Rétrospective 2020, une année bien drôle et effrayante

*dans les montagnes, à Ayssènes*

Pour la première fois depuis la création de ce blog en 2022, je ne vais pas vous parler de voyage, mais de la rétrospective de l’étrange année 2020. Aujourd’hui, j’écris ces lignes depuis mon bureau à Saint-Affrique, douce ville aveyronnaise où il y’à définitivement plus de moutons que de maison. Mais qui l’eut cru? Pas moi en tout cas. Avec toutes les péripéties que le monde a pu connaître en 2020, je me dois de dire que cette année fut quand même pour moi bien difficile, mais à la fois constructive, et sûrement nécessaire à mon développement personnel. Entre autres, j’ai déménagé trois fois, changé trois fois de région, deux fois de travail et passé par des millions d’états d’âmes différents. Le moins que je puisse dire, 2020 fût pour ma part une année bien trop riche en émotions et en challenges divers.     

Mois par mois, je vais ainsi parler et décrire chaque événements qui ont marqué un tournant décisif dans ma vie cette année, et ainsi faire un court résumé (avec pleins d’images) de tout ce que je vais vous raconter. J’en profite aussi pour souligner que chaque jour et unique, chaque seconde ne sera jamais rattrapable, et chaque heure qui passe aura toujours un goût un peu différent de celle d’avant. L’année 2020 m’aura aussi appris à essayer de vivre ma vie d’une manière plus harmonieuse, ainsi que d’envisager du haut de mes 21 ans un avenir plus doux, posé, et différent de ce que j’avais prévu. Comme me dit toujours une très bonne amie, ‘‘Il faut vivre une vie dont on se souviendra’‘, je me rends compte qu’après tout ce que j’ai vécu en 2020, cette expression à bien un goût différent (et bien plus amer parfois) que ce que j’aurai imaginer. Je vous propose donc dans ce petit article (il y’en aura un chaque année), une petite rétrospective de 2020, ainsi que de tous les événements drôles et effrayants (comme j’aime beaucoup dire) qui ont jalonnés cette année et ainsi permis pierre par pierre de faire la personne que je suis aujourd’hui. Aussi, à la fin de chaque mois, je vous mettrai les liens des articles en rapport avec ce que je vous raconte. 

*les toits de Lisbonne vu depuis le château*

Pays visités: Suède, France, Italie, Andorre, Espagne, Malte, Portugal. (+4 nouveaux pays)


Janvier 2020 – from Malmö to Marseille

*la Turning Torso de Malmö*

Alors que j’étais en voyage entre le Danemark et la Suède, j’ai attaqué l’année 2020 au bord du port de Malmö avec mon ex-copain devant un beau feu d’artifice et une mer noire et glaciale. Une des meilleures manières pour moi de commencer cette année, qui fut bien différente de ce que j’aurais pu planifier et imaginer! C’est après une bonne bière suédoise que je m’endors donc au chaud dans mes draps ce 1er janvier 2020 dans une des plus belles villes de Suède. En continuant mon voyage au pays du Fika, j’ai eu l’occasion de visiter de superbes villes, dont Norrköping, où encore Stockholm, belle capitale suédoise. J’ai eu aussi la surprise de découvrir les joies des auberges de jeunesse (je ne généralise rien), où j’ai dormi une petite nuit dans le quartier de Bromma à Stockholm. Une expérience à ne pas tenter (même si il neige dehors par -5°C), je vous mets quand même le nom: Bromma Hus au cas où vous devriez un jour passer par là-bas.   

A peine rentré de voyage le 6 janvier, j’attaque dès le 7 des entretiens d’embauche dans divers hôtels marseillais pour y exercer ma nouvelle profession: réceptionniste / veilleur de nuit. Après quelques expériences et CV posés dans divers hôtels, je trouve enfin un travail à Aubagne, non loin de Marseille. J’ai donc travaillé pendant 3 mois dans l’hôtel The Originals – Le Relais d’Aubagne ainsi que dans l’hôtel B&B Gémenos pendant un petit mois. Ayant déjà été veilleur de nuit dans un hôtel dans le nord de l’Hérault (Eau Thermale Avène), j’ai donc dû améliorer et perfectionner mes bases en réception ainsi qu’apprendre des tas de choses avec des gens vraiment adorables. Par la même occasion, j’ai pu explorer en profondeur cette superbe ville au milles visages qu’est Marseille, et ainsi me faire à la vie citadine. Du haut de mon appartement situé dans le quartier de La Capelette, j’ai pu pendant ce doux mois enchaîner les fêtes et réunions entre amis où j’ai aussi pu tester quelques bars Marseillais et profiter de chaque jours passant pour me balader, visiter des musées, et simplement vivre. J’ai pu visiter pleins de lieux superbes dont Aix-en-Provence, où encore La Ciotat, jolie ville posée au bord de la mer Méditerranée.  

Articles en lien:

-Malmö, la ville au pied de la Turning Torso

-Balade entre Jönköping & Norrköping

-Stockholm: que voir dans la Venise du nord?

*une petite plage marseillaise vers Montredon*

Février 2020 – entre folie et liberté

*le petit village de Bordighera*

Après un mois de janvier fort sympathique, je commence mon mois de février en partant en week-end entre FréjusCannes et Ventimiglia de l’autre côté de la frontière italienne. Lors de ces douces vacances, dernières avant le confinement et  »en amoureux » depuis, j’ai eu l’occasion d’aller dans pleins d’endroits différents comme dans la vieille ville de Fréjus, à la plage du Débarquement... Mais pas que! J’ai aussi pu dormir à quelques encablures de Cannes, ville réputée pour sa belle croisette et ses bons restaurants. Le lendemain matin, nous sommes allés en Italie pour visiter Ventimiglia et Bordighera ainsi que les pittoresques hameaux de Sealza et Sant’ Antonio situés sur les hauteurs face à la mer. A cette période là, le COVID-19 faisait rage à travers le monde, provoquant ainsi un confinement en Chine ainsi que les premières restrictions dans certaines régions italiennes qui commençaient à être impactés. Mais encore, ni masque, ni confinement de prévu, et encore moins de frontières fermées… J’ai aussi profité de ce mois pour naviguer à travers les Bouches-du-Rhône et le Var où j’ai pu visiter de super coins, dont CassisMartigues, Istres, Allauch, Hyères entre autres, où encore Ceyreste, un tout petit village au dessus de La Ciotat. Je ne pourrai jamais écrire tout ce que j’ai pu visiter à cette période tant j’ai passé ma vie dans la voiture traversant départements et régions pour aller toujours plus loin.   

J’en ai aussi profité pour retourner dans mon village (Bédarieux) le temps d’un week-end pour voir ma famille et mes amis qui me manquaient tant! J’étais loin à cette période là de me douter de la suite des évènements, et de tous les chamboulements qui allaient arriver après.. 

Articles en lien:

Que voir dans la province frontalière d’Imperia?

*les plages de Cassis*

Mars 2020 – confinement…

*la chapelle Saint-Amans de Lunas*

Puis vient le mois de mars, un mois si spécial qui fait que je ne sais pas si j’ai aucune ligne à écrire, ou des millions, ou bien si j’ai envie de rire, ou de m’effondrer en vous les racontant. En l’espace de quelques jours la vie (et mon monde) s’est arrêté, fini les voyages, escapades, visites, et balades, le temps est venu pour un confinement. Vu que le COVID-19 continuait à se répandre dans la monde, j’avais pas spécialement prévu de projets voyages pour ce mois-ci, mais je n’avais encore moins prévu la suite et la fin de ma santé mentale pour les mois à venir. Moi, Sébastien, 20 ans (encore), jeune, insouciant et gambadeur s’est transformé en quelques jours en un jeune homme triste, déçu et abasourdi par ce qui se passait. Dieu merci, j’avais pu garder mon travail (et obtenir un CDI), mais malheureusement hormis ça, rien n’a tenu la route.

J’ai seulement pu retourner en début de mois dans l’Hérault, mon cher département natal, ainsi que visiter la calanques de Morgiou à l’est de Marseille. Mon dernier doux souvenir de ce  »monde d’avant » s’est déroulé la veille du confinement où j’ai pu visiter les villages d’Auriol / St-Zacharie non loin de Marseille. Un souvenir si étrange et émotif à évoquer, si j’avais su la suite des évènements, j’aurais sûrement parcouru la France entière ce jour-là en voiture, et visité des millions de villes différentes!  

*la calanque de Morgiou*

Avril 2020 – puis, la vie à changée

*balade autour de Vendémian*

Après plus de 20 jours de confinement vécu entre travail (5 à 7 nuits par semaines à l’hôtel), courses au magasin le plus proche (merci à Utile Pont de Vivaux)! et aux balades journalières durant lesquelles j’ai sillonné le quartier de La Capelette, j’ai continué de vivre à Marseille; entre triste jour de déprime et disputes toujours plus violentes et intenses qui ont malheureusement détruit le peu de bonheur qui me restait. Plus le temps passait, plus je sentais que la fin était proche et que je finirai par capituler de cette vie compliquée et difficile. J’ai donc pris la triste décision le 12 avril 2020 les yeux pleins de larmes de quitter Marseille, laissant amis, travail et surtout amour (…). Je remercierai jamais assez tous mes amis qui ont été là pour moi durant tout le mois d’avril, et qui m’ont aidé à remonter à la surface.

Après avoir quitté Marseille, j’ai vécu durant 14 jours chez une amie dans le petit village de Vendémian au sud de l’Hérault. C’est dans ce village que j’ai repris pied petit à petit et que j’ai pu commencer à doucement me reconstruire. C’est grâce à ce départ dans l’Hérault que j’ai pu reprendre contact avec ma famille, mes amis, et de plus chercher du travail pour redémarrer à zéro une nouvelle vie. Heureusement, avant de quitter Marseille j’avais pris dans mes bagages mon petit chat Moustache qui m’a aussi aidé à remonter la pente et à garder le sourire.   

Puis, après bon nombre d’appels passés, j’obtiens enfin un entretien d’embauche à l‘hôpital de Saint-Affrique en Aveyron pour un poste de veilleur de nuit. Coup de chance (où du destin), j’ai réussi à obtenir le poste à Saint-Affrique et à finalement déménager là-bas le 25 sur les hauteurs de la ville pour commencer mon nouveau travail le 27. Les jours qui ont suivi cette date sont pour moi les plus heureux de cette année 2020, car j’ai pu enfin reprendre ma propre indépendance, ainsi que retrouver un nouveau lieu de vie (neutre) dans lequel je pourrai enfin me poser et être heureux. 

*l’église Notre Dame de la miséricorde à Saint-Affrique*

Mai 2020 – la reprise d’une vie  »normale »

*les raspes du Tarn à Ayssènes*

Alors que la vie commençait tout doucement à couler à nouveau d’une manière plus douce et saine en Aveyron, j’ai continuer pas à pas à me reconstruire, prendre le temps de vivre, de me balader et de visiter Saint-Affrique et ces  » un kilomètre alentour ». Ces nombreuses balades m’ont permis de connaître Saint-Affrique sur le bout des doigts (même si aujourd’hui en 2022 j’ai encore des surprises!).    

