Rétrospective 2022, une année aussi belle que bordélique

*seul devant Pétra, au beau milieu de la Jordanie*

Pour la troisième fois depuis la création de ce blog, je ne vais pas vous parler d’un pays en particulier, mais je vais vous faire une petite rétrospective de cette année 2022 qui vient de se terminer. Aujourd’hui, j’écris encore ces quelques lignes depuis Saint-Affrique, et ce sera sûrement la dernière fois. 2023, c’est aussi une année de changement, car un déménagement en direction de l’Aude est en prévision. Mais avant de parler de mes plans futurs pour 2023 dans de nouveaux articles, je vais d’abord vous parler de l’année 2022 qui vient de s’achever. Tout comme en 2021, j’ai eu l’occasion de beaucoup voyager, d’explorer certaines contrées que je ne pensais pas forcément faire cette année (comme le Kirghizistan ou le Kosovo), et j’ai même pu réaliser certains rêves, dont celui d’aller visiter Pétra ou de dormir au beau milieu du Wadi Rum en Jordanie !

L’an dernier, j’avais eu l’occasion de visiter huit nouveaux pays alors que cette année, j’ai pu en explorer dix-neuf, dont certains encore en dehors des sentiers battus comme le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, ou encore la Moldavie. Si je devais résumer cette année 2022, je dirais que malgré le fait qu’elle fut parfois compliquée et pleine de rebondissement, elle fut pour moi une de mes plus belles années en terme d’accomplissement et de découverte de soi. Du simple week-end à Amsterdam au long voyage en Arménie, je vous invite à explorer avec moi cette belle année avant de passer à 2023 qui sera je l’espère autant réussie que 2022. Je vous propose ainsi dans cet article une petite rétrospective des 365 derniers jours, ainsi que de tous les événements et voyages qui ont jalonné mon année. D’ailleurs, à la fin de chaque paragraphe, je vous mettrai en lien des articles que j’ai écrits en rapport avec ce que je vous raconte, afin de vous situer dans ce long voyage que fut 2022. 

*le coucher de soleil à Istanbul (Turquie)*

Pays visités : France, Italie, Vatican, Espagne, Turquie, Arménie, Jordanie, Royaume-Uni (Écosse & Angleterre), Bulgarie, Serbie, Kosovo, Macédoine, Slovénie, Autriche, Slovaquie, Tchéquie, Allemagne, Liechtenstein, Suisse, Belgique, Pays-Bas, Roumanie, Moldavie (Transnistrie), Kirghizistan, Kazakhstan, Ouzbékistan. (+19 nouveaux pays)


Janvier 2022 – week-end à Rome

*vu du vieux Marseille depuis Notre-Dame-de-la-Garde (France)*

Alors que 2021 finissait dans une joyeuse soirée à Laurens, j’espérais au plus profond de moi que 2022 serait encore meilleure et plus chargée en voyage que 2021. Et… ce fut le cas. Pour ma part, l’année commença par de nombreuses explorations avec un ami qui visitait l’Hérault et l’Aveyron. Parmi les lieux explorés ensemble, j’avais décidé de l’amener découvrir la vallée du Salagou, le vieux Béziers, ainsi que le village de Belmont-sur-Rance. Mais aussi, j’ai profité des premiers rayons de soleil pour faire quelques randonnées, dont une qui mène à l’église Saint-Michel de Mourcairol, un des plus beaux édifices religieux de l’Hérault !

Mais surtout, le mois de janvier a pris un tournant différent lors d’une nuit de travail où j’avais décidé avec une amie de réserver deux billets d’avion en direction de Rome. C’est donc trois jours plus tard que nous nous sommes rendus à Marseille afin de visiter ses lieux emblématiques (Panier, Notre-Dame-de-la-Garde, vieux port…) avant de nous rendre à l’aéroport pour prendre notre vol à destination de l’Italie. Dès le lendemain, nous avons commencé notre escapade culturelle et culinaire en visitant les plus beaux sites de la ville dont le Colisée, le Forum Romain, le mont Palatin, la piazza Venezia, la bien glauque Cripta dei Frati Cappuccini, ainsi que la fontaine de Trevi.

*le Forum Romain (Italie)*

Février 2022 – de la basilique du Vatican aux vieilles chapelles arméniennes

*vue de la place Saint-Pierre depuis le dôme de la basilique St-Pierre (Vatican)*

Mon escapade italienne s’étant étendu entre janvier et février, j’avais eu l’occasion dès le premier jour du mois d’aller découvrir un nouveau pays : le Vatican. Étant le plus petit pays du monde, la visite de ce dernier aura été rapide (une matinée seulement) durant laquelle nous avons pu visiter la basilique Saint-Pierre et son dôme, ainsi que le célèbre musée du Vatican qui inclut la chapelle Sixtine. Un vrai must-see ! Pour la suite des visites, nous nous sommes ensuite rendus dans les quartiers proches du Vatican afin d’aller voir le castel Sant’Angelo, le campo de’ Fiori, le teatro Marcello, ainsi que l’intrigante piramide di Caio Cestio.

