Rétrospective 2020, une année bien drôle et effrayante

*dans les montagnes, à Ayssènes*

Pour la première fois depuis la création de ce blog en 2022, je ne vais pas vous parler de voyage, mais de la rétrospective de l’étrange année 2020. Aujourd’hui, j’écris ces lignes depuis mon bureau à Saint-Affrique, douce ville aveyronnaise où il y’à définitivement plus de moutons que de maison. Mais qui l’eut cru? Pas moi en tout cas. Avec toutes les péripéties que le monde a pu connaître en 2020, je me dois de dire que cette année fut quand même pour moi bien difficile, mais à la fois constructive, et sûrement nécessaire à mon développement personnel. Entre autres, j’ai déménagé trois fois, changé trois fois de région, deux fois de travail et passé par des millions d’états d’âmes différents. Le moins que je puisse dire, 2020 fût pour ma part une année bien trop riche en émotions et en challenges divers.     

Mois par mois, je vais ainsi parler et décrire chaque événements qui ont marqué un tournant décisif dans ma vie cette année, et ainsi faire un court résumé (avec pleins d’images) de tout ce que je vais vous raconter. J’en profite aussi pour souligner que chaque jour et unique, chaque seconde ne sera jamais rattrapable, et chaque heure qui passe aura toujours un goût un peu différent de celle d’avant. L’année 2020 m’aura aussi appris à essayer de vivre ma vie d’une manière plus harmonieuse, ainsi que d’envisager du haut de mes 21 ans un avenir plus doux, posé, et différent de ce que j’avais prévu. Comme me dit toujours une très bonne amie, ‘‘Il faut vivre une vie dont on se souviendra’‘, je me rends compte qu’après tout ce que j’ai vécu en 2020, cette expression à bien un goût différent (et bien plus amer parfois) que ce que j’aurai imaginer. Je vous propose donc dans ce petit article (il y’en aura un chaque année), une petite rétrospective de 2020, ainsi que de tous les événements drôles et effrayants (comme j’aime beaucoup dire) qui ont jalonnés cette année et ainsi permis pierre par pierre de faire la personne que je suis aujourd’hui. Aussi, à la fin de chaque mois, je vous mettrai les liens des articles en rapport avec ce que je vous raconte. 

*les toits de Lisbonne vu depuis le château*

Pays visités: Suède, France, Italie, Andorre, Espagne, Malte, Portugal. (+4 nouveaux pays)


Janvier 2020 – from Malmö to Marseille

*la Turning Torso de Malmö*

Alors que j’étais en voyage entre le Danemark et la Suède, j’ai attaqué l’année 2020 au bord du port de Malmö avec mon ex-copain devant un beau feu d’artifice et une mer noire et glaciale. Une des meilleures manières pour moi de commencer cette année, qui fut bien différente de ce que j’aurais pu planifier et imaginer! C’est après une bonne bière suédoise que je m’endors donc au chaud dans mes draps ce 1er janvier 2020 dans une des plus belles villes de Suède. En continuant mon voyage au pays du Fika, j’ai eu l’occasion de visiter de superbes villes, dont Norrköping, où encore Stockholm, belle capitale suédoise. J’ai eu aussi la surprise de découvrir les joies des auberges de jeunesse (je ne généralise rien), où j’ai dormi une petite nuit dans le quartier de Bromma à Stockholm. Une expérience à ne pas tenter (même si il neige dehors par -5°C), je vous mets quand même le nom: Bromma Hus au cas où vous devriez un jour passer par là-bas.   

A peine rentré de voyage le 6 janvier, j’attaque dès le 7 des entretiens d’embauche dans divers hôtels marseillais pour y exercer ma nouvelle profession: réceptionniste / veilleur de nuit. Après quelques expériences et CV posés dans divers hôtels, je trouve enfin un travail à Aubagne, non loin de Marseille. J’ai donc travaillé pendant 3 mois dans l’hôtel The Originals – Le Relais d’Aubagne ainsi que dans l’hôtel B&B Gémenos pendant un petit mois. Ayant déjà été veilleur de nuit dans un hôtel dans le nord de l’Hérault (Eau Thermale Avène), j’ai donc dû améliorer et perfectionner mes bases en réception ainsi qu’apprendre des tas de choses avec des gens vraiment adorables. Par la même occasion, j’ai pu explorer en profondeur cette superbe ville au milles visages qu’est Marseille, et ainsi me faire à la vie citadine. Du haut de mon appartement situé dans le quartier de La Capelette, j’ai pu pendant ce doux mois enchaîner les fêtes et réunions entre amis où j’ai aussi pu tester quelques bars Marseillais et profiter de chaque jours passant pour me balader, visiter des musées, et simplement vivre. J’ai pu visiter pleins de lieux superbes dont Aix-en-Provence, où encore La Ciotat, jolie ville posée au bord de la mer Méditerranée.  