J’ai aussi rencontré un homme qui m’a à nouveau permis de sourire et qui m’a aidé à aller mieux et ainsi à profiter encore plus de cette nouvelle vie retrouvée. Ce n’est que le 11 mai que la vie avait à nouveau repris son sens avec la possibilité de circuler à 100 km aux alentours de son domicile, ce qui m’a permis de visiter pleins d’endroits magnifiques comme Belmont-sur-RanceVabres-l’Abbaye (commune accolée à St-Affrique), Roquefort-sur-Soulzon, et surtout Ayssènes, joli village perdu dans les montagnes aveyronnaises qui fut pendant longtemps mon refuge. J’ai même un temps hésité à y vivre tant l’atmosphère de ce village me rendait heureux et arrivait à m’apaiser. Aussi, le 12 mai, un petit homme d’une dizaines de centimètres rentra dans ma vie, il s’agit du petit Sunset, un adorable petit chat noir et blanc avec qui je partage mes journées, mes joies et mes peines.

*le village de Lapeyre*

Juin 2020 – le renouveau des voyages

*le drapeau andorran à Ordino*

Alors que le monde entier continuait son déconfinement et que les chiffres de contamination au COVID19 étaient en chute libre, j’avais décidé avec quatre amis de sauter dans ma voiture pour faire un petit road-trip. Nous avons décidé de commencer ce voyage (qui fut le premier depuis le confinement) entre Bédarieux, Saint-Affrique, Toulouse, Pamiers, puis Andorre, un merveilleux petit pays situé entre la France et l’Espagne. Ce pays est pour moi un vrai coup de cœur que je classerai aisément dans mes dix pays préférés tant j’aime son atmosphère montagneuse et son air pur, j’y retourne d’ailleurs souvent depuis. Après avoir visité de nombreux villages et un tas de belles églises (il y’en à par centaines en Andorre), je me suis endormi le soir à Andorre-la-Vieille après une superbe soirée festive et quelques bonnes bières andorranes. Ce moment fut unique pour moi, car en vue de la situation sanitaire dans le monde, je ne pensais plus celà possible.   

Le lendemain, nous avons poursuivi le voyage en traversant une petite partie des Pyrénées en direction de La Seu d’Urgell, petite ville espagnole au sud d’Andorre dans laquelle on a passé quelques heures avant de retourner en France. Durant tout ce mois, j’en ai aussi énormément profité pour jouir de la vie   »normale » qu’on avait enfin retrouvée, de la libre circulation, de la liberté de voyager ainsi que de la vie nocturne qui avait à nouveau redémarrée.

*la vieille ville de La Seu d’Urgell en Espagne*

Juillet 2020 – tristesse estivale

*la tour Eiffel vue depuis le Trocadéro*

Enfin, le mois de juillet arriva avec son lot de surprises! Après plusieurs mois de bonheur et de liberté retrouvée, une nouvelle rupture amoureuse venait à nouveau anéantir mon moral et mon fragile équilibre retrouvé. Pendant ce mois de juillet, je fus dégoûté de tout, de l’Aveyron, de Saint-Affrique, de ma nouvelle vie, et de tout ce que j’avais pu reconstruire. Souvent, je pensais à nouveau à partir, fuir, mais je suis resté. Grâce à mes amis et à mes nombreuses petites escapades le week-end, j’ai pu une fois de plus tenir le choc pendant les deux / trois mois à venir qui ne fut pas plus heureux que le début du printemps.   

Seul point positif du mois, j’ai enfin pu mettre les pieds à Paris, chère capitale de France. Malgré les quelques voyages que j’ai pu faire en France, je n’avais jamais eu l’occasion de visiter Paris, ville que j’avais seulement aperçu en avion lors d’un vol Toulouse – Amsterdam. Cette petite escapade à Paris m’a fait découvrir une des plus belles villes au monde qui fut pour moi un vrai coup de cœur. Lors de ce petit week-end j’ai évidemment visiter les principaux monuments de la ville, dont la tour Eiffel, les catacombes, le quartier de Montmartre ainsi que la basilique du Sacré-Coeur que j’ai eu l’occasion de visiter en solitaire, et d’admirer le panorama sur Paris… seul dans la coupole! un moment tant irréel que magique. J’ai vraiment été envoûté par mon petit séjour parisien où j’ai eu en plus l’occasion de rendre visite à ma famille au Raincy, petite ville dans le 93 proche de Saint-Denis dans laquelle j’ai aussi pu admirer sa belle basilique.

*les catacombes de Paris*

Août 2020 – à la découverte d’un nouveau pays

*le rocher Saint-Michel d’Aiguilhe au Puy-en-Velay*

Après un triste mois de juillet, je décide pour décompresser et prendre du recul sur les derniers évènements de partir avec mon cher ami Florent faire un petit road-trip entre plusieurs villes française, dont Millau au sud de l’Aveyron, Mende, petite capitale de Lozère, le Puy-en-Velay (un must-see!) puis Brioude, une superbe ville au nord de la Haute-Loire. Comme vous aurez pu le voir, partir en voyage m’aide à réfléchir sur les évènements qui se passent dans ma vie et m’aide à prendre de la hauteur sur ce que je vis, ce que je vois, ce que j’entend et ce que je pense. Peu de temps après ce petit voyage, j’ai eu aussi l’idée de me faire les cheveux blancs, c’était la première fois que je faisais une couleur de ma vie et étonnamment… cette couleur m’allait plutôt bien! Une expérience à pourquoi pas retenter en 2022! J’ai aussi beaucoup pris de décision de manière assez spontanée ce mois-ci, comme celle de me rendre à la dernière minute sur Toulouse (2h de route de chez moi) pour profiter d’une douce soirée au bord de la Garonne et voir une de mes meilleures amies. Je n’ai pas arrêté depuis cette escapade de dernière minute d’aller à Toulouse passer des week-ends dans cette ville que j’aime tant!  

En toute fin de mois, j’ai aussi décidé de partir sur l’île de Malte. Ce fut la première fois de l’année 2020 que j’ai mis les pieds dans un  »nouveau » pays étranger et que je prenais l’avion. J’ai passé sur cet archipel une petite semaine entre détente et visite de magnifiques villages Méditerranéen, j’ai ainsi eu l’occasion de bien explorer l’île, mais surtout La Valette, mini capitale du pays. C’est d’ailleurs durant ce voyage que j’ai pris pas mal de nouvelles directives sur ma vie et sur les mois qui allaient suivre mon retour en France.  

*les rues calmes de Mdina à Malte*

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Septembre 2020 – la montagne m’offre le décor, à moi d’écrire l’histoire

*les falaises de Ta’ Sannat à Gozo*

Puis, arriva le mois de septembre que j’ai débuté sur l’île de Gozo, seconde île de l’archipel Maltais (mon plus gros coup de cœur). J’ai adoré visiter cette île et grimper sur la rotonde d’Ix-Xewkija ainsi qu’au sommet de la citadelle de Gozo, deux superbes monuments offrant une vue sur toute l’île, ainsi que sur Malte située à quelques kilomètres de là. Je suis aussi allé me balader sur la petite île de Comino, petit paradis perdu entre les deux îles. Pour la partie du mois d’août, j’ai décidé de mettre en titre   »la montagne m’offre le décor, à moi d’écrire l’histoire », car lors d’une balade le 13 août à Peyralbe en Aveyron, je me suis aperçu que je n’étais pas atterri ici pour rien et qu’il me restait énormément de chose à vivre et à faire en Aveyron. J’ai donc pris bien du recul pour comprendre que je devais aussi prendre plus de temps pour être heureux, prendre soin de moi et penser à vivre les mois à venir plus sainement. Durant ce mois, j’ai eu aussi l’occasion d’enchaîner bon nombre de fêtes, ainsi que de passer un super week-end sur Albi avec un de mes meilleurs amis durant lequel j’ai pu visiter encore et encore cette magnifique ville.

A la toute fin de mois, j’ai eu aussi l’occasion d’aller passer un petit week-end à Capvern-les-Bains, petit village perdu dans les Hautes-Pyrénées. Durant ce petit voyage que j’ai effectué avec ma mamie (aujourd’hui décédée), j’ai pu visiter bon nombre d’endroits différents, dont Cieutat, LannemezanLourdes (qui était étrangement vide), Tarbes, et encore pleins de petits villages perdus dans la montagne qui offraient chacun des panoramas grandioses sur la chaîne des Pyrénées. 

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*l’abbaye de l’Escaladieu dans les Hautes-Pyrénées*

Octobre 2020 – cher Portugal, chère liberté

*le tramway jaune de Lisbonne*

En ce doux mois d’octobre, j’avais aussi fait pas mal de sorties, et vu la suite, j’avais bien eu raison d’en profiter. J’ai commencé le 2 en allant visiter la ville de Mende ainsi que pleins de villages mignons de Lozère afin de rendre visite à un ami. J’ai continué sur ma lancée en allant le 15 chez un ami à Albi pour un week-end festif, le dernier en date vu que ce jour-là Toulouse était passée sous couvre-feu, suivi de la fermeture des bars, restaurants, avec ainsi l’arrêt complet de la vie nocturne. Cette soirée sur Albi au goût de bière et de rire fut un des meilleurs évènements de 2020, impossible d’y repenser sans avoir un goût amer en bouche car nous allions vivre ensuite dans le savoir plus de six mois de confinement.  

Plus le mois avançait, plus la France perdait à nouveau ces libertés avec de plus en plus de cas positifs au COVID19, mais malgré tout, j’ai réussi à m’envoler pour Lisbonne au Portugal, où la situation était encore gérable. J’ai pu découvrir de magnifiques paysages et villes lors de ce voyage, dont Sintra, Fatima, Coimbra, Porto, où encore Braga située au nord du pays proche de l’Espagne. Mon voyage s’était ensuite terminé donc le 28, date à laquelle je suis rentrée en France pour au final y être reconfiné le 30, tout comme en mars. Ma dernière journée de liberté (le 29) fut rythmée de sortie shopping entre amis, ainsi que d’un bon repas à l’extérieur qui annonçait un avenir plus sombre. Une fois de plus, le 30 nous fûmes reconfinés, mais cette fois-ci pour seulement un mois.  

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*le village de Marvejols en Lozère*

Novembre 2020 – re-confinement…

*le coucher de soleil sur les Cazes à Saint-Affrique*

Vu qu’à partir du 30 octobre nous fûmes à nouveau reconfinés, je ne serai que écrire sur ce mois, hormis le fait que je suis resté à Saint-Affrique, sans sortir ni se déplacer (hormis faire des escapades à Mc Donald’s Millau à 30 minutes et balader encore et toujours dans la ville. J’ai profité de ce temps précieux pour me reposer, me refaire une santé mentale et aussi m’atteler à la décoration de ma petite maison, qui ressemble un peu plus chaque jour à l’image que je me fais de   »la maison parfaite ». J’ai aussi fait (ou refait) quelques petites découvertes ce mois-ci, dont le rocher de Caylus, un imposant rocher emblématique de Saint-Affrique en haut duquel j’avais pu observer une vue panoramique sur la ville et ses alentours.  