Après un retour à la maison et quelques jours de travail, j’avais décidé d’acheter des billets d’avion afin d’aller découvrir un tout petit pays isolé au fin fond du Caucase : l’Arménie. Et pour bien prendre mon temps, j’ai consacré à la visite de ce pays 12 jours étalés entre fin février et début mars. Autant le dire, il n’y avait pas beaucoup de touristes ! En cette fin de février, j’avais donc eu l’occasion de faire le tour de la partie centrale et nord du pays dans laquelle j’ai visité Erevan la capitale,  Etchmiadzin, Garni, Khor VirapGyumri (la seconde ville du pays), ainsi que Vanadzor et Alaverdi, deux petites villes industrielles posées dans des vallées tant isolées que désolées.

*Cathédrale Saint-Grégoire l’Illuminateur d’Erevan (Arménie)*

Mars 2022 – de la neige et de la pluie

*Sisian, une petite ville posée au cœur de l’Arménie*

Après avoir exploré le nord / centre du pays, j’avais décidé de continuer mon périple en me rendant à Meghri, la ville la plus au sud du pays. Et pour m’y rendre, ce fut une sacrée aventure. En prenant bien mon temps, j’avais commencé par descendre à Dilidjan et Sevan pour récupérer ensuite la  »route de l’Iran » qui passe par Yeghegnadzor, Sisian, Goris, Tatev, Kapan et enfin Meghri. Dans cette ville au doux parfum d’orient, j’ai visité son vieux centre historique, ainsi que Pokr Tagh, un ancien village surplombé par une vieille église.

Mon vol retour faisant escale à Istanbul, j’avais décidé d’aller visiter pour 24 heures cette ville que je ne connaissais pas encore. Lors de ma balade pluvieuse, j’avais pu découvrir pleins de magnifiques endroits tels que le grand bazar et le bazar égyptien, la tour Galata, ainsi que Ayasofya, la plus émouvante mosquée de la ville. Même si ma visite fut courte, Istanbul fut pour moi un vrai coup de cœur, j’ai d’ailleurs eu l’occasion de revisiter la ville pour deux jours au mois d’octobre ! Ce mois-ci, j’ai aussi eu l’occasion de me rendre quelques fois sur Carcassonne, ville que j’ai exploré de fond en comble dans laquelle je m’apprête à emménager dans quelques jours.

*le quartier d’Eminönü sous la pluie*

Avril 2022 – la mer, les vagues, le soleil

*le vieux village de Portbou vu depuis l’église (Espagne)*

Toujours entre deux voyages, j’avais décidé pour le mois d’avril de me poser un peu, de prendre le temps, ainsi que de profiter du soleil enfin revenu. Dès les premiers jours, j’avais donc réservé avec mon petit copain deux billets de TER en direction de Portbou, un petit village situé de l’autre côté de la frontière en Espagne. Bien que très mignon et agréable à visiter, notre escapade là-bas fut malheureusement… très venteuse, ce qui ne nous avait cependant pas empêchés d’aller voir la mer et de déguster de délicieux tapas.

Après cette seule escapade à l’étranger (et un petit COVID au passage), j’avais ensuite décidé pour le reste du mois de rester dans l’Occitanie afin de faire quelques petites escapades. Parmi toutes celles que j’ai pu faire, j’ai eu l’occasion de me rendre entre autre à Olargues, Pézénas, ou encore à Vias où j’ai pu tremper mes pieds dans une mer Méditerranée pas si glaciale que ça. Les températures étant devenues bien plus clémentes, j’ai aussi profité de passer une soirée de printemps avec des amis au Cap d’Agde, juste avant de continuer ma route en direction une fois de plus de l’aéroport de Marseille pour réaliser un de mes plus beaux voyages de l’année.

*une des plages du Cap d’Agde, encore déserte (France)*

Mai 2022 – Pétra et Wadi Rum. Juste ça.

*le Deir à Pétra (Jordanie)*

Pour entamer un bon premier mai, quoi de mieux de partir à l’étranger ? Pour ce voyage, j’avais décidé d’aller un peu plus loin que d’habitude, dans un pays que je ne connaissais pas, et où je serais facilement dépaysé. Après avoir hésité avec le Kirghizistan que j’ai finalement visité en novembre, j’ai décidé de partir une nouvelle fois avec Ryanair, et au… Moyen-Orient. Car oui, en plus de desservir Tel Aviv en Israël, la compagnie a aussi deux bases en Jordanie. Pour ma part, j’ai payé moins de… 100€ l’aller-retour entre Rome et Amman ! Une fois sur place, j’ai profité de mes 12 jours de vacances pour bien visiter le pays en commençant par le nord / centre. Dans l’ordre, j’ai eu l’occasion de visiter Amman, Jerash, As-Salt, Irbid, Umm Qais, Madaba, les rives de la mer morte, ainsi qu’Al-Karak. Puis, j’ai ensuite continué vers le sud afin de passer deux jours à Pétra, deux jours à Aqaba, ainsi que deux jours dans le Wadi Rum où j’ai pu passer des moments inoubliables avec deux amies que j’ai eues l’occasion de revoir à Istanbul quelques mois plus tard !

Après un vol retour en direction de Rome et une petite escapade à Fiumicino pour aller déguster une focaccia, je suis ensuite retourné en France où le travail et mon copain m’attendaient. Alors que le mois s’écoulait et que son anniversaire arrivait, nous avions décidé ensemble d’aller le fêter sur une île que je ne connaissais pas encore : la Sardaigne. L’aéroport de Carcassonne proposant des vols pour environ 40€ aller-retour en direction de Cagliari, nous avions décidé de passer un petit week-end là-bas afin de découvrir cette jolie ville ainsi que la campagne sarde. Nous avons donc dormi à Iglesias, une petite ville bien agréable qui comprend un joli centre ancien et pleins de monuments.