Articles en lien:

-Malmö, la ville au pied de la Turning Torso

-Balade entre Jönköping & Norrköping

-Stockholm: que voir dans la Venise du nord?

*une petite plage marseillaise vers Montredon*

Février 2020 – entre folie et liberté

*le petit village de Bordighera*

Après un mois de janvier fort sympathique, je commence mon mois de février en partant en week-end entre FréjusCannes et Ventimiglia de l’autre côté de la frontière italienne. Lors de ces douces vacances, dernières avant le confinement et  »en amoureux » depuis, j’ai eu l’occasion d’aller dans pleins d’endroits différents comme dans la vieille ville de Fréjus, à la plage du Débarquement... Mais pas que! J’ai aussi pu dormir à quelques encablures de Cannes, ville réputée pour sa belle croisette et ses bons restaurants. Le lendemain matin, nous sommes allés en Italie pour visiter Ventimiglia et Bordighera ainsi que les pittoresques hameaux de Sealza et Sant’ Antonio situés sur les hauteurs face à la mer. A cette période là, le COVID-19 faisait rage à travers le monde, provoquant ainsi un confinement en Chine ainsi que les premières restrictions dans certaines régions italiennes qui commençaient à être impactés. Mais encore, ni masque, ni confinement de prévu, et encore moins de frontières fermées… J’ai aussi profité de ce mois pour naviguer à travers les Bouches-du-Rhône et le Var où j’ai pu visiter de super coins, dont CassisMartigues, Istres, Allauch, Hyères entre autres, où encore Ceyreste, un tout petit village au dessus de La Ciotat. Je ne pourrai jamais écrire tout ce que j’ai pu visiter à cette période tant j’ai passé ma vie dans la voiture traversant départements et régions pour aller toujours plus loin.   

J’en ai aussi profité pour retourner dans mon village (Bédarieux) le temps d’un week-end pour voir ma famille et mes amis qui me manquaient tant! J’étais loin à cette période là de me douter de la suite des évènements, et de tous les chamboulements qui allaient arriver après.. 

Articles en lien:

Que voir dans la province frontalière d’Imperia?

*les plages de Cassis*

Mars 2020 – confinement…

*la chapelle Saint-Amans de Lunas*

Puis vient le mois de mars, un mois si spécial qui fait que je ne sais pas si j’ai aucune ligne à écrire, ou des millions, ou bien si j’ai envie de rire, ou de m’effondrer en vous les racontant. En l’espace de quelques jours la vie (et mon monde) s’est arrêté, fini les voyages, escapades, visites, et balades, le temps est venu pour un confinement. Vu que le COVID-19 continuait à se répandre dans la monde, j’avais pas spécialement prévu de projets voyages pour ce mois-ci, mais je n’avais encore moins prévu la suite et la fin de ma santé mentale pour les mois à venir. Moi, Sébastien, 20 ans (encore), jeune, insouciant et gambadeur s’est transformé en quelques jours en un jeune homme triste, déçu et abasourdi par ce qui se passait. Dieu merci, j’avais pu garder mon travail (et obtenir un CDI), mais malheureusement hormis ça, rien n’a tenu la route.

J’ai seulement pu retourner en début de mois dans l’Hérault, mon cher département natal, ainsi que visiter la calanques de Morgiou à l’est de Marseille. Mon dernier doux souvenir de ce  »monde d’avant » s’est déroulé la veille du confinement où j’ai pu visiter les villages d’Auriol / St-Zacharie non loin de Marseille. Un souvenir si étrange et émotif à évoquer, si j’avais su la suite des évènements, j’aurais sûrement parcouru la France entière ce jour-là en voiture, et visité des millions de villes différentes!  

*la calanque de Morgiou*

Avril 2020 – puis, la vie à changée

*balade autour de Vendémian*

Après plus de 20 jours de confinement vécu entre travail (5 à 7 nuits par semaines à l’hôtel), courses au magasin le plus proche (merci à Utile Pont de Vivaux)! et aux balades journalières durant lesquelles j’ai sillonné le quartier de La Capelette, j’ai continué de vivre à Marseille; entre triste jour de déprime et disputes toujours plus violentes et intenses qui ont malheureusement détruit le peu de bonheur qui me restait. Plus le temps passait, plus je sentais que la fin était proche et que je finirai par capituler de cette vie compliquée et difficile. J’ai donc pris la triste décision le 12 avril 2020 les yeux pleins de larmes de quitter Marseille, laissant amis, travail et surtout amour (…). Je remercierai jamais assez tous mes amis qui ont été là pour moi durant tout le mois d’avril, et qui m’ont aidé à remonter à la surface.