*vue de Saint-Affrique depuis le Caylus*

Décembre 2020 – l’hiver arrive, l’heure du bilan sonne…

*Andorre-la-Vieille vue depuis Engolasters*

Une fois les chiffres de contaminations à nouveau  »en baisse », nous avons eu le droit premièrement à circuler dans les 20 kilomètres alentours, ce qui m’à permis de découvrir certains villages que je ne connaissais pas, donc Mélac et Marnhagues-et-Latour, deux adorables petits villages perchés en Aveyron. Puis, le 15 décembre nous avons été à nouveau entièrement déconfinés, ce qui m’a permis de me rendre à Toulouse y faire mes achats de Noël ainsi que revisiter encore cette si belle ville que j’aime tant. Après avoir fêté mon anniversaire le 18, je m’étais rendu en Andorre pour la seconde fois, mais cette fois-ci seul, et sous la neige! J’ai profité de ce voyage pour y faire une randonnée à travers les montagnes (Canillo / Meritxell) ainsi que visiter pleins de beaux villages tels que Encamp / Les Bons pour ensuite aller à Andorre-la-Vieille.

Une fois rentré d’Andorre, j’ai fini par rentrer chez moi dans l’Hérault pour les fêtes de fin d’année, et profiter un peu de ma famille avant 2021, année que j’espère plus douce, clémente et positive que 2020. Comme j’ai pu le dire plus haut, j’estime quand même que 2020 fut une année nécessaire pour moi sur un plan personnel et professionnel, elle m’a permis malgré tout de grandir, et de devenir encore un peu plus fort que les années précédentes. Elle m’a aussi permis au détour des virages que j’ai pris de connaître des personnes extraordinaires et magnifiques qui m’ont aidé à prendre conscience de nombreuses choses, et qui m’ont aidé à avancer. J’espère cependant que 2021 sera plus simple, et me permettra ainsi de réaliser pleins de voyages comme j’aurai dû de base le faire en 2020. Je voudrais aussi dire merci à tous les gens qui lisent mes articles, et qui me suivent depuis la création de ce blog en 2022, mais aussi un grand merci à Amandine et Guillaume qui m’ont aidé à corriger mes articles! Merci aussi à Candice, Manon, Florent, Sélène, Coralie, Léa, Guillaume, Alexis et tant d’autres qui m’ont permis d’avancer en 2020 et de mettre mes projets à terme. Merci à tous!  

*la place du Capitole à Toulouse*

Braga, la perle du nord

Dans cet article, je vais vous parler d’une jolie ville médiévale située au nord du Portugal: Braga. C’est dans cette grande ville (la cinquième du pays) située non loin de la frontière espagnole que j’ai passé mon dernier jour au Portugal juste avant de rentrer en France. Si je devrai dresser un  bilan final de mon voyage, je dirai que mes seuls regrets au Portugal furent de ne pas avoir pu visiter la ville d’Almada située au sud de Lisbonne où se trouve le magnifique Santuário de Cristo Rei ainsi que d’avoir pas pu exploré le grand sud du pays (Algarve, Faro..) que je n’aurai pu atteindre depuis Braga que par un vol interne (Porto Faro) où en faisant plus de sept heures de train. Par manque de temps, j’ai donc préféré oublier le sud du pays pour me concentrer sur le centre et le nord qui m’ont semblé bien plus riche historiquement et bien plus remplis de villes et villages qui méritent une visite. 

Je vais donc dans les prochaines lignes vous parler plus en détail de la jolie ville de Braga, de la douce ambiance de la vieille ville que j’ai tant aimé (un de mes plus gros coups de cœur), et de ces petites ruelles parsemées d’églises et de ces beaux vestiges qui m’ont particulièrement impressionné. Si comme moi vous visitez la ville, je vous conseille de consacrer le premier jour à la vieille ville de Braga afin d’y faire une visite complète et de garder le second jour pour visiter les des deux magnifiques sanctuaires qui trône dans les montagnes alentours: le sanctuaire de Bom Jesus do Monte et le sanctuaire de Sameiro. Comme vous pourrez le voir, Braga est une ville au milles visages où d’anciens thermes romains (Termas Romanas do Alto da Cividade) côtoient de jolies édifices moyenâgeux tels que la Sé de Braga où encore que l’Antigo Paço Arquiepiscopal, le tout harmonieusement cerclé de beaux bâtiments modernes (parfois assez haut) et de belles avenues bien droites qui coupent la vieille ville du reste de Braga.


Parlons de Braga…:

-J’ai voyagé en…. : bus / marche / Uber

-J’ai logé: l’Hotel Residencial Centro Comercial Avenida

-Kilomètres parcourus: 10 environ

-Durée du voyage: une journée

-Ce que j’ai préféré: la vieille ville exæquo avec le Santuário do Bom Jesus do Monte

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-la magnifique vieille ville
-les inattendues Termas Romanas do Alto da Cividade
-la brume autour du Santuário do Sameiro
-l’iconique Santuário do Bom Jesus do Monte
x

Praça da República

Pour commencer votre visite de Braga, je vous conseille de débuter par la Praça da República, une magnifique place qui fait office de place principale de la ville. Sur cette dernière se trouvent plusieurs monuments, dont la belle Basílica dos Congregados qui fut construite en 1703. Cet édifice est d’ailleurs connu pour l’histoire tragique de Fernando de Malaghães qui perdit la vie en percutant avec son hélicoptère en 1944 un des clochers de l’édifice.

En plus de la basilique, vous trouverez aussi sur la place la belle Chafariz da Praça da República, une magnifique fontaine qui trône face à l’Igreja da Lapa (construite au XVIIIème siècle). Cette dernière est cernée par de magnifiques bâtiments couverts d’azulejos soutenus par de belles arcades où se trouvent quelques bars et restaurants.


Jardim de Santa Barbara

Après avoir baladé dans quelques jolies rues de la vieille ville, je vous conseille de vous rendre voir le Jardim de Santa Barbara dans lequel se trouve les ruines du magnifique Antigo Paço Arquiepiscopal. Cet édifice est un ensemble de trois bâtiments bien distincts chacun construits avec sa propre architecture et style différent, la partie la plus ancienne du bâtiment est l’aile orientale qui fut construite de style gothique médiéval en XIVème siècle (cette partie et ces ruines sont visibles dans le Jardim de Santa Barbara), ainsi que deux autres ailes présentes autour de l’édifice.


Sé de Braga 

Comme toute grande ville portugaise qui se respecte, vous trouverez forcément à Braga une Sé (cathédrale en français) qui trône en plein milieu de la vieille ville. Pour parler un peu de l’histoire de la Sé de Braga, cette dernière fut construite sur les fondations d’un ancien temple romain dédié à Isis, puis sur les murs d’une autre ancienne basilique paléochrétienne, montrant que l’édifice fut construit sur une place sacrée depuis des années.

Par manque de temps, j’ai décidé de visiter uniquement l’intérieur de l’édifice (pour 2€) sans passer par le trésor et le musée afin de passer le reste de l’après-midi à visiter les autres monuments de la ville. Après avoir profité du calme de l’intérieur de l’édifice, je suis allé me balader sur la Rossio da Sé afin d’observer la monumentale façade de la Sé qui domine encore aujourd’hui le reste de la vieille ville. 


Largo de São Paulo

Parmi les places emblématiques de la ville, je vous conseille de vous rendre sur la Largo de São Paulo, une toute petite place coincée entre trois magnifiques chapelles et quelques beaux bâtiments modernes blancs. La première chapelle que vous apercevez de loin est la Capela da Nossa Senhora da Torre, une magnifique chapelle construite au XVIIIème qui se distingue des autres par sa haute tour qui surplombe cette place semi-moderne qui marque la transition entre la vieille ville et la  nouvelle ville. Vous pourrez aussi voir l’Igreja de São Tiago da Cividade, une jolie petite église blanche toute simple du XVIIème siècle qui fait face à une autre église: l’Igreja de São Paulo qui se distingue par sa façade plutôt brute.

En plus de cette place remplie d’églises, il faut savoir que Braga compte dans son centre un tas de magnifiques édifices religieux éparpillés. Parmi ces derniers, je me dois de vous parler de la Capela e Casa dos Coimbras, de l’Igreja do Pópulo, de l’Igreja de São Sebastião das Carvalheiras, et bien plus encore qui font parti des vrai joyaux de la ville. 


Largo Carlos Amarante

Tout comme la Largo de São Paulo, la Rossio da Sé, et la Praça da República, je vous conseille de vous rendre sur la dernière place emblématique de Braga: la Largo Carlos Amarante, une grande place pavée que vous trouverez au sud de la vieille ville. Sur cette belle place (une des plus belles à mes yeux avec la Praça da República) se trouvent deux magnifiques églises ainsi qu’une sublime fontaine entourée d’un petit jardin. 

La première église que vous apercevrez est l’Igreja de Santa Cruz, une magnifique église du XVIIème siècle qui fait face avec sa belle et grande façade aux lettres blanches de B R A G A qui attirent souvent les touristes qui aiment s’y prendre en photo devant. Derrière les lettres se trouve aussi une autre église, il s’agit de l’Igreja de São Marcos, un édifice baroque construit au XVIIIe siècle.   


Palácio do Raio

En me perdant dans la vieille ville, j’ai eu l’occasion de tomber à tout hasard sur le Palácio do Raio, un très beau palais de couleur bleu du XVIIIe siècle qui se différencie des immeubles alentours principalement noirs et blancs. Ce dernier fut pour moi une belle surprise sur mon chemin retour, mais aussi une des plus inattendues car je fus littéralement ébloui par les rayons de soleil qui reflètent les centaines d’azulejos du palais.


Avenida da Liberdade

Parmi les rues piétonnes emblématiques de la ville, je vous conseille d’aller balader sur l’Av. da Liberdade, une magnifique longue avenue piétonne qui traverse la ville pour arriver au niveau de la Praça da República en plein cœur de la vieille ville. L’avenue qui traverse en partie la nouvelle ville devient intéressante à voir (et uniquement piétonne!) au niveau du Teatro Circo où vous pourrez voir une magnifique avenue pleine de charme et de beaux édifices, mais aussi quelques boutiques, des restaurants, et bien plus encore.


Termas Romanas do Alto da Cividade

En quittant la vieille ville vous pourrez faire si vous le souhaiter un bon de quelques millénaires, car la Braga renferme quelques jolies ruines romaines, dont les Termas Romanas do Alto da Cividade. Sur le site, vous pourrez trouver de sublimes ruines dont d’anciennes maisons, d’anciens bains publics, un théâtre et sûrement bien plus encore (toutes les fouilles ne sont pas encore terminées).

Si vous souhaitez visiter les ruines, sachez qu’une bonne partie se trouve à l’abri sous une tôle qui protège l’essentiel des vestiges qui furent étudiés (et donc visitables), mais vous pourrez aussi observer extérieurement les autres vestiges du site qui furent découverts bien plus tard et encore assez peu étudiés. Le prix de la visite des ruines est de 1,85€ (où 99cts en tarif étudiant).


Santuário do Sameiro

Pour terminer ma visite de Braga, j’ai décidé de me rendre le lendemain matin dans les montagnes afin de me rendre au santuário do Sameiro et au santuário do Bom Jesus do Monte afin de finir ma visite sur les deux monuments les plus emblématiques de la ville. Pour vous y rendre, vous pourrez soit prendre le bus, mais j’ai décidé de prendre un Uber pour me rendre au santuário do Sameiro (pour moins de 6€), puis aller au santuário do Bom Jesus do Monte à pied via un petit chemin dans la montagne avant de reprendre un Uber pour retourner dans la vieille ville. Ce jour-là, j’ai eu l’occasion de visiter le hameau de Sameiro et son sanctuaire sous un temps brumeux et un ciel gris qui lui donne un air très lugubre. Malheureusement, ce dernier est souvent oublié des visites et remplacé par le santuário do Bom Jesus do Monte situé quelques kilomètres plus bas qui est reconnu mondialement pour ses escaliers monumentaux et son architecture typique de la région. 