*une église de Cagliari vu depuis la vieille ville (Sardaigne – Italie)*

Juin 2022 – de la chaleur sarde à la fraîcheur écossaise

*le village de Bosa vu depuis les murs du château (Sardaigne – Italie)*

Toujours en Sardaigne pour le début du mois de juin, nous avions décidé après avoir visité Cagliari de nous rendre à Bosa, un joli village accessible depuis les grandes villes de Sardaigne en faisant une escale à Macomer. Bien que la route fut longue, le spectacle une fois sur place en valait largement la peine. Dans ce petit village, vous pourrez trouver un enchevêtrement de ruelles colorées ponctuées d’églises, un ancien port, et même un château qui offre une vue superbe sur le village depuis ses remparts !

En parlant de remparts, j’ai eu l’occasion en ce doux mois de juin de me rendre pour une énième fois dans la cité de Carcassonne, mais cette fois-ci au coucher du soleil. Une expérience ABSOLUMENT à faire, car cette dernière (habituellement bondée le jour) est complètement vide le soir venu, et offre depuis ses hauts murs une splendide vue sur la ville. Pour continuer ce mois de juin riche en voyage, mes parents et moi avions décidé d’aller rendre visite à de la famille vivant en… Écosse. En plus du changement de langue, de pays, et de monnaie, j’ai dû aussi faire face à un autre gros changement : la température. Alors que je quittais Nîmes sous un grand soleil, je suis arrivé à Édimbourg sous un épais brouillard, et une température bien plus fraîche. Entre deux gouttes de pluie, nous avons quand même pris le temps de visiter Édimbourg, Kilsyth (le village où vit ma famille), ainsi que Glasgow qui fut un de mes plus gros coups de cœur. Une fois rentré en France, j’ai ensuite travaillé quelques jours avant de retourner encore à l’aéroport, mais pour cette fois-ci entamer un périple dans les Balkans. Et pour commencer cette nouvelle aventure, j’avais décidé de me rendre à Sofia, la capitale bulgare.

*la vieille ville d’Édimbourg vu depuis la gare centrale (Écosse)*

Juillet 2022 – Balkans, mon amour

*un tram-bus devant le Moskva Hotel à Belgrade (Serbie)*

En ce chaud mois de juillet, j’avais décidé de me rendre dans un coin d’Europe que j’affectionne particulièrement, mais que je connais encore assez peu : les Balkans. Et pour ce voyage, j’ai décidé de dormir uniquement dans des auberges de jeunesses qui étaient pour moi encore un concept inconnu. Au final, en plus d’être un gain énorme d’argent, les auberges sont aussi un lieu de rencontre et de découverte avec des voyageurs venus des quatre coins du monde. Depuis, je dors d’ailleurs quasiment tout le temps en auberge tant j’en suis devenu accro ! Après deux jours à Sofia, j’ai ensuite poursuivi ma route en direction de la Serbie où j’ai pu visiter Niš et Belgrade, la capitale solaire de ce grand pays. C’est d’ailleurs depuis cette capitale que j’ai pu prendre un bus en direction du Kosovo. Bien qu’encore très stigmatisé, il faut savoir que ce petit pays ne correspond en rien aux clichés qu’il traine malgré lui. Fini la guerre, les bombes et les décombres, place à un petit pays jeune, moderne et très ambitieux ! En plus d’avoir visité Pristina sa capitale, je me suis aussi rendu à Prizren, une magnifique ville médiévale qui est la  »capitale touristique » du pays. Pour finir ce voyage, j’avais aussi décidé d’aller passer une journée à Skopje, la capitale macédonienne. Étonnante, cette dernière se compose d’une vieille ville ottomane et d’un vieux château abandonné, le tout entouré d’immeubles hauts, blancs, neufs, rendant l’atmosphère assez dystopique.

En rentrant en France, mon vol retour me permettait de profiter de quelques heures d’escale pour visiter Londres, la capitale anglaise. Très old-school comme je l’imaginais, j’ai vraiment adoré me balader dedans et découvrir ses principaux monuments. Lors de cette course folle, j’ai eu l’occasion d’aller voir Big Ben, l’abbaye de Westminster, Buckingam Palace, Covent Garden, la cathédrale Saint-Paul, la tour de Londres, et le Tower Bridge. Aussi, j’ai pu grimper au sommet d’un gratte-ciel afin de regarder le coucher de soleil depuis the Garden at 120, et ce… gratuitement. Peu après mon retour en France, j’ai reçu un ami italien qui est venu chez moi passer quelques jours pour visiter ma région et ses alentours, ce qui m’a permis de voir et de revoir un tas de beaux endroits, dont Meyrueis et le Mont Aigoual, le temple protestant de Peyrolles, le musée du désert, Conques, Salles-la-Source, ainsi qu’Estaing, un village digne d’une peinture acrylique.