Après avoir quitté Marseille, j’ai vécu durant 14 jours chez une amie dans le petit village de Vendémian au sud de l’Hérault. C’est dans ce village que j’ai repris pied petit à petit et que j’ai pu commencer à doucement me reconstruire. C’est grâce à ce départ dans l’Hérault que j’ai pu reprendre contact avec ma famille, mes amis, et de plus chercher du travail pour redémarrer à zéro une nouvelle vie. Heureusement, avant de quitter Marseille j’avais pris dans mes bagages mon petit chat Moustache qui m’a aussi aidé à remonter la pente et à garder le sourire.   

Puis, après bon nombre d’appels passés, j’obtiens enfin un entretien d’embauche à l‘hôpital de Saint-Affrique en Aveyron pour un poste de veilleur de nuit. Coup de chance (où du destin), j’ai réussi à obtenir le poste à Saint-Affrique et à finalement déménager là-bas le 25 sur les hauteurs de la ville pour commencer mon nouveau travail le 27. Les jours qui ont suivi cette date sont pour moi les plus heureux de cette année 2020, car j’ai pu enfin reprendre ma propre indépendance, ainsi que retrouver un nouveau lieu de vie (neutre) dans lequel je pourrai enfin me poser et être heureux. 

*l’église Notre Dame de la miséricorde à Saint-Affrique*

Mai 2020 – la reprise d’une vie  »normale »

*les raspes du Tarn à Ayssènes*

Alors que la vie commençait tout doucement à couler à nouveau d’une manière plus douce et saine en Aveyron, j’ai continuer pas à pas à me reconstruire, prendre le temps de vivre, de me balader et de visiter Saint-Affrique et ces  » un kilomètre alentour ». Ces nombreuses balades m’ont permis de connaître Saint-Affrique sur le bout des doigts (même si aujourd’hui en 2022 j’ai encore des surprises!).    

J’ai aussi rencontré un homme qui m’a à nouveau permis de sourire et qui m’a aidé à aller mieux et ainsi à profiter encore plus de cette nouvelle vie retrouvée. Ce n’est que le 11 mai que la vie avait à nouveau repris son sens avec la possibilité de circuler à 100 km aux alentours de son domicile, ce qui m’a permis de visiter pleins d’endroits magnifiques comme Belmont-sur-RanceVabres-l’Abbaye (commune accolée à St-Affrique), Roquefort-sur-Soulzon, et surtout Ayssènes, joli village perdu dans les montagnes aveyronnaises qui fut pendant longtemps mon refuge. J’ai même un temps hésité à y vivre tant l’atmosphère de ce village me rendait heureux et arrivait à m’apaiser. Aussi, le 12 mai, un petit homme d’une dizaines de centimètres rentra dans ma vie, il s’agit du petit Sunset, un adorable petit chat noir et blanc avec qui je partage mes journées, mes joies et mes peines.

*le village de Lapeyre*

Juin 2020 – le renouveau des voyages

*le drapeau andorran à Ordino*

Alors que le monde entier continuait son déconfinement et que les chiffres de contamination au COVID19 étaient en chute libre, j’avais décidé avec quatre amis de sauter dans ma voiture pour faire un petit road-trip. Nous avons décidé de commencer ce voyage (qui fut le premier depuis le confinement) entre Bédarieux, Saint-Affrique, Toulouse, Pamiers, puis Andorre, un merveilleux petit pays situé entre la France et l’Espagne. Ce pays est pour moi un vrai coup de cœur que je classerai aisément dans mes dix pays préférés tant j’aime son atmosphère montagneuse et son air pur, j’y retourne d’ailleurs souvent depuis. Après avoir visité de nombreux villages et un tas de belles églises (il y’en à par centaines en Andorre), je me suis endormi le soir à Andorre-la-Vieille après une superbe soirée festive et quelques bonnes bières andorranes. Ce moment fut unique pour moi, car en vue de la situation sanitaire dans le monde, je ne pensais plus celà possible.   

Le lendemain, nous avons poursuivi le voyage en traversant une petite partie des Pyrénées en direction de La Seu d’Urgell, petite ville espagnole au sud d’Andorre dans laquelle on a passé quelques heures avant de retourner en France. Durant tout ce mois, j’en ai aussi énormément profité pour jouir de la vie   »normale » qu’on avait enfin retrouvée, de la libre circulation, de la liberté de voyager ainsi que de la vie nocturne qui avait à nouveau redémarrée.