Après plusieurs longues minutes à me perdre et à déambuler seul dans la brume, je suis rentré dans la magnifique basilique pour profiter de la messe qui s’y déroulait ce jour-là ainsi que pour pouvoir observer le magnifique intérieur travaillé de l’édifice. Comme moi, je vous conseille de visiter l’édifice une petite heure afin de profiter de la magnifique esplanade autour de la basilique ainsi que des magnifiques éléments architecturaux de cette dernière (dôme, clochers…). Pensez aussi à profiter de la jolie vue sur la ville de Braga et ces hauts immeubles en contrebas du sanctuaire.


Santuário do Bom Jesus do Monte

Juste après avoir visité le santuário do Sameiro, j’ai rejoint à pied le hameau de Bom Jesus do Monte par le Caminho do Sameiro, un petit chemin qui part à travers la forêt sur un kilomètres et demi. De la même manière que le santuário do Sameiro, vous pourrez vous rendre de la ville de Braga à ce dernier en bus, en Uber, ou en prenant le petit funiculaire (qui était malheureusement fermé lors de mon voyage) qui relie pour quelques euros la ville au sanctuaire. En arrivant par le petit chemin, vous devrez d’abord traverser un magnifique jardin juste avant d’arriver sur la parvis de la basilique qui fut construite en 1722 sur une place occupée par une chapelle depuis 1373.

Tout comme le santuário do Sameiro, je vous conseille de passer au moins une heure à vous balader autour de la basilique et de ces jardins, ainsi qu’absolument visiter son sublime intérieur. Mais comme vous pourrez le voir, l’intérêt principal du sanctuaire n’est pas la belle église mais son monumental escalier haut de 116 mètres qui comprend 577 marches qui offre une vue panoramique sur Braga). Comme vous pourrez l’observer, les escaliers sont divisés en trois volées qui symbolisent le passage de la terre vers le ciel. Parfois, lors d’importants pèlerinages vous pourrez voir de nombreux pèlerins grimper les escaliers à genoux tout en s’arrêtant aux nombreuses fontaines pour se purifier. Après avoir visité ce lieu, je suis ensuite retourné à Braga pour prendre un bus à destination de Lisbonne, la capitale de ce magnifique pays que je ne suis pas prêt d’oublier et que j’espère revisiter au plus vite!   


En résumé:

  • Praça da República: ★★★★★
  • Largo Carlos Amarante: ★★★★★
  • Basílica dos Congregados: ★★★★★
  • Vieille ville de Braga: ★★★★★
  • Jardim de Santa Barbara: ★★★★★
  • Antigo Paço Arquiepiscopal: ★★★★★
  • Sé de Braga: ★★★★★
  • Rossio da Sé: ★★★★★
  • Termas Romanas do Alto da Cividade: ★★★★★
  • Palácio do Raio: ★★★★★
  • Santuário do Sameiro: ★★★★★
  • Santuário do Bom Jesus do Monte: ★★★★★
  • Av. da Liberdade: ★★★★
  • Largo de São Paulo: ★★★★

Viseu en 5 étapes

Dans cet article, je vais vous parler d’une petite ville perdue dans la campagne portugaise: Viseu. J’ai eu l’occasion de faire un court arrêt dans cette ville lors d’un transit entre Coimbra et Porto, bien évidemment j’aurai pu faire ce trajet directement, mais j’ai eu envie de monter faire un tour à Viseu qui fut élue comme la meilleure ville à habiter du pays. Evidemment, je n’ai pas eu le temps de tout voir en seulement trois heures, mais j’ai eu cependant aisément le temps de faire le tour de la vieille ville, de ces belles églises (ouvertes partout contrairement à Coimbra), du magnifique musée de la cathédrale et même de me poser pour déguster une gaufre accompagnée d’un café bien chaud!

Après avoir été malade toute la matinée à Coimbra, j’avais décidé de prendre un   »day off » afin de prendre mon temps, et surtout de ne pas courir après les visites. J’ai donc jusqu’au dernier moment hésité à aller dans cette ville pour aller me reposer à Porto, mais ne pas y aller aurait été une énorme erreur, vraiment! Riche de son histoire, la vieille ville compte un tas de magnifiques monuments et places tels que la Praça da Sé où se trouve la superbe Sé de Viseu et l’Igreja da Misericordia, les deux principales et plus belles églises de la ville, ainsi que bien d’autres lieux dont je vais vous parler dans l’article. 


Parlons de Viseu…

-J’ai voyagé en…. : marche

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 3 environ

-Durée du voyage: trois heures

-Ce que j’ai préféré: l’impressionnante Praça da Sé

-Ce que j’ai moins aimé: le temps grisâtre lors de ma visite

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-l’impressionnante Praça da Sé
-la toute petite vieille ville rapide à visiter
-la possibilité de voir les points principaux en moins de deux heures
-le temps grisâtre lors de ma visite

I. l’Igreja da Misericordia

Parmi les lieux que j’ai eu l’occasion de voir à Viseu, je dois absolument vous parler de la belle Igreja da Misericordia, une magnifique église de style rococo construite en 1775 sur la Praça da Sé. Extérieurement, j’ai trouvé que cette église était la plus belle de la ville, elle se distingue par ses deux magnifiques clochers et sa façade blanche, symétrique et plutôt simple.

Vous pourrez visiter son bel intérieur gratuitement, mais son petit musée juste à côté et payant, et coûte seulement 1,50€. Cependant, par manque de temps j’ai préféré visiter la Sé de Viseu, magnifique et unique cathédrale de la ville qui trône fièrement sur son immense place juste en face de l’Igreja da Misericordia.   


II. la Sé

Toujours sur la Praça da Sé, je vous conseille d’aller visiter la magnifique , un édifice construit au XIIème siècle mélangeant divers styles architecturaux. La Sé est construite à l’ouest de la place sur le point le plus haut de la vieille ville, permettant d’observer les alentours depuis ces hautes tours et ces nombreux balcons.

Pour seulement 2,50€, vous pourrez visiter le musée de la Sé, ainsi qu’avoir accès aux magnifiques balcons de la cathédrale qui offrent une vue panoramique sur la vieille ville, sur l’Igreja da Misericordia et ses alentours. 


III. la Praça de D. Duarte et la vieille ville

Non loin de la Praça da Sé, je vous conseille d’aller faire un tour sur la Praça de D. Duarte, une jolie place tout en longueur où se trouve une grande statue de D. Duarte ainsi que quelques bars et restaurants. Cette place ainsi que les belles ruelles alentours font partie du cœur vivant de la vieille ville, vous trouverez de jour comme de nuit toujours du monde dans ces ruelles où aiment se rejoindre la jeunesse de la ville et les touristes afin de profiter de la vie nocturne de Viseu.

Après avoir fait le tour de la place, je vous conseille de vous balader dans les ruelles alentours au minimum une petite heure (si votre temps est compté) pour explorer la vieille ville et ces dizaines de ruelles pavées entourées de maisons noires et blanches. Lors de votre balade dans les petites ruelles de la ville, prenez bien le temps de vous attarder dans chacune des ruelles qui sont vraiment magnifiques et plonge le visiteur dans l’ambiance du Viseu médiéval. Je vous conseille aussi de faire un tour dans la Rua Formosa et dans la Rua da Paz, deux rues piétonnes commerciales qui n’ont pas manqué de me faire de l’œil! 


IV. la Praça República et le Painel de Azulejos

Non loin de la vieille ville, vous pourrez voir la Praça República aussi simplement appelée Rossio. Cette magnifique place construite à la lisière entre la vieille ville et la nouvelle ville comprend un grand jardin ombragé, une magnifique fontaine, ainsi que la nouvelle mairie de Viseu. La place est aussi connue pour abriter l’impressionnant Painel de Azulejos, un long mur recouvert de faïences bleues et blanches typiques du Portugal.


V. les petites églises

Comme j’ai pu le faire, je vous conseille tout en faisant le tour de la ville de vous arrêter afin de voir les magnifiques chapelles blanches qui peuplent cette dernière. Parmi ces dernières (qui sont pas très loin de la vieille ville), je vous conseille d’aller voir l’Igreja dos Terceiros de São Francisco, un joli petit édifice blanc situé non loin de la Praça República. Dans le même exemple, je vous conseille d’aller faire un saut à l’Igreja de Nossa Senhora do Carmo, ainsi qu’à l’Igreja do Seminário Maior située à quelques mètres seulement de cette dernière pour compléter votre visite de la ville.


En résumé:

  • Praça da Sé: ★★★★★
  • Igreja da Misericordia: ★★★★★
  • Sé: ★★★★★
  • Praça de D. Duarte: ★★★★★
  • Vieille ville: ★★★★★
  • Musée de la Sé: ★★★★★
  • Praça República (Rossio): ★★★★★
  • Painel de Azulejos: ★★★★★
  • Igreja dos Terceiros de São Francisco: ★★★★
  • Igreja de Nossa Senhora do Carmo: ★★★★

Coimbra en 24 heures, que voir?

*les bords du Mondego*

Dans cet article, je vais vous parler d’une charmante ville située au centre du Portugal entre Lisbonne et PortoCoimbra. Juste après avoir visité Lisbonne, Sintra et Fátima, Coimbra était bien évidemment ma prochaine étape de mon voyage au Portugal. Lors de mes voyages, j’ai parfois tendance à enchaîner les visites, à ne pas prendre le temps de bien observer chaque monuments dans les détails, ainsi qu’à privilégier uniquement les principaux monuments de chaque ville au lieu de sortir des sentiers battus. Cependant, lors de ma visite à Coimbra j’ai décidé de faire l’inverse, de prendre mon temps et simplement de me balader dans la ville au fil des rues tout en mangeant des bons Pasteis de Nata. Malheureusement, 2020 et COVID-19 oblige, une bonne partie des monuments étaient fermés lors de ma visite, j’ai donc dû me limiter aux extérieurs des édifices et aux rares églises ouvertes.

En plus, après deux jours passés avec une météo plutôt clémente, je suis arrivé à Coimbra de nuit sous un ciel nuageux. J’ai trouvé assez dommage de voir la ville sous cette si triste ambiance, car elle regorge de couleurs, de vie et de magnifique monuments. Puis, je suis arrivé dans cette ville pas très en forme et un peu malade, ce qui n’a pas arrangé le tout. Pour rajouter une couche, en plus du temps démotivant et de la fatigue, plus mon voyage avançait, plus la situation sanitaire qui commençait à s’aggraver au Portugal ce qui à amener le gouvernement à confiner certains villages aux alentours de Guimarães. Cependant, malgré le peu de temps passé que j’ai passé dans la ville et le nombre de monuments fermés, je pense assez bien connaître Coimbra, ville que j’ai bien aimé et qui à su à sa manière me charmer. Esthétiquement parlant, Coimbra est très belle, j’ai vraiment pris du plaisir à monter les ruelles et les escaliers entremêlés où se cachent pleins de monuments dont je vais vous parler.  