*Prizren, la capitale culturelle kosovare*

Août 2022 – l’Europe avec un grand E

*Bratislava et son château (Slovaquie)*

Après un mois de juillet fort en voyage, j’avais décidé pour ce mois d’août de continuer mes vagabondages en Europe avec un objectif, celui d’aller au Liechtenstein. Et pour y accéder, c’est une sacrée galère. Pour ma part, j’avais décidé d’y aller petit à petit, en commençant mon voyage à Venise en Italie, puis en me rendant petit à petit au fil des capitales et grandes villes européennes dans ce dernier. Pour faire les trajets à petit prix, j’avais décidé de ne pas opter pour un pass Interrail, mais de réserver les billets bien en avance sur Flixbus. De Venise, j’ai donc rallié premièrement Ljubljana, puis VienneBratislava et Prague qui fut un vrai coup de cœur. Après une exploration nocturne de Nuremberg sur une trottinette électrique et une matinée fraîche à Munich, j’ai enfin pu prendre mon Flixbus à destination de Vaduz, la mini-capitale du Liechtenstein. Malgré le coût de la vie extrêmement haut sur place, j’ai quand même profité de visiter la capitale, Schaan la commune voisine de Vaduz, Malbun un village de montagne, ainsi que Buchs, une jolie ville suisse posée à quelques minutes des hautes montagnes du Liechtenstein.

Pour finir ce mois d’août avant septembre qui n’aura pas été de tout repos pour moi, j’avais décidé avec deux amis de faire un petit voyage entre la Belgique et les Pays-Bas que je ne connaissais pas encore. Après avoir visité Namur où vit mon amie Sélène et fait un rapide saut à Bruxelles afin d’attraper un cornet de frites, nous avons ensuite pris un Flixbus à destination d’Amsterdam, une des plus belles capitales d’Europe. Après une soirée fort arrosée et quelques spécialités locales dégustées, nous sommes allés visiter les plus beaux lieux de la ville. Au programme : le quartier De Wallen, le paleis op de Dam, de longues balades le long des canaux, ainsi que la très émouvante maison d’Anne Franck qui nous aura particulièrement marqué.

*Amsterdam et ses quais paisibles (Pays-Bas)*

Septembre 2022 – le début des changements

*la chapelle du Caylar (France)*

Après un retour des Pays-Bas et deux nouvelles nuits de travail en tant que veilleur de nuit dans l’hôpital où je travaillais, c’est la consternation. Un événement bien indésirable et inattendu viendra perturber la quiétude de mon traintrain. C’est donc après des centaines de nuits passées à l’accueil de l’hôpital où je travaille que je décide de tout arrêter, de changer de voie, et de découvrir d’autres horizons. Après quelques entretiens quelques mois plus tôt et une petite période pour souffler, je ne suis donc plus veilleur de nuit, mais faisant fonction aide-soignant dans un petit EHPAD du centre hospitalier de Saint-Affrique. Et depuis, quel bonheur!

Malgré ce changement professionnel qui engendrera un tas de projets en 2023, j’ai quand même eu le temps de faire quelques trucs. Parmi les événements marquant du mois, j’ai eu l’occasion de participer à un petit festival reggae à Trèbes, d’aller sur Montpellier et Carcassonne avec des amis et mon copain, ainsi que de faire un tas de visites entre l’Hérault et l’Aveyron (journée du patrimoine oblige). Parmi les lieux que j’ai explorés, j’ai eu l’occasion de faire un tour au village de Brousse-le-château, de Belmont-sur-Rance, du Caylar, et j’ai aussi pu visiter le château de Peyrelade ainsi que l’abbaye de Sylvanès et de Grammont.

*la cité de Carcassonne au coucher de soleil (France)*

Octobre 2022 – le dernier grand voyage

*le Parlement de Transnistrie (Moldavie – Transnistrie)*

Alors que je continuais à exercer tranquillement mon nouveau travail, un nouveau voyage me trottait en tête. Depuis le début d’année, j’avais prévu de partir longtemps à l’étranger au mois d’octobre / novembre, et si possible un peu plus loin que d’habitude. Sauf qu’avec tous les changements de vie que j’ai eu au mois de septembre, je me suis retrouvé avec bien plus de congés et de jours disponibles que prévu. Heureusement, j’avais uniquement réservé des billets d’avion faisant le trajet d’Istanbul à Bichkek et de Bichkek à Marseille, il me restait donc toute la liberté et le temps de rejoindre Istanbul. Parmi les pays que je n’avais pas encore visités, il y avait la Moldavie, un petit pays d’Europe de l’Est qui fut mon choix final et qui n’est en toute proportion pas si loin que ça de la Turquie. Après un arrêt rapide à Bucarest et une nuit entière dans un bus, je me suis retrouvé au petit matin à Chisinau, la capitale moldave. Dans ce pays, j’ai eu l’occasion de passer 5 jours avant de continuer ma route en direction de la Roumanie, puis de la Turquie que j’ai rejoint facilement avec Flixbus. Parmi les lieux visités en Moldavie, j’ai pu me rendre à Orheiul Vechi, à Soroca, ainsi qu’à la cave de Mileștii Mici où j’ai pu déguster du très bon vin dans leurs sous-sols sans fin. Mais aussi, j’ai pu découvrir un tout nouveau pays (qui n’en est au final pas vraiment un). Aux confins de la Moldavie, vous pourrez découvrir la Transnistrie, un petit  »pays » indépendant qui possède ses propres frontières, sa propre monnaie (le rouble de Transnistrie), son propre gouvernement, sa propre armée… et sa propre capitale, Tiraspol. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de visiter cette dernière ainsi que me rendre à Bender, une ville qui possède un grand château offrant un beau panorama sur ce bout de territoire qui vit encore au temps de l’URSS.