*la vieille ville de La Seu d’Urgell en Espagne*

Juillet 2020 – tristesse estivale

*la tour Eiffel vue depuis le Trocadéro*

Enfin, le mois de juillet arriva avec son lot de surprises! Après plusieurs mois de bonheur et de liberté retrouvée, une nouvelle rupture amoureuse venait à nouveau anéantir mon moral et mon fragile équilibre retrouvé. Pendant ce mois de juillet, je fus dégoûté de tout, de l’Aveyron, de Saint-Affrique, de ma nouvelle vie, et de tout ce que j’avais pu reconstruire. Souvent, je pensais à nouveau à partir, fuir, mais je suis resté. Grâce à mes amis et à mes nombreuses petites escapades le week-end, j’ai pu une fois de plus tenir le choc pendant les deux / trois mois à venir qui ne fut pas plus heureux que le début du printemps.   

Seul point positif du mois, j’ai enfin pu mettre les pieds à Paris, chère capitale de France. Malgré les quelques voyages que j’ai pu faire en France, je n’avais jamais eu l’occasion de visiter Paris, ville que j’avais seulement aperçu en avion lors d’un vol Toulouse – Amsterdam. Cette petite escapade à Paris m’a fait découvrir une des plus belles villes au monde qui fut pour moi un vrai coup de cœur. Lors de ce petit week-end j’ai évidemment visiter les principaux monuments de la ville, dont la tour Eiffel, les catacombes, le quartier de Montmartre ainsi que la basilique du Sacré-Coeur que j’ai eu l’occasion de visiter en solitaire, et d’admirer le panorama sur Paris… seul dans la coupole! un moment tant irréel que magique. J’ai vraiment été envoûté par mon petit séjour parisien où j’ai eu en plus l’occasion de rendre visite à ma famille au Raincy, petite ville dans le 93 proche de Saint-Denis dans laquelle j’ai aussi pu admirer sa belle basilique.

*les catacombes de Paris*

Août 2020 – à la découverte d’un nouveau pays

*le rocher Saint-Michel d’Aiguilhe au Puy-en-Velay*

Après un triste mois de juillet, je décide pour décompresser et prendre du recul sur les derniers évènements de partir avec mon cher ami Florent faire un petit road-trip entre plusieurs villes française, dont Millau au sud de l’Aveyron, Mende, petite capitale de Lozère, le Puy-en-Velay (un must-see!) puis Brioude, une superbe ville au nord de la Haute-Loire. Comme vous aurez pu le voir, partir en voyage m’aide à réfléchir sur les évènements qui se passent dans ma vie et m’aide à prendre de la hauteur sur ce que je vis, ce que je vois, ce que j’entend et ce que je pense. Peu de temps après ce petit voyage, j’ai eu aussi l’idée de me faire les cheveux blancs, c’était la première fois que je faisais une couleur de ma vie et étonnamment… cette couleur m’allait plutôt bien! Une expérience à pourquoi pas retenter en 2022! J’ai aussi beaucoup pris de décision de manière assez spontanée ce mois-ci, comme celle de me rendre à la dernière minute sur Toulouse (2h de route de chez moi) pour profiter d’une douce soirée au bord de la Garonne et voir une de mes meilleures amies. Je n’ai pas arrêté depuis cette escapade de dernière minute d’aller à Toulouse passer des week-ends dans cette ville que j’aime tant!  

En toute fin de mois, j’ai aussi décidé de partir sur l’île de Malte. Ce fut la première fois de l’année 2020 que j’ai mis les pieds dans un  »nouveau » pays étranger et que je prenais l’avion. J’ai passé sur cet archipel une petite semaine entre détente et visite de magnifiques villages Méditerranéen, j’ai ainsi eu l’occasion de bien explorer l’île, mais surtout La Valette, mini capitale du pays. C’est d’ailleurs durant ce voyage que j’ai pris pas mal de nouvelles directives sur ma vie et sur les mois qui allaient suivre mon retour en France.  

*les rues calmes de Mdina à Malte*

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Septembre 2020 – la montagne m’offre le décor, à moi d’écrire l’histoire

*les falaises de Ta’ Sannat à Gozo*

Puis, arriva le mois de septembre que j’ai débuté sur l’île de Gozo, seconde île de l’archipel Maltais (mon plus gros coup de cœur). J’ai adoré visiter cette île et grimper sur la rotonde d’Ix-Xewkija ainsi qu’au sommet de la citadelle de Gozo, deux superbes monuments offrant une vue sur toute l’île, ainsi que sur Malte située à quelques kilomètres de là. Je suis aussi allé me balader sur la petite île de Comino, petit paradis perdu entre les deux îles. Pour la partie du mois d’août, j’ai décidé de mettre en titre   »la montagne m’offre le décor, à moi d’écrire l’histoire », car lors d’une balade le 13 août à Peyralbe en Aveyron, je me suis aperçu que je n’étais pas atterri ici pour rien et qu’il me restait énormément de chose à vivre et à faire en Aveyron. J’ai donc pris bien du recul pour comprendre que je devais aussi prendre plus de temps pour être heureux, prendre soin de moi et penser à vivre les mois à venir plus sainement. Durant ce mois, j’ai eu aussi l’occasion d’enchaîner bon nombre de fêtes, ainsi que de passer un super week-end sur Albi avec un de mes meilleurs amis durant lequel j’ai pu visiter encore et encore cette magnifique ville.