Parlons de Coimbra…

-J’ai voyagé en…. : marche

-J’ai logé: à l’hôtel Residencial Aviz

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: les ruelles en pentes de la ville

-Ce que j’ai moins aimé: les immeubles trop moderne de la nouvelle université

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-les petites ruelles en pentes
-les vues panoramique sur la ville depuis les alentours de l’université
-le temps maussade le jour de ma visite
-les immeubles trop moderne de la nouvelle université

Mes bonnes adresses :

-le Restaurant Petisqueria Portuguesa sur la Largo da Sota


*l’Igreja de São João de Almedina à côté de la Sé Nova*

L’Igreja de São Tiago sur la Praça do Comércio

Après quelques minutes de marche dans les rues pavées, j’arrive sur la Praça do Comércio (malheureusement en travaux ce jour là), sur cette jolie place se trouve quelques bars et restaurants, mais surtout la jolie Igreja de São Tiago, une toute petite église du XIIème siècle. Cette église (malheureusement en mauvais état) domine l’ouest de la place avec ces escaliers qui se terminent sur la rue principale de la vieille ville, la Rua Ferreira Borges.    


La rua de Quebra-Costas

Si vous visitez Coimbra, il sera impossible pour vous de ne pas marcher dans la rua de Quebra-Costas qui porte le nom des célèbres escaliers  »casse dos ». Cette petite ruelle plus que centenaire vous permettra de rallier les ruelles autour du fleuve Mondego aux ruelles plus hautes de la ville qui se trouvent autour de la Sé Nova (j’en parle plus bas).

D’ailleurs, tant qu’à explorer la rua de Quebra-Costas, je vous conseille également de faire un tour dans les magnifiques petites ruelles de la ville dans laquelle vous pourrez trouver bon nombre de bars, restaurants, ainsi que parfois quelques perles cachées comme des restes d’anciennes fortifications où de mignonnes petites églises.


La Sé Velha

Au fil des ruelles, j’ai fini par arriver devant la Sé Velha, l’ancienne cathédrale de la ville. Cette cathédrale du XIIème siècle est un des rares édifices de style roman encore debout et intact dans le pays, mais c’est surtout un des importants. D’extérieur, elle ressemble à un petit château avec ces fenêtres peu nombreuses et étroites, car comme beaucoup d’édifices religieux construits à cette époque, la Sé a aussi servi d’édifice défensif afin de permettre à la population de se mettre à l’abri en cas d’attaque.


La Sé Nova

Après la Sé Velha, il est tant de vous rendre à la Sé Nova, la majestueuse nouvelle cathédrale de la ville ainsi qu’un des rares édifices encore ouverts. Pour quelques euros, j’ai pu rentrer dans l’édifice afin d’y visiter son splendide intérieur ainsi que ses quelques couloirs remplis de statues religieuses.

Cette église de style baroque fut construite en 1598 dans la partie haute de la ville, mais elle prit la fonction de cathédrale quand le diocèse fut transféré de la Sé Velha à cette dernière. Ce nouvel édifice, plus grand et plus spacieux était mieux adapté pour la population grandissante de la ville et pour son nombre de fidèles qui ne cessait de grimper.   


L’Universitade de Coimbra

Bien sûr, que serait Coimbra sans son Universitade? Comme j’ai pu le voir, l’université est immense, elle accueille plus de 25 000 étudiants venus du monde entier spécialement venus ici pour étudier dans ce lieu prestigieux qui équivaut à Oxford où à Paris-Sorbonne. Avant la pandémie, la ville était d’ailleurs réputée pour être une des plus jeunes du pays, des plus actives, et surtout une des plus festives avec son grand nombre de bars qui ont contribué à rendre la vie mouvementée. Fondée en 1290, l’université est placée dans le Palais de l’Alcaçova, où se trouvent encore ces prestigieux bâtiments qui sont visitables pour 10€.  

Malheureusement, dû à la situation sanitaire sur place je n’ai pas pu accéder à l’université et à la Paço das Escolas, j’ai seulement pu observer extérieurement ses bâtiments depuis la Porta Férrea, principale porte d’accès à l’université. Lors de ma visite de Coimbra, mon plus grand regret est de ne pas avoir eu accès à cet édifice, mais j’ai cependant pu explorer son quartier dans lequel se trouve l’Aqueduto de São Sebastião, ainsi que des bâtiments nouveaux, gris, et sans réel charme et m’ont fait typiquement penser aux rues tristes de Bucarest. 


La perle cachée (et gratuite) du Museu da Santa Casa da Misericórdia

Lors de ma visite de Coimbra, j’ai eu l’occasion de tomber sur le Museu da Santa Casa da Misericórdia, un petit musée rassemblant diverses œuvres et sculptures religieuses construit dans une église. Tant la ville regorge d’église, vous pourrez passer devant cette dernière sans voir d’extérieur son tout petit cloître blanc et bleu situé juste à côté du clocher de l’église. Ce dernier est gratuit à visiter, et fut pour moi malgré sa petite taille un des plus beaux lieux à voir à Coimbra!


Le Jardim da Manga

En descendant quelques rues, j’aperçois un joli monument de couleur jaune entre deux bâtiments. Il s’agit de la fontaine du Jardim da Manga, une étonnante structure construite en 1528 qui détonne des monuments alentours plutôt gris et assez classique. La fontaine se situe dans son petit jardin qui est gratuit à la visite, vous pourrez donc approcher de plus près ce petit monument inattendu tant par sa couleur criarde que par sa forme.


Le Mosteiro de Santa Cruz

D’ailleurs, la fontaine du Jardim da Manga est accolée au Mosteiro de Santa Cruz, un magnifique monastère fondé en 1131. Ce monastère est un des plus anciens et des plus importants de la ville, mais surtout l’un des premiers à être fondé hors des murs médiévaux. De plus, l’édifice a participé très tôt à la tradition culturelle et éducative de la ville en proposant des cursus scolaires tels qu’en théologie. Lors de la visite du monastère et de son église, prenez le temps de chercher la sépulture d’Alphonse Ier et de Sanche Ier, les deux premiers rois du Portugal qui reposent ici.


La Praça Oito de Maio et la rua Ferreira Borges

Dans votre visite de la ville, pensez aussi à visiter la  »nouvelle ville » afin de voir la Praça Oito de Maio, une jolie petite place pleine de vie qui marque le début de la rua Visc. da Luz rua Ferreira Borges. C’est dans ces deux longues rues que se trouvent les principaux commerces, bars et restaurants de la vieille ville qui sont toujours pleins de monde.

Cette partie de la ville est plutôt charmante, je me suis régalé de déambuler dans les ruelles remplies de monde tout en piochant dans les pâtisseries alentours quelques Pasteis de Nata qui sont une vraie institution au Portugal! 


La vue sur la ville depuis le Ponte de Santa Clara

Après avoir fini la visite de la vieille ville, je vous conseille de vous rendre au Ponte de Santa Clara, un joli petit pont qui traverse le Mondego et qui offre depuis ses abords une vue panoramique sur la vieille ville de Coimbra toute en montée avec l’université au sommet (et comme vous pourrez le voir ça grimpe!).    


Les ruines du Mosteiro de Santa Clara a Velha

J’ai ensuite continué ma visite de l’extérieur de la vieille ville en me rendant aux ruines du Mosteiro de Santa Clara a Velha, une magnifique église entourée des ruines d’un ancien monastère construit en 1314. De par sa proximité au fleuve Mondego, le monastère fut laissé à l’abandon au XVIIème siècle après d’importantes inondations, obligeant les religieuses à rejoindre l’autre côté de la ville.

Dans cette partie de la ville, vous aurez aussi quelques édifices religieux de renom à visiter tel que le Convento São Francisco, ainsi que le Mosteiro de Santa Clara-a-Nova, un magnifique monastère du XVIIème siècle qui offre une vue majestueuse sur la vieille ville de Coimbra juste en face.  


En résumé:

  • Escadas de Quebra-Costas: ★★★★★
  • Universidade de Coimbra: ★★★★★
  • Vieille ville: ★★★★★
  • Rua Ferreira Borges / rua Visc. da Luz: ★★★★★
  • Sé Velha: ★★★★★
  • Sé Nova: ★★★★★
  • Berges du Mondego: ★★★★★
  • Jardim da Manga: ★★★★★
  • Mosteiro de Santa Cruz: ★★★★★
  • Praça 8 de Maio: ★★★★★
  • Ponte de Santa Clara: ★★★★★
  • Mosteiro de Santa Clara a Velha: ★★★★★
  • Igreja de São Tiago: ★★★★
  • Praça do Comércio: ★★★
*le Musée national Machado de Castro*

Fátima: que voir dans la ville la plus sacrée du Portugal?

Dans cet article, je vais vous parler de Fátima, une petite ville assez triste et grisâtre qui abrite le magnifique Santuário de Fátima connu internationalement pour son impressionnant pèlerinage (le quatrième plus gros au monde). Basiquement, j’avais prévu lors de ma visite de Fátima de rester au moins 5 / 6 heures afin de visiter la ville de manière complète, mais je suis finalement parti rejoindre Coimbra au bout de seulement trois heures. Tant le sanctuaire et ces édifices religieux sont magnifiques, tant le reste de la ville est vide, insipide, et ne compte pas grands monuments hormis quelques chapelles éparpillées.

De base le sanctuaire est connu mondialement pour être un haut lieu de pèlerinage toujours rempli de monde, mais lors de ma visite en octobre 2020 (quelque temps avant le reconfinement du pays), il n’y avait littéralement personne! Une ambiance lunaire dans ce lieu qui, comme notre cher Lourdes national, accueille basiquement chaque jours des milliers de pèlerins venus du monde entier pour allumer quelques bougies et faire des prières lors d’immenses messes. Je me suis donc retrouvé dans ce  »Lourdes Portugais » une fin de journée plutôt ensoleillée à profiter du coucher de soleil sur cette immense place aussi vide que étrange, mais cependant pas sans charme.  


Parlons de Fátima…

-J’ai voyagé en…. : bus / à pied

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 2 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: l’immense Santuário de Fátima

-Ce que j’ai moins aimé: la tristesse du reste de la ville

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-l’immense Santuário de Fátima qui donne des frissons-la tristesse du reste de la ville

Basílica da Santíssima Trindade

Parmi les principaux lieux à voir au sanctuaire de Fátima, je vous conseille de commencer par la Basílica da Santíssima Trindade, un immense édifice moderne construit en 2004 qui mesure plus de 40 000m². Cet édifice sans réel charme fut construit pour réguler l’affût de pèlerin sur le site qui ne pouvait pas s’entasser dans la Basílica de Nossa Senhora do Rosário (je vous en parle plus loin), qui elle a une capacité bien plus réduite. J’ai passé quelques minutes à visiter ce grand édifice, mais sa modernité et son architecture si spéciale tranche tellement par rapport à la basilique juste en face que je l’ai trouvé sans réel intérêt, hormis celui d’assister à de magnifiques prières qui durent tout le long de la journée.