Le lendemain de mon expédition en Transnistrie, je suis ensuite retourné en train nocturne en Roumanie afin de re-découvrir Bucarest. Mais aussi, j’ai pu aller découvrir Brașov et Târgoviște qui furent pour moi deux très bonnes surprises. Après encore quelques jours écoulés et quelques heures de bus, j’ai ensuite rejoint à Istanbul deux amies que j’ai rencontrées quelques mois plus tôt dans Wadi Rum en Jordanie. Tous les trois, nous avons profité de visiter la ville le temps d’une après-midi où nous sommes allés au palais de Topkapı, ainsi qu’à Kadıköy où nous avons pu passer une soirée dans un des bars de la ville. Le lendemain, j’en ai aussi profité pour continuer à découvrir en solitaire les plus beaux endroits d’Istanbul. Le soir venu, je me suis ensuite rendu à l’aéroport de Sabiha Gökçen afin de prendre mon vol en direction de Bichkek, la capitale du Kirghizistan. Dans ce pays, je n’ai malheureusement pas eu le temps de découvrir grand-chose, mais j’en ai cependant profité de bien visiter la ville et ses lieux emblématiques tels que l’impressionnante place Ala Too qui me donne encore bien des frissons. Pour continuer mon expédition dans  »les stans », je suis aussi allé explorer Almaty, la capitale culturelle kazakhe qui ne m’a pas semblé si belle et attirante que ça.

*Cathédrale de l’Ascension d’Almaty (Kazakhstan)*

Novembre 2022 – perdu dans l’infini bleu des mausolées

*le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi à Turkestan (Kazakhstan)*

Toujours au Kazakhstan, j’ai continué à explorer le sud de cet immense pays méconnu au gré de longues nuits en train (parfois plus de 17 heures de transports) et des interminables steppes qui défilaient devant mes yeux. Après Almaty, j’avais décidé de me rendre ensuite à Turkestan, une ville assez méconnue, et pourtant. Bien que son nom ne vous dira vous aussi sûrement rien, elle abrite pourtant un des lieux les plus emblématiques de tous les  »stans » : le mausolée de Khoja Ahmed Yasavi. Étonnamment, je n’ai croisé dans cette ville (ainsi que dans le Kazakhstan en général) que très peu de touristes, et c’est bien dommage, car ce pays mériterait d’être bien plus connu. Après une journée de visite, je devais commencer à prendre la route en direction de Tachkent, la capitale ouzbèke, mais je fus étonné de savoir qu’il n’y avait pas réellement de transports directs entre Turkestan et Tachkent (hormis un train tôt le matin). J’ai donc dû prendre un taxi partagé pour Chymkent (que j’ai d’ailleurs visité rapidement) avant de prendre le lendemain matin un bus à destination de l’Ouzbékistan.

Après un passage frontalier un peu long, j’arrive enfin à Tachkent, la capitale moderne et pluvieuse de l’Ouzbékistan. Pour visiter cette dernière, j’avais décidé d’y passer deux jours, dont un à mon arrivée, et un avant mon départ où j’ai pris un bus à destination de Bichkek (et retraverser le sud du Kazakhstan par la même occasion). Après une visite assez rapide de Tachkent, mon voyage se poursuivra ensuite par de longs voyages nocturnes en train, dont le premier qui me mènera au sud du pays à Termez, ville frontière avec l’Afghanistan. Aussi, j’ai eu l’occasion de visiter la fabuleuse Samarcande, ville iconique remplie de magnifiques édifices bleus tels que le Régistan, la mosquée Bibi-Khanym, ou encore Chah-e-Zindeh. Pour le plaisir de vos yeux, allez aussi faire un tour à Chakhrisabz, une ville séparée de Samarcande par un col montagneux. Dans cette dernière, vous aurez un peu moins de touristes, mais toujours autant de belles choses à voir. En parlant de belles choses, pensez à finir comme moi votre voyage par Boukhara et Khiva, deux villes remarquables qui contiennent chacune dans leurs vieux murs de magnifiques trésors qu’il ne faut ABSOLUMENT pas manquer tels que des mosquées aux allures millénaires, des madrasas splendides et même des vieux mausolées. D’ailleurs, j’ai eu l’occasion à Boukhara de tester un massage dans un ancien institut très réputé, une expérience à tenter… si vous avez du courage. C’est musclé !

*l’intérieur d’un des mausolées de Samarcande (Ouzbékistan)*

Décembre 2022 – l’heure du bilan

*les salins de Gruissan (France)*

Après l’automne arriva l’hiver. En cette fin d’année bien plus ensoleillée et chaude que ce que j’aurais pu prévoir, j’ai aussi eu l’occasion de bouger un peu, mais aussi de commencer à concrétiser certains projets pour l’année 2023. Car en plus d’un déménagement imminent à Carcassonne, quelques petits (ou plus longs) voyages en perspective, 2023 sera aussi normalement pour moi (comme 2024) une année… scolaire. Puisque cette année, mon projet numéro un sera de commencer l’école d’aide-soignant afin d’apprendre et de m’instruire plus sur ce métier que j’aime tant. Mais pour revenir en décembre, j’ai eu l’occasion de beaucoup balader sur Carcassonne et ses alentours afin de visiter certains lieux pleins de charmes, dont les deux abbayes d’Encalcat, le village de Saissac, ou encore le village de Gruissan et ses salins rose.