A la toute fin de mois, j’ai eu aussi l’occasion d’aller passer un petit week-end à Capvern-les-Bains, petit village perdu dans les Hautes-Pyrénées. Durant ce petit voyage que j’ai effectué avec ma mamie (aujourd’hui décédée), j’ai pu visiter bon nombre d’endroits différents, dont Cieutat, LannemezanLourdes (qui était étrangement vide), Tarbes, et encore pleins de petits villages perdus dans la montagne qui offraient chacun des panoramas grandioses sur la chaîne des Pyrénées. 

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*l’abbaye de l’Escaladieu dans les Hautes-Pyrénées*

Octobre 2020 – cher Portugal, chère liberté

*le tramway jaune de Lisbonne*

En ce doux mois d’octobre, j’avais aussi fait pas mal de sorties, et vu la suite, j’avais bien eu raison d’en profiter. J’ai commencé le 2 en allant visiter la ville de Mende ainsi que pleins de villages mignons de Lozère afin de rendre visite à un ami. J’ai continué sur ma lancée en allant le 15 chez un ami à Albi pour un week-end festif, le dernier en date vu que ce jour-là Toulouse était passée sous couvre-feu, suivi de la fermeture des bars, restaurants, avec ainsi l’arrêt complet de la vie nocturne. Cette soirée sur Albi au goût de bière et de rire fut un des meilleurs évènements de 2020, impossible d’y repenser sans avoir un goût amer en bouche car nous allions vivre ensuite dans le savoir plus de six mois de confinement.  

Plus le mois avançait, plus la France perdait à nouveau ces libertés avec de plus en plus de cas positifs au COVID19, mais malgré tout, j’ai réussi à m’envoler pour Lisbonne au Portugal, où la situation était encore gérable. J’ai pu découvrir de magnifiques paysages et villes lors de ce voyage, dont Sintra, Fatima, Coimbra, Porto, où encore Braga située au nord du pays proche de l’Espagne. Mon voyage s’était ensuite terminé donc le 28, date à laquelle je suis rentrée en France pour au final y être reconfiné le 30, tout comme en mars. Ma dernière journée de liberté (le 29) fut rythmée de sortie shopping entre amis, ainsi que d’un bon repas à l’extérieur qui annonçait un avenir plus sombre. Une fois de plus, le 30 nous fûmes reconfinés, mais cette fois-ci pour seulement un mois.  

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*le village de Marvejols en Lozère*

Novembre 2020 – re-confinement…

*le coucher de soleil sur les Cazes à Saint-Affrique*

Vu qu’à partir du 30 octobre nous fûmes à nouveau reconfinés, je ne serai que écrire sur ce mois, hormis le fait que je suis resté à Saint-Affrique, sans sortir ni se déplacer (hormis faire des escapades à Mc Donald’s Millau à 30 minutes et balader encore et toujours dans la ville. J’ai profité de ce temps précieux pour me reposer, me refaire une santé mentale et aussi m’atteler à la décoration de ma petite maison, qui ressemble un peu plus chaque jour à l’image que je me fais de   »la maison parfaite ». J’ai aussi fait (ou refait) quelques petites découvertes ce mois-ci, dont le rocher de Caylus, un imposant rocher emblématique de Saint-Affrique en haut duquel j’avais pu observer une vue panoramique sur la ville et ses alentours.  

*vue de Saint-Affrique depuis le Caylus*

Décembre 2020 – l’hiver arrive, l’heure du bilan sonne…

*Andorre-la-Vieille vue depuis Engolasters*

Une fois les chiffres de contaminations à nouveau  »en baisse », nous avons eu le droit premièrement à circuler dans les 20 kilomètres alentours, ce qui m’à permis de découvrir certains villages que je ne connaissais pas, donc Mélac et Marnhagues-et-Latour, deux adorables petits villages perchés en Aveyron. Puis, le 15 décembre nous avons été à nouveau entièrement déconfinés, ce qui m’a permis de me rendre à Toulouse y faire mes achats de Noël ainsi que revisiter encore cette si belle ville que j’aime tant. Après avoir fêté mon anniversaire le 18, je m’étais rendu en Andorre pour la seconde fois, mais cette fois-ci seul, et sous la neige! J’ai profité de ce voyage pour y faire une randonnée à travers les montagnes (Canillo / Meritxell) ainsi que visiter pleins de beaux villages tels que Encamp / Les Bons pour ensuite aller à Andorre-la-Vieille.

