faire une heure ou deux de queue!


La vieille ville

Cette fois-ci, je ne vais pas vous parler des monuments de Florence, mais de sa magnifique vieille ville. La quasi totalité des monuments que j’ai visité ce jour-là était au beau milieu du vieux Florence, j’ai donc profité de cette balade urbaine pour faire le tour des plus jolies rues, places, et église de ce centro storico que j’ai trouvé plutôt charmant, mais très étonnant. Par rapport à toutes les villes italiennes connues pour leurs centres villes au couleurs criardes, celui de Florence reprend des teintes plutôt jaunes, brune, et parfois un peu pastel, lui conférent une ambiance assez unique et reposante.

De plus, les rues de la ville ont l’avantage d’être assez ombragées (pratique pour les visites estivales), et sont soies remplies de monde, soit… littéralement vide! Je vous conseille donc au fil des monuments à visiter de vous perdre un peu dans ce charmant dédale dans lequel vous trouverez de bons restaurants, ainsi que quelques chapelles éparpillées au gré des ruelles et des places.


La piazza della Repubblica

Votre tour des places de Florence vous amènera forcément sur une petite place située à deux pas de la piazza del Duomo: la piazza della Repubblica. Sur cette petite place entourée de cafés chics et de jolies boutiques bordées par de grandes arcades, vous pourrez aussi voir le magnifique porche de l’hôtel Pendini sous lequel passe la via Degli Strozzi, une petite rue piétonne très vivante.


Les bords de l’Arno

Pour se rafraîchir un peu lors des chauds été, je vous conseille de vous rendre sur les bords de l’Arno, légendaire fleuve qui traverse la ville. Les bords de ce dernier sont d’ailleurs assez souvent étonnamment vide, et vous aideront à fuir la constante agitation de la ville qui est toujours pleine de monde. Sur ces fameux bords, vous pourrez trouver quelques jolis ponts qui vous aideront à obtenir diverses vues intéressantes sur la ville, dont le ponte Santa Trinita, le ponte alle Grazie, mais surtout le très connu…


…ponte Vecchio

De tous les ponts qui coupent l’Arno, vous ne pourrez pas louper le ponte Vecchio: le plus beau et seul pont de la ville qui est encore toujours habité! Ce magnifique pont piéton rejoint deux parties historiques de la ville, et sera capté votre attention avec ces deux côtés différents (mais tout autant beau lors de votre visite). Prenez bien du temps à l’observer tout en vous éloignant de ce dernier, car ces reflets dans l’eau sont juste sublimes (et très photogéniques!)

Aujourd’hui, ce pont est devenu une galerie marchande dans laquelle vous pourrez trouver principalement des bijoux, ainsi que quelques vêtements de marque. Ce pont est aussi un vrai symbole de la ville car il est très vieux (1335), et fut par bonheur le seul pont qui n’à pas été bombardé lors de la seconde guerre mondiale!


Le palazzo Pitti & piazza Pitti

De l’autre côté ​de la rive, vous trouverez une autre partie de la vieille ville, plus calme et vide que la vieille ville côté cathédrale. Parmi les quelques lieux que j’ai exploré ici, j’ai eu l’occasion de me rendre sur la piazza Pitti.Sur cette grande place que j’ai croisée au hasard de ma balade, vous aurez l’occasion de trouver le magnifique palazzo Pitti, un immense palais style renaissance construit en 1458. Le palais est différent de ceux présents en ville tant pour son immensité, que pour sa façade massive et brute construite en pierre.


La jolie porte San Niccolò

En longeant les berges de l’Arno pour faire quelques photos, je commence ensuite à monter à la piazzale Michelangelo (j’en parle plus loin) par un magnifique chemin qui grimpe entre quelques arbustes. Sur ce chemin, j’ai eu l’occasion de passer devant la porte San Niccolò, une ancienne porte érigée en 1324 au niveau du fleuve.