Mais aussi, nous avions décidé avec mon copain et des amis de partir fêter mon anniversaire en Espagne à Figueras afin de découvrir encore un peu plus le nord de la Catalogne. Parmi les lieux visités, nous nous sommes rendus à l’iconique Gérone, ainsi qu’à de nombreux villages perdus dans les montagnes (Santa Pau, El Torn, El Collell, Castelfollit de la Roca…). Mais aussi, nous avons pris la journée entière le lendemain pour nous rendre à Cadaquès et Portlligat afin de re-visiter ce beau village blanc et de découvrir la maison de Dali et son panorama unique sur la méditerranée. Si je devais résumer cette année 2022, je dirais qu’elle fut comme le titre l’annonce  »aussi belle que bordélique ». Car pour moi, cette année a été synonyme de voyages, de rires entre amis, de romantiques souvenirs à deux, d’aventures, mais surtout, de changement. Car c’est aussi cette année, que j’ai pris des décisions qui ont changé le cours de ma vie, et qui m’auront aussi permis au moment où j’écris ses lignes de partir ailleurs, et de découvrir de nouveaux horizons. Tant professionnellement que personnellement, cette année fut très enrichissante, et j’espère que 2023 le sera autant. Aussi, je tiens à énormément remercier Coralie, Florent, Sélène, Jean-Christophe, Hugo, Marie, Candice, et tant d’autres personnes qui auront fait de cette année une année encore meilleure que les précédentes. Merci aussi à vous qui me lisez, et parfois commentez mes articles, je n’en serai pas là sans vous. Merci à tous !  

*Cadaquès, le plus beau village de Catalogne (Espagne)*

Manresa: trois étapes à ne pas louper

Dans cet article je vais vous parler de Manresa, une petite ville posée entre Barcelone et La Seu d’Urgell au beau milieu du comarque du Bages. Lors d’un trajet entre Barcelone et la principauté d’Andorre, une amie et moi avions décidé de couper la route (qui est assez longue et montagneuse) en nous arrêtant dans cette ville que nous ne connaissions pas (et que ne nous savions d’ailleurs pas placer sur la carte). Pour moi, Manresa représente l’occasion idéale de sortir des sentiers battus, et de pouvoir faire une visite rapide d’une ville qui vous reposera de la route (si vous conduisez) ou qui vous permettra simplement de faire une pause café tout en observant de beaux monuments.

Certes, Manresa n’est pas une ville très touristique, mais elle ne manque cependant pas de charme ni de monuments à voir. Par chance, la vieille ville est très petite (et aussi très bien desservie par les transports en commun / autoroutes), vous pourrez donc accéder y rapidement, et y faire le tour de ces principaux monuments durant une heure ou deux, ou le temps d’une journée si vous le souhaitez (même si je pense qu’une matinée suffit amplement).


Parlons de Manresa…

-J’ai voyagé en…. : voiture, marche

-J’ai logé: x

-Kilomètres parcourus: 2 ou 3 environ

-Durée du voyage: quelques heures

-Ce que j’ai préféré: la magnifique basílica Santa Maria et le panorama de dingue depuis son balcon

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-la magnifique basílica Santa Maria et le panorama de dingue depuis son balcon
-la petite taille de la vieille ville
-la plaça Major et ses magnifiques façades colorées
x

Mes bonnes adresses:

Taverna 1913, pour boire un café sur la plaça Major


I. la basílica Santa Maria et son panorama

Dès votre arrivée à Manresa, vous pourrez voir de loin un impressionnant édifice religieux qui dépasse du vieux centre qui est situé sur une petite colline. Il s’agit de la basílica Santa Maria, un bel édifice construit au cœur de la ville en 1322. De loin le plus bel édifice religieux de la ville (qui était d’ailleurs malheureusement fermé lors de ma visite), vous ne pourrez pas visiter la ville sans la voir! 

De plus, vous pourrez admirer depuis le balcon de la basilique une vue magnifique sur Manresa, ainsi que sur tous les monuments situés en bas de la ville que je n’ai malheureusement pas eu le temps de visiter. Parmi ces derniers (si vous souhaitez descendre les voir), vous avez le magnifique pont Vell qui permettait jadis l’accès à la ville, une petite chapelle blanche, ainsi que l’impressionnant bâtiment du centre de la spiritualité ignatienne qui se distingue de tous les autres de la ville par sa gigantesque façade pleine de détails.


II. la vieille ville

Bien sûr, comment parler de Manresa sans parler de sa vieille ville? Au fil des rues perchées sur la colline de la cathédrale, vous aurez l’occasion de voir un tas de jolies maisons colorées et de petites rues étroites et pavées typiques. Personnellement, j’ai rapidement fait le tour de cette dernière afin d’y voir ces plus belles rues (qui se situent autour de la basilique et de la plaça Major), et je peux dire que même pour quelques minutes, faire le tour de la vieille ville sera absolument à faire.