Une fois rentré d’Andorre, j’ai fini par rentrer chez moi dans l’Hérault pour les fêtes de fin d’année, et profiter un peu de ma famille avant 2021, année que j’espère plus douce, clémente et positive que 2020. Comme j’ai pu le dire plus haut, j’estime quand même que 2020 fut une année nécessaire pour moi sur un plan personnel et professionnel, elle m’a permis malgré tout de grandir, et de devenir encore un peu plus fort que les années précédentes. Elle m’a aussi permis au détour des virages que j’ai pris de connaître des personnes extraordinaires et magnifiques qui m’ont aidé à prendre conscience de nombreuses choses, et qui m’ont aidé à avancer. J’espère cependant que 2021 sera plus simple, et me permettra ainsi de réaliser pleins de voyages comme j’aurai dû de base le faire en 2020. Je voudrais aussi dire merci à tous les gens qui lisent mes articles, et qui me suivent depuis la création de ce blog en 2022, mais aussi un grand merci à Amandine et Guillaume qui m’ont aidé à corriger mes articles! Merci aussi à Candice, Manon, Florent, Sélène, Coralie, Léa, Guillaume, Alexis et tant d’autres qui m’ont permis d’avancer en 2020 et de mettre mes projets à terme. Merci à tous!  

*la place du Capitole à Toulouse*

Gozo: Que voir à Victoria / Ir-Rabat?

Dans cet article, je vais vous parler de Gozo, mais plus précisément d’Ir-Rabat / Victoria, la petite capitale de l’île. C’est dans cette ville où vivent quelques 7 000 habitants que se trouve le principal centre urbain de l’île, englobant quelques magasins, restaurants, bars, hôtels et bien plus qui offre aux gozotains quelques commodités pour y vivre au mieux leur petite vie insulaire sans aller régulièrement sur Malte pour y faire leurs achats. J’ai passé un peu de temps à Ir-Rabat à balader et visiter ces magnifiques monuments dont la Ċittadella tal-Ir-Rabat qui offre avec ses ruines et remparts des vues imprenables sur toute l’île et ces doux vallons, voir au loin par temps dégagé sur Comino et Malte. Mais pas que! vous y trouverez une dizaine de belles églises, une cathédrale et même une petite basilique accolée à une magnifique place où s’anime dès le matin une riche vie locale.

Pour comparer aussi un peu Gozo à Malte, vous verrez premièrement sur Gozo beaucoup plus d’espace naturel, et surtout une urbanisation mieux gérée et plus saine. Malgré le nombre d’habitants en constante augmentation sur l’île, cette dernière garde encore un visage brut et vierge par rapport à sa voisine Malte qui souffre malheureusement d’une urbanisation débordante, polluante, et dangereuse pour l’écosystème maltais déjà fragilisé par le tourisme de masse (excepté en 2020), ainsi que par la surpopulation de l’île. Ayant aimé Malte (malgré cette impression de mouvement constant), je peux vous assurer avoir largement préféré Gozo pour ce cadre de vie si tranquille et sécurisant qu’elle offre.


Parlons d’Ir-Rabat / Victoria…:

-J’ai voyagé en…. : marche / vélo

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: la Katidral ta’ Għawdex et sa citadelle

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-la magnifique Katidral ta’ Għawdex
-la minuscule vieille ville
x

Mes bonnes adresses:

-le Rizzles Cafè situé sur la Pjazza San Franġisk

-le Kafè San Ġorġ sur la Pjazza San Ġorġ

*la cathédrale vue depuis les ruines*

I. faire le tour des vieille rues

Pour moi, toutes les visites d’Ir-Rabat devraient forcément commencer à la terrasse d’un café pour manger un bon petit déjeuner tout en voyant la ville se réveiller. Pour cela, je peux personnellement vous conseiller le Rizzles Cafè situé sur la Pjazza San Franġisk sur laquelle se trouve la Knisja ta ‘San Franġisk, ainsi que le Kafè San Ġorġ situé sur la Pjazza San Ġorġ au beau milieu de la vieille ville. Dans ces deux derniers, vous pourrez à petit prix commencer votre visite matinale en y dégustant de délicieuses pâtisseries maltaises, ainsi que des cannoli glacés pour vous rafraîchir de la chaleur estivale déjà pesante.