Heureusement, la porte à échappé à la à sa démolition, ce qui ne fut pas le cas de beaucoup d’anciennes fortifications de la ville qui empêchaient l’extension de Florence. En plus d’être très belle, vous pourrez monter au sommet de la tour pour 6€ afin d’observer une vue panoramique sur la ville (sans forcément faire une heure de queue comme pour les autres monuments de la ville).


La piazzale Michelangelo et sa vue panoramique

Si vous voyagez à petit budget et que vous souhaitez quand même obtenir un beau panorama de la ville, je vous conseille de grimper la viale Giuseppe Poggi qui arrive au fil des virages sur la piazzale Michelangelo. Réellement, vous ne trouverez pas grand-chose sur cette place hormis une statue de David et quelques boutiques de souvenirs, mais l’intérêt se trouve surtout sur le balcon au bout de cette dernière.

Depuis ce dernier, vous aurez l’occasion de voir une magnifique vue de Florence avec devant tous les beaux monument de la ville que j’ai eu l’occasion de visiter (dont le dôme de la magnifique cattedrale di Santa Maria del Fiore qui dépasse de tout), avec au bord de tout cela le ponte Vecchio. Aussi, j’ai bien pris le temps d’observer les autres monuments de la ville que je n’ai pas pu voir, dont la basilica di Santa Croce, et la sinagoga e Museo Ebraico di Firenze avec son dôme bleu.


La galleria degli Uffizi

Pour finir votre balade de Florence, je vous conseille de vous rendre dans la galleria degli Uffizi, une étonnante galerie qui vous amènera des bords de l’Arno à la piazza della Signoria dont je vais parler plus bas. Pour accéder à cette galerie piétonne remplie de statues, il vous faudra passer sous un immense porche qui vous transportera dans ce lieu magique où vous pourrez trouver deux bâtiments identiques, un tas de statue, avec au loin la haute tour du palazzo Vecchio.


La piazza della Signoria, le palazzo Vecchio & la loggia Des Lanzi

Même si comme moi, le timing ne vous permettra pas de visiter des musées lors de votre journée florentine, vous pourrez quand même profiter gratuitement de magnifiques œuvres d’art dispersées partout dans la ville. Pour en voir, je vous conseille de vous rendre sur l’iconique piazza della Signoria sur laquelle j’ai fini ma visite de la ville. Pendant des années, la piazza del Duomo représentait le   »cœur religieux » de la ville, alors cette place représentait le  »cœur politique ».

Le monument principal de place est forcément le palazzo Vecchio, magnifique palais de 1299 qui domine la place avec sa torre di Arnolfo (visitable pour 14€). Mais aussi, vous pourrez voir sur la place une magnifique fontaine, d’innombrables statues, ainsi que la loggia Des Lanzi, ​une ​petite loggia ​qui ​abrite de nombreuses statues de la Renaissance dont une de Persée tenant la tête de Méduse. Tout un programme!


En résumé:

  • Basilica & piazza di Santa Maria Novella: ★★★★★
  • Basilica di San Lorenzo: ★★★★★
  • Battistero di San Giovanni: ★★★★★
  • Piazza del Duomo: ★★★★★
  • Cattedrale di Santa Maria del Fiore: ★★★★★
  • Campanile de Giotto: ★★★★★
  • Vieille ville: ★★★★★
  • Berges de l’Arno: ★★★★★
  • Ponte Vecchio: ★★★★★
  • Piazzale Michelangelo: ★★★★★
  • Piazza della Signoria: ★★★★★
  • Palazzo Vecchio: ★★★★★
  • Piazza della Repubblica: ★★★★
  • Palazzo Pitti & piazza Pitti: ★★★★
  • Porte San Niccolò: ★★★★
  • Galleria degli Uffizi: ★★★★
  • Chiesa Santa Maria Maggiore: ★★★★
  • Loggia Des Lanzi: ★★★★
*le derrière de la cathédrale de Florence*