III. la plaça Major

Pour finir ma visite de la ville, j’avais décidé d’aller boire un petit verre à la Taverna 1913, un joli café très stylisé situé sur la plaça Major qui fait office de place principale de la vieille ville. Pour accéder à cette dernière, vous pourrez grimper quelques rues (ce que je conseille grandement), ou sinon prendre la toute nouvelle ascenseur qui vous permettra de passer des rues basses de la vieille ville à cette place qui se situe un peu plus haut.

D’ailleurs, en plus de passer du temps à observer les façades colorées de la place, vous pourrez admirer le magnifique bâtiment de l’ajuntament de Manresa qui est logé dans un bel édifice qui surplombe la place avec quelques arcades. Petit point pratique, si vous souhaitez visiter tous les monuments dont j’ai parlé plus haut et que vous arrivez dans la ville en voiture, je vous conseille de vous garer à  »l’aparcament la Seu – centre » qui vous permettra grâce à son ascenseur d’atterrir au beau milieu du perron de la basilique! (y rester une heure ou deux ne vous coûtera jamais plus que 2€ ou 3€).  


En résumé:

  • Manresa: ★★★★★
  • Basílica Santa Maria: ★★★★★
  • Panorama de la basilique: ★★★★★
  • Plaça major: ★★★★★
  • Vieille ville: ★★★★★

Gérone: 8 étapes à voir dans la mini-Barcelone

Dans cet article, je vais vous parler d’un pays où je suis énormément allé, mais que je connais malheureusement encore très mal : l’Espagne. Ayant grandi juste à côté de Béziers, aller en Espagne était pour moi une habitude, car la frontière se situait à seulement une heure et demie de route. Pourtant, malgré des centaines d’aller-retour pendant mon enfance, j’ai appris à découvrir ce pays assez tardivement, que j’ai vraiment commencé à aimer lors d’un voyage scolaire à Barcelone en 2014.

Comme vous pourrez le voir dans le titre de l’article, je vais vous parler de Gérone, une petite ville posée sur la route de Barcelone que j’ai eu l’occasion maintes fois de visiter. Je me suis rendu dans cette ville pour la première fois en 2018 avec une cousine, et depuis c’est la love story. Chaque année, je me rend une ou deux fois dans cette ville que j’aime tant visiter, et chaque année je découvre encore de nombreuses perles cachées qui me font l’aimer encore plus. De son quartier juif au ruelles étroites aux hautes murailles qui ceinturent le haut de la ville, je vais vous parler dans cet article des 8 étapes à faire à Gérone, une ville dans laquelle vous pourrez y rester quelques heures seulement, une journée entière, voir même plus tant il y’à a découvrir!


Parlons de l’Espagne…

-Durée du trajet / vol: 1h30 de route environ pour la frontière (Béziers Le Perthus)

-Durée du voyage: x

-Kilomètres parcourus: plus de 3 000

-Décalage horaire: 0h

-Capitale: Madrid

-Documents nécessaires: Carte d’identité

-Langues : Espagnol, Catalan

-Monnaie: Euro

-Coût de la vie: faible à égal à la France

-J’ai voyagé : en voiture, marche, bus, métro, train, bateau, taxi

-Ce que j’ai préféré: Cadaqués, la perle du Cap de Creus

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui

-J’ai voyagé: en famille, entre amis…

-Sécurité: 5/5

Budget dodo pour une nuitBudget miam pour un repasBudget voyage
-Entre 20€ et 100€ (hôtels / AirBnb)-Entre 10€ et 20€-Transport: peu cher
-Visite, autres: peu cher à moyen

Parlons de Gérone… :

-J’ai voyagé en…. : voiture, marche

-J’ai loger: x

-Kilomètres parcourus: 5 environ

-Durée du voyage: une journée

-Ce que j’ai préféré: les Cases de l’Onyar

-Ce que j’ai moins aimé: x

-Est ce que je reviendrai?: oui


Le plusLe moins
-la taille assez réduite de la vieille ville
-les magnifiques Cases de l’Onyar
-la vue de dingue sur la ville depuis ses murailles
-la possibilité de visiter la ville rapidement
x

Mes bonnes adresses:

-le Cafè l’Arc pour un petit déjeuner

-le restaurant U35 Sushi Girona

*cloître de la cathédrale de Gérone*

I. basílica de Sant Feliu

En arrivant à Gérone, le premier monument que vous aurez sur votre route est la basílica de Sant Feliu, une jolie église du IVème siècle qui se distingue par son imposant clocher qui domine la plaça de Sant Feliu. De même que la catedral de Santa María (j’en parle plus loin) ces deux églises sont visitables en achetant un pass moyennant 7€. Pour ceux qui ne veulent pas prendre le pass pour visiter l’intérieur des églises, vous pourrez simplement les observer depuis la rue, les murailles où simplement depuis le pont de Sant Feliu pour la basílica de Sant Feliu.


II. catedral de Santa María

Un peu plus loin dans les vieilles rues, vous apercevrez au sommet d’une volée d’escaliers un édifice monumental: la catedral de Santa María, un magnifique édifice construit au XIème siècle. Étant un édifice bien plus qu’iconique, vous ne pourrez vous rendre à Gérone sans voir sa gigantesque façade, ni son haut clocher qui domine la ville. Grâce au pass (que je vous conseille de prendre), vous aurez accès à l’intérieur de l’édifice, ainsi qu’à son magnifique et grand cloître qui ne manquera pas de vous impressionner.