Rentrez quand même dans l’édifice pour y faire un tour et y voir son design moderne, ses 12 immenses portes d’entrées et ces murs de verres où sont écrits des versets de la bible dans diverses langues. Je ne l’ai pas précisé plus haut, mais Fátima est un haut lieu religieux du catholicisme, il convient même en plein été sous de fortes chaleurs de couvrir ces épaules, ces genoux et d’avoir une tenue décente pour la visite de ce lieu sacré. Juste devant la basilique, vous pourrez aussi contempler la Cruz Alta, ainsi que plusieurs souterrains qui permettent l’accès à plusieurs chapelles dont la Capela da Reconciliação, la Capela da Ressurreição de Jesus, ainsi que la Capela do Santíssimo Sacramento qui complète aussi la capacité de l’immense basilique. Ces endroits sont dédiés à la prière, prenez donc doucement le temps de les visiter et pourquoi pas d’y faire un petit arrêt pour prier où pour y allumer une bougie. Profitez aussi de la beauté moderne  »blanche, grise et noire » des sous-sols, entièrement construit en béton brut, verre, et carrelage blanc où sont dessinés de manière linéaire et simpliste des scènes bibliques.


Capelinha das Aparições

Avant de vous parler de la minuscule Capelinha das Aparições, je me dois de vous parler de l’histoire de Fátima, ce tout petit village rural de 200 âmes déchiré par la pauvreté et l’analphabétisme de ces habitants tous paysans qui à fasciné tout le Portugal et le monde entier en 1917 alors que rien ne lui prédestinait ce destin. C’est dans un lieu dit tout proche du village (Cova da Iria) que trois jeunes bergers furent témoins à plusieurs reprises d’une apparition de la Vierge Marie, dont une très impressionnante dans le lieu où est construit aujourd’hui le sanctuaire. Les trois petits enfants du hameau d’Aljustrel (Lúcia dos Santos, Jacinta Marto et Francisco Marto) avaient affirmé avoir été témoins à plusieurs reprises d’apparitions à divers endroits alors qu’ils gardaient le troupeaux familial dans les alentours du hameau. Malgré la méfiance de leurs entourages et du village, l’histoire des trois enfants finit par faire le tour des régions, du pays, puis même du monde entier. Le 19 août 1917, alors qu’environ 5 000 personnes étaient présents sur les lieux des apparitions, d’étranges phénomènes atmosphériques apparurent inopinément tels que des éclairs, l’apparition d’un nuage blanc qui se fixa sur un chêne, ainsi que le paysage alentours qui changea   »subitement de couleur ». Suite à cet évènements, les trois enfants furent enfermés en prison pour trouble à l’ordre public, mais furent libérés rapidement grâce aux villageois émus et scandalisés de leurs sorts.

Mais ce n’est que le 13 octobre 1917 que l’histoire prit un tournant décisif lorsque environ 50 000 personnes assistèrent à une étrange apparition: le  »miracle du soleil ». Cet étrange phénomène encore inexpliqué à ce jour se déroula après une pluie battante alors les enfants parlaient avec la vierge. Seulement quelques instants après la pluie vint le beau temps avec un grand soleil revenu instantanément, et un petit nuage qui apparut au-dessus des restes du chêne. Le soleil se serait ensuite mis à tourner sur lui même comme un disque changeant même la couleur du ciel et du paysage alentour par des dizaines de couleurs vives selon les dires des témoins. C’est à ce moment-là que l’histoire acquit enfin cette renommée nationale puis internationale qui finit par faire de Fátima une ville célèbre dans le monde entier. Suite à ce phénomène, une petite chapelle fut construite en 1919 sur le lieu des apparitions à la  »demande de la Vierge » selon les enfants. Comme j’ai pu le voir, la chapelle actuelle est très petite, elle mesure seulement 3,30 mètres de longueur, 2,80 mètres de largeur et 2,85 mètres de hauteur, ce qui en fait le plus petit édifice du sanctuaire, mais aussi un des plus populaires et des plus sacrés.


Basílica de Nossa Senhora do Rosário de Fátima

Évidemment, vous ne pourrez quitter le sanctuaire sans voir la Basílica de Nossa Senhora do Rosário, un magnifique édifice qui trône sur la place depuis sa construction en 1928. Ce bel édifice et son haut clocher surplombent la place grâce à des escaliers qui la surélèvent, offrant depuis son entrée une vue complète sur le sanctuaire et ses alentours. Prenez votre temps pour visiter la basilique, car elle ne manque pas de charme et d’éléments architecturaux intéressants. Ce grand édifice fut érigé sur la place près de 10 ans après les premières apparitions, ce qui fut donc après la petite chapelle le second édifice religieux construit sur le site de Cova da Iria. 

La basilique mesure 70.5 mètres de long et plus de 37 mètres de large, elle est aussi dotée d’un haut clocher de 65 mètres surmonté d’une couronne de bronze. Avant de sortir de la basilique, pensez à faire un tour dans le transept pour voir les tombeaux des enfants bergers, et pourquoi pas d’y faire une prière.


En résumé:

  • Sanctuaire Notre-Dame de Fátima: ★★★★★
  • Basílica de Nossa Senhora do Rosário de Fátima: ★★★★★
  • Basílica da Santíssima Trindade: ★★★★
  • Chapelles sous-terraines (Fátima):★★★★
  • Ville de Fátima: ★★
*l’intérieur de la Basílica de Nossa Senhora do Rosário de Fátima*

Portugal: que voir à Sintra?

*le magnifique Palácio Nacional da Pena*

Dans cet article, je vais vous parler de Sintra, un magnifique village situé non loin de Lisbonne. J’ai eu l’occasion de me rendre dans ce dernier juste après avoir visité la capitale, et je fut totalement émerveillé par ce que j’ai eu l’occasion de voir ici. Pour aller à Sintra depuis Lisbonne, la manière la plus simple est de venir en train, le trajet est direct depuis la gare de Rossio et vous coûtera seulement 2.25€. Une fois à la gare, vous pourrez aisément rejoindre la vieille ville à pied, mais pas les châteaux et les pavillons de Sintra qui sont situés dans une forêt assez loin de la gare. Des chemins de randonnée très pentus existent cependant mais mettent plusieurs heures à arriver à l’entrée de chaque site.

Parmi les endroits visités à Sintra, j’avais décidé de me concentrer sur le magnifique petit village typique qui comprend une jolie église, quelques ruelles, mais surtout le Palácio Nacional de Sintra qui trône fièrement avec sa façade blanche. Puis, je me suis ensuite rendu dans la montagne afin de crapahuter dans les bois pour visiter d’abord le Castelo dos Mouros qui offre une vue époustouflante sur les alentours, puis ensuite le Palácio Nacional da Pena qui reste le plus beau monument du site, ainsi que par extension un des plus jolis monument que j’ai vu au Portugal. 


Parlons de Sintra…

-J’ai voyagé en…. : train, bus, marche

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: le Palácio Nacional da Pena

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-le magnifique Palácio Nacional da Pena
-la vue saisissante depuis le Castelo dos Mouros
-le petit village de Sintra et ces jolies maisons
x
*les vieux murs du Castelo dos Mouros*

La vieille ville de Sintra

Après 45 minutes de train à travers le Grand Lisbonne, j’arrive enfin à Sintra, une petite ville de 33 000 habitants située entre la fin de la métropole Lisboète et les belles plages du littoral. Je ne vous parlerai dans les prochaines lignes que de la vieille ville de Sintra, car au fil des années s’est développée une nouvelle ville en périphérie du vieux centre remplie de hauts immeubles sans charme et sans réel intérêt pour les visiteurs. Comme j’ai pu le voir, la vieille ville de Sintra est vraiment magique, vous aurez parfois l’air d’être dans un film Disney tant l’architecture des monuments est enfantine, magique, travaillée, colorée et féérique!

Parmi les monument que je vous conseille absolument de voir ici, vous devrez faire un tour au Palácio Nacional de Sintra, un magnifique palais mauresque de couleur blanche du XIe siècle connu pour ces deux magnifiques cheminées coniques qui dépassent de son imposante façade. Le palais se situe dans la minuscule vieille ville de Sintra dans laquelle se trouve aussi la belle Torre do Relógio, ainsi que l’Igreja de Santo Martinho, une belle église blanche du XVIIIème siècle. Aussi, bien que ce dernier est largement loupé par les touristes, je vous conseille d’aller voir la Câmara Municipal de Sintra, un magnifique édifice situé sur la Largo Dr. Virgílio Horta qui fut construit en 1906 dans le style art nouveau et néo-manuélin. 


Castelo dos Mouros

Après avoir visité la vieille ville de Sintra, je me rends ensuite à la gare pour prendre un bus touristique (ce que je déteste basiquement faire) afin de grimper dans la Serra de Sintra pour y visiter deux châteaux. Si vous voulez visiter les deux monuments dont je vais vous parler, vous aurez le choix entre de longues randonnées, où prendre le bus  »ligne 434 » qui propose un circuit   »Gare – Centre Historique – Castelo dos Mouros et Palácio Nacional da Pena’ pour environ environ 35 minutes de route dans des chemins escarpés. Si comme moi vous choisissez de faire la ligne entière, optez pour l’option  »’Hop on, Hop Off » avec laquelle vous pourrez circuler à votre guise pour 6.90€. Après quelques minutes de bus, j’arrive à ma première visite: le Castelo dos Mouros, un ancien château du VIIIème siècle principalement en ruine. Depuis l’arrêt de bus jusqu’au château, comptez environ 20 minutes de marche à travers la luxuriante forêt, le tout en faisant un arrêt sur une chapelle en ruine qui marque l’entrée du château.

L’intérêt principal des lieux n’est pas forcément les ruines, mais ces hauts remparts qui offrent une vue panoramique magique sur le Palacio de Pena, sur la ville de Sintra, ainsi que sur l’océan situé non loin de là. Pour visiter le château, l’entrée est de 8.00€, prévoyez donc un bon budget si vous souhaitez visiter Sintra, car dû à sa haute importance touristique les édifices sont tous principalement assez cher. Pour profiter de la totalité de l’édifice, commencez par monter tout en haut des remparts pour ensuite redescendre jusqu’à la citerne, cela vous permettra d’observer la ville et ces alentours verdoyant sous des angles nouveaux à chaque pas. Pour la visite des remparts et des ruines du château, je vous conseille d’y passer au moins une bonne heure à contempler la vue sur les alentours, et surtout pour pouvoir observer la nature luxuriante tant magique des lieux.


Palácio Nacional da Pena

Après quelques minutes de bus encore, j’arrive au magnifique Palácio Nacional da Pena, clou du spectacle et plus bel édifice de la Serra de Sintra. Principal lieu touristique de la région (et même du Portugal), le palais attire chaque années des dizaines de milliers de touristes qui se pressent sur les pentes du château pour le photographier, l’admirer, et pour voir cette merveille digne d’un château Disney. Si comme moi vous voulez visiter uniquement l’extérieur de lieu (parc et terrasses), l’entrée vous coûtera 7,50€, mais pour visiter la totalité de l’édifice, prévoyez un budget de 14€ par adultes.

L’histoire de la cime où fut construit le palais est assez ancienne, elle abrita dès le XVème siècle une petite chapelle qui fut remplacée en 1493 par un monastère qui fut malheureusement ensuite détruit par séisme de Lisbonne en 1755. C’est sur les ruines de ce dernier que fut donc construit le palais en 1842 par un architecte qui s’est inspiré principalement de l’architecture médiévale et islamique très répandue dans le pays. Pour la visite de ce second château, je vous conseille également d’y passer au moins une heure (sans la visite intérieure) pour prendre le temps d’observer et d’apprécier la beauté de ce lieu si unique et coloré, et aussi de pouvoir profiter depuis les terrasses d’observer l’océan au loin avec la ville de Sintra et les hauts immeubles de son agglomération.     