Après avoir manger, vous pourrez enfin commencer votre visite de la ville et de ces églises. La première que je vous conseille de voir se situe sur la Pjazza San Ġorġ déjà évoquée plus haut, il s’agit la de la Bażilika ta’ San Ġorġ fir-Rabat (malheureusement en travaux ce jour là). Je n’ai donc pas pu la visiter, mais depuis la citadelle quelques mètres plus loin j’ai pu voir une vue d’ensemble de l’édifice et de son dôme malgré les échafaudages. Cette magnifique basilique fut construite entre 1672 et se situe au milieu des plus anciennes places et rues de la ville. Parmi les endroits aussi intéressants à voir dans la ville, je vous conseille de vous rendre sur la Pjazza l-Indipendenza, une place très importante dans la vie des gozotains. C’est sur cette jolie petite place que se trouvent quelques bons petits restaurants, bars, ainsi que la Banca Giuratale (qui abrite la petite mairie d’Ir-Rabat) et qui est considérée comme un des plus beaux édifices de l’île. Je vous conseille aussi de porter votre attention sur la Knisja ta ‘Savina, une petite église construite au XXème siècle qui résulte d’un très vieil édifice de 1479 (probablement le plus vieux de l’île)! 


II. visiter la ċittadella

En plus de tous les monuments de la vieille ville, Victoria comporte encore une autre partie encore plus ancienne et plus riche d’histoire, il s’agit de sa sublime citadelle. Ce magnifique ensemble de fortifications, de bastions et (malheureusement) de ruines fut le seul refuge fortifié de toute l’île jusqu’au XVIIème siècle. Elle est bâtie sur une colline au-dessus de la vieille ville (un des points les plus hauts de l’île) qui domine la campagne environnante, l’essentiel des villages de l’île et le plus important, le détroit de Malte. Cette citadelle chère aux gozitains est un vrai symbole historique pour la population de l’île, car il se passa dans ces murs bon nombre d’histoires, dont la déportation en 1551 de plus de 5 700 gozitains par les Ottomans.

Avec toutes ces histoires pleines de remous, encore aujourd’hui de nombreuses découvertes sont faites lors des fouilles comme celle de plusieurs églises et chapelles, un temple romain, et même un temple phénicien. Comme vous le verrez, la citadelle compte encore quelques ruelles, d’épais remparts qui offrent une superbe vue (j’en parle plus bas), quelques jolis monuments (dont un palais de justice), et malheureusement un énorme tas de ruines.   


III. admirer la Knisja Katidrali ta’ Għawdex

Après avoir traversé les remparts de la citadelle, vous arriverez sur la petite Pjazza Katidral, une toute petite place abritant le Palais de Justice de Gozo (Il-Qorti ta’ Għawdex), et surtout la magnifique Knisja Katidrali ta’ Għawdex qui fut construite en 1697 à l’emplacement d’une ancienne église. Si vous voulez visiter cette dernière ainsi que son petit musée il vous faudra payer 10€.


IV. profiter de la vue des hauts remparts

Bien sûr, je ne pouvais pas parler de la citadelle sans vous parler de ces épais remparts qui offrent une vue saisissante sur toute la ville (ainsi que sur l’île en général). Ces remparts longs d’environ un kilomètre qui contournent la citadelle de part et d’autre sont accessibles depuis plusieurs petits escaliers qui débouchent dans diverses ruelles.

Vous arriverez allègrement à faire le tour de touts les remparts afin d’observer de loin les plus beaux édifices de l’île, la mer, ainsi que la belle Knisja Arċipretali San Gwann Battista d’Ix-Xewkija que j’ai visité un peu plus tard. Aussi, ne manquez pas lors de votre tour de passer par la  »tour d’horloge » qui surplombe la Pjazza Katidral et qui offre une superbe vue de la partie encore debout de la citadelle. Avec tous les remparts, les terrasses panoramiques et tous les recoins bien cachés (il y’en a par dizaines), prévoyez une heure si vous comptez tout voir. 


En résumé:

  • Rabat / Victoria: ★★★★★
  • Knisja ta ‘San Franġisk / Pjazza San Franġisk: ★★★★★
  • Pjazza San Ġorġ / Bażilika ta’ San Ġorġ fir-Rabat: ★★★★★
  • Citadelle: ★★★★★
  • Knisja Katidrali ta’ Għawdex: ★★★★★
  • Rempart de Rabat: ★★★★★
  • Pjazza l-Indipendenza ★★★★★
*Victoria avec Ix-Xewkija au fond*

Que voir dans les 3 cities en quelques heures?

*Il-Birgu vu depuis Bormla*

Dans cet article, je vais vous parler de trois villages emblématiques des alentours de La Valette: les 3 Cities. Ces trois magnifiques villages traditionnels maltais sont situés de l’autre côté du Grand Harbour, bras maritime qui coupe La Valette de l’est du pays. Juste après ma visite matinale assez complète de la capitale, j’ai traversé ensuite le Grand Harbour en ferry (pour 4.65€ aller-retour) pour arriver au village de L-Isla, première étape de l’après-midi. Aujourd’hui, après de nombreuses réparations et restaurations, les trois villages brillent à nouveau et sont devenus un haut lieu touristique pour les voyageurs de passage La Valette. 