III. vieille ville

Comment parler de Gérone sans parler de sa vieille ville? quasi toujours en montée, vous pourrez trouver lors de votre balade un tas de rues intéressantes, dont certaines bien plus anciennes que d’autres. Hormis la partie située en hauteur de la vieille ville, vous trouverez aussi au niveau des deux églises historiques de la ville un bon réseaux de ruelles, bien plus plates, régulières et vivantes que le haut de la ville qui se meurt un peu.

Pour citer quelques exemples, rien ne vaut une bonne balade sur la carrer de les Ballesteries, sur l’iconique rambla de la Llibertat, ou encore sur la plaça del Vi. Pour visiter une bonne partie des vieilles rues, je vous conseille d’y consacrer au moins deux heures afin d’y découvrir des recoins cachés, ainsi que des bonnes adresses comme le cafè l’Arc où vous pourrez prendre un bon petit déjeuner.


IV. el Call, le quartier juif

De tous les quartiers de Gérone, je vous conseille de vous balader à El Call, l’ancien quartier juif de la ville. Ce tout petit quartier logé dans les ruelles autour du museu d’Història dels Jueus (situé dans l’ancienne synagogue de la ville) date principalement du XIIe siècle et mérite sa visite à part entière. Au cours des heures les plus sombres du quartier, les habitants devaient vivre cloîtrés, et ne pouvaient même pas ouvrir leurs fenêtres et commercer avec les habitants du reste de la ville!

Le quartier aurait habité plus de 800 personnes (ce qui paraît énorme tant les rues sont petites et peu nombreuses!), et ce jusqu’en 1492 ou les juifs furent obligés de quitter l’Espagne s’ ils n’acceptaient pas la conversion au christianisme. Au détour de ruelles cachées, de porches, de placettes et d’escaliers biscornus, je vous conseille de consacrer quelques minutes à ce quartier très différent du reste de la vieille ville de Gérone qui semble étonnamment plus lumineuse et joyeuse.


V. muralla de Girona

Au-dessus de la vieille ville planquée dans les ruelles se trouvent des escaliers qui grimpent au sommet d’un étonnant mur. Il s’agit là des muralla de Girona, un étonnant parcours de plusieurs centaines de mètres qui permet de vous rendre de la cathédrale à la plaça de Catalunya en une dizaine de minutes.

Lors de ce parcours que vous pourrez faire gratuitement (et qui est bien mieux du sens cathédrale – plaça de Catalunya) que l’inverse, vous pourrez obtenir une vue magnifique sur la ville, ainsi que sur tous ces monuments. Bien plus qu’un incontournable, je vous conseille de faire un tour sur cet ancien bout d’histoire du Ier siècle (qui fut restauré depuis bien sûr) afin d’y faire vos plus belles photos de la ville, ainsi qu’observer au grès des murs et des tours des vues toujours plus sensationnelles!


VI. plaça de la Independència

Passons cette fois-ci de l’autre côté de l’Onyar afin d’aller voir la plus belle place de la ville: la plaça de la Independència. Cette place toujours en mouvement se situe dans les  »nouveaux quartiers » de la ville construits bien plus tard que la vieille ville posée sur l’autre rive.

Ici, exit les petites ruelles tortueuses, vous trouverez uniquement de jolies rues bien droites, bien pavées, ainsi que beaucoup de bars et restaurants. Portant les noms d’Eixample et de Mercadal, ces deux quartiers posées côte à côte valent aussi le coup d’œil!


VII. cases de l’Onyar

Que serait Gérone sans son Onyar? Lors de votre visite de la ville, il vous faudra absolument faire un tour devant les Cases de l’Onyar, les iconiques maisons de la ville colorées peintes au bord de la rivière. Du rouge vif, au jaune éclatant en passant par un blanc pur, vous découvrirez au bord de l’Onyar une vraie palette de couleurs qui se reflètent dans l’eau, au plus grand plaisir des voyageurs et des habitants qui passent d’une rive à l’autre toute la journée.


VIII. pont de les Peixateries Velles

Gérone est une ville traversée par un tas de petits ponts, dont tous vous feront obtenir une vue différente et idyllique de la ville. Mais de tous ces ponts (pont de Pedrapont de Sant Agustí, pont d’en Gómez et pont de Sant Feliu), c’est le magnifique pont de les Peixateries Velles qui se démarque plus que tous les autres.

Déjà, c’est le seul pont de la ville qui aborde cette architecture rouge métallique, mais c’est aussi depuis ce dernier que vous obtiendrez la plus belle vue sur les rives de l’Onyar, car on y voit d’un côté comme de l’autre l’intégralité des maisons, avec au loin les deux églises les plus importantes de la ville. Si vous êtes de passage en Catalogne, pensez à réserver une journée (ou moins) à l’exploration de cette ville qui vaut vraiment le détour!   


En résumé:

  • Vieille ville: ★★★★★
  • El Call: ★★★★★
  • Plaça de la Independència: ★★★★★
  • Catedral de Santa María: ★★★★★
  • Basílica de Sant Feliu: ★★★★★
  • Muralla de Girona: ★★★★★
  • Pont de les Peixateries Velles: ★★★★★
  • Rives de l’Onyar: ★★★★★
  • Eixample / Mercadal: ★★★
*les alentours de la plaça de la Independència*

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