En résumé:

  • Vieille ville de Sintra: ★★★★★
  • Palácio Nacional de Sintra: ★★★★★
  • Serra de Sintra: ★★★★★
  • Castelo dos Mouros: ★★★★★
  • Palácio Nacional da Pena: ★★★★★
*le Palais national de Sintra*

Lisbonne en 24 heures top chrono

*Lisbonne vu depuis le Castelo de S. Jorge*

Dans cet article je vais vous parler de Lisbonne, la capitale d’un magnifique petit pays aux façades colorées et aux millions d’églises pavées: le Portugal. Ce joli pays tout en longueur accolé à l’Espagne fut pour moi un vrai coup de cœur, mais surtout une découverte inattendue en ce doux mois d’octobre 2020. Je vais écrire sur ce pays plusieurs articles dans lesquels je vais vous parler de mon périple que j’ai commencé à Lisbonne, pour finir à Braga, une cité médiévale tout au nord du pays. 

Je vais donc dans les prochaines lignes vous parler de Lisbonne, capitale du pays joliment nommée  »la cité blanche ». Je vais premièrement parler de tous les lieux et monuments que j’ai visité dans cette ville en une seule journée en essayant de vous décrire au mieux mes sentiments pour cette ville que j’aime tant. Je vous parlerai aussi bien évidements de ces belles églises pavées, de ces sublimes ruelles où grimpent des trams jaunes, du Tage qui coule tranquillement, où encore de la Praça do Comércio, la place principale de ville. Pour les deux nuits que j’ai passées à Lisbonne, j’ai décidé de dormir dans l’auberge / hôtel 7 City Rooms située juste à côté du métro Intendente pour 37€ les deux nuits. Je vous conseille cet établissement qui est le moins cher de Lisbonne (au moment de mes recherches) et surtout le mieux placé par rapport à son prix.   


Parlons du Portugal….

-Durée du trajet / vol: 2h20 (Marseille – Lisbonne)

-Durée du voyage: une semaine

-Kilomètres parcourus: plus de 1 000

-Décalage horaire: 1h

-Capitale: Lisbonne

-Documents nécessaires: Carte d’identité

-Langues : Portugais

-Monnaie: Euro

-Coût de la vie: faible

-J’ai voyagé : en avion

-Ce que j’ai préféré: Lisbonne et Porto

-Ce que j’ai moins aimé: la tristesse de la ville de Fátima

-Est ce que je reviendrai?: oui

-J’ai voyagé: en solo

-Sécurité: 5/5

Budget dodo pour une nuitBudget miam pour un repasBudget voyage
-Entre 20€ et 50€ (hôtels / AirBnb)-Entre 10€ et 15€-Transport: peu cher
-Visite, autres: peu cher à moyen

Parlons de Lisbonne…:

-J’ai voyagé en…. : marche, métro, tramway, bus, Uber, ascenseur

-J’ai loger: à l’hôtel 7 City Rooms

-Kilomètres parcourus: 10 environ

-Durée du voyage: une journée

-Ce que j’ai préféré: les Pasteis de Nata (et la merveilleuse vieille ville de Lisbonne) 🙂

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-La douce vie Portugaise
-Lisbonne, une des plus belles villes au monde
-La gastronomie portugaise
-Le faible coût de la vie
x

En résumé j’ai passé:

-2020 : une semaine à explorer les grandes villes et sites du pays (Lisbonne, Sintra, Fátima, Coimbra, Viseu, Porto, Guimarães et Braga)

-2023 : un week-end en famille à Porto et dans la vallée du Douro

*la Praça do Comércio au bord du Tage*

8h30: déguster des Pasteis de Nata pour bien débuter la journée

Juste avant de visiter Lisbonne, je vous conseille de vous rendre dans une des pâtisseries de la vieille ville afin d’aller manger les les Pasteis de Nata, de délicieux flans aux œufs cuits qui sont littéralement … une merveille! Pour un Pasteis de Nata, il vous faudra compter entre 1€ et 1€50, ou environ 5€ pour un petit déjeuner complet dans une boulangerie (ce qui n’est pas bien cher!)


9h00: commercer sa visite sur la Plaça de Figueira

Parmi les premiers endroits que j’ai visité à Lisbonne, mon regard s’est posé sur la Plaça de Figueira, une grande place qui marque le début de la Baixa. Ce quartier, relativement récent par rapport à la vieille ville fut construit après le tremblement de terre que Lisbonne a subi en 1755. Il est marqué par des avenues très droites, perpendiculaires, toutes situées sur un plan quadrillé qui diffère des rues serrées et étroites du labyrinthe qu’est la vieille ville. Sur cette place se trouve aujourd’hui une magnifique Statue de Dom João I, mais aussi de nombreux immeubles colorés qui tranchent avec le pavement du sol. Vous trouverez ici certains des plus beaux hôtels et restaurants de la ville, car le quartier de Baixa est connu pour y être un des plus riches et des plus bourgeois du vieux Lisbonne.   


9h15: admirer la Praça do Rossio

Après avoir passé quelque temps à me balader sur la place, j’ai ensuite traversé la route pour arriver sur une autre place encore plus belle, plus grande et plus animée: la Place du Rossio où de Dom Pedro IV. Cette place est depuis de nombreuses années un lieu de rencontres, de célébrations, de révoltes, et même d’exécutions il fut un temps. C’est d’ailleurs sur cette place que commença un des épisodes les plus sanglants et macabres que la ville ait connu: le Massacre de Lisbonne de 1506, une tuerie où furent massacrés, torturés et violés des milliers de juifs qui habitaient dans la vieille ville.

Prenez du temps pour vous balader sur la place afin d’observer l’étonnant pavement en vagues blanches qui rajoutent un peu d’originalité à la place et qui aide aussi à faire ressortir les couleurs des beaux bâtiments alentour. Pensez aussi à lever les yeux, car depuis la place vous pourrez observer une jolie vue du Baixo Alto, et surtout des ruines du magnifique Convento do Carmo.  


9h30: observer le quartier de Baixa depuis l’Elevador de Santa Justa…

Après avoir visité le Baixa, je vous conseille de prendre de la hauteur avec la célèbre Elevador de Santa Justa, une magnifique ascenseur de style néogothique qui relie Baixa au Bairro Alto et qui offre une sublime vue sur la ville. Le prix pour emprunter l’ascenseur est assez cher (5.30€ pour la montée et l’accès au belvédère), mais grâce au Pass Métro Journalier, vous pourrez pour 6.40€ avoir accès pour 24 heures à tous les transports en commun de la capitale (bus, trams, métro…) ainsi qu’à cette belle ascenseur pour laquelle vous payerez du coup seulement 1.50€ pour l’accès au belvédère.   


9h35: … et le Covento do Carmo

Une fois votre trajet terminé, vous aurez accès à une passerelle qui finit tout droit devant le Covento do Carmo, une magnifique église datant de 1389 qui fut malheureusement détruite lors du tremblement de terre de Lisbonne en 1755. Par manque de moyen, l’église ne fut jamais reconstruite (environ 80% de Lisbonne fut détruite par le séisme, l’incendie géant et le tsunami qui s’en suivit), cet édifice est aujourd’hui un des rares témoins de la catastrophe qui a entraîné la mort de plus de 60 000 Lisboètes.


10h00: observer le tram du Bairro Alto

Une fois sorti de l’ascenseur, vous arrivez au Bairro Alto, un ancien quartier de la ville composé de rues pavées principalement pentues et entourées d’immeubles colorées. Ce quartier relativement vieux aux maisons parfois vétustes est aujourd’hui un des lieux les plus prisés de la capitale par la jeunesse Lisboète qui se rejoint ici dans les bars pour profiter de la vie nocturne et de l’ambiance du quartier. C’est dans ce quartier (ainsi que dans Alfama au quel j’ai dédié un paragraphe) que vous pourrez profiter de cette douce ambiance que dégage la ville, celle des restaurants colorés où des chanteuses chantent du Fado à tue tête, celles des fameux trams jaunes qui remontent des rues horriblement pentues, et celle des chats qui arpentent sans cesse les ruelles de la ville en quête de nourriture.


10h30: redescendre sur la Praça dos Restauradores pour rejoindre le Tage

Après une bonne balade dans le Bairro Alto, je descends ensuite quelques rues pour arriver sur la jolie Plaça dos Restauradores, une magnifique petite place située à l’extrémité de la vieille ville. Sur cette petite place se trouve une magnifique obélisque, de sublimes hôtels, ainsi que non loin la gare Rossio, qui possède une façade de style manuélin typique du XVIème siècle. Je me suis rendu sur cette place pour rejoindre la Praça do Comércio à pied, mais surtout pour traverser les remarquables rues rectilignes qui traversent le quartier avant de finir au Tage. 


11h00: admirer la Praça do Comércio, la plus jolie des places Lisboète

Peu après, j’arrive ensuite sur la Praça do Comércio, une magnifique place (la plus belle de la ville pour moi) qui se situe au bord du Tage, car il ne faut pas l’oublier, mais historiquement Lisbonne fut avant tout une ville portuaire et commerciale. Cette place fut donc le lieu de départ et d’arrivée des bateaux qui partaient ou rentraient d’Europe, d’Afrique, d’Amérique et même d’Asie où des colonies Portugaises s’y étaient établies. Tous les bateaux en partance pour le monde entier transitaient jadis par cette place qui fut au fil des années transformée, restaurée, et embellie.

Comme vous pourrez le voir, la place est entouré de nombreux bâtiments jaunes safran élevé par des arcades blanches sous lesquelles se trouvent de nombreuses boutiques, bars, restaurants, musées, ainsi que l’Arco da Rua Augusta décoré de sculptures de célèbres personnalités Portugaises dont Vasco de Gama. 


11h30: grimper à Alfama, le vrai cœur de la capitale

Bien sûr, je ne pouvais pas vous parler de Lisbonne sans vous parler du quartier d’Alfama. Premièrement, ce quartier (qui de base était un ancien village) est la plus vieille partie de Lisbonne, mais aussi la plus typique et la plus touristique tant elle englobe de monuments, d’églises, d’incroyables miradors et des rues à ne plus en finir. Lors du tremblement de terre de 1755, ce quartier fut un des rares relativement épargnés, il a donc pu conserver son ambiance de kasbah avec ses ruelles remplies d’escaliers, son linge pendus aux fenêtres et ces habitants toujours à l’extérieur profitant de la vie et de l’ambiance chaleureuse du quartier.

Dû à un certain déclin que le quartier avait connu au Moyen-Âge, des ruines d’habitations sont présentes au niveau du château (le séisme a aussi détruit quelques anciennes habitations), mais cependant depuis quelques années la vie du quartier redémarre à nouveau avec des restaurations de plus en plus nombreuses et avec la création de petits commerces, bars et restaurants. Aujourd’hui, ce quartier est un des plus tranquilles, des plus beaux et des plus calmes de la ville, mais cela n’a pas toujours été le cas car dans les années 80-90, le quartier était gangréné par la pauvreté, par la drogue, et par le trafic. Il fut peu à peu au milieu des années 1990 transformé, restauré et sécurisé afin de lui rendre sa splendeur d’antan, et ce de même que pour les quartiers d’Intendente ou Bairro Alto qui étaient aussi mal réputés.  