Tout comme la capitale, ces trois villages sont vraiment très petits et collés (vous passerez souvent d’un village à l’autre sans vous en rendre compte), vous pourrez donc les visiter en une après-midi seulement, le tout en prenant le temps de savourer une délicieuse boisson fraîche sur le port. Lors d’une marche d’environ de cinq kilomètres environ, j’ai pu parcourir ces petits bouts de paradis tout en pente où j’ai pu voir de nombreuses petites rues typiques ainsi que des dizaines belles églises et chapelles qui jonchent les villages.  


Parlons des 3 cities…:

-J’ai voyagé en…. : ferry/ à pied

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: les magnifiques ruelles et églises des villages

-Ce que j’ai moins aimé: la saleté présentes dans les villages

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-la beauté des trois villages
-leurs proximité (ce qui permet de les faire à pied)
-la saleté dans les rues des villages
*les 3 cities vu depuis l’Upper Barrakka Gardens*

L’Isla (Senglea), la porte d’entrée des 3 cities

Après quelques minutes de ferry, j’arrive à L-Isla, aussi appelée Senglea par le passé. Tout comme La Valette, le village est constitué de longues rues principalement rectilignes qui permettent ainsi de le quadriller. Pour visiter ce village, il vous faudra seulement une trentaine de minutes, voir moins car il fait seulement… 1.30km2! ce qui en fait encore aujourd’hui la plus petite commune de l’archipel Maltais (ainsi qu’un des plus mignons). Il faut dire que dû à sa construction sur une fine péninsule, il n’y eut aucun moyen d’agrandissement où de prolongation tant la falaise et la mer sont proches.

Cependant, cette bande de terre fut quand même raccordée à Bormla, car elle fut autrefois une petite île proche des côtes (d’où son nom). Après avoir quitté le port, je vous conseille de vous rendre sur la Triq il-Vitorja, rue principale dans laquelle se trouvent les principaux commerces du village, ainsi que la belle Knisja Maria Bambina aussi appelée Basilique de Senglea par les locaux.


Bormla (Cospicua), un bout de terre au bord de la mer

Un peu plus tard, j’arrive à Bormla (Cospicua) qui est situé entre L-Isla et Il-Birgu. Malgré son évidente beauté (tout est beau dans ces 3 villages!) Bormla fut malheureusement un des villages les plus bombardés de Malte dû à son importance navale. Il a donc mis bien plus de temps que les autres villages à renaître de ses cendres après la guerre, mais il reste aujourd’hui une vraie perle à ne pas louper.

Comme j’ai pu le voir, les petites rues du village sont très différentes de celles des deux autres, elles sont plus fines, étroites, exiguës et serpentent Bormla tout en montée / descente, ce qui permet d’avoir différents points de vues sur les 3 cities. Tant les églises sont magnifiques, tant je me dois encore de vous parler des petites ruelles qui vous permettront une agréable balade et une sympathique découverte de ce labyrinthe architectural rempli de plantes luxuriantes et de balcons colorés qui sont habités par de nombreux chats, l’animal phare des villages maltais. C’est dans ces dernières que vous pourrez voir les plus beau monument du village: la Knisja Immakulata Kunċizzjoni, une jolie église construite en 1565.


Il-Birgu (Vittoriosa), la belle fortifiée

En arrivant à Il-Birgu je commence ma balade en longeant la Triq Il-Mina Kbira, la rue principale et commerçante du village. En longeant cette dernière, j’arrive face à quelques églises dispersées dans les magnifiques ruelles, ainsi qu’à la grande Misrah ir-Rebha, une des plus grandes et importantes places du village. Parmi les différentes églises qui se trouvent dans le village, je vous conseille de vous attarder sur la Knisja ta’ San Lawrenz, un superbe édifice construit en 1530 qui offre une jolie vue sur le port.

Au bout d’Il-Birgu face au rivage se trouve aussi le magnifique Fort Saint-Ange, un immense fort militaire que je n’ai malheureusement pas pu visiter par manque de temps (mais que j’ai cependant bien observé lors de la traversée en bateau qui m’à ensuite ramené à La Valette).


En résumé:

  • L-Isla: ★★★★★
  • Knisja Maria Bambina: ★★★★★
  • Bormla: ★★★★★
  • Knisja Immakulata Kunċizzjoni: ★★★★★
  • Il-Birgu: ★★★★★
  • Knisja ta’ San Lawrenz: ★★★★★
*les ruelles typiques des 3 cities*

Malte / Malta

*Sur la carte n’est pas mentionné: Comino*