12h00: découvrir la Sé

Dans Alfama, si vous ne devez visiter qu’un seul bâtiment, je vous conseillerai d’aller voir la Sé de Lisboa, une magnifique église de 1195. Ce magnifique édifice aussi nommé cathédrale Santa Maria Maior est la plus ancienne et la principale église de la ville. La cathédrale fut premièrement construite sur une ancienne mosquée, elle-même construite sur une ancienne église, elle-même construite sur un forum romain, ce qui prouve bien que la Sé actuelle fut construite sur une place religieuse forte, et ce depuis des millénaires! L’entrée de l’édifice est gratuite, mais un musée et un cloître extérieur (malheureusement en travaux lors de ma visite) sont visitables pour 2.50€.


12h15: commercer le tour des mirador d’Alfama par le Miradouro de Santa Luzia

Après avoir visité la , je commence à doucement explorer les rues et ruelles alentours pour arriver face à l’Igreja de Santa Lucia, une toute petite église blanche du XVIIIème siècle située sur une charmante petite place (Praça Júlio de Castilho) où se trouve le beau Miradouro de Santa Luzia qui offre une des vues les plus charmantes et romantiques de la capitale.

Depuis ce lieu, vous pourrez observer entre autre le dôme du Panteão Nacional, la magnifique Igreja de Santo Estêvão (que j’ai oublier d’aller voir de plus près..) ainsi que sur toutes les ruelles en pentes qui descendent au Tage. Le mirador est vraiment bien structuré, il comporte un petit parc rempli d’arbres, un balcon panoramique où des chanteurs se retrouvent souvent pour jouer du Fado, ainsi que sur le mur de l’église recouvert par de magnifiques fresques.  


12h30: … puis se rendre au Miradouro das Portas do Sol

Seulement quelques mètres plus loin en montant un peu plus la rue (où en prenant son tramway), vous ne pourrez pas louper le Miradouro das Portas do Sol, un autre petit mirador offrant une vue encore plus spectaculaire et grandiose que celui de Santa Luzia. Si vous voulez vraiment faire tous les miradors de la ville, il vous faudra y rester plus d’une journée car il y’en à vraiment dans tous les coins de rues, offrant chacun une vue différente et majestueuse de cette sublime ville.


12h45: faire un saut au Mosteiro São Vicente de Fora…

En baladant un peu dans les ruelles de la ville (et en me perdant aussi), j’atterris plus loin face au Mosteiro São Vicente de Fora, un magnifique édifice construit de style roman. Le monastère est un des bâtiments les plus iconique de la ville car il abrite les sépultures de la plupart des rois du pays. Ce lieu fut choisi car il est un des lieux les plus saints, les plus sacrés et les plus influents de tous le Portugal. 


13h00: … et au Panteão Nacional

J’ai ensuite poursuivi mon périple en direction du Panteão Nacional, un lieu emblématique de la capitale où sont enterrés douze personnalités Portugaises, quatre présidents, plusieurs poètes, et même un footballeur. Le Panthéon national du Portugal est en fait plutôt récent (1916), mais le bâtiment en lui-même est très ancien car il fut aménagé dans l’ancienne Igreja de Santa Engrácia qui fut construite en 1568.

Ce lieu abrite aussi une tragique légende, celle d’un jeune homme (Simão Pires Solis) de confession juive qui fut brûlé vif en 1636 pour des vols dans l’église qu’il n’avait pas commis. Ce jeune homme entretenait en fait une relation intime avec une religieuse du couvent, ce qui était farouchement interdit à cette époque. Lors de son assassinat il jura que  »les travaux de l’Igreja de Santa Engrácia ne se termineraient jamais », et bien évidemment, après son décès l’église ne fut jamais achevée pour de divers problèmes.


14h00: manger un Bacalhau avant d’explorer (encore) les pentes d’Alfama

Après un bon repas traditionnel portugais et une bonne bière (Bacalhau a Bras / Bière Super Block) face au Tage, je recommence ensuite à grimper à nouveau les ruelles d’Alfama pour doucement me rendre au Castelo de São Jorge, ainsi que pour revoir les perles de ce quartier. Parmi ces dernières, je pourrai parler de l’Igreja de São Miguel, des nombreuses ruelles à explorer, ou encore des escadinhas São Miguel qui vous transporteront à travers ce quartier très animé. 


14h30: s’essouffler encore un peu plus pour arriver au Castelo de São Jorge …

Tout en haut d’Alfama se trouve un des monuments les plus emblématiques de la ville: le Castelo de São Jorge, un magnifique château qui surplombe la ville depuis sa construction en 1080. Si vous souhaitez comme moi pouvoir visiter le château avec ses remparts, ses salles et ces anciennes ruines trouvées lors des fouilles, il vous faudra compter 10€. Je vous conseille vraiment la visite de ce merveilleux château, car il offre premièrement des panoramas extraordinaires sur la ville et le Tage à 360°, mais aussi parce que ce château est emblématique de l’histoire de la ville, voir du pays tant la place est forte depuis des millénaires.

Pour ce qui est de la visite du château (sans parler de ces points panoramiques), prévoyez une bonne heure pour vous balader le long de tous les remparts, ainsi que pour voir l’ensemble de l’édifice, ces anciennes salles, et ces douves. Un peu plus loin se trouvent aussi d’anciennes ruines trouvées lors de fouilles archéologiques qui contiennent des anciens murs de maisons, de mosquées ainsi que de nombreux éléments défensifs. De nombreuses salles souterraines sont aussi visitables autour du château, offrant chacune d’entre elles des artefacts trouvées lors de fouilles diverses.   


15h00: …et se poser sur un des murs pour observer la vue

Encore aujourd’hui, je reste sans voix quand je repense à la vue extraordinaire que le château offre sur le Ponte 25 de Abril, sur le Tage, ainsi que sur tous les quartiers de cette dernière qui se distinguent plutôt bien. Même si vous devez visiter rapidement le château, je vous conseille de vous poser sur les murs du château qui sont entourés de magnifiques jardins afin d’observer la ville s’animer sous vos yeux. De plus, vous aurez depuis les belvédères la possibilité pour 4€ de boire un bon verre de Porto en face de la ville, ainsi que pourquoi pas goûter de délicieuses spécialités portugaise afin de rendre votre visite du château encore plus spéciale. 


16h00: redescendre en ville (et remanger des Pasteis de Nata)

Après ma visite du château, j’entreprends ensuite une marche à travers la ville pour retourner voir certains lieux comme la Praça do Comércio entre autres pour revoir une dernière fois la magie de ces lieux sous une lumière différente alors que la fin de journée commençait à arriver (ainsi que bien évidemment pour manger encore des Pasteis de Nata).

Très utile pour les personnes qui n’aiment pas trop marcher, il existe deux ascenseurs à côté du château pour rejoindre la ville basse et rallier le quartier de Baixa aux hauteurs. Le premier se nomme simplement ‘‘Elevador do Castelo », l’accès se fera dans la Rua dos Fanquieros, et arrivera dans la Rua da Madalena. Le second est un ascenseur panoramique appelé   »Elevador Châo do Loureiro » qui part de la Largo Chão de Loureiro et qui arrive sur la Calçada do Marques de Tancos, ancienne rue proche du château. Et contrairement à l’Elevador de Santa Justa que j’ai emprunté plutôt dans la matinée, les deux ascenseurs sont gratuites! 


16h25: partir au Mosteiro dos Jerónimos

Parmi les derniers monuments que j’ai vu à Lisbonne, j’ai eu l’occasion de faire un saut au Mosteiro dos Jerónimos, un des plus beaux monastères de la ville qui fut construit en 1502 pour fêter le retour de Vasco de Gama après son premier voyage en Inde. A côté du monastère se trouve aussi la magnifique Igreja Santa Maria de Belém, une nécropole royale abritant les tombes d’anciens roi du Portugal, et bien plus encore.


16h40: découvrir le Padrão dos Descobrimentos

Bien sûr, je ne pouvais pas visiter ce quartier sans me rendre au Padrão dos Descobrimentos, une statue monumentale tant admirée qu’aujourd’hui détesté (par rapport aux colonies et à l’esclavage) qui commémore la mémoire des navigateurs portugais du XVème et du XVIème siècle qui ont permis la découvertes de nombreux nouveaux territoires suite aux explorations maritimes.

Ce bel édifice (d’une cinquantaine de mètres) fut construit en 1960 pour célébrer le 500ème anniversaire de la mort d’Henri le Navigateur, symbole des grandes découvertes de l’âge d’or du Portugal. Un ascenseur dans l’édifice permet de grimper sur la terrasse située au sommet pour seulement 5€ afin de vous offrir une sublime vue sur la   »rose des vents » dessinée sur le sol, sur la Tour de Bélem, ainsi que sur le superbe Pont du 25 Avril avec en toile de fond la Statue du Cristo Rei d’Almada que je ne l’ai malheureusement pas eu le temps de visiter.


17h00: observer le calme du Tage depuis la Torre de Belém

Après avoir passé du temps à admirer le Padrão dos Descobrimentos, je vous conseille de vous rendre ensuite à la magnifique Torre de Belém, l’emblème incontesté de la ville. Construite entre 1514 et 1519, la tour de style manuélin fut édifiée au bord du Tage pour contrôler et protéger l’embouchure et l’entrée de la ville de Lisbonne. Malheureusement, cette dernière était fermée lors de ma visite, mais j’ai bien pris plaisir à faire le tour extérieurement, ainsi qu’à balader le long du Tage.


17h30: finir sa visite par le Monumento aos Combatentes do Ultramar

Pour sortir un peu des sentiers battus, j’ai décidé de finir ma visite par le Monumento aos Combatentes do Ultramar, un monument construit en 1994 pour honorer tous les soldats qui ont combattu dans la guerre d’Afrique (1961-1974). Ce lieu n’est pas forcément visité par les touristes, mais il n’en reste pas moins intéressant. Sur le parvis du monument se tient d’ailleurs tous les jours un relève de la garde, ce qui rend ce beau monument moderne encore plus solennel et majestueux.   


En résumé:

  • Plaça de Figueira: ★★★★★
  • Baixa Pombalina: ★★★★★
  • Praça Dom Pedro IV: ★★★★★
  • Convento do Carmo: ★★★★★
  • Elevador de Santa Justa: ★★★★★
  • Bairro Alto: ★★★★★
  • Plaça dos Restauradores: ★★★★★
  • Praça do Comércio: ★★★★★
  • Alfama: ★★★★★
  • Castelo de S. Jorge: ★★★★★
  • Sé de Lisboa: ★★★★★
  • Miradouro de Santa Luzia: ★★★★★
  • Panteão Nacional: ★★★★★
  • Miradouro das Portas do Sol: ★★★★★
  • Mosteiro São Vicente de Fora: ★★★★★
  • Igreja de São Miguel: ★★★★★
  • Mosteiro dos Jerónimos: ★★★★★
  • Padrão dos Descobrimentos: ★★★★★
  • Tour de Bélem: ★★★★★
  • Igreja de Santa Lucia: ★★★★
*l’Elevador de Santa Justa*